En ce début d'année scolaire, tu n'étais pas vraiment bien Maiko, plusieurs jeunes Kondo avaient fait leur rentré sauf que tu étais angoissé pour eux, autant que dans la demeure familiale, rien n'allait...

Entre la santé d'Umeko qui se dégrade et ta petite guerre, tu étais un peu perdue, tu voulais faire les choses bien pour les Kondo malgré les paroles de ta grand-mère... Te remplacer, cela t'avait fait ni chaud ni froid, cela avait mis en colère certaines personnes et d'autres personnes était pour cette décision...

Quelqu'un devait te remplacer mais, qui ?

Tel était la question en ce début d'année particulière, même si tu t'étais rapproché de Ritsuka, tu savais aussi que si les Miura apprenait que l'héritière devait changer, ce mariage arrangées allait tomber à l'eau.

Dans un fond cela t'arrangeait grandement, tu pourrais être libre surtout que si tu décidais de la nouvelle héritière avant ta douzième année, tu n'aurais plus rien à rendre au Kondo, tu serais libre... enfin jusqu'à ce que ces maudites femmes te donnent à une autre familles pour arranger leur affaires...

Tu soupir, en marchant à travers les couloirs de l'école, même si cela ne t'aide pas à te vider la tête...

Puis une voix, fluette quand même avec un trait masculin, tu es surprise en regardant le petit garçon devant toi te saluer tout en prenant une posture étrange, ce qui te fit légèrement rire.

- Bonjour à toi, Tadashi.

Ton jeune cousin, une bouille d'ange comme nombreux de tes cousins que tu protèges de l’harcèlement que font les femmes Kondo aux hommes Kondo, ce que tu n'as jamais supporter.

- J'ai appris que tu étais chez les Kitsune, félicitation.

Oui, il était Kitsune et non dans une autre maison, tu pourrais le protéger de tes cousines qui sont soit chez les yatagarasu ou les tsuchigumo, peu de femmes Kondo finisaient chez les Kitsune, tu faisais partis des exceptions avec Mariko, et Nowaki sauf qu'elle ne fait pas vraiment partis des querelles que tu mène avec tes plus proches cousines.

- Que fais-tu ici tout seul ?

Ce n'est pas un couloir que nos petits cinquièmes années prennent, c'est plus un couloir pour se perdre, vagabonder, comme tu le fais actuellement Maiko.

Tadashi faisait partis des plus jeunes comme Nowaki, qui t'apaiser que ce soit à l'école ou bien à la demeure familiale, leurs sourires étaient une bénédiction pour toi, une bouffé d'air frais qui te faisait sourire tendrement.

Tu aimais cette génération innocente de tout, qui ignorer même si tu les protégeais de tout ton cœur, pour qu'ils ne puissent subir le mort sort que leurs aînées...

Surtout les garçons comme Tadashi et bon nombres de tes cousins Maiko, tu ne voulais pas qu'ils subissent les brimades des femmes qui les trouvaient inférieures à elles.

Tu t'es toujours battus pour cela, tu as su garder le sourire sur le visages de ces petits bonhommes.

Tu te concentre à nouveau sur le garçonnet qui bégaie un peu sur ses paroles, tu comprends à demi mots qu'il est perdu sauf qu'il ne va pas l'avouer.

Tu souris quand il te prends délicatement la main puis comprends qu'il est peut-être en faute, quand il finit ses salutation à ton tour tu prends délicatement sa main et de ton autre main tu lui caresse tendrement les cheveux, cette chevelure rouge qui lui va mieux que cette tignasse marron que tu as Maiko.

- Allons visiter l'école alors, je te raconterais tout ce que tu veux savoir Tadashi.

Tu lui souris en balançant vos mains pour lui dire que vous pouvez avancé mais, avant...

- N'oublie pas que l'école, c'est différent du domaine, tu as le droit de faire ce qu'il te plaît tant que tu respecte le règlement.

Oui l'école, ce n'est pas le domaine Kondo, pas besoin de stresser, ici on est libre d'une certaines manière.

C'est pour cela que tu hésite maiko, pour ses enfants qui t'apporte cette fraîcheur et cette innocence que tu as perdu, réduit en éclat contre les barreaux de cette cage, tu voudrais que Tadashi et bon nombre de tes cousins profitent de leur scolarité sans avoir peur de se faire réprimander par les femmes Kondo.

L'empressement de l'enfant pour la visite de l'école à tes côtés te fait doucement rire maiko, ses questions dites avec empressement tu les trouves adorable.

- Ici c'est pour aller vers des salles de cours, si tu monte plus haut, un endroit que j'adore c'est la volière.

Parce que tu pouvais voir les oiseaux qu'importe leur race aller et venir, libre de leur mouvement comparé à toi. La deuxième question te fit gagner un sourire remplis de malice.

- Tu veux vraiment savoir cela ?

Tu ris alors que tu continue ton chemin, faisant en même temps mine de réfléchir.

- Par contre ne m'imite pas, mes bêtises vont peut-être t'attirer des ennuies plus gros que ta petite tête puisse penser.

Oui parce que boire du saké en plein nuit au milieu de la colline, c'est pas la meilleur chose à faire.

- Au j'ai marché sur l'eau avec une affreuses chaussure, accompagné d'un senpai, c'était très drôle, on a faillit perdre l'équilibre et finir dans l'eau.

C'était la bonne époque, celle où tu pouvait encore te permettre de rêver maiko, où ta cage n'avait pas autant d’ampleur dans ton cœur, où les promesses n'étaient pas brisés, ou l'école était en « sécurité ».

Le jeune garçon à tes côtés te redonnait cette joie de vivre que tu avais, tu n'as pas besoin de faire semblant devant lui, c'est naturelle comme devant Mariko ou bien tes deux frères aînés.

- Oui, malgré le statut que tu me connais, j'ai osé faire des choses dont je n'ai pas le droit.

Il est vrai que Tadashi ne t'a connue que sous l'aspect de la futur matriarche Kondo, rien de plus, cela te fit perdre un peu ton sourire maiko que tu regagne vite sur la curiosité du petit garçon à tes côtés.

- Je ne me rappelle pas de tout mais, j'en ai fait pas mal de bêtise mais, j'ai toujours réussi à éviter les punitions.

Sur ce point, tu as une chance incroyable Maiko, tu ne sais pas comment tu as fait pour échapper à la punition de certains professeur que tu n'aurais jamais croisé pendant tes expédition nocturnes.

- J'ai bravé le couvre feu aussi sauf que je ne te conseil pas de le faire, faut l’expérience et connaître l'école par cœur pour faire cela.

Tu ris doucement en continuant de marcher, observant les couloirs où tu as ris, couru, crier sauf pleurer, peut-être de rire, jamais de tristesse.

Tu aimerais pouvoir revenir à cette époque sauf que cela n'est pas possible, tout à une fin, l'époque où tu pouvait rire vraiment innocemment a prit fin sur tes fiançailles avec Ritsuka et encore plus avec la demande de ta grand-mère même si cela te débarrasse d'un aspect de toi qui doit prendre fin aussi.