En cette fin août, tu était rentré plus tôt à mahoutokoro, voyant qu’Umeko était en forme, tu n’étais pas plus inquiète que ça. Tu avais accueillis tes cousines qui revenait en cette dernière semaine de vos vacances d’été, vous étiez toutes plus ou moins heureuse, et vous prépariez mentalement pour le reste de l’année scolaire.

Sauf que rien n’est jamais comme tu le prévois maiko, Atsuko qui avait prévenue ses sœurs aînées qu’elle avait oublié sa baguette, te demanda de l’accompagner jusqu’à la volière, pour voir si ses sœurs ne lui avait pas envoyé sa baguette sauf que ce n’est pas un hibou des Kondo que vous voyez dans la volière mais, deux… Atsuko prit le premier qui détenait sa baguette quand à toi maiko, le deuxième tu eu du mal à le prendre parce que...

Cette nouvelle venait de tomber, cette annonce mortel, cette annonce que tu redoutais tant maiko, une lettre cacheté, un hibou habillé d'un ruban blanc et noir tacheté d'un orange profond, couleur de ta grand-mère...

Elle n'étais plus, c'était fini, terminé, tu ne pouvais pas lire la lettre, heureusement que mariko était avec toi, tu voyait bien qu'elle n'était pas bien non plus comme Atsuko te prit dans ses bras alors que mariko fit s’envoler le deuxième hibou, tu ne voulais pas maudire ce lieu, ce lieu qui t’inspire ta liberté, un de tes endroits favoris dans cette école...

Dans ce couloir, éclairé par les nombreuses fenêtres, tu restais adossé au mur alors que tes deux cousines te regardait, effrayé par ce regard noir et froid que tu jetais à la volière alors que le hibou vous annoncé la fin était partis depuis quelques minutes déjà.

- Il va falloir te décider maiko, maintenant, qui va prendre ta place ?

Tu vois bien le regard surpris de ta jumelle sur votre cousine aînée alors que le tien maiko est noir, ton geste trop rapide et tes pas pressé, le son de tes pas te vont partir plus vers cette colère, cette noirceur que tu arrivais à contrôler prends le dessus par rapport au monochrome, cette situation te rend bien plus fébrile que tu le pensais...

Pourtant aucune larmes ne coulent le long de tes joues, tes pensées ne sont qu'une masse noir qui s’étend dans tout ton corps pour t'envelopper, tel la lune qui vient prendre la place du soleil à la fin de la journée...

Et tu retourne à cette endroit, tu pensais en avoir fini avec tes démons, ce passé que tu veux enterrée, sauf que c'est plus facile à dire qu'à faire, rien ne va dans le sens que tu veux…

Tu ne sais pas vers qui te tourner, parler de ce problèmes, personne n'a jamais eu ce problème, est-ce que tu devrais tout rompre pour t'accaparer de cette place ? ou bien la donner à quelqu'un ?

Tu ne sais pas, tu ne sais plus, tes pensées s'embrouillent et ton monochrome revient au triple galop, tes larmes commencent enfin à couler...

Tu viens de perdre la personne que tu détestais le plus au monde jusqu'il y'a peu, tu avais appris à l'apprécier, tu lui avais pardonné les traitements qu'elle t'avait fait subir.

Tu étais maintenant assise au milieu de la clairière, à regarder le ciel bleu, les oiseaux voler, te posant encore plus de questions qu'avant, alors que tu savais pertinemment qu'elles n'auraient pas de réponses...

Tout ce que tu pouvais faire maintenant, c'était prendre une décision sauf que autant ton cœur que ton esprit avait du mal à s'accorder comme la première fois.

Tu t’allonge, par désespoir de tenir debout, une main tendue vers le ciel comme si tu voulais qu’il t’emporte avec lui, loin de tes pensées, loin de ce monde que tu détestes encore plus maintenant, rien ne pourra te sauver maiko, tu ne sais plus sur quel pied danser… si tu le peux encore, tu ne sais pas, tu ne sais plus…

Ta main tendue vers le ciel retombe à terre plutôt lourdement et tu te lève d’un bond, tu va devoir demander conseil parce que tu ne peux plus garder tout cela pour toi, ce n’est pas tes cousines qui pourront t’aider, elles ne feraient que t’embrouiller l’esprit encore plus même mariko… Tu pourrais demander conseiller à tes camarades qu’importe leur groupes sauf que tu doutes qu’ils puissent t’apporter une réponse sans être embrouiller aussi…

Tes professeurs, peut-être maiko, mais, lesquels ? Toi qui n’a pas l’habitude de te confier, de fuir quand on essaie de te soutirer des informations, comment réussir à expliquer une situation qui te dépasse plus que ton mariage arrangé ?

Il faut que tu en parle aussi à Ritsuka mais, est-ce une bonne idée ? Cela ne va pas l’inquiéter davantage, il va peut-être vouloir s’en mêler… Tu commence à marcher en direction de l’école, tu ne veux pas en parler au directeur non plus, pour qu’il annonce la mort de ta grand-mère au ministère et que celui-ci tente quelque chose sur ta famille en deuil, ce n’est pas une bonne idée.

En attendant, tu marche, tu pense trop maiko et cela te détruit encore petit à petit, comme si ta vie scolaire ne suffisait pas à cela….