Fines lames acérées au bout des doigts, tu déployais le papier avec une délicatesse iréelle, découvrant la toute vérité sur l’imprudente décision de t’écrire. Avec une haine dérobée à la stupidité d’un tel geste, les perles volcaniques d’un regard à l’aube d’une froide colère restaient fixés sur l’inattendue supplication que tu trouvais en ces lignes.
Troublé par l’urgence de tels propos, un geste magique renvoya le soigneux message en une maigre pile de cendres pour n’en laisser que le souvenir amer d’un lointain filon familial. Sans laisser la colère outrepasser les fins traits de ton visage, la brusque descente de ton bras, baguette en main, arracha un inquiétant craquement au parquet embaumé de ténèbres.

Cette grondante colère pourtant, céda face aux accents de sa délicatesse.
Sous les traits de cette impétueuse princesse, tu irais à lui.

Nul besoin d’être invitée. La détresse honteuse d’une telle action se suffisait à elle-même, comme la dépression vicieuse qui menaçait le vacillant chef d’une si lointaine portée.
Ta fine démarche n’arrachait au sol qu’un délicat soupir, flirtant avec le silence matinal qui revenait de droit à une si élégante dame. La route t’était familière ; si rarement empruntée, à chaque fois son visage, l’éternelle prudence d’un parent oublié. En dépit de tes élans de solitude, tu répondais à son appel ; troquant ton berceau de ténèbres pour le contact répugnant du monde des hommes. Nora dormait encore ; et tu haïssais la frêle gestuelle de cette absurde apparence, comme l’idée seule de devoir t’y cantonner.

La porte céda sous l’insolente magie du chapardeur et le claquement régulier des interminables geta mit fin au silence de ce pittoresque lieu de vie, aussi indomptablement que la respiration des horloges. De la candeur de ce visage de femme ne restait que la douceur visible de sa peau, mais l’apparente déception que tu laissais grossièrement transparaître témoignait d’une bien plus profonde conscience.
Raccordés au silence, les derniers espoirs de pitié enchaînaient ta colère à la culpabilité presque ressentie des souvenirs récents. Délaissé par la femme qui avait eu l’impudence de le confronter à la solitude, il ne restait de son cousin que l’ombre tergiversante d’un coeur incertain de son irréversible décision.

Pourtant, la vérité était indéfectible : c’étaient ses convictions qui avaient tué Shion, comme un bonheur en offrande au futur dont il avait tant rêvé. De dégoût, la frêle main de Nora claqua contre le visage dépéri de cet embarrassant dirigeant.

Est-ce pour m’offrir la honte d’un tel spectacle que tu m’as fait appeler, Rajan ?

Ta voix n’était pas la même ; deux sons semblaient s'y superposer, témoins d’une atroce dualité entre l’amorphe monstre et ce à quoi il répugnait de ressembler. C’est sans daigner dépeindre toute l’envergure de ta déception que tu retrouvais le silence ; ton geste se suffisait de lui-même, troublant l’aisance dans laquelle Rajan se laissait complaire.

Cette passivité te dégoûtait.

Il y avait bien longtemps que ton visage n’avait pas cédé aux effluves de tes propres émotions ; quitté le tracé paisible d’une impassibilité sans faille, gagnée au fil des années. Tu avais tout abandonné—ton nom, ton visage jusqu’à ton entité, tout oublié pour dessiner la sombre légende de ce que tu étais devenu. De ce crime parfait, ne restait qu’un témoin : intouchable et inaccessible, comme une ancre qui te maintenait à ton humanité.

Seul lui, entre nous, élevait tes humeurs jusqu’à une colère sourde de toute raison. Tu rabaissais ta main picotant d’une douleur absurde, dépité par la flagrante faiblesse de Nora. Il connaissait tes noms, toute l’envergure de tes machinations : il transperçait ce voile de mensonge de ses yeux bruns, car il était ainsi fait.
Fait pour régner sur votre nom, au regard de quelques années de plus dont tu avais déjà comblé l’expérience—et si sa prestance t’imposait à témoigner le respect qui lui était dû, tu refusais de ployer le genou.

Ce n’était qu’une femme, dis-tu alors, remarque acerbe et répugnante d’une entité abandonnée par l’empathie. Tes sentiments débordent dans cette remarque pétrie de ce qui devrait être une évidence—l’éducation cruelle guidé par un héritage ancien dont aucun de vous n’a cure, car vous en avez tant divergé. Lui, par cette humanité discutable et toi, cette soif de connaissance sans limite ; et entre tous, tu seras à jamais le seul à ne jamais comprendre ce qu’il a pu traverser.

Alors pourquoi te juger ainsi, comme s’il parvenait à saisir, d’un regard impérial, l’entièreté de ce que tu avais tant cherché à oublier ?
Tes lèvres se crispent et sa lucidité t’agace, ton regard se lève et ta cruauté reprend sa place.

Qu’est-ce qui te manque, Rajan ? Son âme disparue ? Il arrache d’un geste le large kimono qui soutient les douces courbes de son frêle corps pour en dévoiler les détails. La finesse de ses épaules, la toute blancheur de ce maigre dos ; il croise ses petits bras, privés de pudeur jusqu’à en dévoiler la toute générosité d’une poitrine illusoire. Nu, jusqu’à ses plus basses intimidés—il reste pourtant si proche, le forçant à constater cette vérité. Les courbes de son corps ?

Porté par l’audace, il se laisse de nouveau aller, et ses courbes s’affinent, retrouvent la précision d’une main naturelle. Des épaules plus larges, dévoilant le torse musclé d’une silhouette plus grande, dépassant de peu le mètre quatre-vingt. Le véritable lui. Avec plus d’aisance et d’équité, il soutient le regard de son cousin—constate à nouveau, alors qu’il force la distance entre eux, la blancheur de sa propre peau.

Tu t’es laissé emporter à force de passer du temps dans cette école, tu ne crois pas ?

La nudité de ses pieds, inadapté à la finesse de ses getas, constate la froideur du sol de l’appartement jusqu’à le guider vers la penderie. Sans gêne, il y attrape quelques vêtements qu’il enfile : un pantalon sombre, surplombé d’un haori aux teintes sobres—l’heure n’est pas à la mode, car il lui faudra rentrer ainsi au terme de cet entrevue. Sa large main passe dans ses cheveux pour les rejeter en arrière, deux mèches retombant effrontement sur son front de porcelaine.

Comptes-tu rester inactif ?

Tu ne t'abaisserais pas à servir un roi, assurait ton seigneur.
La docilité te répugnait—forçait tes traits en l'adoption d'un puissant dégoût, s'inscrivait comme synonyme d'une faiblesse à laquelle tu refusais de céder. L'autorité en horreur, l'intime échange avec le chef de famille prenait des allures étranges. Au travers de ses sombres iris, tu percevais le désir ; dans cette expression furtivement éloquente, la fierté ravivée—et dans ses paroles rassurantes, le doute qu'il désirait y apposer.
L'infime sonorité du murmure laissait vibrer toute la portée de sa voix, tant son charisme s'y retranscrivait : à peine éveillé, Rajan jouait de ses talents pour tourner la situation à son avantage.
N'était-ce pas la raison de ta venue ?
Son impuissance te peinait ; bien plus que son amusante insolence.

Baignés dans un interminable incendie, tes yeux s'apaisèrent à la vue de cette témérité dont tu haïssais la familiarité. Une enfance lointaine, rapprochée par les liens d'un sang auxquels tu ne pouvais te soustraire ; si l'idée d'un clan te répugnait, sa présence te réconciliait avec cette fidélité oubliée depuis si longtemps.
Cette famille, c'était la tienne.
Dénué d'affection, ton jugement appuyé sur la reconnaissance de ses talents innés. Rajan avait ton respect, et si ton obéissance tenait aux conditions d'un accord tacite, il avait veillé à ne jamais en piétiner les termes.

Que les choses soient claires, Rajan.

Tes traits s'adoucissaient, à nouveau familiers avec l'habituelle légèreté d'une expression impassible, presque teintée d'ironie ; ainsi, à la mesure de ses révélations, d'un ascendant qu'il semblait impatient de reprendre, tu mis ton intervention en suspens, imposant le silence.
Loin de toi l'idée d'effriter son autorité, à la maigre hauteur de tes éparses apparitions au domaine—quelle espèce d'importance ta parole était-elle censée avoir ?
La lutte pour ce trône, à vrai dire, n'effleuraient pas ton intérêt.

Je ne considère nul autre que comme toi comme légitime dirigeant de la famille Tsukino.

De notre famille—mais les mots restaient coincés ; difficiles à assumer.
Tu étais resté si longtemps à l'écart, qu'en penseraient-ils ?
Ce père qui t'adulait, ignorant que tu avais causé la perte de sa tendre moitié.

D'autre part, Seimei ne sera jamais mon maître.

Une affirmation persiflée avec une froideur irréelle, tu supportais difficilement cet hybride écœurant qui clamait sa grandeur. Ses actes te laissaient indifférents, quoique tu en tolérais les croyances—mais l'idée que ton sang ploie l'échine devant cette immonde entité, te faisait enrager.

Mais toi—je reconnais ta détermination et tes ambitions. Puisque tu respectes mes désirs du quotidien, laisse-moi te dire ceci : appelle-moi, et je viendrai servir ta cause. S'il te faut en venir à des actes infâmes, je les accomplirai pour toi.

Tes yeux brillaient d'une excitation presque malsaine;
L'appel de tes désirs morbides.

Je ne répondrai de nulle autre autorité, tout messager qu'il soit ; mais je ne me soustrairai jamais à la tienne, tant que ce respect survivra.

Une tension aux interludes tactiles, des paroles noyées dans un mélange de menace et de confession, étranger à une vérité unique. De son teint caféiné à l'absurde blancheur de ton être, de son impassible visage à la feinte douceur de tes serviles traits, tout semble vous opposer ; envers cette brûlante autorité que la sérénité de son être élude, en ses tendres jours, ta froide intempestivité se dresse.

Un abrupt mouvement de tête contribue au rejet de tes mèches rebelles obstruant la vue de tes iris rouge prune, te laissant libre observation au visage de ton cousin. Dans la finesse de son nez, le ton impérial d'une voix dangereusement douce ; dans sa digne façon de se tenir comme l'inquiétante lenteur de gestes millimétrés, tu remarques vos ressemblances.
Dans cette ambition infernale, dans l'insolence d'un esprit libre de toute contrainte comme de toute humanité, tu reconnais vos liens de sang.

Cette couleur de peau, comméré de quelques simplets accrochés à des notions d'apparence, n'effleure pas ton esprit ; ta sélectivité ne se cantonne pas à ces jugements imbéciles, mais à la valeur personnelle de chaque individu. En ces termes, Rajan se place en deçà de la décevante majorité du monde, portant le rare succès d'être tenu en haut de ton estime.

Nul besoin de fables, Rajan. Je suis un outil pour toi, et la réciprocité de ce sentiment n'est un secret pour aucun de nous deux. C'est mieux ainsi.

Tes ambitions lui garantissaient ton soutien tandis que ton soutien te garantissaient ses faveurs. De cette fragile relation, une étrange profondeur se laissait entrevoir : une confiance mutuelle, basée sur la force, désormais indéniable, d'un être né pour diriger.

Rajan avait ployé l'échine, une fois—et cet écart le rendait d'autant plus éligible à l'immunité. En ses mots, tu embrassais la nostalgie d'une cruauté innée, comme en écho à la tienne : une immondice presque innocente, comme si vos actes suivaient le cours de l'impartiale nature. Vous n'étiez pas que d'odieux malfrats du bas monde, mais des êtres dont la supériorité légitimait la liberté d'agir, de détruire.

Je n'aurai jamais osé, ironises-tu, de ce rictus presque imperceptible.

Comme si tu éprouvais du respect pour Hayato. Comme si, dans ton inaction, sa position de dirigeant avait à y faire. Comme si cet homme était davantage qu'un étranger, quand la seule attache envers ta famille se trouvait devant toi. Rajan. Ta descendance, en un sens, détenaient une part du mérite—ce n'était pas une marque d'affection, loin s'en fallait, mais une curiosité nouvelle.

Ton habituel dégoût se diluait dans l'indifférence, et c'était presque comme une preuve d'attachement, si tant est que tu étais capable de telles inepties. Quoi que tu en dises, tu étais un Tsukino. Les ancêtres n'avaient rien à y faire ; ta famille s'en tenait à quelques êtres, aussi proches qu'ils demeureraient lointains, monopolisant ta considération.

Voudras-tu que je t'accompagne au domaine ?

Pour faire taire tout opposant à son règne,
Ces défiants ne méritant que le plus immonde des châtiments.

Ce macabre humour dont sa voix ne trahissait que candeur, ces sombres menaces dont ses gestes n'affichait que douceur ; le chef s'affaissait sur ce trône de confiance, épousait cette image du souverain de ronces. Une abolition dont il noyait les regrets, une solitude dont il ne considérait la tristesse : ses états d'âme, rélégués dans l'ombre de ses immenses projets, trahissaient cette inhumanité. Sous cette sombre peau dont tu contemplais la parfaite éponte, derrière ce sourire chaleureux qui ne trompait tes sens ; son regard, pétri d'ambitions, perçait tes défenses ; son autorité, unique fer de lance de ta motivation éteinte. Il était une tempête ; l'humidité grondante dont tu sentais les signes, les nuages noirs dont tu louais la vue—l'intempestif chaos dont tu t'émerveillais des séquelles. Il était un caprice ; un temps dont on ne pouvait prévoir les humeurs tout en appréciant sa douceur ; une nuit dont on redoutait la clameur ; il était un souvenir, parfois relégué à l'état de vétille ; une obligation imposée, ravivée, placée au cœur du quotidien dont il ne faisait parti. Il était l'épicentre et l'oublié. Il était ta vie dont tu refusais qu'il s'y installe vraiment.

Tu m'as déçu une fois, Rajan, mais ça ne se reproduira pas.

L'étreinte s'étend, éreinte ton esprit dont tu le pensais étranger à toute émotion ; et la vérité s'extirpe de ta honteuse ignorance, car elle ne saurait être plus simple : Rajan compte. Dans un sens étrange, qui n'appartient qu'à toi, dans un sens unique que tu ne saurais expliquer ; d'une manière si puissante que tu ne pourrais le nier. Les Tsukino te sont égaux, en un sens—car ce clan, dont ton existence déchoit la descendance, te laisse hermétique ; ta branche, si stable et puissante, éternelle fierté, s'éteindra avec toi.

La stabilité n'est pas pour toi, pas davantage que toute fidélité familiale, dont il ne reste que cendres : à cela, ton intérêt—au mieux—pour tes neveux semble y survivre. En ce sens, ton humanité paraît presque s'élever ; comme une flamme vacillante, incertaine et dangereuse ; une bribe d'espoir, d'une faiblesse que Rajan ne saurait pardonner, car c'est à lui, car tu es à lui ; car ton esprit va à lui, à ses idéaux dangereux comme à cette trahison assumée. Car de ses ordres, tu ne saurais contester la suprématie.

Mais si tu devais faiblir et te perdre de vue, si ce n'était pour cet homme inflexible que tu es redevenu, je n'aurai nulle raison de vivre. Si tu ployais face au monde, toi dont la détermination m'a rendu fidèle, je ne te tuerai pas seulement. Je mourrai aussi.

Car il mourrait de ta main, brutalement, sauvagement, lentement
De cette main vengeresse qui maudirait un destin sempiternel
Car si ce n'était pour lui, si ce n'était pour toi,
Car s'il n'en était pas capable, nul ne saurait te combler.

Le soleil t'effrayait, depuis toujours.
Agressait ta blanche peau de ces picotements incandescents, comme toute trace d'attention à laquelle tu t'exhortais à te soustraire, fondu dans des ombres nocturnes, l'ombre d'une silhouette féminine, d'une entité immaculée, étrangère à tes vils désirs. Un pas gracile entre les rues putrides d'un village magique, regards glissés sur les formes voluptueuses qu'un vêtement laissait habilement transparaître, quelques regards injectés de l'hémoglobine de ces chiens honteux de perversion animale que tu aurais aimé faire couler.

Elle n'était que la marionnette vacante de personnalité que tu menais au bout d'une baguette invisible, inutile au rituel presque instantané d'une transformation si juste et détaillée qu'elle en troublait les plus observateurs : Rajan, bien qu'habitué à pareil traitement, jouait de cet talent pour en poser la définitive pierre à l'édifice que sa seule entité représentait. Le règne, absolu et incontesté, que faiblesse d'une présence féminine se voyait ensevelie sous la ruse d'une transformation exempte de défauts, une fidélité si insensible qu'elle en devenait incontestable.

Un clignement de yeux, battement à l'allure indéfinissable qu'un cœur redoutable de lenteur ne parvenait à comprendre ; étonnement glissé sous les traits d'ordinaire impassible de ce visage assombri par quelques étincelles d'émotions, recyclées en la parfaite imitation de ce qui servait l'aise d'autrui, mais dont tu étais exempte. Ta réaction n'était pourtant pas feinte.

Devenir son ombre, comme si tu ne l'étais pas déjà.
Devenir sa femme, comme si ta fierté s'en voulait capable.

Le silence englobait quelques sempiternels instants, juges d'un futur en lequel tu t'étais déjà engagé depuis bien longtemps ; les inflexibles traits de ton visage réservé à l'allocation d'une colère saisonnière abandonnèrent toute trace de tension pour se dédier à la plus impensable des réactions de Meruem Tsukino : un rire à gorge déployée, ignorant des dangers de votre présence, de la curiosité certainement bienveillance d'un rejeton reléguée à la pièce voisine ni même de l'insolence qu'une telle réaction pouvait bien susciter chez l'impassible auteur d'une idée aussi terrifiante.

Rajan, tu es sans conteste un être fantastique. C'est d'accord. Je t'offre Nora, si tant est qu'elle ne t'appartient pas déjà, et j'espère être aux premières loges d'un spectacle qui ne me décevra pas.

Le revers de ton index écrasa la bille scintillante au coin de ton œil, la chaleur d'une humanité retrouvée, l'espace d'un instant, sans doute, poussée par la fascination morbide du plus tordu des esprits : l'amusement s'alliait à une hilarité sans nulle pareille, mais le temps de se laisser contempler, se fondait de nouveau en l'impassible expression de ce qu'il avait toujours été : un être exécrable de malice et de terreur, que rien au monde n'aurait su attendrir.

Car j'attends le plus de toi, je saurai d'autant plus intransigeant. Agis comme tu l'entends. Pour ma part, j'entends me délecter de chaque instant de notre existence sans me laisser contraindre par l'ennui.

Quelques pas en arrière, tu dévisages la silhouette d'un homme ayant retrouvé l'entièreté de sa force motrice : l'ombre décevante de cet être pittoresque laissait aujourd'hui place à un être royal, libéré des souillures sentimentales d'une école devenue trop gênante. À l'occasion, il te faudrait la raser—et tu ne manquerais pas de lui suggérer pareille nécessité.

N'oublie pas mon met préféré pour la cérémonie.

Un éclat d'humour glissé à même cet océan de noirceur, et auquel seul un être aussi néfaste que toi pouvait s'attendre : si tu n'étais nullement intéressé par les plaisirs matériels de la Terre, ton esprit jetait son dévolu sur quelques plaisirs à même de contenter ton insatiable avarice.

Je vois que tu n'as plus besoin de moi, je vais donc prendre congé. Enfin, je dois admettre qu'il est bon de que tu sois de nouveau toi-même.