— MAHOUTOKORO
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every ghost looks the same (akihiro)
Shizue Tsugikuni
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Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : vingt-cinq
Rang : A2
Seimei
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Shizue Tsugikuni
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Shizue Tsugikuni
Je portais à la rive de mon regard les sillons violacés d’une nuit agitée, hantée de visions brumeuses et d’ombres opaques. L’aube seule me rassurait doucement et me rappelait à moi-même, m’enveloppait de son manteau de soleil et je soufflai. Dans le miroir, je prêtais à peine attention aux traces inscrites en-deçà de mes cils, que je recouvrais d’un peu de poudre pareille à un automate. La blancheur de mes nuits s’était faite moins peste ces derniers mois, pourtant j’en conservais les habitudes matinales. J’appréciais ces gestes, je le crois, et m’attardais plus encore à la mise en place de quelques dorures et pierreries autour de mon cou et à mes oreilles, éclats protecteurs dont je ne saurais me défaire. Je roulais mes doigts autour de l’azurite avant de la laisser reposer entre mes seins.

L’heure, encore, était timide. Le matin calme frissonnait tout juste entre l’émeraude des conifères et l’ambre des érables. Un sourire fin se balançait comme un enfant entre mes deux pommettes tandis que je pointai enfin le bout de mon nez au dehors. J’inspirai doucement, prenant ma route vers les hauteurs du château : sur le chemin, je ne croisais âme qui vive. J’appréciais ces instants solitaires, ces heures n’appartenant ni au jour ni à la nuit, ni même à l’homme ou aux esprits, ces heures bleues et oranges, vibrantes et confuses, où tout se mêle en silence. Je soufflai, et un peu de buée s’envola d’entre mes lèvres vers la voûte céleste—elle allait s’évanouir longtemps avant de l’atteindre.

J’avais en tête une idée bien précise, et mes pas me dirigeaient naturellement vers les portes des cuisines, que je poussai après avoir toqué trois légers à-coups pour signaler ma présence. J’y découvris sans surprise mais avec bonheur la silhouette familière d’un ami cher, et je m’approchai à pas feutrés. Akihiro, je saluai. J’espère ne pas t’embarrasser de si bon matin. J’avais été heureuse de retrouver sa compagnie depuis septembre, et sa vision me ramenait encore à des souvenirs lointains et chaleureux. Je me suis réveillée de bonne heure, poursuivais-je, passant volontairement sous silence l’insomnie et les fantômes des heures blanches, et me suis dit que tu serais sans doute déjà debout aussi.


Akihiro Mori
am I pretty ?
Citation : Maybe I'm nothing. But it's still something anyway
Age : 30 ans
Rang : B2
Seimei
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Akihiro Mori
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Akihiro Mori
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01.11.97

L’aube tamise de ses couleurs la cuisine aux lampions qui s’éteignent lentement. Dans la douce fraicheur des ténèbres d’automne, le cuisinier se réjouit de voir la clarté naturelle remplacer les auras lumineuses. Il se redresse et fait craquer son dos, yeux fermés face aux rayons qui réchauffaient sa peau. Aucun rêve n’a su bercer sa nuit assez pour qu’il reste entre les bras rassurants de Morphée. L’étreinte qui lui paraissait autrefois réconfortante avait davantage l’aspect de griffes auxquelles il ne pouvait échapper. Sous ses paupières se dessinait encore la terreur malgré les mois passés et si l’habitude avait épuisé sa culpabilité, elle ne la rendait pas moins douloureuse. Il voulait faire plus, toujours, et avait signé de son nom pour que cette école gagne la quiétude qu’elle était censée inspirer et ne soit plus l’association des drames qui s’y étaient produits par la volonté de quelques fous.

Il bâille. Puis, se tourne pour fixer le plan de travail nettoyé après chaque plat afin d’en réinventer. Un cycle qu’il voulait sans fin malgré l’épuisement et la lenteur de ses gestes pour économiser ses forces. La porte s’ouvrit après trois coups distincts que le cuisinier reconnut aussitôt. Sur le visage de la jeune femme un sourire dont la douceur rendait toujours le destinataire fébrile. Il avait un faible pour ceux dont la fragilité apparente n’était qu’un écran de fumée cachant l’éclat d’un caractère fort. Il n’y avait nul besoin de violence pour se faire respecter ni pour acquérir une mentalité en acier et pour lui l’humeur de Shizue illustrait à merveille la pierre précieuse enroulée de coton. « Oh Shizue, je suis toujours debout à cette heure, tu as bien fait de venir » bien souvent le calme avait su détendre l’ancien yatagarasu au point qu’il use parfois de silencio pour qu’il soit constant. Synonyme de solitude à présent, il réclame le moindre craquement de bois, le sifflement du vent et par-dessus tout : les rires et les chuchotements malicieux.

Au lieu de quoi, ce sont les tasses qu’il s’affaire à déplacer pour un thé encore chaud qu’il sert à son invité après avoir sommé les chaises de s’approcher. « Quelles sont les nouvelles ? Cela fait un moment que nous n’avions pas discutés » seul à seul plus de quelques minutes au détour d’un couloir sous les regards suspicieux d’étudiants en mal d’aventures, le temps venait à manquer et pourtant ils en disposaient bel et bien hors de ces murs, pouvaient-ils décemment s’inviter dans les appartements de l’un ou de l’autre une fois les rideaux de papiers baissés ? Voilà de quoi méditer, mais il le fera plus tard, saisissant l’occasion d’un petit déjeuner improvisé qui se dressait par avance pour eux.  

#73B099
cette douceur
Shizue Tsugikuni
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Shizue Tsugikuni
Tous nos fantômes sont les mêmes, qu’ils soient de pâles souvenirs absents ou des espoirs abandonnés à l’angle de nos déceptions ; ils laissent au creux de la poitrine la marque du manque. Le mien s’était creusé avec la perte de ce que j’avais chéri le plus au monde, et le fantôme d’un enfant, je le croyais fermement, s’était lové dans mon bas ventre depuis lors. Alors, certaines nuits, le fantôme s’agitait et moi aussi ; en sursaut je m’éveillais pour ne plus dormir, jusqu’à ce que pointe l’aube à l’horizon et que le calme ne regagne mon esprit. Je m’interrogeais, parfois : où se terrent les fantômes des autres ?

Akihiro n’avait jamais rien eu d’un spectre. Bien réel, de chair et d’os, bien vivant et toujours accueillant, je trouvais en sa seule présence un réconfort certain. Sitôt que je le vis, je souris et sans broncher je m’installai à ses côtés. Je l’observais, d’un œil amusé, servir le thé et songeais à la chance qu’était la mienne de partager une si tendre amitié. Des mémoires adolescentes me revenaient, les chuchotements amusés dans les couloirs, les courses éreintantes jusqu’aux falaises les plus hautes, les éclats de rire et toutes les choses qui appartenaient à notre plus tendre jeunesse.

Je le remerciais pour le thé et trempai mes lèvres dans la boisson fumante, songeuse. J’hésitais à tout à fait lui expliciter la véritable raison de ma venue ; les tremblements dans la nuit, l’inquiétude de ma solitude, l’équilibre précaire de ma condition, et sa pensée comme seul refuge à une heure si jeune encore. Plutôt bonnes, j’articulais finalement en me raclant la gorge et sans toutefois retenir un maigre soupir. Je m’habitue doucement à l’école. Tout a tellement changé depuis nos années, et ce n’est pourtant pas si loin. Je crois que les élèves ne m’apprécient pas trop. Je riais doucement, bien qu’à contretemps. Je portais en mon cœur une nostalgie que je n’aurais jamais soupçonnée avant de remettre les pieds sur l’île, pour ces années lointaines passées ici vêtue de l’uniforme des renards. Je peine un peu à dormir, je confessais dans un souffle. Mais ça va.

Je posai doucement ma tasse et jetai un regard espiègle au garçon, que dis-je, à l’homme qui me faisait face. Et toi ? J’ai l’impression d’avoir encore bien des années à rattraper à ton sujet. Cela ne me chagrinait pas, au contraire ; j’avais devant moi un univers entier à redécouvrir, une galaxie de possibilités et une infinitude de curiosités à son égard.


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01.11.97

De ses amitiés il ne retenait que la candeur de leurs jours à courir les couloirs et à se chamailler. Rares étaient les motifs suffisants pour semer la discorde entre eux tous, si bien qu’ils avaient grandi en gardant ces liens ficelés aux doigts sans qu’ils ne se défassent jamais. Parfois une pression l’avertissait sur les tensions qu’il ne provoquait pas nécessairement, mais serrait son cœur d’inquiétude. Il n’ignorait les avertissements que pour le respecter de cet espace privé que la jeune femme souhaitait garder à lui assurer qu’elle allait bien. Il voulait bien la croire par ce regard si doux qui était le sien et ce qu’elle lui inspirait en étant là à ses côtés.

Une fois installé sur sa chaise, sa tête dans une main, presque affalé, il préparait sa plaisanterie dans un sourire dissimulé par le masque. « C’est impossible, à moins de m’avoir caché toutes ces années durant ton côté démoniaque, parce que je ne t’en connais aucun » comment pouvait-on ne pas l’aimer ? Si ce n’est sans la connaître et il savait que les rumeurs autant que les regards pouvaient parfois peser lourd au point de blesser. « Laisse-leur le temps de s’habituer à toi et surtout reste toi-même, ils ne pourront que t’aimer davantage » il n’était jamais bon de jouer un rôle, qu’il soit pour plaire ou pour rassurer…

La nuit a été courte et la fatigue s’accumulait, pourtant tout n’était pas noir et son calvaire se soignait peu à peu par la présence de ces petits lutins adorables et des jeunes gens avide de façonner le monde. « hm tu n’as pas loupé le meilleur » à défaut de pouvoir dire qu’elle avait évité le pire de ses années ou son humeur était aussi maussade que déprimante et où ses doutes étaient tels qu’ils en ont pris le dessus un moment. Il fut sans doute trahi par sa main derrière sa nuque.  « Même si tout est différent, c’est ici que j’ai passé et que je passerais sans doute encore mes meilleures années » ce qui était d’autant plus vrai par la présence de Shizue. « Et nous avons tout le temps de rattraper le temps perdu et d’évoquer ce passé… » qui l’était bel et bien, malheureusement pour son cœur.

#73B099
il suffit d'une question parfois pour que tout bascule
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Shizue Tsugikuni
Je me sentais vibrer d’une tendresse infinie à son égard, et celle-ci peignait, je le crois, les traits de mon visage avec justesse. J’avais le sentiment, à cette heure jeune encore, de replonger toute entière dans un passé lointain et confortable, dans lequel j’avançais les yeux fermés, mes certitudes encore inébranlées, inébranlables. Je l’observais, amusée soudain à sa remarque et un rire m’échappa. Je cache peut-être très bien mon jeu, taquinai-je, l’esprit déjà allégé par sa simple présence et ses mots rassurants. Je ne me croyais, moi non plus, pas monstrueuse ; seulement, je me savais ferme et exigeante avec ces pauvres âmes encore candides et craignais parfois d’en faire trop en croyant seulement faire pour le mieux.

Je m’inquiétais cependant alors, tandis qu’à demi-mot il confiait des années que je devinais pénibles. Je me pinçai les lèvres sans piper mot pour l’heure, préférant ne pas l’accabler de questions inutilement pesantes trop tôt, trop vites. Je ne souhaitais pas le brusquer, le forcer à livrer ces choses qui nous avaient séparées si longtemps, et déjà me trouvais peinée de n’avoir su prendre de ses nouvelles plus tôt, comme j’aurais sans doute dû le faire. Akihiro…, je soufflais doucement, mes doigts se resserrant autour de ma tasse. Je suis heureuse de savoir que tu trouves ici encore ton bonheur. Car c’était-là tout ce qui comptait véritablement à mes yeux : le savoir heureux et bien portant. Alors, je vins une seconde presser ses doigts entre les miens pour assurer toute la sincérité de mon affection et de mes mots.

Pour ce qui relève des choses du passé… Je suis désolée d’apprendre que tu as traversé des années compliquées. Je soutenais son regard avec tranquillité et chagrin mêlés, songeuse quant à ce que pouvaient renfermer ses orbes profondes en cet instant. Et si tu souhaites en parler, je te serais toujours une oreille attentive. Je n’aurais su être plus vraie, plus franche qu’en cet instant. Si autrefois j’avais entretenu de bien nombreuses amitiés, peu avaient véritablement survécu jusqu’alors et si heureuse que j’étais de retrouver la compagnie de cet homme, il me semblait inconcevable de faillir une fois de plus à mon rôle de complice. J’imagine que nous avons tous eu notre lot d’années difficiles, après tout. Je songeais à cette vie d’adulte à laquelle nous nous croyions prêts mais que nous n’avions alors, à l’époque, qu’à peine effleurée : avait-elle été ainsi cruelle pour lui aussi ?


Akihiro Mori
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01.11.97

Il lui semblait qu’hier était encore une journée de cours durant laquelle, en début de matinée ils s’étaient regroupés pour partager leurs mésaventures et râler sur les matières et les enseignants en poste à ce moment. Il la revoyait, si sage, un éclat malicieux dans ce regard innocent et elle était en face de lui semblable à ce souvenir qu’il affectionnait tant, chérissant par-dessus tout cette image à jamais inscrite dans sa mémoire. Alors, ne résistant pas, il ne pouvait imaginer l’encre noire ternir la lumière qui émanait du dessin sur lequel il voulait bien la peindre. Articulant dans une autorité aussi grave que factice, il arque un sourcil, dressant son dos plus droit que la minute d’avant. « Jamais » sûr de lui, il ne pouvait concevoir l’idée même qu’elle soit corrompue, qu’importe les vices, son sourire n’en comportait aucun et témoignaient de trop d’amour pour qu’ils osent l’effleurer.

Puis l’image se fane, sans se flétrir, elle prend juste de l’âge et laisse les bordures former quelques plis et perdre des bribes de morceaux si fins qu’ils ne s’en étaient aucunement aperçu. Le temps a fait ses ravages, mais il était heureux qu’elle ne les ait pas vus, car les simples érosions auraient été déchirures et il n’aurait toléré l’insupportable idée de perdre un seul de ces portraits. Sa main repose sur le plan de travail et elle s’en saisit en transmettant une compassion à l’anéantir. « Surtout, ne t’en fais pas, je suis toujours celui que tu as connu et… qui écopait de retenues méritées » si l’entre-deux n’était pas aussi glorieux, il lui avait permis d’être celui qu’il était à présent. Mais les épreuves laissent des marques et il ne les niait pas, refusant de cacher ce qui était évident aux yeux de celle en qui il voyait des blessures également. Elle n’en disait rien, empathie concentrée sur lui à hisser sa culpabilité au rang d’imposteur. Il caresse la main. « Personne n’y peut rien, ne t’inquiète pas autant, je n’ai qu’un seul regret, un seul » grondant au fond de lui comme une plainte sourde, cicatrice invisible et permanente à l’en avoir fait hurler de rage contre l’humanité tout entière. Aujourd’hui, ça n’était guère plus qu’une vieille amie fidèle qui lui avait ouvert de nouveaux horizons. « Disons que je préfère prendre de tes nouvelles, j’espère m’en être bien sorti et soigner la blessure de la plus digne des manières en étant ici »

Son plus grand rêve, modeste pourtant, lui avait été arraché de la pire des façons. Mais sans rien, il avait médité ses actes, pensé et remis en question son existence de si nombreuses fois qu’il s’y était perdu. Ce n’est qu’une note d’enfant, des pattes de mouches sur un vieux carnet qui avaient su transformer le « non » en « si ». Plus inquiétant que sa progression, il y avait celle de Shizue, assistante adorable qui prenait ses repères et dont la présence indiquait à elle seule la nécessité de parler. Non d’elle, mais d’eux et de se ressourcer comme lui en ressentait aussi le besoin. Rien de mieux que leurs sourires, l’étreinte chaleureuse de son regard à ses caresses subtiles et des plaisanteries échangées dans les rires qui n’avaient pas changé. Ou peut-être que si. Était-elle triste ? Dans ses années difficiles, aurait-il pu faire la différence ? « Shizue, si tu me confies ton monde, je te confierais le mien. Entièrement. Et je peux t’assurer que je ne tomberais jamais »

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