Tu ne l’attendais avec aucune impatience cette rentré, Kazami, même si tu avais rencontré du monde en dehors de l’école, et que yori avait fuit la demeure Hayashi, tu ne lui en veux pas, il était chez Minami avec Jian donc pas de quoi t’inquiéter toi comparé à vos parents.

Tu t’étais installé dans un coin seule dans le train Shinkansen, tu avais encore ce besoin d’être seule, tu n’avais pas contacté Eijiro de toute les vacances, ton cœur n’aurait pas supporter d’avoir la réel réponse négatif qui attendait ta déclaration soudaine à la fin de la journée cauchemardesque…

Tu soupir en regardant le paysage défilé à grande vitesse devant tes yeux, qui s’ils le pouvaient encore verser les larmes de tristesse que ton cœur réclame Kazami.

Une fois arrivé devant l’école restauré, tu te demande réellement si vous n’aviez pas rêvé sauf que les aménagement du ministère te rappelle la dure réalité et tu soupir en avançant parmi la foule d’élève qui se dirige vers les dortoir machinalement.

Tu as juste posé tes affaires, Kazami, aucune envie de les défaire, et tu sort dehors, voulant encore être seule, ne pas parler, qu’on ne te pose aucune question sur tes vacances, entendre les autres parler de leur vacances sûrement extraordinaire…

Et tu t’effondre ou plutôt t’assois sur un banc, sous le cerisier ancestral, tu aurais aimé faire ta déclaration alors que celui-ci était en fleur, comme la plupart des élèves, un endroit romantique et agréable… Non pas comme le chaos de vos retrouvailles sur le quai…

Et les larmes qui étaient coincés aux bords de tes yeux Kazami, commence doucement à couler le long de tes joues, ta neuvième année allait-elle être aussi pire que les précédente ?

Tu ne veux pas réellement le savoir Kazami, pour le moment tu laisse ta tristesse sortir que cela te fasse du bien ou du mal, tu t’en fiche, tout ce que tu veux c’est pouvoir oublié et peut-être tourner la page, comme quoi le première amour est toujours le plus difficile comme tu l’avais lu dans les livres...

Dans les pensées de Félix:

On est d'accord, c'est carrément bizarre.
La fin du monde, puis on nous interroge et on rentre chez soi, tranquilou, vivre "normalement".

Les vacances ont été un salut des plus appréciés.

A la maison, on c’était bien occupé de passer le sujet sous silence.
Heureusement j'ai deux parents formidables !
On a voyagé à travers le Japon, pour voir de la famille. A la base, je n'étais pas très chaud, je voulais en parler, je voulais faire quelque chose. Cette rage bouillonnée un peu en moi, l'indifférence n'est pas quelque chose que j'adore...

Mais après tout, le printemps arrivé et la nature, morte, dévoilait sa renaissance aux milles et unes couleurs. La plus belle des saisons, n'est ce pas Nao ? Un carnaval de senteur, le chant de la vie... Bon ok j'avoue, je me suis détendu et j'en ai profité.

Arrivé chez un oncle dont je ne connaissais que le nom, j'ai pris soin de faire quelque chose que je n'avais encore jamais fait, histoire de marquer la coup : J'ai promené le chien !!!
Un jeune Akita Inu magnifique et surtout débordant d'énergie

Malgré une après midi a découvrir la région, le sportif toutou c'était amusé a venir déranger une fille, assise sur un banc, avec des léchouilles d'amours.
Effectivement, elle était triste et même si sur le moment je me suis dit qu'est ce qui lui prenait, j'ai compris qu'il était comme moi: faire ce qu'il peut pour aider.
Un moment charmant en bonne compagnie, voila qui résumait bien la scène qui aurait pu être ...

Kazami ? se mit a exprimer Félix.

Une voix résonne et te fait lever la tête, malgré tes yeux embué par tes larmes Kazami... Tu prends le mouchoir pour essuyer délicatement tes yeux, contente de voir la personne en face de toi.

- Bonjour à toi, Félix !

Tu avais rencontré le jeune homme par un pur hasard sur l'une de tes balades dans Tokyo, posé dans un parc, tu avais fuit la demeure Hayashi, la colère de tes parents et surtout que Yori était partis chez Akina te faisait encore plus te sentir vide.

Donc au lieu de pleurer dans ta chambre, cette solitude, tu sortais, souvent très souvent même vers la fin des vacances. Tu te posais un peu n'importe où, tu étais posé dans un parc, dans un coin isolé quand un tout jeune Akita Inu arriva près de moi et commença à me faire la fête, tu l'avais un peu reculer avant de voir débarquer ce que tu pensais Kazami être son propriétaire, un visage que tu avais déjà vu à Mahoutokoro.

Il te confirma vite qu'il était aussi à Mahoutokoro et son identité, Félix Tatsuya, qui t'a remonté le moral pour les différents moments que tu as passé avec lui.

- Tu t'est réinstallé dans ta chambre déjà ?

Tu prenais ce sujet vite pour ne pas qu'il te pose de question sur le pourquoi du comment tu pleurais Kazami, il est encore trop tôt pour en parler vraiment surtout que rien n'est encore sure, tes sentiments sont peut-être partagé, il faudra que tu te confronte à Eijiro pour savoir.

Il était triste pour Kazami, les pleurs ne sont qu'éphémère mais la douleur n'est jamais simple à effacer.
Félix posa son grand sac bien rempli à terre, se laissant quelques secondes pour formuler sa réponse.
Elle avait changée de sujet, il fallait rebondir dessus.

"Coucou !
Oh non pas encore, se roulant l'épaule, il va falloir encore un peu de marche, mais ça devrait le faire."

La scène était plutôt magique en soi, le cerisier en fleurs, la légère brise apportant le doux parfum de l'île, il allait clairement prendre le temps de savourer ce moment et en faire profiter Kazami.

Il fit craquer ses doigts tout en regardant le paysage, se penchant vers son sac pour le prendre.
Il la regarde tout en l'invitant:

"Je connais un endroit magnifique pour observer le printemps et personne nous jugera, ça te dit ?
Par ailleurs Ryo te passe le bonjour ahah !"

Félix se mit à rire tout naturellement en pensant au chien de la rencontre.

Tu souris à l'évocation de Ryo, charmant animal qui t'a redonné le sourire même si Félix lui aussi t'a redonné le sourire sur tes vacances morose, Kazami.

- Tu aurais du aller poser ton sac avant, te le balader n'est pas vraiment pratique.

Tu étais quand même heureuse de ce hasard, de cette rencontre, évidemment tu en avais parlé à personne, c'était ton secret, et cela te faisait un bien fou, surtout quand tu devais rentrer dans cette demeure qui te donne froid dans le dos rien que d'y penser.

Puis tu vois le bleu prendre à nouveau son sac et t'inviter à le suivre... Un endroit où personne ne nous jugera pour regarder le printemps arriver à petit pas.

Tu étais curieuse de voir cette endroit, tu te fichais bien du regard des gens, que Félix soit un né-moldu t'importe peu Kazami, tant qu'il est gentil avec toi, ça te va, après tout le sang ne fait pas une personne, ça fait juste un sorcier... Tout simplement...

Tu te lève et en profite pour ranger ton mouchoir dans tes poches.

- Je te suis, volontiers.

Après tout, les cours n'avait pas encore réellement commencer, tu pouvais en profiter pour décompresser encore un peu et réfléchir à tes soucis tranquillement.

"Parfait alors !"

Félix emboîta le pas avec son sac. Celui-ci était guère encombrant pour le jeune homme, il avait l'habitude de le trimbaler avec lui dans ses aventures.
Il prit soin de marcher en direction de la passerelle en bambou, pour traverser le lac aux mille éclats, tapissé par ci par là des délicates pétals du Sakura Ancestral; tout en prenant soin de rester a la même hauteur que Kazami.

Durant ce trajet, Félix pu amorcer la conversation:

"C'est un petit coin que Nao m'a montré.
Oh! Je ne sais plus si je te l'ai dit, mais Nao c'est mon meilleur ami et il lui a pas fallu quelques jours pour qu'il me fasse le tour de l'île a la cherche des meilleurs spots pour observer la nature et ses fleurs.
Sa famille et lui sont des connaisseurs.
Du coup, par ce beau temps, ça serait l'idéal pour en profiter, je dois même avoir dans mon sac de quoi manger et boire si jamais l'envie se fait sentir."

La passerelle est traversée avec aisance, poésie et Félix la guide sur un sentier quelconque en apparence.

Tu suis donc Félix, Kazami, à travers un petit chemin, l'écoutant parler de son meilleur ami.

Tu l'envie un peu quand même, toi qui a toujours été distante avec les gens, ce n'est que maintenant que tu essaie de nouer des liens, tu as toujours été proche de ton frère ou alors tu suivait des convictions qui n'était pas les tiennes...

Tu commence aussi, tout doucement à t’intéresser à des choses et à trouver ce que tu veux faire, après toutes les interdictions que tu a eu Kazami.

Tu te laisse guider par cette nature, cet environnement que tu ne connais que peu en fin de compte, toujours enfermé dans ta chambre ou suivant les cours, naturelle ou plutôt guidé.

- J'ai hâte de voir ce petit coin et je te dirais si l'envie de manger arrive.

Pour le moment, tu profite Kazami, oubliant un peu le reste, oubliant ta peur et tes angoisses, oubliant tout simplement... Pourtant tout cela reviendra au galop quand Félix ne sera plus là et que tu sera de nouveau seule...

Parce que en parler, que ce soit ton ami ou bien ton frère et ceux qui l'entourent te semble trop difficile, tu préfère tout garder, tu devras quand même confronter cette difficulté à un moment sauf que ce n'est pas pour aujourd'hui.

Aujourd'hui, tu veux juste oublié et profiter et c'est ce que tu va faire Kazami.

Elle te suivait donc Félix, les deux couples de pas vous accompagnant.

Cela te faisait plaisir de pouvoir l'aider.
Lui changer les idées avait était bénéfique pour vous deux.
Au début, tu aurait pu penser que de passer du temps avec une Sang Pur se serait mal passé.
On les voit souvent arrogant et dénigrant, et rare sont ceux et celles qui ouvrent leur esprit et te respectent.
Mais tu avait de la chance, et la chance on prend !

Elle te suit donc, elle a l'air de vouloir profiter.
Tu ne fait que peu la conversation, tu est toujours certes curieux d'apprendre et de comprendre qui elle est, toutefois, on alourdit pas une balade, on la façonne.
"- Je suis content de pouvoir te faire découvrir un endroit comme celui ci."
C'est les quelques mots qui viennent ponctuer la marche.

Après quelques moments, Félix se stoppera.
Il prendra soin de placer un poil devant.

"Le petit rituel c'est de fermer les yeux, de faire quelques pas en avant, je te guiderais, et, au moment d'ouvrir les yeux, de prendre une aspiration par le nez, pour éveiller tes sens."

Elle te suivra donc ?

Tu découvre un petit chemin, caché par les herbes avec des fleurs aux parfums enivrant, ce qui te fait du bien même si on associe souvent le printemps à l'amour, toi tu ne sais plus si tu peux croire en ce sentiment Kazami sauf que tu ne veux pas être morose...

Tu vois bien les efforts que fait Félix pour te rendre le sourire, dés le début de votre rencontre et malgré les préjugés qu'il avait sur les sang-purs que tu comprends totalement vu ce que tu vis toi et d'autres t'ont raconté...

Enfin tu te fiche bien de cela pour le moment, profitant du beau temps et de cette petite balade tranquille quand le jeune homme te propose ce que tu pense être un jeux moldu...

Tu laisse un petit moment, le temps de réfléchir, tu as confiance en Félix, tu as plus peur... tu ne sais pas de quoi Kazami mais, tu as peur... C'est bête, enfin tu ne sais pas et puis pourquoi pas après tout, autant faire quelque chose de nouveau que de laisser prendre des peurs le dessus sur toi.

- Je fais confiance alors.

Tu tends ta mains vers Félix avant de fermer les yeux pour te laisser guider vers cet endroit secret que seul le jeune homme à l'air de connaître.

Félix, confiant, prit délicatement mais sincèrement la main de Kaza.
Il ne dit rien de plus, il n'en avait pas besoin.
Il savait la tristesse actuelle qui la rongeait et ce qu'il lui fallait, c'était des couleurs en lesquelles croire.

Un pas après l'autre, on peut entendre la musique du vent accentuer cette toile.


Il prit le temps de la placer, laissant le silence accompagné sa préparation.
Il se surprit a sourire en la voyant là, fermant les yeux et se reposant sur sa confiance.
Il reprit son activité avec calme et détermination.


"Tu peux ouvrir tes sens."
Pu annoncer Félix, non loin de l'oreille de Kazami.

Tu te laissais aller, guider par cette main en qui tu avait confiance, sur un chemin que tes autres sens sentait comme sans danger, tes cheveux longs un peu secoué par le vent te fait rire doucement, plusieurs parfums vinrent te caresser doucement les narines et quand tu entends à nouveau la voix de ton ami, Kazami, tu prends une inspiration pour absorber les parfums des fleurs qui naissent tout doucement.

Tu ouvre enfin les yeux pour tomber sur un magnifique champs de fleurs, toutes les couleurs présentent te firent encore plus sourire.

- C'est un endroit magnifique !

Tu te tourne vers ton ami, tu lui doit vraiment beaucoup malgré que votre rencontre un peu brusque et vos opinion ainsi que votre familles soient différentes de point en point, cela t'importe peu Kazami et encore plus sur ce genre de moment.

Un petit bonheur que tu reviendra voir évidemment, pour apaiser ton cœur ou bien juste pour le plaisir.

- Merci !

Tu devais le remercier car comme depuis votre rencontre, Félix réussi toujours à te remonter le moral, tu es sur qu'un jour tu lui rendra la pareil, quand tu ira mieux et que tu sera quoi faire de ses mains que tu regarde par réflexe.

Tu garde quand même ce sourire, parce qu'il te fait du bien, autant que le spectacle devant tes yeux.

- On devrait revenir à plusieurs pour un pique nique ? Ce serait chouette !?

Tu voulais partager ton moment de bonheur avec d'autre personne, tu ne sais pas si Félix serait d'accord avec ta proposition Kazami.

C'est avec satisfaction que Félix pu admirer la réaction de Kaza.

Il avait réussi !
Et rien que cela le satisferait.

Il prit le temps de l'observer et de savourer. Kaza heureuse, dans un cadre magnifique.
Ses cheveux flottants au vent, et son parfum se mêlant à celui des fleurs.
Le temps passe, et ce n'est que l’interruption de la jeune fille, se positionnant devant lui, le sondant a travers ses yeux qu'il compris qu'il s'était absenté.

"Hein ? Oh ! Euh... Oui si tu veux. Après le charme réside dans le secret de ce lieu, a toi de voir pour emmener la bonne personne."

Il finit par un clin d’œil et se passa la main dans les cheveux comme pour cacher son absence et sa gêne.

Bizarre d'ailleurs, pourquoi une t'elle absence ???

Tu ris, Kazami, depuis bien longtemps cela ne t'avait pas arrivé, un petit fou rire que tu savoure.

Qui la personne que tu voudra amener pour pique niquer ici ?

Tu as pleins de personne en tête, une en particulier même si tu es certaines que vous vous ne parlerez pas de sitôt voir pas de l'année et il s'en ira à la fin et tu tournera la page de ton première amour, Kazami.


- Je prendrais le soin de bien réfléchir avant d'amener quelqu'un ici.

Oui en tournant légèrement le dos à Félix, cet endroit, tu le voulais un peu pour toi seule, le partager avec d'autre personne serait juste un acte de gentillesse de ta part, acte rare comme ton rire.

Puis tu te retourne vers ton ami, avec un grand sourire et tu remarque le sac à terre, cela t'embête un peu quand même qu'il se balade comme cela et tu as trouvé un peu la motivation de défaire ta valise dans ta chambre surtout à cause de certaines chose.

- On va retourner dans l'enceinte de l'école, je vais aller défaire ma valise, j'ai oublié que j'avais un truc important à faire pour la rentré.

Tu commence doucement à marcher vers le petit chemin, un dernier regard sur le champ de fleur en te disant Kazami que tu y reviendra avec sûrement quelques changements qui te font encore plus sourire que ce petit moment de bonheur.