— MAHOUTOKORO
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It's been a long time - Juri
Aiichiro Okano
It's been a long time - Juri 02i7
Citation : Tic toc, goes the clock...
Age : 24 ans (14/06/1973)
Rang : A3
Susanoo
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Aiichiro Okano
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Aiichiro Okano

Elle volette doucement, la fumée de la cigarette que l’on fume accoudé à la rambarde du toit-terrasse du studio où l’on vit, un petit appartement sous les combles où parfois on se cogne encore dans le plafond qui s’abaisse. Il est peu cher mais bien suffisant, de toute façon on considère ne pas vraiment avoir besoin de plus d’espace et le budget ne le permettrait pas. Alors on s’en contente, de sa petite taille et du côté cozy qui s’en dégage malgré le bordel ambiant qui y règne. Le rangement n’a jamais été un fort, il est vrai. On regarde d’un œil ailleurs la soirée qui avance et le ciel qui se voile de orange, la jambe claque sur le sol pour évacuer ce besoin constant de bouger, la cigarette fume au bout de nos doigts et on fait craquer nos épaules pour soulager la légère douleur qui court dans le dos d’être toute la journée resté penché sur un établi. Sur les phalanges de nos mains commencent doucement à apparaître de multitude de petits pansements ou bandages, la maîtrise des outils est encore loin d’être acquis bien évidemment, alors parfois on se blesse bêtement, on essaye de réparer ça comme on peut mais la magie curative n’a jamais été un fort. Alors tant pis, les pansements c’est bien assez et après tout, c’est ainsi que se débrouille le reste de la famille.

On souffle la fumée de la cigarette par les narines avant de se frotter le front de la paume de notre main, on jette un regard rapide vers le bas, sur la rue, afin d’observer les gens qui y passent et qui s’y arrêtent, une attitude un poil voyeur peut-être mais c’est la curiosité qui parle ici. On regarde les têtes et les expressions, on s’amuse des histoires que l’on peut leur inventer.

Celle-ci rentre chez-elle après une journée de boulot, son mari n’est pas là comme tous les soirs. Il dit qu’il travaille mais peut-être n’est-ce pas le cas en vérité., elle ne sait pas quoi en penser. L’honnêteté dans leur couple n’a jamais été de mise, mariés de force depuis leur tendre enfance comme c’est souvent le cas en ce bas-monde. Ils ont un fils de quatre ans, elle s’en occupe seule maintenant. Et de plus en plus souvent, elle pense que peut-être elle devrait le suivre un soir, après le travail.

Celui-ci quant à lui part seulement travailler. Il bosse tard le soir dans un restaurant, mais c’est en fait une couverture. Espion à la solde du ministère, il enquête sur un trafic de poudre de corne d’Eruptif. Le restaurant où il s’est infiltré semble être au cœur du système de malfaiteurs, et ce soir il est sur le point de le découvrir.


Et puis il y a toi qui passes en contrebas, toi et ta chevelure blonde. On tire soudainement sur la cigarette presque à s’en étouffer de la fumée âcre qui envahie les poumons, on bondit sur nos pieds, le ressort s’est remis en marche. Mais alors que l’on aimerait bien crier ton nom depuis les hauteurs, on ne parvient qu’à tousser la cigarette à demi-entamée qui sera vilement écrasée sur la rambarde et laissée ici avant que l’on ne songe à la nettoyer. On retourne dans le studio en catastrophe, en dévalant presque les deux petites marches qui séparent la pièce principale du toit-terrasse - légèrement surélevé. Piou se réveille du vacarme soudain, elle hulule de mécontentement mais finit par s’envoler par la porte fenêtre laissée ouverte. Pour elle, la journée commence.

On descend bien rapidement les trois étages qui nous séparent du rez-de-chaussée, et on déboule dans la rue comme si on était poursuivi. Un regard à droite puis un second à gauche, on te cherche encore au milieu de la rue et c’est à nouveau tes cheveux bonds que l’on repère de loin, alors cette fois on t’interpelle.

- Juri !

On te rejoint à grandes enjambées, on a arrêté de courir afin de ne pas avoir l’air louche au milieu de la rue et au bout quelques pas, on se plante devant toi. Et soudainement, on réalise qu’on a l’air d’un parfait idiot un peu trop enthousiaste car encore quand on te regarde, on a cette boule dans le ventre qui papillonne et la gorge qui s’assèche. Ça fait pourtant plus de quatre ans qu’on ne t’a pas vu. On te fixe alors pendant deux longues, très longues, secondes avant d’enfin ouvrir la bouche et briser ce silence qui s’étalait.

- Ça fait... Urm, longtemps.

On se racle la gorge de la gêne que l’on sent doucement monter à nos joues. Et on ne se rend pas compte que nos clés sont restées sur la commode de notre studio.

Juri Endo
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Ryujin
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Juri Endo
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Juri Endo
Un jour calme, sans trop besoin d'aller dans ton espace de travail Juri, tu avais décidé de partir vers Iwomachi compléter ta collection de livre magique, comme si tu n’avais pas assez de livres et surtout que tes appartements n’étaient pas assez en bazar, il faudra un jour y remédier et avoir tes appartements aussi carré que la bibliothèque de l’école.

Tu t’habitue doucement à ta petite bêtise, tes cheveux blonds que tu n'as pas attaché aujourd'hui, se balance doucement de droite à gauche alors que tu t'éloigne un peu de la librairie de la petite ville.

Une soudaine envie de te balader à travers cette ville que tu ne connais pas réellement, que tu as un peu oublié de visiter pourtant avec ta curiosité tu aurais du déjà la visiter depuis bien longtemps Juri. Puis une voix, masculine, que tu reconnais bien Juri, tu te tourne donc vers cette personne avec un énorme sourire.

- C'est vrai que ça fait longtemps Aiichiro.

Il t'a connue avec ta couleur rousse, au lieu de ta blondeur nouvelle.

- Je suis contente de te revoir, qu'est-ce que tu deviens ?

Ta curiosité prends le dessus sur tout comme à ton habitude Juri, vous aviez quitté Mahoutokoro en même temps vu que ton camarade avait redoublé sa huitième année alors que toi tu entrais dans cette huitième année… Beaucoup de chose se sont passé, que ce soit votre rapprochement alors que mentalement vous êtes l’opposé et surtout depuis la sortie de vos études… tu ne sais pas pour lui mais, pour toi juri, tu as perdu la seule personne que tu aimais le plus au monde… Tu ne veux pas paraître triste devant ton ami donc tu attends sa réponse, avec un sourire, pour feindre cette tristesse qui envahit ton cœur.
Aiichiro Okano
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Aiichiro Okano

Pendant un instant, on se questionne et on passe une main dans nos cheveux. Le blond n’est plus si récent désormais, bien trois ou quatre années qu’on se teint le noir naturel de notre chevelure, alors on se questionne si elle nous reconnaîtra aussi aisément qu’on l’a reconnue nous-même malgré sa propre teinture. Mais c’est apparemment le cas, alors on lâche un sourire gêné en se frottant les cheveux. C’est idiot les mains moites et la boule dans le fond de l’estomac alors que plus de quatre années sont passées depuis leur fin d’étude respective, on aurait pu penser que ce coup de cœur serait depuis le temps passé, mais pas tant finalement. Et maintenant qu’on ne la croise plus tous les jours comme auparavant, on s’embrouille encore plus dans les mots et les sentiments, on ne sait pas trop.

- Content de te revoir aussi... (on bafouille comme un idiot et laisse passer un petit silence, on se reprend enfin avant de continuer) Je deviens pas grand-chose, je... (on tourne la tête, on cherche un moment le chemin puis finalement on le trouve et pointe du doigt rapidement en direction de la rue, de l’ébénisterie où l’on travaille désormais) J’suis apprenti à l’ébénisterie Awataguchi depuis quelques mois.

On renifle un moment, en omettant les années précédentes de recherche, d’emplois successifs et de licenciements en chaîne. On omet également notre retour momentané chez les moldus, travailler dans un restaurant pour faire de la plonge en vivant chez les parents, ce n’est pas vraiment glorieux selon nous, alors on évite de le mentionner et on ne dit rien à ce propos. On laisse donc en suspend ces quatre années, on n’a pas envie de paraître misérable devant elle.

- J’ai déménagé ici il y a quelques semaines, en fait.

Auparavant, on était encore chez les parents à faire des allers-retours tous les jours. Le temps de se trouver un logement ici, le temps d’avoir de quoi le payer aussi. Logique.

- Et toi ? Tu deviens quoi ?

On demande, on ne sait pas. Ce qu’elle fait ici, si ça trouve elle y vit également ou elle ne fait qu’y passer peut-être mais on n’y songe pas, on veut juste savoir. S’il y avait bien une chose qui les rapprochait, c’était bien leur curiosité respective et aussi peut-être - sûrement - leur solitude à chacun, souvent seuls tous-deux malgré leurs comportements dissemblables. Elle était calme, tellement calme qu’elle déteignait sur lui lorsqu’ils étaient ensemble.

C’était reposant, presque.
Sa présence apaisante.

Juri Endo
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Juri Endo
Un visage familier de plus te fait du bien au moral, juri, même si certains visage tu aurait aimé les oublié...

Tu écoute ton ami, un peu perdu, moins speed qu'avant tu trouve ou bien c'est ton imagination qui te fait penser cela, après tout avec toi il était gentil, vous avez passé de bon moment ensemble comme des mauvais.

- C'est chouette ça, je pourrais te rendre visite alors.

Un enthousiasme qui ne te correspond pas vraiment Juri mais, tu voulais montrer que tu étais contente pour lui, vos rêves étaient assez flous encore à la fin de vos études même si les tiens juri était portés vers les livres.

Puis il te retourne la question, ce qui est normal en soi, évidemment, tu va ne pas dire certains détails, qui font doucement monter les perles salés à tes yeux bleu, mais qui ne coule pas pour ne pas l’inquiéter.

- Je suis la bibliothécaire de l’école depuis septembre 96, cela va faire un ans.

Déjà... comme Kai qui est partis, il y'a un ans en mars...

-[color:3256=##ff6600] Je suis toujours entouré de livre, je n'ai pas vraiment changé.

Et tu ris nerveusement Juri, tu n'as pas changé du tout, mais tu ne pourra pas changer, après tout Aiichiro t'a toujours apprécier tel que tu étais donc aucune raison de te mettre la pression même si cela fait quelques années que vous vous n'êtes pas vu.
Aiichiro Okano
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Oh le calme qui se dégage, ça nous fait du bien, infiniment de bien en vérité et ça, tout le monde l’avait remarqué. C’est pourquoi il était si aisé de tous-deux les laisser ensemble durant leur scolarité, ça ne pouvait être que bénéfique en vérité. Voilà ce qui nous revient soudainement, le calme qui se dégageait d’elle et c’est peut-être pour ça que l’on est encore un peu perdu, elle qui était tellement tranquille et gentille, étonnant qu’elle ne l’ait pas rejeté comme le faisaient d’autres que l’on qualifiait de bons élèves. Personne n’avait réellement envie d’être en compagnie avec le boulet de service, celui sans cesse se faisait reprendre des professeurs et qui en pus de tout cela n’était pas connu pour être une lumière.

- La bibliothèque ? (on questionne mais on ne s’étonne qu’à moitié en vérité, elle a toujours beaucoup aimé aider autrui, ainsi que les livres aussi) Je me souviens que j’y mettais jamais les pieds, ou dès que j’y allais, on me virait au bout d’une dizaine de minutes à peine. Je crois que la bibliothécaire m’avait pris en grippe, cette vieille peau faisait tout pour me pourrir, et je crois que je vais me taire maintenant... (on rigole un poil gêné, comme si ça ne nous avait jamais atteint alors que ce n’est pas tout à fait vrai non plus) Du coup, on n’y est jamais vraiment allé tous les deux, t’y allais plutôt seule...

Seuls, c’était ça également qui nous a rapproché. On laisse un moment les souvenirs faire leur office, les rares de la bibliothèque que l’on possède parce que dans la force des choses, on n’y allait que rarement et lorsque l’on y mettait les pieds, c’était souvent que l’on se retrouvait dehors après s’être fait enguirlandé par la bibliothécaire. Bibliothèque d’école, lieu d’étude avant tout, le bruit et notre excitation naturelle n’y avaient pas vraiment leur place.

- Mais j’espère que tu t’y plais, c’est l’essentiel.

C’est l’essentiel, il est vrai. Et on regarde un moment en direction de l’atelier, comme si on questionnait à notre tour quant à notre place ici. On a toujours eu l’impression de faire du sur-place, et on commence à espérer que les choses bougent ne serait-ce qu’un peu.

On laisse s’étaler un léger silence. Bienvenue peut-être. Mais après tout, elle a toujours réussi à supporter nos monologues interminables, ceux qui partent dans tous les sens et qui n’ont aucun sens. Et puis, peut-être s’est-on légèrement calmé avec l’entré dans l’âge adulte. Un tant soit peu que l’on se considère nous-même comme un adulte.

- Je sais pas si tu as le temps mais... (on commence soudainement, sans vraiment de raison si ce n’est que l’idée vient d’arriver soudainement dans notre tête) Mais je peux t’inviter ? Boire un verre quelque part si on trouve...

On tourne les yeux un peu dans tous les sens, si jamais on tombe par miracle sur un bar ou un salon de thé non loin.

Juri Endo
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Age : 25 (26/04/1973)
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Juri Endo
Tu te met à rire doucement Juri, il est vrai que ton ami n'allait jamais plus de dix minutes à la bibliothèque, cela te faisait déjà rire à l'époque, même s'il était turbulent tu te sentais bien avec lui, tu pouvais être toi Juri.

Tu te permettais de rire, de pleurer, de crier, de faire ce qu'il te plaisait réellement sans te soucier du regard d'autrui.

- Oui, je m'y plais énormément.

Comme il doit s'en douter après tout sur ce point là, tu n'avais pas réellement changer Juri, toujours entouré de livre qu'importe l'endroit où tu étais.

Quand l'invitation de ton ami tombe délicatement telle une fleur de sakura, cela te surprends un peu enfin pas tant que cela, il t'invitais toujours à faire quelque chose pour te sortir de tes livres.

- Avec plaisir, il y'a le salon de thé si tu veux sinon on peut aller ailleurs.

Tu propose évidemment l'endroit calme sauf que tu es sur que Aiichiro te proposera autre Juri, tu n'as pas à t'en faire de toute façon vu que tu sera avec, aucune angoisse à avoir, juste un bon temps entre amis.
Aiichiro Okano
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Aiichiro Okano

C’est bien une affirmation qui nous réchauffe le cœur, lorsque tu dis que tu te plais à la bibliothèque de Mahoutokoro, bonne chose il est vrai, bien qu’on aurait été étonné du contraire. La bibliothèque a toujours été ton endroit de prédilection, n’est-ce pas ? Alors on sourit tout de même face à ces mots, large sourire à pleines dents comme toujours on a lancé, sourire qui parfois cache nos mauvaises pensées mais parfois sincère comme c’est ici le cas.

- Tant mieux. (on siffle et souffle, une buée légère s’échappent de nos lèvres) Le contraire m’aurait étonné, pour rien te cacher mais c’est mieux de l’entendre venant de toi...

Notre voix s’efface peu à peu alors que l’on sent rougir doucement nos joues, encore quelque chose que l’on préfère mettre sur le compte de la fraîcheur extérieure. Quelques secondes de silence suivent avant que l’on ouvre à nouveau nos lèvres pour proposer sans vraiment y réfléchir d’aller boire un verre quelque part, sans vraiment songer que peut-être tu ne voudrais pas ou tu ne pourrais pas. Car nous voilà déjà en train de chercher un endroit où aller, un bar ou un salon de thé - on ne boit pas de thé mais on pourra faire comme ia - où aller se réfugier alors que doucement tombe le soir et la nuit.

Et voilà que tu proposes le salon de thé.
On approuve, d’un hochement de tête.

- Oh, euh si tu veux mais... (à nouveau on se frotte le crâne en regardant autour de nous) Je connais pas encore bien la ville en fait, je sais même pas où il est et j’ai toujours eu l’art de me perdre, tu sais bien (quand on marche et qu’on oublie où l’on est, plongé dans nos pensées) donc je te suis !

Nouveau sourire.
Enthousiaste. Peut-être même un peu trop.
Notre estomac se tord à ta réponse.
Et encore, on a l’air d’un idiot.

Et on te suit, quelques pas à tes côtés en regardant les bâtiments autour de nous-deux, quelques centaines de mètre dans le village afin d’arriver à ce salon de thé dont tu parlais plus tôt. On frisonne, on a froid parce que comme un idiot, la veste est restée sagement sur la chaise de notre studio, non loin des clefs restées quant à elles sur la commode près du lit. La veste, on a finit par remarquer son absence, mais celle des clefs n’a toujours pas traversé notre esprit.

- Il fait meilleur ici... (on marmonne ces mots en rentrant dans l’établissement, mains frottées l’une à l’autre) Tu veux boire quoi ? Je t’invite.

Nous, on ne dit rien pour le moment.
On ne sait pas quoi boire en vérité.

Juri Endo
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Juri Endo
Tu as montré la voie ton ami Juri, tranquillement, sereinement, comme à ta habitude, un fin sourire sur le visage, réellement contente d'avoir retrouvé un visage que tu connais et que tu appréciais énormément.

Une fois arrivé au salon de thé, tu t'installa à une table, dans le milieu de la salle, un endroit baigné par le soleil que tu apprécie seulement ici.

- Je te conseille leurs jus de fruit si tu n'es pas trop thè, sinon leur thé au jasmin est un pur délice avec leur fondant au chocolat.

Oui tu pouvais aider Aiichiro sur le menu du salon, vu que tu venais ici presque toute les semaines, cela te sortait même si tu étais bien dans ton appartement ou dans la bibliothèque.

- Mais, comment tu t'est retrouvé apprentis à l'ébénisterie ?

Car oui, comme toi Aiichiro n'avait aucune raison de rester dans le monde magique, vous aviez parlé longuement de vos futurs respectif, même si tu te voyais entouré de livre évidemment ce n'était pas dans le monde magique que tu voulais vivre, à cause de ton oncle Kai en parti, tu ne voulais pas le laisser seule mais, maintenant que tu es seule Juri tu as écouté ses conseilles et tu es retourné dans le monde magique au bon moment, quand le poste de bibliothécaire à Mahoutokoro se libérait.

Tu es heureusement quand même ici malgré que certaines choses te manque.

- Après si tu ne veux pas le dire, je ne vais pas te forcer.

Tu ne voulais pas le mettre mal à l'aise, c'était peut-être un sujet sensible, tu ne savais pas Juri sauf que ta curiosité est plus grande.
Aiichiro Okano
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On lève un sourcil en observant attentivement leur carte des thés, alors que tu conseilles leur jus de fruit et thé au jasmin. Tu as l’air d’être habituée ici, mais cela va maintenant faire près d’une année que tu es revenue sur l’île, n’est-ce pas ? Mais l’on n’est pas trop thé comme tu dit, comme le café c’est une boisson qui à l’art de nous mettre sur les nerfs encore plus que l’on ne l’est déjà.

Alors on préfère regarder leur jus de fruit.
Tant pis si l’on aura l’air d’un enfant.
Leur jus de sanbokan nous fait de l’œil, il est vrai.

- Hm ? Quoi l’ébénisterie ? (on demande naïvement, on n’a pas vraiment écouté tes derniers mots, comme c’est souvent le cas, on ne parvient à totalement écouter les autres tant l’on est perdu dans nos pensées) Oh j’y suis arrivé à la mi-septembre, à l’ébénisterie...

Ce n’était pas ça que tu demandais ?
On ne s’en rend pas compte de suite.

On s’assoit à une des tables vides, une table de deux alors que l’on regarde rapidement autour de nous, les autres personnes ici-présentes venues profiter elles-aussi de la chaleur de l’établissement alors que le froid doucement s’installe sur l’île. On te regarde, les yeux légèrement perdus dans le vide tandis que l’on te laisse choisir ce que tu boiras. Puis finalement, ta question arrive enfin jusque dans notre esprit, la voilà qui fait tilt.

Enfin.
Il serait temps.

- Oh, euh... (on hésite en vérité, un court instant il est vrai, car on ne sait pas par quel bout commencer ni même si l’on a vraiment envie de parler de tout ceci) J’ai pas mal bougé après l’école, j’savais pas trop trop quoi faire en vrai... J’suis retourné un moment chez les moldus, c’était pas très intéressant et puis je m’étais fait virer de tous mes autres jobs avant. (on hausse les épaules, on ne dit pas qu’on faisait de la plonge et franchement, on aurait préféré éviter d'évoquer tous nos licenciement) Et quand j’ai appris que M. Awataguchi avait pris une apprentie il y a quelques mois, j’ai tenté ma chance et voilà.

En vérité, c’est plutôt M. Awataguchi qui nous a finalement proposé de venir, parce qu’on ne faisait que passer à son atelier dans l’espoir d’y apercevoir quelques œuvres ici-et-là. Peut-être ne le sais-tu pas, Juri, mais c’est une passion qui jamais ne nous a vraiment quitté, depuis qu’à l’âge de huit ans l’on a acheté cette baguette qui encore nous accompagne aujourd’hui. Quelque chose qui est revenu en force en début d’année lorsque l’on a appris l’ouverture de cette ébénisterie à Iwomachi.

- Bon, j’avais peur qu’il me prenne pas parce que... (on renifle en regardant un court moment ailleurs) M’enfin, tu sais pourquoi, mais finalement j’ai flippé pour rien.

Comment une famille de sang-pur pourrait-elle prendre un né-moldu en apprenti ? Voilà la question qui nous hantait jusqu’à ce que l’on soit finalement rassuré : l’apprentie embauchée de mois plus tôt est elle-aussi née-moldu. Au fond, c’est également un peu grâce à elle que l’on en est là aujourd’hui.

- Comme d’habitude en fait ! (sourire sincère et amusé, autant rire de soi dans ces moments-là) Et toi ? Comment tu t’es retrouvée à la bibliothèque de Mahou ? Je croyais que tu voulais pas forcément rester dans le monde magique après l’école...?

Juri Endo
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Juri Endo
Tu comprends les paroles de ton camarades, tu sais bien Juri depuis que vous vous connaissez qu'il n'est pas comme toi, bien plus actif, bien plus entreprenant, il n'a pas de mal à rire et à montrer ses émotions comparé à toi, qui a toujours caché sauf à ton oncle.

- Je suis contente pour toi, c'est bien que tu es trouvé quelque chose qui te tienne à cœur.

Oui, tu étais contente pour Aiichiro, Juri... jusqu'à ce qu'il te retourne la question... tu bois une gorgé de ton thé, ta gorge se serre...

- Oui, c'est vrai que je ne voulais pas rester dans le monde magique...

Et le testament de ton oncle te traverse l'esprit, tu baisse la tête, sentant une larme s'échapper de tes yeux, tu ne voulais pas gâcher tes retrouvailles avec un bon ami.

- J'ai travaillé comme toi, dans des librairies, temps partiel, avant de venir ici...

Tu pose ta tasse de thé, tu as du mal Juri, beaucoup de mal d'avouer que tu es seule maintenant...

- J'ai juste appris par hasard que le poste était libre ici et je me suis dit que c'était pas une mauvaise idée de revenir dans le monde magique.

Mensonge bien évidemment, tu le sais que trop bien Juri, tu mange une bouché de ton gâteau pour éviter de te mettre à pleurer et fuir comme tu as l'habitude de faire.
Aiichiro Okano
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Tu en avais parlé, peu de temps avant que l’on ne quitte l’école. Ne pas rester dans le monde magique, tous-deux on se posait des questions quant à notre avenir respectif. Nous, on ne savait pas quoi faire, comme c’est encore plus ou moins le cas maintenant. Toujours perdu, toujours ailleurs. Mais toi, toi Juri, tu ne souhaitais rester dans ce monde qui n’est pas vraiment le tien non plus.

Toujours un pied dans les deux mondes.
San savoir où se mettre.
A notre place nulle part.

Et c’est encore le cas. On le voit, on l’entend dans tes mots. Tu sembles ailleurs, pas tout à fait à ton aise. C’est étrange, ce sentiment qui nous serre la poitrine alors que tu parles. On remercie à peine le serveur qui vient déposer sous nos yeux  notre boisson, on ne le voit même pas à dire vrai. Tant pis pour la politesse.

Mais on ne dit rien.
On a peur d’avancer sur terrain miné.

- Hm tant mieux pour toi si tu as pu retrouver ce job. (on sent dans notre ton que quelque chose nous chiffonne, nous inquiète)

Et on pince les lèvres.
Boit une gorgée de jus de fruit.

Hm, on aurait dû prendre un petit quelque chose à grignoter, songe-t-on en voyant la pâtisserie que tu as commandé. Un moment, le regard glisse à nouveau sur la carte et on commande des mochis. Faiblesse et gourmandise ici. On ne pense pas immédiatement à notre budget alors que l’on peine à se remettre financièrement du déménagement récent. Tant pis. A force, c’en est presque une habitude que de vivre sur le fil car on dépense sans compter.

- Juri ? (on souffle son prénom maintenant que le serveur est à nouveau parti, soudainement et sans vraiment prévenir) Si jamais t’as besoin de parler d’un truc, je suis là, t’sais ? Je sais bien que ça fait un moment qu’on s’était pas vu mais... (on déglutit, mal à l’aise soudainement et notre estomac encore se retourne) Hm bref, j’suis là c’est tout.

On suffoquerait presque.

Juri Endo
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Juri Endo
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Juri Endo
Alors que tu essaie tant bien que mal à te concentrer Juri, ne pas penser à cette année qui vient de passer, à tes souvenirs d'enfance, à cette maison à Kyoto qui t'attend, vide, sans sa présence... Tu joue nerveusement avec tes cheveux blond, est-ce qu'il aurait aimé cette couleur ?... Est-ce qu'il aurait rit alors que tu avouait t'être trompé, en confondant un produit magique avec un produit non magique ?

Les paroles de ton ami, te rappel avec mal le pourquoi du comment tu t'es un peu plus enfermé dans ton monde, celui des livres, pour ne pas pleurer...

- je sais mais...

C'est difficile, de dire que la seul personne que te considérait comme ta famille n'est plus... et elle coule, cette larme que tu retiens, tu cache ton visage avec tes longs cheveux.

- Je ne peux pas en parler maintenant, plus tard peut-être...

Mais, quand est-ce que ce sera ce plus tard ? Tu ne sais pas et tu ne veux pas vraiment le savoir Juri, tu le sentira peut-être quand tu sera prête à parler de Kai et de cette solitude qui te pèse bien plus qu'avant...

Tu repense à ta mère, ce souvenir qui te revient bien trop clairement, cette robe rouge carmin avec son visage de poupée, ses longs cheveux noir avec ses yeux noir aussi, elle était magnifique mais, elle n'est plus comme Kai maintenant sauf qu'à l'époque tu avais compris à moitié jusqu'à ce que Kai t'explique mieux alors que tu n'était qu'une adolescente.

- Je suis désolée pour ce moment...

Et tu prends un mouchoir dans ton sac, tu t'essuie discrètement les yeux, tu ne veux pas embarrassé Aiichiro davantage.
Aiichiro Okano
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Susanoo
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Aiichiro Okano
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Aiichiro Okano

Tu sais, on est très doué lorsqu’il s’agit de faire des bourdes. Et voilà que l’on en fait une nouvelle, on le voit immédiatement à ton visage et des traits, tes expressions qui s’affaissent et s’attristent soudainement. Alors on écarquille les yeux et on se bouffe la lèvre.

Crétin.
Crétin.


On se dit que l’on aurait dû tout simplement la fermer, car lorsque l’on voit finalement cette larme couler le long de ta joue, on panique à moitié, on se ressasse les mots que l’on a dit plus tôt, on cherche, on cherche où l’on a bien pu foirer. Encore foirer, toujours foirer ce que l’on dit et ce que l’on fait, ce n’est pas là une grande nouveauté il est vrai. Mais plutôt, on craint de t’avoir blessé sans le vouloir, il est vrai. De toute façon, on sait que l’on n’est pas doué, que toujours les mots sortent sans même que l’on parvienne à les retenir et finalement, on blesse parfois.

Sans le vouloir.
Mais le plus souvent.
On est juste impoli.

- Euh oui, non si tu veux pas en parler de suite, c’est pas... (on panique encore et encore et toujours, on parle encore un peu plus vite que d’habitude, on peine à faire sortir les mots, on peine à se faire comprendre) C’est pas grave, c’est euh... Comme tu veux, évidemment, je vais pas te forcer à parler ou quoi, je...

Et on s’enfonce lentement mais sûrement, on s’embourbe et on se tasse sur notre chaise, jus de fruit entre les mains et des regards qui vont de droite à gauche, regarder autour de nous. Oh, on capte bien les quelques regards fuyants qui se posaient jusqu’alors sur notre table. Et on avale difficilement notre salive, mal à l’aise à en crever.

- Euh non désolé, t’inquiète, c’est pas grave, c’est... (on a envie de s’enfoncer six pieds sous terre, dans notre esprit, tout est de notre faute) Désolé, j’aurais pas dû aborder le sujet, j’suis (nul) Ufm, qu’importe.

Et on regarde la table.
Le silence s’étale.

Un instant avant qu’arrivent les mochis, on commence à taper dedans immédiatement car lorsque l’on est gêné, c’est avec l’estomac que l’on se bat. C’est une drôle de honte qui nous tombe soudainement sur les épaules, car on se sent responsable et on voudrait bien effacer ces quelques minutes passés.

Et peut-être ce qui t’a fait pleurer.
Et le silence s’étale.
Encore un moment.

Juri Endo
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Ryujin
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Juri Endo
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Juri Endo
Tu t'essuie les yeux Juri, tu garde la tête baissé vers la jupe de ta robe que tu sert maintenant avec tes mains, la froissant un peu.

- Ne t'excuse pas, il s'est juste passé des choses que je ne peux pas encore dire sans verser une larme, rien n'est de ta faute Aiichiro.

Oui, ce n'était la faute de ton ami, si ton oncle Kai n'était plus là, c'était la faute à la vie tout simplement...

Même si cette vie te fait mal au cœur, tu dois continuer, tu veux remplir cette promesse que tu as trouvé dans le testament de ton oncle, celle que personne n'a compris ni cherché à comprendre. Après tout, vous aviez vos secrets tout les deux et sa famille ne cherchait pas à savoir.

Tu relève la tête, les yeux un peu rouge mais, avec un sourire pour rassurer ton ami tout lâchant la jupe de ta robe, tu pose ta main droite sur l'une des mains du jeune homme.

- Je me répète sûrement mais, je suis contente de te revoir, ça me fait du bien de revoir un visage familier.

Oui parce que cela te rappelle que Mahoutokoro était merveilleux, que même si tu ne voulais pas rester dans le monde magique après tes études, tu avais fait la rencontre de personnes qui était cher à ton cœur et Aiichiro en faisait partis, il était un de tes amis les plus proches, que tu regrette un peu d'avoir perdu contact après l'école.

- On pourra revenir ici quand tu ne sera pas occupé à l’ébénisterie, si cela te dit évidemment.

Peut-être que tu sortirais de ton silence et de cette solitude qui te pèse depuis une années maintenant, tu pouvais être heureuse dans le monde magique comme l'a toujours voulu Kai.
Aiichiro Okano
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Douce honte qui s’insinue lentement dans le creux de notre estomac, et que l’on essaye de faire taire en se gavant de mochis et l’on met ça sur le compte de la gourmandise. On regarde encore et toujours le bois de la table, on n’ose plus croiser ton regard empli de tristesse et de détresse, c’est que l’on supporte pas, tu comprends ? C’est lorsque ta main se pose doucement sur la notre que l’on redresse enfin le regard pour le plonger dans le tien. De nouveau, on a les joues qui rougissent et les doigts qui deviennent moites, un sursaut dans le bras et dans le fond des tripes.

On a toujours l’air un peu idiot.
Peut-être ?

- Euh, moi aussi, je... Je suis content de te revoir... (la voix tremblotte un peu, l’émotion probablement) Et euh, ça fait du bien de te- de revoir des visages connus...

On lâche un étrange bruit de gorge comme si l’on souhaitait étouffer nos précédentes paroles et ce lapsus qui est malencontreusement sorti de nos lèvres. Parce que tu sais, c’est bon de te revoir un peu, malgré l’estomac qui se tortille dans tous les sens depuis que l’on a t’a vu en bas de l’immeuble, alors accoudé au balcon de l’appartement. Et lorsque tu prononces ces mots à ton tour, il y a peu de chaleur qui se diffuse dans le fond de la poitrine.

Mais apparemment, on dirait que doucement ces petites retrouvailles prennent fin. Ou du moins c’est ainsi que l’on le prend, à tes derniers mots, mais l’on approuve en hochant la tête rapidement de bas en haut.

- Oui oui, bien sûr ! (on a parlé trop vite sans s’en rendre compte, alors les mots se sont embrouillés avant même qu’on ne les prononce) De temps en temps, les soirs si jamais t’as le temps ou quoi, de tout façon j’habite pas bien loin en plus, donc je pourrais toujours venir t’y rejoindre ! M’enfin, si je me paume pas en cours de route, tu me connais à force...

Et brusquement une idée nous traverse le crâne, un idée qui gueule plus fort que les nombreuses autres auxquelles on pense à longueur de temps . Oh on hésite un moment à l’exprimer, on bégaye quelques mots maladroits et on se tord les doigts et les mains avant de finalement se lancer.

- Ça te dirait d’ailleurs, qu’un jour, on... On aille faire un tour en ville, pour aller euh - je sais pas - au ciné ou au musée, peut-être... Comme tu préfères ?

Tu ne le remarques peut-être pas, mais dans notre esprit, cette proposition ressemble en tout point à un rencart. Ou du moins, ça s’en rapproche drôlement. Il faut dire que l’on a une imagination débordante, alors peut-être qu’en avance, on commence à s’imaginer des trucs. Un refus, peut-être ? Mais aussi un peu plus.

Juri Endo
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Juri Endo
Aiichiro avait un don pour te faire sourire malgré ta tristesse, vous aviez toujours eu cette relation là de loin que tu te souvient Juri, tu étais apaisé avec lui comparé avec d'autre personne, tu n'avais pas besoin de cacher tes émotions durs comme la colère ou bien la tristesse.

- Je serais heureuse de venir te voir quand tu aura le temps.

Et tu ris sur ces derniers mots, évidemment, tu te dit que heureusement à l'école vous étiez très souvent ensemble pour ne pas qu'il perde son chemin, toi qui arrive à te repérer dans le labyrinthe de la bibliothèque, les couloirs de Mahoutokoro n'était qu'une vaste blague.

Quand sa proposition te fit légèrement ouvrir un peu plus les yeux, tu pourrais presque sentir tes joues devenir rouge mais, tu sais que ce n'est pas possible, tu en est incapable de cela, surtout pour une tel proposition, tes héroïnes de romans à l'eau de rose aurait sûrement essayé de répondre en bégayant moi toi Juri, tu n'arrive pas à agir comme ses héroïnes... Simplement tu réponds.

- Avec plaisir, dit moi tes disponibilité et on s'organise ça.

Un ton enjoué malgré la phrase neutre que tu prononce, tu peux t'imaginer à sortir avec quelqu'un mais, pas plus, tu te l'interdit, par peur mais, ça c'est ton secret. Tu regarde l'heure à ton montre, il commence doucement à se faire tard et tu n'a pas acheté le livre que tu voulais.

- Je ne veux pas t'abandonner mais, je reviendrais à Iwomachi, je te promet Aiichiro.

Tu sort ton porte-monnaie pour payer ta part vu que c'est ce que tu prends à ton habitude, tu sais le montant qu'il te faut. Tu salue ton ami d'une main, un peu pressé, tu n'as pas changé après tout Juri, toujours plongé dans tes livres.
Aiichiro Okano
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On a le cœur qui tambourine dans les tempes et les carotides, qui courent le long de la gorge et des lèvres. On se demande soudainement pourquoi. Pourquoi cette question, pourquoi cette proposition, pourquoi a-t-on osé la formuler dès lors qu’elle a commencé à trottiner dans notre tête. Foutu, foutu esprit qui tourne à cent à l’heure, qui ne s’arrête jamais et qui s’imagine mille et un scénarii possibles. Oh, on se sent mal à un moment, on tente comme on le peut de se persuadé qu’il ne s’agit que d’une proposition amicale mais tu sais, Juri, dans notre idée, cela va tellement tellement plus loin qu’une simple sortie entre amis qui ne se sont pas vus depuis longtemps maintenant.

Toujours les mains moites.
Toujours le cœur au bord des lèvres.

Mais tu sais, durant un instant, on s’imagine que tu vas refuser. Forcément, peut-être même trouver une excuse - trop de travail, on comprendrait, ce ne doit pas être si facile de gérer seule une bibliothèque remplie d’étudiants et d’enseignants. Alors lorsque tu commences à parler, nous, on commence à bafouiller que ce n’est pas si grave, après tout, déjà venir ici avec toi, ça fait plaisir, et puis l’île est loin des côtes, Kyoto et Tokyo il y a toujours plein de monde, alors tant pis franchement. On ne t’en veut pas, tu sais ?

Mais finalement, ta réponse finit par monter au cerveau. Alors on se tait, quelques secondes durant, le temps d’atterrir et de les comprendre, tes mots.

- Oh euh... Oui oui ! (on bafouille encore un petit peu, le rouge monte aux joues et c’est visible, tellement visible sur une peau pale comme la nôtre) Je-Je t’enverrai un origami pour... pour te dire quand je suis dispo, qu’on puisse s’organiser ça quand tu veux ou quand tu peux, enfin, quand t’as envie quoi.

On boit une grande gorgée du jus de fruit qui traîne devant nos yeux depuis bien trop longtemps maintenant, comme si on voulait s’y noyer et s’y perdre. Tu sais, Juri, on ne pensait pas encore être dans cet état en te voyant. C’était même bien plus facile à l’époque, on se côtoyait tous les jours ou presque, tous les professeurs ne fourraient ensemble - tu étais calme, tellement calme que ça déteignait sur nous et notre esprit hyperactif, c’était reposant tu sais. Ici et maintenant, on souffle et on tente de se calmer.

Tu nous as manqué, tu sais ?

- Euh oui, on va y aller sous peu, oui... (on est un peu déçu en vrai, on voudrait bien rester encore un instant en ta compagnie) J’vais euh... Me faire à manger pour ce soir et (rien d’autre probablement, retourner fumer au balcon en regardant les gens qui passent en-dessous) Et j’sais pas.

Vérité pure.
On pense un peu au lendemain.
Déjà pressé de voir ce que l’on fera à l’atelier.

Tu te lèves et tu t’en vas alors, Juri. On te salue à notre tour, toujours assis à cette table et la boisson à peine entamée sous nos yeux. Et lorsque la porte se ferme, on fixe le bois d’un regard à demi-paniqué, l’appétit coupé et les pensées bloquées. Et on souffle du bout des lèvres.

Putain...

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