petalum, petalon (nael)
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jolie journée de presque été -florence tutoyais le soleil, l'invitait sur l'île de sa robe fleurie d'après-cours, son grand chapeau de paille volant au vent (ce qui ne pouvait malheureusement pas être vérifié dans le hall, et de toutes manières elle l'avait enlevé parce qu'on l'a bien éduquée, voyez).
le tenant d'une main, accrochant son sempiternel sac sans fond de l'autre, elle déboula dans l'immense sale comme un ouragan, marchant droit vers sa cible. sans autre cérémonie, elle s'empara en fanfare d'une place sur le banc de sa maison (elle était assortie aux couleurs, pour changer) face à son adversa-- son collègue. son ami ? sa connaissance.
sa version masculine s'il était un peu moins grumpy et un peu moins débile.
bref,
nael.
elle leva un doigt dans les airs, comme pour dire attends, un air (inhabituellement) sérieux sur le visage. les sourcils froncés, elle céda son chapeau à nael pour mieux fouiller dans son sac. les deux mains dedans, elle sortit une boussole, une baguette, des croquettes pour chats, une boîte à musique, et, enfin, un dictionnaire.
nael. il est temps pour toi d'apprendre la vérité. on pouvait y voir un petit marque-page -elle avait préparé son coup, la saligaude. elle l'ouvrit en un mouvement ample, sans quitter le kitsune du regard. là. pétale. nom masculin. du latin petalum, du grec petalon, feuille. elle poussa l'ouvrage dans la direction de l'autre (si du moins il pouvait y voir, avec ce grand couvre-chef). avoue-toi vaincu. qu'elle lâcha en même temps qu'un hairflip digne d'une pub de shampoing. elle avait un petit sourire satisfait sur les lèvres -elle n'aimait pas vraiment mettre les autres en tord, mais nael, ah.
c'était nael.
le tenant d'une main, accrochant son sempiternel sac sans fond de l'autre, elle déboula dans l'immense sale comme un ouragan, marchant droit vers sa cible. sans autre cérémonie, elle s'empara en fanfare d'une place sur le banc de sa maison (elle était assortie aux couleurs, pour changer) face à son adversa-- son collègue. son ami ? sa connaissance.
sa version masculine s'il était un peu moins grumpy et un peu moins débile.
bref,
nael.
elle leva un doigt dans les airs, comme pour dire attends, un air (inhabituellement) sérieux sur le visage. les sourcils froncés, elle céda son chapeau à nael pour mieux fouiller dans son sac. les deux mains dedans, elle sortit une boussole, une baguette, des croquettes pour chats, une boîte à musique, et, enfin, un dictionnaire.
nael. il est temps pour toi d'apprendre la vérité. on pouvait y voir un petit marque-page -elle avait préparé son coup, la saligaude. elle l'ouvrit en un mouvement ample, sans quitter le kitsune du regard. là. pétale. nom masculin. du latin petalum, du grec petalon, feuille. elle poussa l'ouvrage dans la direction de l'autre (si du moins il pouvait y voir, avec ce grand couvre-chef). avoue-toi vaincu. qu'elle lâcha en même temps qu'un hairflip digne d'une pub de shampoing. elle avait un petit sourire satisfait sur les lèvres -elle n'aimait pas vraiment mettre les autres en tord, mais nael, ah.
c'était nael.
Nael Hayashi
Citation : Everybody wants to rule the world
Age : 17 (16/08/80)
Seimei
Nael Hayashi
PETALUM PETALON10.04.97
Avec fracas, Florence trouble cette – presque – quiétude. Lâchant ses couverts juste à temps pour récupérer le chapeau qui lui ait cédé – à défaut de place sur la table, il le déposa sur son crâne, sans grande considération pour les bonnes manière – il l’observa retourner le contenu de son sac, jusqu’à grimacer en découvrant l’épais ouvrage qu’elle y déniche.
Eurk, un dictionnaire – un cauchemar. Une hérésie, s’il n’avait pas s’agit d’un dictionnaire français.
D’un sourcil froncé, Nael se penche sur le livre, s’assurant de la véracité des vexantes affirmations de la Kitsune – lui, en erreur sur la grammaire française ? A côtoyer des japonais ignorants de cette langue, il finissait par se croire incollable.
« Ah ! – onomatopée trahissant son incapacité à répliquer ; il ne pouvait malheureusement pas donner tord à l’encyclopédie. Eh bien… attend. »
Attrapant le manuel entre ses mains, le renard entreprend de fouiller les pages jusqu’à celle qui l’intéresse.
« Tiens, regarde ! Echappatoire. Nom fém– Ah, j’avais dit que c’était masculin ! Mmh. Ok. Alors… Voilà ! Entracte. Nom masculin. Ça fait un point partout. »
Pour l’enfant roi, il n’en fallait pas davantage pour satisfaire son orgueil.
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c'est qu'au final, ce chapeau ne lui allait pas si mal. florence le regardait pensivement, imaginant nael dans une robe bouffante comme on en faisait à l'époque du roi soleil -ah, comme il défilerait fièrement dans la galerie des glaces ! le seul truc qui clochait dans cette vision, honnêtement, c'était cet horrible moitié de mulet chelou, sans forme, du pire mauvais goût. on peut même pas appeler ça une queue de cheval, vraiment. tiens, est-ce qu'il y a assez pour faire un chignon ? ou même deux petits chignons adorables sur les deux côtés de sa tête ? awwww-
et elle retourna sur sa gueule boudeuse par défaut : ah non, en fait non. on ne fera pas ça.
quOI ??? MAIS NON. ah si. enchaîna-t-elle rapidement en découvrant la vérité sur ce mot ; ah ! trahison. disgrâce. la langue française, c'est plus vicieux que scar, plus traître que rajan.
attendsattendsattends sortit-elle en un souffle, incompréhensible pour tous les non-natifs; elle renversa le dictionnaire, fit défiler l'alphabet dans sa tête pour arriver jusqu'au si précieux mot. aH LA ! après-midi. "nom masculin ou féminin"--- mais quoi ???? MAIS DEPUIS QUAND ? probablement depuis très longtemps et c'est INVARIABLE ? un après-midi, une après-midi, des après-midi ? mais depuis quand on peut faire tout ce qu'on veut en français et c'est juste ?? la confusion était très visible sur ses sourcils froncés, elle qui avait appris à la sueur de son front toutes ces déclinaisons de conjugaison sans aucun sens, à force de romans à l'eau de rose qu'elle dévorait allègrement. nael, dis-moi que tu savais pas stp.
à ce niveau, c'était une question d'honneur.
et elle retourna sur sa gueule boudeuse par défaut : ah non, en fait non. on ne fera pas ça.
quOI ??? MAIS NON. ah si. enchaîna-t-elle rapidement en découvrant la vérité sur ce mot ; ah ! trahison. disgrâce. la langue française, c'est plus vicieux que scar, plus traître que rajan.
attendsattendsattends sortit-elle en un souffle, incompréhensible pour tous les non-natifs; elle renversa le dictionnaire, fit défiler l'alphabet dans sa tête pour arriver jusqu'au si précieux mot. aH LA ! après-midi. "nom masculin ou féminin"--- mais quoi ???? MAIS DEPUIS QUAND ? probablement depuis très longtemps et c'est INVARIABLE ? un après-midi, une après-midi, des après-midi ? mais depuis quand on peut faire tout ce qu'on veut en français et c'est juste ?? la confusion était très visible sur ses sourcils froncés, elle qui avait appris à la sueur de son front toutes ces déclinaisons de conjugaison sans aucun sens, à force de romans à l'eau de rose qu'elle dévorait allègrement. nael, dis-moi que tu savais pas stp.
à ce niveau, c'était une question d'honneur.
Nael Hayashi
Citation : Everybody wants to rule the world
Age : 17 (16/08/80)
Seimei
Nael Hayashi
PETALUM PETALON10.04.97
Les pages tournent si vite entre leurs mains qu’elles pourraient lui donner le tournis et, finalement, la terrible vérité se dresse une fois encore sous leurs yeux : après-midi, féminin ET masculin ? Mais d’où ?
« Attend, attend, mais ? Midi, c’est un nom masculin, on est d’accord ? Et après, n’est pas genré. Donc pourquoi après-midi serait féminin ? C’est du féministe ! »
Soyons clair, il ne sait pas de quoi il parle.
« Mais euh… évidemment, je le savais. Juste que ça m’a jamais paru très logique. »
Est-ce qu’il avait l’air crédible au moins trois secondes ? Ou pas du tout ?
D’ailleurs… l’adolescent reprit le dictionnaire entre ses doigts pour tourner les feuilles à son tour, jusqu’à trouver la définition voulue.
« Comment ça œuvre peut être au féminin et au masculin aussi ? Mais ! Wow. Ok. Je laisse tomber, c’est n’importe quoi. Le français, c’est plus ce que c’était. »
C’était mieux avant, qu’il dirait, tiens.
Ce n’est pas comme si cela faisait seulement sept ans que Nael ne vivait plus en France et que la langue ne changeait pas en aussi peu de temps. Non, les grands auteurs de la littérature françaises avaient dû bâcler leurs derniers dictionnaires !
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Elle continuait de lui lancer des œillades répétées, après avoir relevé les yeux de la trahison du dictionnaire. Elle n'en revenait pas.
Sa capeline lui allait si bien.
Et, honnêtement, si Naël avait eu son réflexe habituel, elle aurait répondu oui. Oui, elle voulait sa photo, pour ne jamais perdre cette vision, cette pensée, cet univers qu'elle avait créé. Il serait à tout jamais associé à Naël, fusionnant à son corps comme les collants de la cour des rois de France.
Il disait la vérité : toute cette histoire n'avait aucun sens. Elle se plaignait des genres en allemand (oh, une torture, vraiment, vous ne voulez pas en savoir plus) mais même son latin ne pouvait expliquer ces inepties françaises. Florence ne savait même plus si elle se posait des questions quand elle écrivait en sa langue maternelle -ah, et est-ce que ses fautes étaient traduites en japonais ? Est-ce que ce qu'elle disait avait un quelconque sens encore ?
Naël. Elle prit une longue inspiration, un visage sérieux, les sourcils froncés. Il fallait rendre les choses claires. Faire justice à ces mots. Commencer la révolution. On dit du féminisme. Elle écarquilla les yeux, soudainement, en proie à une trahison sans pareil. ET C'EST MASCULIN. C'était la fin.
Tu sais quoi ? Franchement ? Ça a AUCUN sens. Elle referma le dictionnaire d'un coup sec, ne faisant pas attention si des doigts y traînaient encore. Ses bras se croisèrent, colériques, reflétant la gamine qu'elle était encore. Viens, on révolutionne le français. On met tout au féminin. C'est plus simple. Ses sourcils étaient toujours froncés. Elle repensa à ce que sa maman lui disait : tu vas avoir des rides, ma chérie, si tu continues, alors elle cessa, mais vraiment juste parce que les rides ça fait peur.
Sa capeline lui allait si bien.
Et, honnêtement, si Naël avait eu son réflexe habituel, elle aurait répondu oui. Oui, elle voulait sa photo, pour ne jamais perdre cette vision, cette pensée, cet univers qu'elle avait créé. Il serait à tout jamais associé à Naël, fusionnant à son corps comme les collants de la cour des rois de France.
Il disait la vérité : toute cette histoire n'avait aucun sens. Elle se plaignait des genres en allemand (oh, une torture, vraiment, vous ne voulez pas en savoir plus) mais même son latin ne pouvait expliquer ces inepties françaises. Florence ne savait même plus si elle se posait des questions quand elle écrivait en sa langue maternelle -ah, et est-ce que ses fautes étaient traduites en japonais ? Est-ce que ce qu'elle disait avait un quelconque sens encore ?
Naël. Elle prit une longue inspiration, un visage sérieux, les sourcils froncés. Il fallait rendre les choses claires. Faire justice à ces mots. Commencer la révolution. On dit du féminisme. Elle écarquilla les yeux, soudainement, en proie à une trahison sans pareil. ET C'EST MASCULIN. C'était la fin.
Tu sais quoi ? Franchement ? Ça a AUCUN sens. Elle referma le dictionnaire d'un coup sec, ne faisant pas attention si des doigts y traînaient encore. Ses bras se croisèrent, colériques, reflétant la gamine qu'elle était encore. Viens, on révolutionne le français. On met tout au féminin. C'est plus simple. Ses sourcils étaient toujours froncés. Elle repensa à ce que sa maman lui disait : tu vas avoir des rides, ma chérie, si tu continues, alors elle cessa, mais vraiment juste parce que les rides ça fait peur.
Nael Hayashi
Citation : Everybody wants to rule the world
Age : 17 (16/08/80)
Seimei
Nael Hayashi
PETALUM PETALON10.04.97
Du féminisme ? Mais quel différence ? Si on commençait à être pointilleux sur les petites erreurs de langage, aussi… Néanmoins ! La découverte – que ce mot, prompt à faire honneur aux femmes – s’avère masculin, suffit à le plonger dans un long fou rire. Ça, c’était du génie !
« Je confirme ! Ça a aussi peu de sens que votre féminisme, là. »
Aïe, il s’attaquait aux points sensibles, maintenant. Plutôt qu’une discussion autour de la langue française et des merveilleuses surprises qu’elle réservait, s’annonçait plutôt le début d’une troisième guerre mondiale ou, à défaut, d’une nouvelle révolution française – et elle aurait lieu au Japon !
« Et pourquoi est-ce qu’on mettrait tout au féminin ? On sait que le masculin passe toujours en priorité, en français ! »
Et ça, c’était une des plus vieilles règles grammaticale française qui le disait. Quand on parle d’un groupe mixte, c’est toujours le masculin qui l’emporte !
« Non, non. Le plus simple, c’est de tout genrer au masculin ; comme ça, plus de problème. »
C’est vrai, quoi. Pourquoi la langue française était aussi compliquée, d’abord ? D’autres ne s’enguirlandaient pas de tant de conjugaison, règles, ni vocabulaire.
Nael aimait sa langue natale de tout son cœur, mais parfois il la trouvait un peu abusée.
« Au pire – mais vraiment au pire – on fait une liste de tous les trucs plus féminin que masculin et rétabli des genres logiques. Par exemple…. Rouge à lèvre, ce serait plus logique que ça soit féminin, hein, y’a que vous que les utilisez. »
Et il avait bien assez d’exemple machistes en tête pour étayer son raisonnement.
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La trahison était encore grande. Florence se remettait difficilement de ce sentiment de perfidie qui suintait de ce dictionnaire, lui qui pourtant devait être l'apogée même de la vérité -elle ne pouvait se dire qu'il comportait tant de conneries.
Et alors que Nael se fendait la poire (la, tiens), Florence se mura dans une moue dégoûtée. Elle en sortit pour lâcher un discours plein de poésie : Gnagnagna, le masculin """"en priorité"""". Et puis c'est qui qui l'a décidé hein ! Sûrement des mecs. Tu vois. Ça n'a aucun sens. C'est pas normal. C'est nul. Ses bras se croisèrent sur sa poitrine. C'était pourtant évident. Ouais ouais, plus simple, parce que sinon vous galéreriez à parler le français, vous, les mecs. Avec vos deux points de QI, là. Et vos neurones partagés par toute la population francophone masculine. C'est bien connu. Evidemment. Pas du tout misandre. Et qu'est-ce que tu racontes !! Le rouge-à-lèvres, c'est pour tout le monde. Tiens, regarde, les clowns ! Ah ! Bah oui. Ou les acteurs. Ça se voit pas mais je suis sûre qu'ils en portent. Et puis on a des tas de trucs en commun. Genre, se raser. Enfin, toi tu comprends pas encore, mais tu verra plus tard. Peut-être. Bref. C'est nul. Elle s'arrêta là, peu convaincue par son propre discours.
Et, finalement, comme toute personne très à l'aise dans son argumentation, Florence fit encore preuve d'une objectivité mémorable. Tu comprends rien, c'est toi qui es nul en fait. Nul au masculin.
Franchement, c'était injuste qu'un mec aussi macho porte aussi bien une capeline. Du coup, elle lui reprit d'un coup, sans même lui demander son avis. Elle laissa le chapeau sous le banc, mis les coudes sur la table. Tu sais quoi, tais-toi et mange, conclu-t-elle en faisant claquer l'horrible registre des mots. Bon appétit, qu'elle ajouta, les yeux plissés tournés vers Naël, prononcé comme une menace polie bien française. Encore un peu et on aurait pu croire qu'elle avait empoisonné la nourriture, comme dans le plus cliché des films noirs.
Et alors que Nael se fendait la poire (la, tiens), Florence se mura dans une moue dégoûtée. Elle en sortit pour lâcher un discours plein de poésie : Gnagnagna, le masculin """"en priorité"""". Et puis c'est qui qui l'a décidé hein ! Sûrement des mecs. Tu vois. Ça n'a aucun sens. C'est pas normal. C'est nul. Ses bras se croisèrent sur sa poitrine. C'était pourtant évident. Ouais ouais, plus simple, parce que sinon vous galéreriez à parler le français, vous, les mecs. Avec vos deux points de QI, là. Et vos neurones partagés par toute la population francophone masculine. C'est bien connu. Evidemment. Pas du tout misandre. Et qu'est-ce que tu racontes !! Le rouge-à-lèvres, c'est pour tout le monde. Tiens, regarde, les clowns ! Ah ! Bah oui. Ou les acteurs. Ça se voit pas mais je suis sûre qu'ils en portent. Et puis on a des tas de trucs en commun. Genre, se raser. Enfin, toi tu comprends pas encore, mais tu verra plus tard. Peut-être. Bref. C'est nul. Elle s'arrêta là, peu convaincue par son propre discours.
Et, finalement, comme toute personne très à l'aise dans son argumentation, Florence fit encore preuve d'une objectivité mémorable. Tu comprends rien, c'est toi qui es nul en fait. Nul au masculin.
Franchement, c'était injuste qu'un mec aussi macho porte aussi bien une capeline. Du coup, elle lui reprit d'un coup, sans même lui demander son avis. Elle laissa le chapeau sous le banc, mis les coudes sur la table. Tu sais quoi, tais-toi et mange, conclu-t-elle en faisant claquer l'horrible registre des mots. Bon appétit, qu'elle ajouta, les yeux plissés tournés vers Naël, prononcé comme une menace polie bien française. Encore un peu et on aurait pu croire qu'elle avait empoisonné la nourriture, comme dans le plus cliché des films noirs.
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