— MAHOUTOKORO
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I'll be waiting // Kiyo
Yume Ueda
I'll be waiting // Kiyo 8d9cebe2d9c6e2d8c0c6513c3a8590ca
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Ryujin
Yume Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t703-your-savior-is-here-yume
https://mahoutokoro.forumactif.com/t750-hello-it-s-me-yume
Yume Ueda


i'll be waitingYou are the only one I've ever known
That makes me feel this way
Couldn't on my own
I wanna be with you until we're old
You've got the love you need right in front of you
Please come home— I'll be waiting // Lenny Kravitz

Whenever you call me
I'll be waitin'
Whenever you need me
I'll be there
Yume. Mes doigts glissent le long de tes messages. Plus que le reste, ce sont leurs couleurs qui me surprennent. Le jaune, le rouge ; la peur, l’amour – une couleur que je n’avais jamais vu venir de tes mains. Oh, Kiyo, pourquoi est-ce toujours quand je veux prendre du recul que tu me montres tes sentiments ?

Je ne sais plus dans quel ordre ils me sont parvenus, alors je les parcours, un peu au hasard, l’esprit embrumé – il y a encore tant de chose autour de moi ; Masashige qui me regarde et Kiyoshi qui va si mal. C’est un enchevêtrement de question : des "tu vas bien", des "tu es où", des "pourquoi t’es parti", dans lesquelles est mêlé mon prénom.

Il y en a deux qui retiennent mon attention.
J’ai besoin de toi.
Ça me crève le cœur, parce que j’ai vu que tu allais mal, j’ai vu que tu avais besoin d’aide, mais –
Moi aussi j’ai besoin de toi. Moi aussi j’ai besoin que tu sois là. Et quand j’ai besoin que tu me soutiennes, que tu m’écoutes, que tu me réconfortes, toi tu n’en fais qu’à ta tête.

Dis-moi ce que tu veux. Je veux que ça s’arrête. Je veux rentrer et prendre mes parents dans mes bras. Je veux me réveiller dans ma chambre et découvrir que ce n’était pas réel ; rejoindre Xue et lui dire que j’ai fais un horrible cauchemar. Je veux que Kiyoshi me sourit et me dise que tout va bien. Je veux que Tsubaki me rejoigne, en bonne santé.
Je veux te serrer contre moi et ne plus te lâcher et t’embrasser et oublier.

Moi je veux partir avec toi quand on sera à kyoto (…) Mes larmes viennent se rajouter au papier déjà humidier par endroit, alors que je poursuis ma lecture. Kiyo, Kiyo, tu peux pas me faire rêver comme ça. Pas alors qu’on est encore sous le choc, qu’on ne sait pas vraiment ce qu’on dit, qu’on a plus pied avec la réalité. Et moi je veux partir avec toi. Je laisse de côté les quelques origamis que je n’ai pas lu. S'il te plaît. Réponds-moi. Je m’empare à nouveau d’une feuille et t’envoies ma réponse.

J’attends l’arrivée du professeur Uehara, pour te rejoindre. Je m’assure que Kiyoshi est entre ses bonnes mains et adresse quelques mots d’excuse à Masashige.
Je pars te retrouver.

En regagnant de tramway, mon regard est attiré par le pelage flamboyant d’un lapin que je reconnais comme étant le tien. Je m’empare d’Hagi et reprend mon chemin – le trajet me semble si long, j’ai l’impression de ne plus savoir où te trouver ; il y a tant de monde, maintenant, dans ce véhicule. Il y a des larmes et des visages effrayés et des cri étouffés. C’est un peu la même chose de te retrouver, l’air dévasté et les yeux rougis, bouffis.

« Kiyo. »

Je m’accroupis à tes côtés.

« Min-soo, comme tu veux. Moi j’aime bien Kiyo. »

Et les significations, ça m’est égal. Tu sais, Yume, ça peut vouloir tout et rien dire. La signification devait être positive, mais moi je la trouve plus souvent ironique, alors – Dans le fond, on s’en fiche.

« Regarde qui j’ai trouvé. »

Je te montre Hagi, dans mes bras. Je crois qu’elle n’attendait que toi.
Je ne sais pas où est Hadès ; je ne l’ai pas vu en chemin. J’espère juste que… je préfère ne pas y penser, pour le moment.

« Je veux pas d’un serment inviolable, ni d’un pacte de sang, Kiyo, je veux juste… Faut qu’on parle. De tout ça. Mais je sais pas si t’es en état. »

Ni même si moi je le suis.
Invité
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Anonymous

i think we deserve a soft epilogue,
my love
et le temps ! c'est le temps qui me mange
je te jure : je sens
chaque cellule
que les fourmis découpent, grignotent
ramènent à l'intérieur
comment devrait-on appeler leur reine ?
(invidia, ira, gula ?)
je ne veux pas les voir les observer qu'est-ce qui va bien arriver si elles se rendent compte que je suis là ? elles vont me dévorer
comme les secondes qui passent
sans toi
tu m'as pas menti hein ?
pas encore
je sais que je suis horrible mais
je ne le supporterais pas
je ne suis exigeant que quand je ne perds pas
et à chaque fois que tu t'éloignes c'est
c'est injuste mais je tire sur le fil qui me relie à ton âme et je crois que parfois j'en arrache des petits bouts ah ils partent dans le vide, perdus à jamais, et quel gâchis quel gâchis ; tu sais je veux pas que tu sois seulement à moi ? quelle tristesse de t'enlever au monde, il n'a vraiment pas la même saveur si t'es pas là (crois-moi, je sais, j'ai vu pendant deux mois) non moi je veux
je veux que tu sois là
comme t'as promis
le bout de papier gris entre mes mains, juste devant mes genoux
repliés sur mon torse ah sur le sol je me retiens d'aller de l'avant vers l'arrière parce que tu sais, ça va réveiller la fourmilière
mais c'est pas grave parce que
tu vas bientôt venir, non ?
c'est si long
si long
et j'ai l'impression de m'effacer à chaque minute oh tu crois qu'il restera quelque chose quand t'arrivera ? (t'arrives, hein, dis-moi ?)
c'est mon front qui s'abaisse après ah bien trop longtemps, la nuque prête pour la sentence (viens, viens viens viens) et les espoirs qui s'affaissent
t'as dis
t'as pas promis mais c'est un peu pareil non ?
s'il te plaît
yume
yume
yume
dans ma tête un refrain une chanson qui n'a pas de musique, dont les paroles sont à lire entre les lettres
yume
kiyo, dis-tu
min-soo
c'est pas comme je veux c'est les deux mais rien n'a d'importance quand je relève les yeux sur cette vision d'aurore
(mais nous, nous, là -demain, plus tard, ça nous sera vraiment égal ? (rêve d'autres gens qui veulent te sculpter différemment))
et je --- j'arrive pas à réagir je veux dire, regarde
tes yeux verts ah tu savais que c'était la couleur de l'espoir ? c'est pour ça que ça te va si bien et
tes cheveux noirs ta peau si lisse, elle n'a rien elle n'a rien elle est parfaite comme toujours et
tes lèvres fines ton nez retroussé tes pommettes saillantes
il est tellement mieux en vrai que dans mes souvenirs que dans mes rêves les plus fous que sur toutes les photos du monde entier
tu continues
pourquoi t'es si gentil avec moi ?
dis pas que c'est l'amour
regarde moi : si désespérément entiché mais toujours prêt à enterrer ton bonheur
je sais pas dans quel état je suis
est-ce que ça change vraiment d'avant ?
(horrible injuste manipulateur menteur sans cœur)
(perdu haineux naïf influençable impulsif)
j'ose pas bouger parce qu'elles sont encore là tu sais tu les vois pas parce qu'elles sont toutes rentrées elles sont malines elles veulent pas que tu saches
elles savent que tu pourrais toutes les détruire
c'est un instinct de survie qui me manque cruellement dernièrement
mais toi, est-ce que tu le ferais ? tu les exterminerais ? ou est-ce que là aussi
t'aurais pitié ?
de toutes manières c'est trop tard il faut que je fasse quelque chose
alors, délicatement, avec milles cérémonies, je viens enlever hagi de tes bras oh elle respire si fort, si fort ! je sens son pouls dans sa nuque, le roussi dans ses poils, la terreur dans son immobilité ah mon trèfle que t'est-il arrivé ? qu'importe
c'est terminé
je la berce doucement contre ma poitrine, protégée par mes bras mes genoux repliés mes mots murmurés dans ses oreilles et toute ma douceur tout le reste de bonheur
et après un peu de temps je relève la tête
il faut que je parle
que je secoue la fourmilière
sinon rien ne se passera
j'ai besoin de courage alors je vais chercher ta main
je crois que je n'ai pas vraiment le droit à plus, non ? (qu'est-ce que j'aimerais m'effondrer dans tes bras me noyer dans ton cou m'oxygéner à ton odeur t'embrasser encore encore encore en prétendant à chaque fois que ça sera le dernier)
merci d'être venu d'avoir mis des lumières dans ma tête
il faut qu'on en parle maintenant parce que sinon elles vont me dévorer oh crois-moi elles n'ont aucune pitié
je veux pas continuer de te perdre à chaque seconde que tu sois de plus en plus loin parce que je sais qu'un jour tu reviendra pas mais t'inquiètes pas : c'est normal
tout être sensé aurait déjà fuit depuis des années
est-ce que ça fait de nous des amants vrais ?
ou des fous à lier ?
Yume Ueda
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Please come home— I'll be waiting // Lenny Kravitz

Whenever you call me
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I'll be there

Je veux croire que ma place est entre tes bras.
Mais je pense que c’est Hagi qui doit y être, plus que moi, alors je te laisse la récupérer et la serrer contre toi – je peux attendre, il est encore un peu tôt, dans tous les cas, pour songer à t'enlacer et à t'embrasser. Je vous laisse ce moment d'intimité ; bercée et rassurée par tes murmures apaisants (autant pour toi que pour elle, sûrement), comme on le ferait avec un enfant.

Tu relèves finalement la tête et quand nos regards se rencontrent, quand ta main vient chercher la mienne, j'en oublie presque la scène de la clairière. Je me suis si souvent laissé bercer par l'effet hypnotique de tes yeux turquoise – peux-tu seulement imaginer combien de fois ma volonté a flanché, d'une simple rencontre avec eux ? Combien de fois me suis-je trouvé incapable de résister, qu'importe à quel point je l'aurais souhaité ?

Je baisse les yeux sur nos mains liées – c’est un peu lâche, tu sais, mais ça m’aide à me concentrer ; surtout si on doit en parler. Et tu le dis : il faut qu'on en parle maintenant, ce que j’approuve d’un signe de tête. Je sais que tu as raison, parce que si on reporte à plus tard, nous n’en aurons surement plus la force, ni même l’envie – et remettre les conversations importantes à plus tard, on l’a fait pendant trop longtemps.

Je veux pas continuer de te perdre à chaque seconde. Cette fois, je relève les yeux sur toi. C’est moi qui aie l’impression de te perdre, à chaque fois que j’essaie et que tu me repousses – mais peut-être que c’est moi, aussi, qui m’éloigne à chaque fois que je me sens indésirable.

« Alors pourquoi tu as réagi comme ça ? »

J’ai la voix basse – c’est un murmure, de ceux qui ne veulent pas réellement être entendus, comme si je craignais d’en entendre la réponse.

« Je t’aurais suivi, si tu m’avais seulement promis qu’on ne ferait de mal à personne. »

J’étais effrayé et tout ce que je voulais, c’était que nous soyons en sécurité, sans avoir à en sacrifier d’autres qui n’avaient rien demandé. Et je pense à la clairière, où Mamoru et toi avaient déjà lancé les hostilités, malgré mes efforts pour vous en empêcher. Tu n'as pas l'air blessé, ce qui suffit déjà à me rassurer, mais –

« Il s'est passé quoi, après que je sois parti ? »

Si Mamoru et toi êtes intactes (ou presque), qu’en est-il de Taichi et Hayashi ? Je refuse de croire que vous ayez pu leur faire quoi que ce soit – surtout toi, Kiyo, comment pourrais-je accepter de te pardonner ?  Mamoru ne me doit rien, pas même des excuses, on ne s'est jamais entendu ; mais toi, j'ai besoin de pouvoir me fier à toi et d'avoir confiance et ne pas avoir à me demander ce dont tu es capable, quand je ne suis pas là.
Invité
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we're good people
and we've suffered enough
mes doigts tracent des labyrinthes éphémères dans la douceur du pelage du léporidé ça rythme quelque chose il y a une constance dans ce mouvement métronome ça me raccroche à la réalité et il y a la menace derrière oh si tu savais j'essaie si fort de garder mes yeux là-haut, je pourrais m'y perdre des heures mais là il faut parler il faut être honnête ne pas baisser les pupilles, assumer, s'accuser, tout donner
je ne l'ai jamais assez fait pour toi
je le sais
alors aujourd'hui
j'aurais le courage pour deux parce que je comprends que tu puisse vouloir laisser tomber, et j'ai envie de te montrer que je peux vraiment, je vais vraiment nous porter
ou du moins essayer
essayer si fort et si réellement
je te jure.
malgré les questions que tu lances sans te rendre compte des poignards qui s'y trouvent oh ce n'est pas grave, je resterai les yeux fermés, aveuglé par une confiance que je n'arrête pas de te donner pour ensuite te l'enlever
il est temps d'arrêter
d'enfin choisir de cesser de toujours balancer d'un côté de l'autre et de toujours continuer à ne pas savoir où on est
c'est fatiguant, non ?
je sais pas ce qu'on est
je sais pas qui je suis
je sais pas en quoi je crois
est-ce que ça fait de moi un menteur perpétuel ?
je vais essayer de t'expliquer
ça sera compliqué : moi aussi je n'y comprends rien et j'espère que tu saura écarter la logique pour mes prochains discours parce qu'elle n'est plus invitée aux débats dans mon cervelet
t'avais dit qu'on le rejoindrait, pour se protéger. même pas sous mes pressions sous mes attentes -tu l'as dit, c'était presque une promesse, mais t'as jamais trouvé ange, mais t'es pas revenu, mais tu m'as planté (des aiguilles dans le coeur) et pour une fois c'était moi, moi qui ait eu mal et j'avais peur et j'étais inquiet et j'arrive toujours pas vraiment à l'être quand il s'agit de toi alors j'étais en colère aussi, beaucoup, mais j'ai mis ça te côté et je suis venu te chercher et j'étais terrorisé parce que je savais pas où t'étais, comment t'allais et parce que c'était la première fois où je m'autorisais à avoir peur pour toi et je suis qu'un gamin tu sais, toujours effrayé, incapable de rester droit de prendre des décisions de savoir quoi faire j'ai besoin de toi j'ai besoin de toi j'ai besoin de toi et les fourmis elles le savent c'est pour ça qu'elles préparent des plans là, pour te coincer te piéger te bouffer, là où mes yeux ne voient pas je voulais pas le blesser je voulais juste qu'on parte ensemble et j'ai fait taire mes colères et je voulais juste que tu me suives que ce soit simple mais tu l'as libéré et tu t'es opposé à moi et tout a explosé et moi je veux pas tuer des gens, je veux pas de génocide, mais j'en ai marre et tu crois pas qu'on doit la vérité au monde ? tu crois pas qu'on a menti trop longtemps ? que c'est pas de notre faute si on est sorciers ? j'ai toujours trop de culpabilité qui me ronge les artères, même quand je crois qu'elle me met sur un piédestal oh ça dure depuis si longtemps, et je crois qu'il n'y a pas de bonnes réponses alors si seimei peut faire bouger les choses, qu'on se rende compte qu'on est pas seuls sur la planète alors ... tu sais, je suis presque sûr que rien changera. regarde tout ce qu'il s'est passé. on a eu des morts bien avant seimei. ça a rien changé. pourquoi on fait ça ? pourquoi on-- et à chaque mot les fourmis elles sortent -une par les yeux, une par le nez, une par la bouche, une par l'oreille oh elle se baladent sur mon visage s'il te plaît mets-y ta main pour les chasser, parce que là elle s'abreuvent dans mes larmes et elles glissent dans le froncement de mes sourcils et elles marchent sur ma cornée ça fait des tâches et j'aimerais tant les fermer mes yeux sauf que j'ai promis de te regarder et je te dois
la vérité
je crois que j'en ai marre de mentir et que ça me ronge comme ces foutus insectes et que j'ai désappris qui je suis et que je suis perdu à force d'entendre tout ce qu'on doit faire mais jamais ce que je pense
et la vérité c'est que j'ai --- ah elles ne veulent pas que je le dise oh non alors elles se précipitent toutes dans le fond de ma gorge ça fait une boule ah j'ai envie de vomir vomir vomir mais je peux pas non je dois te dire et c'est la vérité, la vérité
(j'ai besoin de toi)
mes phalanges qui te tiennent un peu plus fort
j'ai blessé jian. je sais pas à quel point j'ai -- merdé fait n'importe quoi je me suis laissé porter par toutes ces émotions ah si t'étais resté si tu avais tenté de me récupérer à tous ces monstres à six pattes, est-ce que tu crois que ç'aurait été différent ? ne t'inquiètes pas, je sais que c'est de ma faute et je
j'ai tellement envie de vomir regarde tu le vois ? accroché à son arbre et moi mon coeur il est plus dans ma poitrine j'en suis sûr il a fait partir tout le sang parce que ça frissonne autour, et je sais que je pleure mais même avec de l'eau et du sel dans les yeux c'est beaucoup trop trouble oh et le sang le rouge comme à l'intérieur de ma cuisse comme les illusions dans ma tête comme avec un petit pas de plus à la falaise
j'ai envie de vomir
si fort, si vrai
ma poigne un cadenas dont je n'ai même plus conscience oh je t'avais promis mon attention mais j'ai les pupilles dans le vide
je sais pas comment il va.
même moi, je sais pas
et j'aimerais te demander : et toi ? t'as trouvé ange ? tu as soigné des gens ? mais je veux pas que tu crois que je fuie la conversation et j'ai pas envie qu'elle s'arrête là ah même si tout est ouvert et que les cascades vont me noyer
garde ma main et je retrouverais toujours une bouée.
Yume Ueda
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T'avais dit qu'on le rejoindrait, pour se protéger. Je l’ai dit, c’est vrai. Je le pensais, mais il s’est passé tant de chose. Kiyoshi m’a emporté, notre groupe a été séparé et je me suis laissé entraîner. Mais t'es pas revenu. Tu parviens à me faire culpabiliser – c’est toujours comme ça, finalement ; à chaque fois que j’essaie de t’en vouloir, c’est moi qui finit par porter le blâme. Je suis désolé, Kiyo. Moi aussi j’étais perdu et inquiet, pour toi, comme pour d’autres. Et s’il n’y avait pas eu Taichi et Hayashi, si vous n’aviez pas eu l’air de les menacer ; je t’aurai surement suivi.

Ce n’était qu’un concours de circonstance.
Pour toi, comme pour moi.
Mais si j’entrevoyais les miennes, je ne détenais pas toutes les tiennes.
Et maintenant, je comprends mieux.

Tu crois pas qu'on doit la vérité au monde ? tu crois pas qu'on a menti trop longtemps ? que c'est pas de notre faute si on est sorciers ? Si, si, mais –
Pas comme ça.

« J’aimerais qu’on n’ait pas à se cacher, mais prendre parti d’un terroriste, Kiyo… Il aurait mené son idée de génocide. Peut-être même qu’il va la mener, si personne ne parvient à l’arrêter. Je veux pas que le monde bouge si c’est pour en faire quelque chose de pire. »

Lui ne ferait que tuer et encourager les inégalités. Et je crois que ça m’effraie, de voir le monde changer – tout n’est pas parfait et ça ne le sera surement jamais ; au fond, je m’y suis habitué.
Je ne veux pas d’une dictature – notre société s’y rapport déjà bien assez.
Je ne veux pas vivre dans la peur.

« Y’a pas de bonne réponse, mais Yuutsu c’est une mauvaise réponse. Je – Je voulais venir. C’est vrai. Et c’était pas un mensonge. Mais je voulais juste… qu’on soit à l’abri. »

Ta main enserre toujours la mienne et j’avance la seconde jusqu’à ton visage. Effleurer tes traits désemparés – espérer, d’un simple geste, les apaiser. Et la vérité c'est que j'ai --- J’attends. J’écoute. Je veux toutes tes vérités, même si leurs lames sont acérées et que je risque d’en sortir blessé – c’est pire, encore, d’ignorer la vérité. J'ai blessé jian. Je sais pas à quel point j'ai – Tu vois, c’est exactement ce que je voulais éviter. Que vous combattiez et que l’un de vous soit blessé – et je m’en veux, si tu savais, d’être soulagé que ce ne soit pas toi. Je sais pas comment il va. L’aveux tombe, tout comme ma main – elle est si lourde, soudainement.

« Tu – »

Je me tais, sans même savoir ce que j’ai voulu dire.
Et je conserve ce silence, que seul le bruit environnant (des grésillements) vient combler.
Un mélange de stupeur et d’accablement – une part de déception.

Mes épaules s’affaissent et je m’assois, cette fois, les jambes en tailleur et nos mains posées sur elles.

« Ok. D’accord. On – On va s’informer, ok ? J’imagine que c’était pas volontaire ou… ou que tu t’attendais pas à ça. »

Je le vois, à tes larmes ; à ton expression.
Et je te cherche encore des excuses, là où il n’y en a pas vraiment. Ou plutôt, il y en a toujours. Elles ne sont juste pas toujours valables.

« Mais c’est bien pour ça que je l’avais libéré, Kiyo. Je voulais qu’on parte, ensemble. Mais Mamoru était déjà énervé et t’avais l’air prêt à suivre, et… et j’ai juste dis que je pourrais pas suivre Seimei et que je me battrais pas. C’était pas… je voulais pas m’opposer à toi. Mais t’as brisé ce bracelet et vous m’avez dit de partir. »

Il y a peut-être un semblant de colère qui s’exprime. Un peu de rancœur, mélangée à la peine.

« Et c’est exactement ça, que je craignais. Que ça aille trop loin et… »

Et que l’un de vous soit blessé.
Et que vous le regrettiez.
Et que je ne puisse peut-être pas te le pardonner.
Invité
Invité
Invité
Anonymous
let's fall in love for the night
je veux pas te blâmer, c'est pas à toi de trinquer de mes erreurs ah je sais bien qu'on est dissociés deux êtres à part (parfois j'espère que c'est pas vrai)
je te dis juste tout ce que j'ai ressenti et je te montre comment j'arrive à te mettre des cornes de satan ah de tentateur de source de tous mes problèmes mais tu sais hein, que c'est faux ?
ou dois-je le dire ? me brûler les lèvres d'eau bénite, de salive détentrice d'absolu, d'écume lâchée par ses secrets que je gardais prisonniers
tu sais moi je crois que pour aller mieux on passe généralement par pire
regarde moi : j'ai dû t'oublier pour me rappeler de convenablement t'aimer
ce n'est qu'un exemple parmi d'autres ah mais crois-moi ces derniers mois j'ai creusé creusé creusé à m'en casser les ongles, parce que je croyais rejoindre la surface alors que pendant bien longtemps je n'ai fait que m'enfoncer
alors, peut-être qu'avec pire, on réagira, et peut-être qu'on construira quelque chose de mieux
tu vois, yume, ça, c'est une fin qui me convient -que de mourir en croyant fermement que ce que l'on fait contribue au salut de demain
j'en serais jamais sûr, jamais certain
et j'aurais aimé vivre une vie avec toi, mais parfois il y a plus grand que soi et je ne suis pas égoïste (dur à croire, hein)
c'est un désir qui me pique les entrailles oh et de ta main qui chasse les mauvais rêves les affolements et les insectes (retraite), je m'appuie contre elle, ferme les yeux (repos
(repos et quelques fleurs dans ma tête oh mes paupières sont si lourdes mais dans le noir de leur présence enfin je ne discerne plus les coquelicots rouges de jian et enfin je ne sens plus des pattes sur mon épiderme et enfin l'air se fait plus frais moins étouffant plus réel et plus doux et tout est)
avorté, quand tu la laisses tomber)
(j'ai besoin de toi)
et s'il y a une chose à retenir de tout ça, c'est que j'ai besoin de toi
je ne regrette rien, si ce n'est d'avoir brisé ce bracelet (cette promesse ces envies de mieux ce symbole)
et jian ; jian m'aura fait grandir plus qu'aucun adulte n'a jamais réussit à le faire
c'est ma faute, yume, c'est toujours ma faute ah j'en ai marre j'en ai assez mais encore encore la vérité : le sort a été un réflexe mais pendant un instant je crois non, j'en suis certain, mais pour le moment c'est une pensée tremblotante (comme ma voix) oh on refuse qu'elle existe vraiment on la rejette on lui dit qu'il n'y a pas de place pour elle ici, mais elle est comme les autres et elle est là et elle y restera jusqu'à ce que j'accepte que j'ai voulu vraiment le -- quel mot choisir ?
(sanglots) j'ai l'impression que ma tête m'appartient pas
et l'autre main qui vient chercher ton soutien s'il te plaît yume rends-moi à moi-même, tu sais comment faire tu le fais depuis la première fois que tu m'as souris ah c'est quel genre de magie ? j'ai besoin de toi. enlace-moi, murmure-moi des mots juste de toi à moi, trace des paysages sur la pulpe de mes lèvres, caresse ma peau jusqu'à ce qu'elle ne connaisse que toi, serre mes doigts entre les cinq tiens, fais-moi croire qu'on vivra là-bas sur une étoile et convaincs-moi que je suis encore assez bien pour rester sur terre
je suis désolé d'être un poids comme ça, de te demander toujours plus, de t'arracher ce qu'il reste, de racler jusqu'à la moindre miette
je suis si épuisé ; le point entre mes deux yeux crisse de fatigue d'avoir tant pleuré ah j'ai soudainement si envie de m'allonger sur le sol de ce tramway et de
m'endormir
pour toujours
ne m'en veux pas, yume, je crois que tu sera un peu mieux sans moi
ne nie pas ; regarde tous les désastres que j'ai créé juste pour accepter l'idée que je puisse vouloir t'aimer, t'embrasser, t'enlacer, et plus tard peut-être, te faire l'amour, comme deux personnes sont sensées le faire dans un couple qui s'aime
n'est-ce pas chaotique ? n'aurais-tu mieux pas faire de t'envoler dans les étoiles de kiyoshi, dans les sourires de mikado, dans la bêtise d'ange ?
de toujours te demander tellement
j'en ai conscience
te sent pas obligé
dis-le
de rester
la vérité
tu la sais aussi, non ?
est-ce que tout le bonheur que je peux potentiellement t'apporter pourrait effacer tout le mal déjà fait ?
non.
et tout mon corps, pâle d'affres, crie pour ta proximité mais mon esprit n'en peut plus de tout t'infliger, même si lui aussi n'arrive pas à tout supporter
j'ai besoin d'arrêter. de tout stopper.
je suis si fatigué
et mes yeux ne parviennent rien à te cacher
la vérité :
tu ferais mieux de partir mais je ai envie que tu restes.
Yume Ueda
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Age : 18 (8/11/79)
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Whenever you need me
I'll be there
C'est ma faute, Yume. Je crois que je le sais déjà, mais je n’arrive pas à décider si j’ai besoin de me l’entendre rappeler ou si, au contraire, je préfère l’oublier. Et puis, je continue à penser que j’ai mes torts aussi – ce n’est pas juste moi qui me culpabilise encore, j’apprends à faire des efforts, mais on a passé des années à s’entraîner l’un et l’autre dans ce cercle infernal dont aucun de nous ne voulais sortir (quitte à ne plus s’en sortir). Et même aujourd’hui, même si je place une part de faute sur toi – le reste n’incombe qu’à Seimei, Kurosawa et leurs idées et leur cruauté – je sais que si notre communication n’était pas si dysfonctionnelle, nos décisions n’auraient pas été gâchées par cette incompréhension.

J'ai besoin de toi. Si tu savais combien – ah, je crois que tu le sais déjà. Que j’ai besoin de toi. Que j’ai besoin de t’entendre et de te voir et de te sentir contre moi. Que mon cœur ne cesse de me clamer qu’il ne dépend que de ton affection et de chaque bout de toi que tu daignerais m’offrir – là où ma conscience souhaite retrouver un peu de son indépendance, pour ne plus succomber à mes erreurs d’antan. Alors pourquoi ai-je si peur de ne plus y succomber, justement, maintenant que tu avoues avoir vraiment voulu le –

Le quoi ?
Le tuer ?

Je frémis ; ma peau se couvrant de chair de poule, née de l’horreur que m’inspire cette pensée.
En serais-tu réellement capable, Kiyo ? Ou n’était-ce qu’une impulsion, née de la colère et de la pression de cet instant ?
Comme le jour où tes poings ont frappé Kiyoshi.

Dis-moi que tu n’es pas un assassin, ni dépourvu de sens moral ; rappelles-moi, montre-moi que tu regrettes, que tu manques de sang-froid, mais que ça ne fait pas de toi un être cruel – tes larmes devraient déjà suffire à me le dire.
Je ne sais pas si je suis assez fort pour supporter encore tout ça.
Ce n’est pas faute d’essayer, ni de t’aimer.

Je suis désolé, j’ai les larmes dans les yeux et je me recroqueville, un peu ; mes doigts qui se resserrent autour des tiens – j’ai peur de briser ce lien.
de toujours te demander tellement et je secoue la tête, niant l’évidence – laisse-moi croire, encore, que je dois le faire pour toi.
te sent pas obligé de rester. Et je garde silence, le regard obstinément baissé – qu’est-ce qu’il m’arrivera, si je décide d’abandonner ?

« Tu l’as voulu. »

J’ai la voix rauque et je force pour en garder le contrôle.

« Mais est-ce que tu le regrettes, maintenant ? Tout m’indique que oui, mais Kiyo, je veux l’entendre. »

Je ne te demande pas de te répandre en excuse, même si je crois que ça m’aiderait – à y croire, à accepter, à pardonner.
Ce n’est pas à moi, pourtant, que tu dois t’excuser.

« J’ai peur de ne plus savoir te faire confiance. »

Je l’admets, mais je suis persuadé que ça vaut pour toi, aussi – à quel point avons-nous piétiné cette notion, jusqu’à ne plus pouvoir l’entrevoir. Combien de fois allons-nous la bâcler, avant de ne plus pouvoir nous y fier ?

« Mais je veux pas te laisser. »

D’autant moins quand tu es déjà dans cet état – regarde, on croirait qu’une brise suffirait à te faire t’écrouler et à disperser tes cendres.
Je ne veux pas te laisser. Que mes pleurs en soient témoins. Que le passé me rappelle que sans toi, c’était pire encore qu’avec toi. Que l’avenir nous dise qu’on saura rattraper nos erreurs et vivre avec elles.
Je ne peux pas te laisser.

Je viens enfin t’enlacer.

« Il me faudra du temps. »

Pour me relever.
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Anonymous
i keep asking you to save me
il faut que tu te rappelles, yume, t'as pas le droit d'oublier sinon c'est tout le reste qui va s'en aller aussi : ta raison, ta logique, tout ce qui peut encore te sauver
je te jure, si tu sombres à cause de moi, je ne m'en remettrais pas
écoute ta conscience ah elle est si brave de se dresser contre tes passions ta folie ta compassion ta gentillesse ; on dirait un combat perdu d'avance mais si je te dis qu'elle a raison, est-ce que tu la suivra ?
j'en suis capable
tu le sais -regarde tout ce que j'ai déjà fait dans le passé
inconscient des risques, curieux et haineux avant tout, des poings chargés et des verres brisés
je suis capable de tuer.


et ça laisse du blanc dans mes pensées je ne sais pas quoi faire de ça comment tu le gérerais toi ? de te rendre compte que t'es plus mauvais que tu ne le pensais ah je connais mes tords et mes défauts mais ça je
c'est les fourmis qui s'en chargent
et je te vois, indécis, et j'ai tellement envie que tu restes mais serait si heureux si tu t'en allais ah je ne sais pas quoi te dire yume je pue la cyanure la ciguë la ricine et tu respires tout ce que je rejette oh on dirait que tu vis pour mes déchets radioactifs alors qu'il est déjà trop tard -est-ce que tu espères y trouver un perce-neige à travers le chaos ?
pleure pas
arrête, vas-t'en, ça ira mieux demain (ange a promis : il sera là quand je t'aurais déçu trop de fois)
je l'ai voulu
j'ai voulu te blesser à l'époque aussi, tu sais ? pour me convaincre que c'était rien
est-ce que je regrette ?
je ne sais pas
sans ça, est-ce que t'aurais été là ? sans ça, est-ce que je saurais qui je suis ?
alors mes mains glissent des tiennes comme la mer revient du rivage ah si doucement pas près à abandonner le sable sur lequel elles étaient venues s'échouer en quête de mieux
je ne me fais pas confiance non plus
tu fais bien
allez, envole-toi sans ce poids qui s'attachait à tes chevilles (sangsue de plomb)
est-ce que tu pensera à moi plus tard ? quand tes larmes auront taries, et que ton cœur aimera ailleurs, plus fort, plus vrai, plus sainement -est-ce que je serai encore là quelque part ?
j'en ai terriblement envie mais je sais que ça serait horrible, que de rester comme ce fol amant qui ne l'a jamais vraiment été, laissant sillons et cicatrices plus que quoi que ce soit d'autre
et je me demande
est-ce que tu as des souvenirs heureux de nous ?
ah.
non, yume
fais pas ça
j'ai pas ce qu'il faut pour te chasser te faire partir
j'ai su comment faire pendant des années mais là
j'ai pas la force j'ai pas la foi de te dire ah vas-t'en
dis-moi que c'est une blague que c'était juste pour me donner le coup fatal me faire espérer dans cet égoïsme salutaire qui peut-être me relèvera enfin
dis-moi que c'était un juste retour des choses ; que tu vas ricaner te lever et t'en aller
pourquoi je t'ai fait venir ? pourquoi tout ce dont j'ai besoin c'est de te blesser ?
pourquoi est-ce que je suis aussi dévoué, attaché, prisonnier de nos peines ?
j'arrive pas à te repousser quand tu me prends dans tes bras
c'est fini
c'est terminé
game over
t(u m)'as gagné
dès que tes ailes se referment ah je viens m'accrocher dans une énergie que je pensais perdue dans les abysses de ce qu'il s'est passé aujourd'hui et qu'importe si on tombe et tant pis si ça fait peur à hagi et je m'en fou si ça fait du bruit
reste avec moi toujours
me laisse pas jamais
j'ai besoin de toi on aura l'éternité
j'ai compris je crois
et rien que pour ça,
je ne pourrais jamais totalement regretter

je t'ai imaginé sur cet arbre
(assassiné pendu massacré disloqué à ses pieds oh si tu savais)
et si ça avait été la réalité, je crois que mon esprit t'aurais imité
et mon corps sans vie aurait continué d'exister (pour kyoko pour mamoru) sans savoir où aller
je t'aime. et c'est si vrai que ça me coupe le souffle je sais plus respirer et ton odeur tes poumons m'indiquent la cadence ah le monde va mieux depuis que je suis sûr que tu es parmi eux (les vivants) mon front sous ton menton s'il-te-plaît n'arrête jamais
j'ai compris
je ne lutterai plus.
Yume Ueda
I'll be waiting // Kiyo 8d9cebe2d9c6e2d8c0c6513c3a8590ca
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Ryujin
Yume Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t703-your-savior-is-here-yume
https://mahoutokoro.forumactif.com/t750-hello-it-s-me-yume
Yume Ueda


i'll be waitingYou are the only one I've ever known
That makes me feel this way
Couldn't on my own
I wanna be with you until we're old
You've got the love you need right in front of you
Please come home— I'll be waiting // Lenny Kravitz

Whenever you call me
I'll be waitin'
Whenever you need me
I'll be there
Tu fais bien. Ce n’est qu’une constatation ; honnête, réfléchie, sans contestation, ni négociation. Devrais-je me sentir soulager, de te voir l’accepter ? – que, peut-être, cette confiance, déjà branlante, restera brisée. Devrais-je céder et choisir la voie de facilité ? (abandonner)
Ce n’est qu’un mensonge ; je sais parfaitement que, pour moi, le plus simple ne serait pas d’ainsi me détourner, mais plutôt de m’abandonner (à toi). Que je ne saurais jamais renoncer à toi, malgré tous nos mauvais choix. Que j’ai déjà passé tant d’années à te laisser me rattraper et à me couper toute envie de retrouver ma liberté, jusqu’à vouloir t’être prisonnier – ah, ça c’est un domaine dans lequel nous avons excellés.

Je te promets, je ne ferai pas l’erreur d’encore te demander de m’enchaîner ; j’ai compris que ça ne pouvait pas continuer. Et finalement, que tu puisses comprendre que je veuille m’écarter me prouver que tu as, toi aussi, changé.
– tu l’as dit et ça vaut pour moi aussi : on ne doit pas laisser nos émotions tout décider.
Mais moi ce sont mes sentiments que je choisi de suivre. Ça ne veut pas dire que je dois en perdre ma raison, ni m’aveugler jusqu’à dérision.

Il n’y a pas véritablement de solution. On apprend encore, dans le fond.
Et à chacune de nos fautes, on se relève (avec difficulté, peut-être) et on réessaie et on tente et on apprend et on recommence – sur des bases plus saines, je le souhaite.
Naufragés, pendant des années, si proches de couler et pourtant si près d’être sauvés.

C’est trop tard, dans tous les cas ; dès que je t’ai pris dans mes bras, j’ai senti nos volontés flancher sous le poids de notre affection quand mon corps se presse contre le tien – et quand tu me serres, avec la force du désespoir, je vois s’envoler, définitivement, toute envie de te lâcher. Et ça me semble toujours si naturel, de t’avoir contre moi ; c’est comme si nos silhouettes étaient faites pour se compléter.

Je reste avec toi.
Je ne te laisse pas.
J’ai autant besoin de toi.
J’ai compris, moi aussi – ce qui nous a mené à en arriver là.
Je ne peux pas entièrement t’en vouloir.

« Je t’aime. »

Ça, plus que le reste, j’ai besoin de te le dire de vive voix.
Tant d’années, mais ces mots me semblent encore inconnus. Tant espérés ; si rarement prononcés.
Je veux les entendre encore, à l’infinité.

« Promets-moi de ne plus faire ça. »

De ne plus faire de mal à qui que ce soit. De ne plus me donner la sensation que tout est fini. De ne plus t’éloigner de moi.
De ne plus nous laisser nous noyer.
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Invité
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Anonymous
quiet
écoute :

j'ai le cœur qui bat

je t'avoue que je n'en étais plus sûr ; on ne prend jamais le pouls des monstres alors comment est-ce qu'on peut être sûr qu'il existe ? c'est comme si je revenais doucement dans cette forme terrestre aux bruits constants (boum boum) après être passé au(-delà ?) travers (quel enfer)
est-ce que c'est vous mon humanité ?
j'ai dû la parsemer, te la donner sans trop y penser
quand je croyais que tout se contrôlait et que l'avenir ne pouvait pas mentir
ah ! à quoi bon lire les cartes ? j'ai toujours refusé de voir ton ombre dans le marc de café mais maintenant que j'y repense elle me suit à chaque pas
est-ce que ça veut dire que ça tiendra ?
toi et moi
ah
c'est étrange, non ? j'aurais parié que c'était une histoire morte-née mais on est trop accrochés et la vérité c'est qu'on a trop d'affinités
on fonctionne bien, tous les deux
regarde : à savoir que c'est compliqué mais que c'est quand mêmes nos idées, nos velléités qui nous ont mis dans cette réalité
allongé, le souffle apaisé, mes pensées s'envolent à profit de l'existence de nos peaux si proches, et de toute la douceur avec laquelle tu m'acceptes
et quand tu les dis, ces mots-là -ça me rappelle la première fois
dans l'école qui brûle
est-ce un signe ? tout reconstruire à partir de nos souvenirs.
tu m'as vaincu, conquis, t'as gagné la partie.
tu vois, je l'avais dit : c'est toujours les gentils.
et dans ton odeur, à la chaleur de ton souffle, dans le roulis du train qui nous emmène loin, loin loin loin
je scelle mon destin.
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