Realisation - Xue
Tasha Tanegashima
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16 - 23.12.81
Rang : B5
Ryujin
Tasha Tanegashima
01.08.97
Solitude, concentration, incompréhension…
Qu’est-ce qui se passait exactement dans cette école en ce moment ? Rien ne semblait aller, tout volait en éclat et il n’aimait pas ça, notre petit peintre.
Confiance… Il en avait en cet oncle qui gérait cet établissement et le temps passait, Tasha s’intriguait envers ces Yokais qui n’en faisaient qu’à leur tête. Comment pensaient-ils ? Pouvaient-ils même le faire ? Est-ce de la même manière qu’un être humain ?
Ta curiosité ne faisait que s’accroitre… Toi qui voulais découvrir chacun recoins de ce monde pour mieux les peindre.
La peinture…
Ce pinceau en train de glisser sur cette toile, ce visage familier de cet ami mort devant tes yeux, ce corps chaud qui se refroidissait entre ses bras : il s’en souvient encore.
Il se souvient à quel point la vie pouvait s’envoler facilement et la mort prendre sa place…
Comment ça marche, la mort ? Que devient-on réellement après s’être éteints ? Peut-on revenir à la vie ?
Ne serait-ce pas ce qu’il était en train d’essayer de faire avec cette peinture ? Que ce visage ne disparaisse pas.
Qu’on ne l’oublie pas.
Mais ce n’était toujours pas vivant.
Respiration, matière organique, cette peinture si froide et sans vie. Peut-on lui en donner ?
Cet ami avait perdu tant de sang…
Du sang.
Ne serait-ce pas la solution ? Lui qui peut même en changer la couleur comme il le désire…
Alors, il s’ouvre doucement, ça fait mal, mais montre qu’il est vivant comparé à ce cadavre.
Et son pinceau se pose sur cette blessure qui s’imprègne, qui se pose sur ce tableau alors que Tasha soupir n’étant habitué à souffrir.
Rouge, bleu, violet et doré…
L’odeur de fer mélangé à celle de la peinture cachait ce qu’il appliquait réellement : il le savait.
Un pas en arrière, ses yeux posés sur cet ami décédé.
La mort…… La mort…
L̵̛̩̳͍̖̬̱̱̳̗̩̩̣̜͙͕͆̅͆̈̀͑͐̒̽̽̇̀̉Ȧ̴̧̛̮̥̞͕͍̯̰̉̇̾̇̃͊͆́͌̽̿̅͝ͅ ̴̣̞̮̙͎̯̇́̒̾Ḿ̵̮̩̜͓̩̜̣͎̌̌́͆͜͠͠ͅȌ̸̖͓͍̍̐̽͆̊̑̔̏̒͒̋͝͝R̷̜̱̲̟̗͗̄̊̉̔̌͌̊̑̑̄̑̌͗͝T̴̡̖̜̺̩̰̫̱̬̄͋͘͜…̶̡̢̠͇̖̤̭̟̘̝͉̠͙̰̔͑̄̋͒̒̒
Pourquoi son cœur s’emballait ? Pourquoi sa tête réalisait ?
Car ton œuvre était devenue trop réaliste pour toi, Tasha.
Tu comprenais enfin que cet ami ne reviendrait jamais à tes côtés.
La solitude : il haïssait ça..
Alors il ne comprenait pas… Il ne comprenait plus cet enfant qui a encore besoin d’aide et d’un chemin pour grandir.
Se tenant la tête, il prit le premier objet tranchant qui passait avant d’éventrer sa toile, tombant à genou alors que ce tableau s’écroula en même temps que son poids.
Il ne comprend pas, il ne cherche qu’à comprendre… Comme chaque sujet, comme chaque moment de sa vie, alors que son regard et vide à fixer la peinture qui s’était déversée, ses habits encore plus gâchés que d’habitude.
Et il a envie de pleurer, il a envie de se lâcher sa tête entre ses mains, ses images encore pesantes pour un adolescent de 15ans…
Qu’est-ce qui se passait exactement dans cette école en ce moment ? Rien ne semblait aller, tout volait en éclat et il n’aimait pas ça, notre petit peintre.
Confiance… Il en avait en cet oncle qui gérait cet établissement et le temps passait, Tasha s’intriguait envers ces Yokais qui n’en faisaient qu’à leur tête. Comment pensaient-ils ? Pouvaient-ils même le faire ? Est-ce de la même manière qu’un être humain ?
Ta curiosité ne faisait que s’accroitre… Toi qui voulais découvrir chacun recoins de ce monde pour mieux les peindre.
La peinture…
Ce pinceau en train de glisser sur cette toile, ce visage familier de cet ami mort devant tes yeux, ce corps chaud qui se refroidissait entre ses bras : il s’en souvient encore.
Il se souvient à quel point la vie pouvait s’envoler facilement et la mort prendre sa place…
Comment ça marche, la mort ? Que devient-on réellement après s’être éteints ? Peut-on revenir à la vie ?
Ne serait-ce pas ce qu’il était en train d’essayer de faire avec cette peinture ? Que ce visage ne disparaisse pas.
Qu’on ne l’oublie pas.
Mais ce n’était toujours pas vivant.
Respiration, matière organique, cette peinture si froide et sans vie. Peut-on lui en donner ?
Cet ami avait perdu tant de sang…
Du sang.
Ne serait-ce pas la solution ? Lui qui peut même en changer la couleur comme il le désire…
Alors, il s’ouvre doucement, ça fait mal, mais montre qu’il est vivant comparé à ce cadavre.
Et son pinceau se pose sur cette blessure qui s’imprègne, qui se pose sur ce tableau alors que Tasha soupir n’étant habitué à souffrir.
Rouge, bleu, violet et doré…
L’odeur de fer mélangé à celle de la peinture cachait ce qu’il appliquait réellement : il le savait.
Un pas en arrière, ses yeux posés sur cet ami décédé.
La mort…… La mort…
L̵̛̩̳͍̖̬̱̱̳̗̩̩̣̜͙͕͆̅͆̈̀͑͐̒̽̽̇̀̉Ȧ̴̧̛̮̥̞͕͍̯̰̉̇̾̇̃͊͆́͌̽̿̅͝ͅ ̴̣̞̮̙͎̯̇́̒̾Ḿ̵̮̩̜͓̩̜̣͎̌̌́͆͜͠͠ͅȌ̸̖͓͍̍̐̽͆̊̑̔̏̒͒̋͝͝R̷̜̱̲̟̗͗̄̊̉̔̌͌̊̑̑̄̑̌͗͝T̴̡̖̜̺̩̰̫̱̬̄͋͘͜…̶̡̢̠͇̖̤̭̟̘̝͉̠͙̰̔͑̄̋͒̒̒
Pourquoi son cœur s’emballait ? Pourquoi sa tête réalisait ?
Car ton œuvre était devenue trop réaliste pour toi, Tasha.
Tu comprenais enfin que cet ami ne reviendrait jamais à tes côtés.
La solitude : il haïssait ça..
Alors il ne comprenait pas… Il ne comprenait plus cet enfant qui a encore besoin d’aide et d’un chemin pour grandir.
Se tenant la tête, il prit le premier objet tranchant qui passait avant d’éventrer sa toile, tombant à genou alors que ce tableau s’écroula en même temps que son poids.
Il ne comprend pas, il ne cherche qu’à comprendre… Comme chaque sujet, comme chaque moment de sa vie, alors que son regard et vide à fixer la peinture qui s’était déversée, ses habits encore plus gâchés que d’habitude.
Et il a envie de pleurer, il a envie de se lâcher sa tête entre ses mains, ses images encore pesantes pour un adolescent de 15ans…
feat Xue
Xue Oikaze
Citation : this hole in my heart's proof of life
Age : 19 (14 décembre 1978)
Rang : A2
Susanoo
Xue Oikaze
putrides visions de sang d’entrailles et de corps déchirés
dégoulinent dans le bâtiment maintes fois profané
si j’ai survécu si rien ne m’a blessé
j’ai des stigmates dans la tête
les cris des enfants terrorisés les craquements des os brisés
j’ai cauchemardé de l’océan
et les youkai sanguinaires ont rejoint les monstres de ses tréfonds
je cauchemarde à présent de ma faiblesse
— fragile préfet ne sait que faire de son titre
un poids sur les épaules une charge de culpabilité
hasardeusement donnée à un oiseau blessé
j’ai l’envie irréelle de tous vous sauver
avant même de m’être relevé
la mort suinte à travers les murs et le fer m’entête dans les allées sombres
ma mémoire agressée me rend souvent réels
les pires des souvenirs
— l’odeur est saisissante aujourd’hui
intrigué je la suis
j’entends des bruits
je pressens la douleur qui s’écrase dans l’air
et dans la salle d’art esseulée
apparaissent les deux plus tristes des tableaux
Tasha ? je m’exclame
j’ai l’impression d’être court-circuité
d’avoir compris avant même d’assimiler
je vois des taches des éclaboussures
je sens le fer et la peinture
j’entends à travers toutes ces couleurs
les plaintes muettes d’un coeur traumatisé
ah, je sais que trop bien ce que ça fait
Tasha, paniqué j’ai couru jusqu’à toi
frêle arachnide frappée par le deuil
et j’ai tiré tes bras tremblants de tes pinceaux
des instruments tranchants de l’art macabre
qu’est-ce qui se passe ?
baguette s’éloigne du creux de ma poche
et je chuchote cura et ferula
dis-moi ce qui ne va pas- pétri d’inquiétudes
je sens mon pouls enfermé s’accélérer
et mes mains angoissées se poser sur tes épaules
comme des papillons affolés
ah— encore une fois
je me sens responsable
j’espère au moins pouvoir t’aider
Tasha Tanegashima
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16 - 23.12.81
Rang : B5
Ryujin
Tasha Tanegashima
01.08.97
La douleur avait été si soudaine, si vive que l’adolescent ne comprenait pas ces picotements qui lui faisaient trembler les bras. Pourquoi venait-il d’ainsi réagir, couteau encore entre les mains…
Ce petit corps tremblait, sa respiration se saccadait.
Tasha n’avait peur de la mort, au contraire… Elle l’intriguait au plus haut point. Comment pouvait-on la surpasser, ne pas se faire oublier ? L’art n’est-il pas un des meilleurs moyens ?
Trop de questions tournaient dans son esprit encore si frêle. C’était trop tôt, bien trop tôt pour que l’enfant ne comprenne réellement le destin qui allait se tisser entre ses doigts.
Son prénom une première fois prononcé.
En cet instant, ce fut ta voix qui le fit sortir de ce trépas. L’abysse de ses songes qui ne demandait qu’à le dévorer encore vivant.
Puis une seconde qui le fit relever la tête pour que son ciel croise les flammes de ton regard. En un instant, ses poignets se retrouvèrent en sécurité, entourés d’une protection bien méritée.
Et ce furent des questions que tu te mis à lui poser. Des interrogations que Tasha lui-même se posait au fil des minutes qui s’écoulaient dans cette pièce qui était pourtant son repaire. Remercie ce geste que tu vins d’avoir, il venait de débloquer son savoir.
« Je… Ne sais pas vraiment… » Commença-t-il à t’expliquer certainement aussi perdu que toi.
« J’étais en train de peindre et soudainement, je n’ai plus supporté ce que j’étais en train de reproduire. »
Il n’avait jamais connu la violence d’un deuil, des sentiments inconnus, qu’il allait pouvoir exploiter quand absorption sera complète.
« Je reproduisais le portrait de quelqu’un décédé pendant… L’attaque. » Finit-il par expliqué, ce regard emplit d’incompréhension, pourtant le corps tremblant.
« J’ai eu comme un soudain ressenti de… Colère ? Et de… C’est compliqué à y mettre mot. » De la tristesse ? De la peur?
Des mots qu’il semblait se refuser, pauvre faon égaré…
Ce petit corps tremblait, sa respiration se saccadait.
Tasha n’avait peur de la mort, au contraire… Elle l’intriguait au plus haut point. Comment pouvait-on la surpasser, ne pas se faire oublier ? L’art n’est-il pas un des meilleurs moyens ?
Trop de questions tournaient dans son esprit encore si frêle. C’était trop tôt, bien trop tôt pour que l’enfant ne comprenne réellement le destin qui allait se tisser entre ses doigts.
Son prénom une première fois prononcé.
En cet instant, ce fut ta voix qui le fit sortir de ce trépas. L’abysse de ses songes qui ne demandait qu’à le dévorer encore vivant.
Puis une seconde qui le fit relever la tête pour que son ciel croise les flammes de ton regard. En un instant, ses poignets se retrouvèrent en sécurité, entourés d’une protection bien méritée.
Et ce furent des questions que tu te mis à lui poser. Des interrogations que Tasha lui-même se posait au fil des minutes qui s’écoulaient dans cette pièce qui était pourtant son repaire. Remercie ce geste que tu vins d’avoir, il venait de débloquer son savoir.
« Je… Ne sais pas vraiment… » Commença-t-il à t’expliquer certainement aussi perdu que toi.
« J’étais en train de peindre et soudainement, je n’ai plus supporté ce que j’étais en train de reproduire. »
Il n’avait jamais connu la violence d’un deuil, des sentiments inconnus, qu’il allait pouvoir exploiter quand absorption sera complète.
« Je reproduisais le portrait de quelqu’un décédé pendant… L’attaque. » Finit-il par expliqué, ce regard emplit d’incompréhension, pourtant le corps tremblant.
« J’ai eu comme un soudain ressenti de… Colère ? Et de… C’est compliqué à y mettre mot. » De la tristesse ? De la peur?
Des mots qu’il semblait se refuser, pauvre faon égaré…
feat Xue
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