— MAHOUTOKORO
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Akira Ueda + (disponible)
Ange Ueda
Akira Ueda + (disponible) 5d2070a4fa38dd86cc7dd7d7eea5c1f5
Citation : risus abundat in ore stultorum -- à la bouche du sot, le rire abonde
Age : 17 (29/02)
Rang : 60/100 dsl
Amaterasu
Amaterasu
Ange Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t126-l-etoile-a-pleure-rose-ange
https://mahoutokoro.forumactif.com/t223-uu
Ange Ueda
Akira Ueda
Age : va sur ses 61 ans (oui). on ne le soupçonne qu'à l'orée de la quarantaine, gracieuseté des potions confectionnées par les Ueda
Race : sang-pur cracmol, c’est plus que du sel dans ses veines
Situation financière : riche indépendamment de son nom, carrière qu’il a fait fleurir du côté moldu du japon
Orientation : hétérosexuel, sans doute
Affiliation : anshin qui aurait peut-être joint ses forces à celles des yuutsu s’il y avait eu de la magie en lui ; son incapacité l’aura au moins sauvé de la prison dans laquelle croupit son petit frère
Métier : retraite bien méritée qu’il a pris après l’acquisition de quelques douillettes propriétés, il vit maintenant de ce que ses locataires lui payent mensuellement et mène une existence bien indépendante loin du domaine familial
Catalyseur : aucune, pour des raisons évidentes
Animal de compagnie : ange, pour des raisons évidentes
Sortilège favori : aucun, pour des raisons évidentes
Yōkai favori : ah ça, c’est libre
Matière préférée : la philosophie pour qu’il contemple la mort
Caractère
— Lorsqu’on regarde Akira, comme beaucoup de sorciers nippons, on ne devine son âge pourtant avancé. Il dégage la force de la jeunesse, parfois pris pour le benjamin de son auguste fratrie ; pourtant c’est en aîné qu’il se place, et en éternel rejet qu’il trône.

— De lui s’émane une grâce souvent dépecée par le temps ; car Akira est, avant d’un cracmol, une entité débordante de charme, et un fin stratège. Nul doute que l’éventail aurait peiné à le placer entre Kitsune et Tsuchigumo tant les deux viles bêtes s’enlacent en son sein. Plus tactique que manipulateur, il oscille entre victoire et défaite à la manière d’un funambule et menace de s’écrouler au moindre revirement de situation. Il peut s’estimer heureux, aujourd’hui, de n’avoir que l’espérance de vie d’un simple moldu.

— Sans surprise, il n’a pas échappé à la fierté de sang-pur. Non, Akira s’est simplement contenté d’ajouter à sa mixture d’orgueil et d’avidité un torrent de frustration et de jalousie viscérales, qui chaque jour de sa vie l’ont happé, et souvent poussé dans des retranchements qu’il ne soupçonnait même pas. Plutôt que de l’assagir, le temps l’a rendu plus amer, et moins patient ; à la manière d’un bon vin, il a vieilli dans ses miasmes puérils et son goût se voit à présent relevé par un bouquet de lassitude incomparable.

— Pourtant, Akira se refuse à mourir. Il se le refusait, autrefois, dans l’unique but de prouver à son père qu’il valait mieux encore que le reste de ses enfants capables. Aujourd’hui c’est face à la chute de son petit frère qu’il distingue une lueur ; car qui, du cracmol et de l’accident, serait plus prompt à prendre la relève de Masamune ?

— Akira est un père, bien malgré lui. L’avorton qu’il a dû élever n’est à ses yeux que les restes miséreux d’une histoire d’amour étouffée dans l’oeuf, et n’a pour seul but que de lui rappeler constamment qu’en plus d’être incapable de produire la magie la plus basique, il a donné naissance à un métamorphomage qui lui a fait perdre le peu de bonheur amassé sur toutes ces années.

— Mais s’il est prompt à la haine, il n’en reste pas moins capable d’aimer ; bien sûr, Akira s’aime lui-même (après tout, qui d’autre s’y risquerait ?), mais il a su tomber amoureux—misère—et se sait encore capable de recommencer. Pour l’heure, ce qu’il apprécie le plus, c’est la tranquillité qui enfin l’entoure.
Histoire
— Akira est né en 1936. La date est libre, selon si vous attachez une importance particulière au signe astrologique ou non. Il est le premier né de la fratrie principale des Ueda ; en tant que tel, il aurait dû être l’héritier, mais sa nature cracmol (bien vite révélée) l’a tronqué de cet incommensurable privilège. Un demi-siècle plus tard, il est encore amer.

— C’était un enfant—puis un adolescent—turbulent, toujours avide de se faire remarquer ; son père, Masamune, le haïssait plus que de raison. Quant à Nadeshiko, sa douce (mais intransigeante) mère, elle l’aimait tel qu’il était, et faisait son possible pour étouffer la honte que ressentait le patriarche à la simple vue de son fils estropié. Car c’était ainsi qu’il figurait son propre enfant : un infirme exempt de toute magie, un déshonneur certain qui l’accablait tant que sa femme avait voulu conserver le bébé. Toujours endeuillé de sa première épouse et désespéré par l’idée de concevoir une engeance pour reprendre son flambeau déjà bien entamé à l’époque, Masamune avait cédé aux requêtes de Nadeshiko. Akira lui en tient encore rigueur.

— 1941, un héros naît. Il porte le nom de Satoshi, le gène métamorphomage et tout l’avenir du clan Ueda sur les épaules. Le pouvoir lui monte à la tête si vite que la jalousie envahit la bouche d’Akira ; le jeune méprise son aîné qui, lui, le hait soigneusement en retour. Aucune complicité ne se forme et les enfants sont bien vite séparés : Satoshi doit être éduqué, et Akira humilié.

— Dix ans plus tard et c’est un autre garçon qui s’annonce : Saburoo n’était pas voulu, puisqu’il y avait déjà un héritier. Akira se retrouve dans ce bambin bien vite délaissé à la matronne épuisée, et paraît le prendre sous son aile ; le premier et le troisième fils s’entendent dans ce qu’ils ne sont jamais reconnus par leur père, et la haine d’Akira envers Satoshi grandit d’un même élan que lui gravit les marches de futur chef.

— Et enfin, enfin, un an plus tard c’est la princesse, la clé, le dernier coup de pinceau du tableau que peignait Masamune. Sumie de son tendre nom, elle clôt la fratrie en rires juvéniles et conduite de future épouse inébranlable ; c’était elle qu’aspirait à concevoir le chef lorsqu’il a eu Saburoo, et elle qu’il a couvé jusqu’au mariage. Akira ne ressent rien pour ce vague insecte, mais n’en pipe mot.

— Adolescence et aube de l’âge adulte chaotiques ; il est scolarisé à domicile mais persiste à sortir, côtoie des moldus dans l’unique but de ne pas errer fou et seul lorsque ses frères et soeur sont à Mahoutokoro. La jalousie le ronge et il tourne un regard suppliant vers Hidejirou, son oncle, fier dirigeant de la production de psychotropes et autres concoctions qui ont façonné le nom des Ueda à travers le monde. C’est plus facile de dormir, après une gorgée de potion.

— La carrière qu’il entreprend est entièrement libre. Sachez qu’il peut avoir suivi les centres d’intérêts Ueda (par nécessité de piston, s’entend. si cracmol est-il, c’est un Ueda) ; on favorisera donc la politique et le droit, mais Akira peut très bien avoir fait un 180° (couplé d’un bon gros doigt d’honneur) aux pistons possibles et avoir monté sa propre entreprise. A votre guise, tant que la démarche lui permet de récolter un solide pactole.

— Prochain vrai tournant de sa vie, la rencontre avec Koharu Nishimura. Les circonstances sont libres, et l’histoire est la suivante : ils sont tombés amoureux, bêtement et simplement. Elle, candide, se fichait de son statut de cracmol et lui, naïf, pensait pouvoir s’attacher à une femme sang-pur. Il ignore encore aujourd’hui si elle était mariée ; était simplement conscient de ses liens avec les Nishimura, et des dangers que représentait leur illicite idylle. Quelques années à en cultiver la saveur, avant qu’une grossesse impromptue ne s’applique à en défaire la beauté. Un déni évident avait poussé le corps de Koharu à masquer l’arrivée de l’engeance, jusqu’à ce qu’elle ne soit prise en charge le jour-même de la naissance d’Ange, 29 février 1980.

— Akira n’a pas la moindre idée du sort qu’a subi Koharu, si ce n’est qu’il impliquait un sortilège d’oubliettes et des remontrances appropriées. Et d’elle il n’a plus resté que l’avorton baveux ; Nadeshiko, dans sa grandeur d’âme, a pris en charge l’aspect diplomatique de cette affaire, d’une part pour soulager son époux d’un poids et d’autre part pour empêcher son premier fils d’étouffer le nouveau-né. On ne sait toujours aujourd’hui quels discours elle a pu clamer pour le convaincre de conserver cet enfant maudit, ni même si c’était la bonne décision à prendre.

— Naturellement, Ange est un mage. Pire encore, c’est un métamorphomage. Akira, plus ou moins désespéré et aliéné par sa séparation avec Koharu, masque cette habilité à coup d’oxycodone détournée ; enfant amorphe survit péniblement aux traitements de son père, et développe une dépendance qu’il lui associe, à lui et à ses ‘bonbons’. Sans remord, Akira coince son propre fils dans une apparence qui n’est pas la sienne, mais qu’il gardera suffisamment longtemps pour en oublier l’originale.

— De là, la guerre est rapidement menée avec le seul de ses frères qu’il savait apprécier. Refus de céder l’enfant né de ce qu’il représente la seule trace du passage de Koharu dans sa vie, Akira conserve tant la garde que le traitement du gosse. L’événement devient bien vite un sujet tut chez les Ueda, puisqu’Ange passe le plus clair de son temps dans les couloirs du domaine.

— Après la défaite cuisante de Satoshi, partisan de Yuutsu bien vite attrapé et jeté dans les cachots, on propose à Akira le poste faussement gratifiant de représentant du Ministère, dans le récent village d'Iwomachi. Il endosse ce rôle à la perfection, et en profite pour sinueusement martyriser son engeance, jusqu'au fameux coup d'état de Seimei.

— Akira prend à partir de là sa retraite officielle, subvenant à ses besoins par le biais de coquets investissements immobiliers. L’endroit où il s’installe pour de bon est libre, mais je recommande Kimachi ou, du moins, d’être à proximité. Il peut être un client régulier du café Yuzu.
Ange Ueda ; le fils
Il est son fils, son sang, et la plus grande damnation qui l’ait jamais touché. Akira hait cet enfant tant qu’il l’aime, mais n’a jamais su exprimer autre émotion que la rage ; car Ange est né des fondations d’un amour plus pur que le cristal et en a brisé les roches par sa simple présence. Il est ce que Akira a de plus précieux et de plus ignoble à la fois, sans saisir le paradoxe qui saisit continuellement son père a la vue de son rejeton magique. Si Akira a fait croire des années durant que le gosse avait été craché des entrailles d’une prostituée étrangère, la vérité a éclaté quelques mois auparavant et Ange n’a de cesse de quêter l’histoire toute entière. Il brise le coeur de son père qui, quant à lui, persiste à vouloir annihiler la métamorphomagie qui le contrôle. A l’origine, c’était pour en cacher la source ; maintenant, c’est dans l’espoir irraisonné de voir ce qu’il reste de Koharu dans l’enveloppe réelle de son fils.
Saburoo Ueda ; le cadet
Une poignée de décennies auparavant, leur qualité d’enfants rejetés les avait poussé à se rapprocher ; Akira avti pris sous son aile un Saburoo incapable de saisir ce qui n’allait pas chez lui, et on avait alors lu dans son regard les prémices d’un instinct paternel de toute beauté. De beaux frères s’il en est, la rupture de leur relation n’en a été que plus douloureuse—car Saburoo abhorre son aîné pour les traitements qu’il inflige à Ange, et Akira méprise son cadet pour tenter de s’immiscer dans les eaux troubles de sa vie privée
Masamune Ueda (PNJ) ; le père
Affirmer que Akira hait son père serait réduire à néant des années de sentiments complexes. Masamune, dans sa grandeur d’âme, a autorisé sa femme à conserver l’enfant infirme qu’elle lui avait donné ; c’est de cette décision que prend vraisemblablement la source de leurs liens, puisque Akira reste amer de la vie qu’on l’a forcé à mener. Il a passé enfance et adolescence à quêter la reconnaissance de son patriarche, pour simplement se heurter à l’humiliation que ce dernier ressent dès lors qu’il pose les yeux sur son premier-né. Masamune n’est pas un homme tendre, mais secret ; et il est impossible pour son fils de déchiffrer les regards qu’il lui lançait, de temps à autres. Ce que Akira ignore, c’est qu’il était l’héritier parfait—juste exempt de toute magie.
Nadeshiko Ueda (PNJ) ; la mère
De toutes les personnes qu’il a aimé, Nadeshiko est la plus difficile. Akira n’a jamais compris ses suppliques, ni même son désir de garder l’enfant estropié qui l’avait déchiré de l’intérieur ; ce qu’il sait, c’est qu’il exécute docilement les ordres qu’elle lui donne, sous le joug de son impérieuse autorité. Nadeshiko est la seule à l’avoir aimé sur la première dizaine d’années de son existence frustrée, et il s’affirme encore aujourd’hui accroché aux jours qu’il lui reste simplement pour honorer le souhait de sa pauvre mère.
Satoshi Ueda (PNJ) ; le puîné héritier
Jalousie viscérale qui l’a pris à la vue du frère à peine né, Akira ne ressent envers Satoshi qu’une haine mêlée d’envie, et creusée d’injustice. Il aspirait à sa perte mais n’a jamais su la verbaliser, pas plus que la laisser agir—il lui est arrivé, au crépuscule de sa jeunesse, de ressasser toutes les opportunités de briser la nuque de ce bambin capricieux, pour simplement se rappeler qu’il suffisait à leurs parents de concevoir un nouvel enfant. Maintenant que l’insolent héritier est en prison, Akira savoure son indirecte victoire, et n’a pas hésité un instant avant d’aller lui rendre une visite désagréable.

Ueda ; le reste de la famille
Des liens sont bien entendu à définir avec le reste des Ueda, à savoir @Yume Ueda, @"Hotaru Ueda", @"Tsubaki Ueda", @Yoshitaka Ueda et @Reo Ueda !
Le mot du créateur
BIEN LE BONJOUR première information primordiale, l’illustration associée à ce prédéfini n’est nul autre que le divin Sephiroth, de final fantasy. Seconde information tout aussi nécessaire, je cède tous mes biens à la personne qui décidera de le jouer, no take backs.
Maintenant, attaquons le gros morceau.

Dans ce qui est négociable, on comprend sans souci l’illustration ; si Sephiroth est, à mes yeux, un personnage incroyable, je doute pas qu’il en existe d’autres qui sauront matérialiser Akira avec autant (si ce n’est plus) de justesse. Donc, si quelqu’un d’autre vous tape dans l’oeil visuellement parlant : allez.
Le métier (ancien comme présent, à savoir retraité) est tout aussi malléable, si vous désirez qu’Akira soit encore dans la vie active ma foi je n’y vois pas le moindre inconvénient ; mieux encore, surprenez-moi Akira Ueda + (disponible) 2702130221

Dans ce qui n’est pas négociable, cependant, figurent pour des raisons évidentes l’intégrale identité du personnage. Il est mentionné à divers points de mes RPs (et de ceux des autres Ueda, bien sûr), donc changer son nom serait délicat. Même combat pour son âge, sauf si la soixantaine vous fait vraiment peur (on peut le faire naître en 1940 grand maximum). Pour ce qui est de l’histoire, ce qui ne concerne que Akira est libre, tout comme ce qui n’est pas dit (il peut avoir eu d’autres aventures, avoir voyagé Dieu sait où… Akira était d’ailleurs très libre toute sa vie, puisque Masamune se fichait pas mal de ce qu’il devenait).

VOILA aussi, je sais que ça peut être très intimidant de jouer un personnage aussi, um, vieux, mais sachez qu’on est tous très chauds à l’idée de le voir joué et prêts à vous accueillir comme il se doit ! Et comme toujours, poser des questions n’engage en rien, donc hésitez pas <3