Tsunàmi de couleur [Tàshà]
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
Je me rendais à mon dortoir après les cours. Une journée trop longue de cours. C'était vraiment chiant. L'envie de faire mes devoir n'était pas là. L'idée de retrouver ma chambre non plus. Il y avait des chances que je tombe sur Naël et c'était non. J'avais trainé un moment à l'extérieur pour passer le temps, mais il fallait bien rentrer à un moment.
Passant devant la salle de calligraphie, je trouvais la porte ouverte. Je passais la tête à l'intérieur, un peu curieux. Pas un chat ne s'y trouvait. En revanche, il y avait quelque chose qui attira mon oeil. J'entrais pour mieux observer. Là, près d'une fenêtre se trouvait une toile de peinture. Devant, je croisais les bras. Je n'arrivais pas à trouver ce qui n'allait pas. Quelque chose dessus me dérangeait. Je savais que cela ne se faisait pas, mais je pris un des pinceaux et le plongeais gauchement dans la peinture, abimant les poils. Je pris une pose qui imitait celle d'un artiste en pleine réflexion sur son oeuvre avant de gribouiller partout avec mon talent du hasard.
Je reculais de trois pas pour observer a nouveau la toile.
-Ah ! Là, ça ressemble à quelque chose !
Absolument pas.
Mais mon méfait accompli, je reposais le pinceau pour ensuite vouloir quitter la pièce en toute discrétion et faire comme si de rien n'était.
Passant devant la salle de calligraphie, je trouvais la porte ouverte. Je passais la tête à l'intérieur, un peu curieux. Pas un chat ne s'y trouvait. En revanche, il y avait quelque chose qui attira mon oeil. J'entrais pour mieux observer. Là, près d'une fenêtre se trouvait une toile de peinture. Devant, je croisais les bras. Je n'arrivais pas à trouver ce qui n'allait pas. Quelque chose dessus me dérangeait. Je savais que cela ne se faisait pas, mais je pris un des pinceaux et le plongeais gauchement dans la peinture, abimant les poils. Je pris une pose qui imitait celle d'un artiste en pleine réflexion sur son oeuvre avant de gribouiller partout avec mon talent du hasard.
Je reculais de trois pas pour observer a nouveau la toile.
-Ah ! Là, ça ressemble à quelque chose !
Absolument pas.
Mais mon méfait accompli, je reposais le pinceau pour ensuite vouloir quitter la pièce en toute discrétion et faire comme si de rien n'était.
Tasha Tanegashima
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16 - 23.12.81
Rang : B5
Ryujin
Tasha Tanegashima
04.01.98
Patience, contemplation et satisfaction…
Des ressentis parfois présents ou aux abonnés absents selon ce que Tasha arrivait à poser sur ses toiles et ce que son imagine lui permettait de faire glisser au travers de son pinceau.
Les derniers mois avaient été un peu dur pour notre adolescent qui se cherchait continuellement ne sachant réellement quel chemin il devait prendre et quelle montagne d’émotions il devait escalader.
Depuis cet accident, le meurtre de son ami… Tasha était perturbé, mouvementé… Ses tableaux manquaient de réalismes, de cette chaleur qu’était la vie.
C’est pour cette raison que son sang c’était mélangé à ses couleurs.
Donner une partie de soi-même pour que la vie émerge petit à petit… Être un pinceau comme son corps pouvait être modelé.
Peut-être qu’un jour, son imagination l’emportera bien loin. Un point de non-retour, mais il était encore trop jeune pour s’y laisser porter.
Pour le moment, Tasha avait quitté la salle de calligraphie : un cours qu’il aimait particulièrement grâce à ce professeur qu’il admirait sans pour autant se l’avouer : lui avouer.
Ses poignets nettoyés et le sang cessant de couler, il était revenu tel une feuille qui passait pour déplacer son œuvre et…
Quelle fut sa surprise d’y voir un autre élève qui n’était vraisemblablement d’une autre année que la sienne.
Comme à son habitude, le peintre l’ignora complètement, passant à côté de lui sans un mot : un simple regard d’ignorance profonde.
Mais rapidement, son attention fut comme troublée : l’odeur avait changé.
Ses yeux posés sur le pinceau cruellement achevé qui le fit tiquer pour en suite poser ses yeux sur sa peinture qui…
Était complètement gâchée.
« Toi, là. » Lâcha-t-il sans aucune once de sympathie dans sa voix.
Ses yeux s’étaient posés sur toi : seule personne présente dans cette pièce.
Il ne pouvait y avoir autre coupable.
« Je peux savoir ce qui t’as pris ? » Son ton était cassant, tranchant et ses yeux te fixaient tel une lance qui voulait te transpercer.
Tasha était quelqu’un de patient uniquement avec ses peintures, ses activités et quelques personnes dont il appréciait la compagnie.
Toi, il ne te connaissait pas.
Tu venais de détruire une œuvre : son œuvre.
Il n’attendait qu’un mot, qu’une confirmation pour t’enfoncer plus bas que terre et te faire regretter la moindre seconde de ton affront, de ton existence.
Des ressentis parfois présents ou aux abonnés absents selon ce que Tasha arrivait à poser sur ses toiles et ce que son imagine lui permettait de faire glisser au travers de son pinceau.
Les derniers mois avaient été un peu dur pour notre adolescent qui se cherchait continuellement ne sachant réellement quel chemin il devait prendre et quelle montagne d’émotions il devait escalader.
Depuis cet accident, le meurtre de son ami… Tasha était perturbé, mouvementé… Ses tableaux manquaient de réalismes, de cette chaleur qu’était la vie.
C’est pour cette raison que son sang c’était mélangé à ses couleurs.
Donner une partie de soi-même pour que la vie émerge petit à petit… Être un pinceau comme son corps pouvait être modelé.
Peut-être qu’un jour, son imagination l’emportera bien loin. Un point de non-retour, mais il était encore trop jeune pour s’y laisser porter.
Pour le moment, Tasha avait quitté la salle de calligraphie : un cours qu’il aimait particulièrement grâce à ce professeur qu’il admirait sans pour autant se l’avouer : lui avouer.
Ses poignets nettoyés et le sang cessant de couler, il était revenu tel une feuille qui passait pour déplacer son œuvre et…
Quelle fut sa surprise d’y voir un autre élève qui n’était vraisemblablement d’une autre année que la sienne.
Comme à son habitude, le peintre l’ignora complètement, passant à côté de lui sans un mot : un simple regard d’ignorance profonde.
Mais rapidement, son attention fut comme troublée : l’odeur avait changé.
Ses yeux posés sur le pinceau cruellement achevé qui le fit tiquer pour en suite poser ses yeux sur sa peinture qui…
Était complètement gâchée.
« Toi, là. » Lâcha-t-il sans aucune once de sympathie dans sa voix.
Ses yeux s’étaient posés sur toi : seule personne présente dans cette pièce.
Il ne pouvait y avoir autre coupable.
« Je peux savoir ce qui t’as pris ? » Son ton était cassant, tranchant et ses yeux te fixaient tel une lance qui voulait te transpercer.
Tasha était quelqu’un de patient uniquement avec ses peintures, ses activités et quelques personnes dont il appréciait la compagnie.
Toi, il ne te connaissait pas.
Tu venais de détruire une œuvre : son œuvre.
Il n’attendait qu’un mot, qu’une confirmation pour t’enfoncer plus bas que terre et te faire regretter la moindre seconde de ton affront, de ton existence.
feat Kazuki
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
Je pensais pouvoir quitter la classe rapidement, mais un autre élève entra avant que je ne parte. Le temps qu'il se rende à la toile - j'étouffais un juron silencieux -, je n'étais pas encore parti. Près de la porte, je me retournais quand il m'apostropha.
-Oui, moi ?
L'innocence sur le visage était difficile à feindre. J'étais pris presque la main dans le sac. Ou plutôt, la main sur la peinture ? Tiens, d'ailleurs, est-ce que j'en avais sur les doigts ? Mieux valait ne pas regarder tout de suite, cela allait me faire passer pour le coupable que j'étais.
-Hmm... De quoi tu parles ? Je suis juste entré, j'ai vu la peinture, j'ai regardé et je m'en allais. Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Je croisais les bras et penchais un peu la tête sur le côté. J'avais surement fait une belle bêtise. Je comprenais qu'il n'était pas content, il ne devait pas aimer mon talent latent. Mais bon, j'avais juste mis un peu plus de couleur sur son dessin ! C'était bien ! C'était mieux !
-Ah ! Oui !
Un éclair dans mes yeux, une illumination soudaine, une tentative d'explication arrivait. Je pointais la toile du doigt.
-J'ai ramassé un pinceau tout près, il était par terre. Tu devrais faire attention à tes affaires, tu sais...
-Oui, moi ?
L'innocence sur le visage était difficile à feindre. J'étais pris presque la main dans le sac. Ou plutôt, la main sur la peinture ? Tiens, d'ailleurs, est-ce que j'en avais sur les doigts ? Mieux valait ne pas regarder tout de suite, cela allait me faire passer pour le coupable que j'étais.
-Hmm... De quoi tu parles ? Je suis juste entré, j'ai vu la peinture, j'ai regardé et je m'en allais. Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Je croisais les bras et penchais un peu la tête sur le côté. J'avais surement fait une belle bêtise. Je comprenais qu'il n'était pas content, il ne devait pas aimer mon talent latent. Mais bon, j'avais juste mis un peu plus de couleur sur son dessin ! C'était bien ! C'était mieux !
-Ah ! Oui !
Un éclair dans mes yeux, une illumination soudaine, une tentative d'explication arrivait. Je pointais la toile du doigt.
-J'ai ramassé un pinceau tout près, il était par terre. Tu devrais faire attention à tes affaires, tu sais...
Tasha Tanegashima
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16 - 23.12.81
Rang : B5
Ryujin
Tasha Tanegashima
04.01.98
Est-ce que vous savez ce qui est le pire affront pour un artiste ? La première est qu’on vole ou copie son œuvre en se l’appropriant, oubliant sa véritable origine.
La deuxième est de la modifie sans en demander la permission et c’est ce qui venait de se passer avec la toile que Tasha venait de terminer.
L’adolescent n’était pas celui qui avait la meilleure patiente : bien loin de là. En cet instant, sa colère n’était qu’à peine retenue et s’il pouvait s’enterrer vivant : il s’en donnerait à cœur joie.
« Ne fais pas l’ignorant, tu as de la peinture sur le bout de ta manche. » Dit-il en la pointant du doigt.
Un peintre avait le sens de l’observation et du détail : bien sûr qu’il t’avait déjà analysé sous le moindre trait que tu sois face à lui ou ton dos tourné en direction de la sortie. (Le moment où ses yeux se posèrent sur la tâche orangée sur tes habits.)
A tes paroles, ses yeux se posèrent sur ce pauvre pinceau victime de tant de cruauté.
Ce kit était un cadeau de son frère : il y tenait toute particulière (le voilà encore plus en colère.)
« Ce pinceau qui a justement la même couleur posé que sur ta manche. Couleur que je n’ai guère utilisée. »
Ce regard toujours aussi hautain, froid et en colère se rapprocha de toi, quelques pas pour être à ton niveau.
« De quel droit es-tu venu poser tes sales doigts sur mon œuvre ? Détruire mon matériel ? » Sa voix était si directe et froide, comme si elle voulait te transpercer comme un katana.
« Comment comptes-tu rattraper cet affront ? »
Parce que Tasha ne te laissera pas partir aussi facilement et il ne se retiendra pas pour en informer d’autres si tu ne te rattrapais pas.
La tempête était sur le point de se déclencher.
feat Kazuki
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
J'étais presque pris la main sur le pinceau ! Je regardais ma manche tachée et grimaçais. Il s'approchait et crachait presque ses mots. Il était aussi froid que le vent d'hiver soufflant en janvier. Je fronçais les sourcils. Il n'était pas question que je me laisse faire. Il ne m'avait pas vu. Et selon l'adage, pas vu, pas pris ! Il n'avait aucune preuve formelle.
-Mais d'où tu m'accuse ? Juste parce que je suis au mauvais endroit au mauvais moment ? C'est blessant. J'ai... trouvé le pinceau au sol. Je l'ai ramassé et posé près de la toile. C'est tout. J'ai du me salir à ce moment-là.
C'était de la pure mauvaise foi. Je ne voulais pas avouer, car je n'aimais pas la manière dont il me parlait. Sa peinture était moche de toute façon. Alors un peu plus ou un peu moins ! Et s'il continuait à m'ennuyait, je n'hésiterais pas à le lui dire.
-Je n'ai donc aucun affront à réparer.
Bras croisés, les yeux fixés dans celui d'un an mon ainé, je ne démordais pas. J'avais une chance de paraître innocent comme ça, non ? Le mensonge ne m'était pas habituel et c'était sûrement le signe d'un changement.
-Tu n'as qu'à lancer un sortilège pour que ta peinture redevienne comme avant, non ? Il n'y a pas moyen ?
Je donnais quand même une idée pour réparer ma bêtise, ignorant totalement si elle était réalisable, mais au moins, j'essayais de donner des pistes. Ma voix était d'ailleurs moins sur la défensive qu'auparavant.
-Mais d'où tu m'accuse ? Juste parce que je suis au mauvais endroit au mauvais moment ? C'est blessant. J'ai... trouvé le pinceau au sol. Je l'ai ramassé et posé près de la toile. C'est tout. J'ai du me salir à ce moment-là.
C'était de la pure mauvaise foi. Je ne voulais pas avouer, car je n'aimais pas la manière dont il me parlait. Sa peinture était moche de toute façon. Alors un peu plus ou un peu moins ! Et s'il continuait à m'ennuyait, je n'hésiterais pas à le lui dire.
-Je n'ai donc aucun affront à réparer.
Bras croisés, les yeux fixés dans celui d'un an mon ainé, je ne démordais pas. J'avais une chance de paraître innocent comme ça, non ? Le mensonge ne m'était pas habituel et c'était sûrement le signe d'un changement.
-Tu n'as qu'à lancer un sortilège pour que ta peinture redevienne comme avant, non ? Il n'y a pas moyen ?
Je donnais quand même une idée pour réparer ma bêtise, ignorant totalement si elle était réalisable, mais au moins, j'essayais de donner des pistes. Ma voix était d'ailleurs moins sur la défensive qu'auparavant.
Tasha Tanegashima
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16 - 23.12.81
Rang : B5
Ryujin
Tasha Tanegashima
04.01.98
Tasha n’était pas le genre de personne patiente, je vous l’ai déjà dit et sa patience était en train d’être mise à rude épreuve. Est-ce que tu étais en train de le prendre pour un abruti ?
C’était sûrement son égo qui parlait plus vite que ses pensées et la colère l’animait peu à peu : impossible pour lui de penser correctement.
« Je ne suis parti que deux minutes. Si quelqu’un d’autre avait mis les pieds dans cette pièce, je l’aurai croisé en y revenant. Et sache que quelqu’un qui n’a rien à se reprocher ne serait pas autant sur la défensive.»
Te blesser lui importait peu, même très peu.
Quand on détruisait l’une de ses peintures, c’était comme briser une partie de lui-même, de son âme.
Mais les artistes sont si peu compris que le jeune adolescent ne prendra même pas la peine de tenter de te l’expliquer : il préférait te rabaisser plus bas que terre.
« En plus d’être une personne sans manière, qui détruit le travail des autres… Tu es un lâche qui n’assume pas ses erreurs ? Quel bon à rien ai-je en face de moi ? » Il se mit à grimacer.
« Heureusement que les Tsuchigumo n’ont pas un tel énergumène dans leur rang. » En déduit-il ne t’ayant jamais vu dans la salle commune des araignées.
En cet instant, Tasha ne savait même pas ce qui l’énervait le plus : Sa peinture ou son pinceau ainsi inutilisable.
Heureusement pour toi, le brun n’était pas du genre à rapporter à son frère (tu serais déjà six pieds sous terre) car il ne veut pas être un poids pour lui.
Et cette proposition que tu venais de faire.. Etais-tu encore plus idiot que ton apparence voulait bien le faire croire ?
« Est-ce que tu possèdes un cerveau à l’intérieur de ce qui te sert de tête ? Une fois modifiée, une œuvre d’art ne peut jamais revenir en arrière : elle n’aura plus jamais la même énergie. »
Et ce n’était plus ton sang posé dessus : il avait été souillé par un autre touché.
« Mais un tel ignorant tel que toi ne peux comprendre la complexité de cette profession. »
Il n’y avait que votre professeur de calligraphie qui semblait potentiellement un peu le connaitre… Les autres n’étaient pas dignes de la complexité de ses pensées ; de ses ressentis. Même Daichi n’était pas au courant de sa situation…
feat Kazuki
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
Il démontait mes arguments, me faisant faire la moue. Puis ses mots. Ces horribles mots que finalement je retrouvais même ici.
Lâche.
Bon à rien.
Ignorant.
Et d'autres qui servaient à mes rabaisser. Je décroisais les bras et serrais les points.
-Tu n'as pas à me parler comme ça !
Une colère montait en moi. Non, il n'en avait pas le droit.
-C'est sûr que les araignées sont les plus coincées de toutes les maisons. Sors toi le pinceau des fesses. Aie un peu d'humour. Si j'ai pas de cerveau, toi t'es une moule qui stagne et ne connait rien à la vie.
L'agressivité me gagnait. Mon visage se renfrognait.
-T'es qu'un type hautain. Pourquoi tu me parles, si je suis une merde ?
Je le contournais pour aller vers son tableau et prendre le pauvre pinceau aux poils abîmés tout en continuant de parler.
-Et puis c'est ta faute ! T'avais qu'à pas laisser ton tableau tout moche tout seul !
D'un geste vif, je frappais la toile avec le côté un peu pointu du pinceau, celui opposé aux poils, dans le but unique de la défigurer davantage.
-Voilà ce que le bon à rien fait à ta toile !
Il n'avait pas le droit d'utiliser ces termes. C'était tout ce que j'avais retenu, c'était tout ce que je détestais et j'en avais marre. Marre d'être mal vu, marre d'être pris pour un moins que rien, marre de ne pas être à la hauteur, marre d'être rabaissé par les regard et les mots. Si je ne pouvais pas m'en prendre à mon père, qu'est-ce qui m'empêchait d'exprimer ma colère contenue à ce garçon à peine plus âgé que moi et qui se prenait pour ce qu'il n'était pas.
Lâche.
Bon à rien.
Ignorant.
Et d'autres qui servaient à mes rabaisser. Je décroisais les bras et serrais les points.
-Tu n'as pas à me parler comme ça !
Une colère montait en moi. Non, il n'en avait pas le droit.
-C'est sûr que les araignées sont les plus coincées de toutes les maisons. Sors toi le pinceau des fesses. Aie un peu d'humour. Si j'ai pas de cerveau, toi t'es une moule qui stagne et ne connait rien à la vie.
L'agressivité me gagnait. Mon visage se renfrognait.
-T'es qu'un type hautain. Pourquoi tu me parles, si je suis une merde ?
Je le contournais pour aller vers son tableau et prendre le pauvre pinceau aux poils abîmés tout en continuant de parler.
-Et puis c'est ta faute ! T'avais qu'à pas laisser ton tableau tout moche tout seul !
D'un geste vif, je frappais la toile avec le côté un peu pointu du pinceau, celui opposé aux poils, dans le but unique de la défigurer davantage.
-Voilà ce que le bon à rien fait à ta toile !
Il n'avait pas le droit d'utiliser ces termes. C'était tout ce que j'avais retenu, c'était tout ce que je détestais et j'en avais marre. Marre d'être mal vu, marre d'être pris pour un moins que rien, marre de ne pas être à la hauteur, marre d'être rabaissé par les regard et les mots. Si je ne pouvais pas m'en prendre à mon père, qu'est-ce qui m'empêchait d'exprimer ma colère contenue à ce garçon à peine plus âgé que moi et qui se prenait pour ce qu'il n'était pas.
Tasha Tanegashima
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Age : 16 - 23.12.81
Rang : B5
Ryujin
Tasha Tanegashima
04.01.98
Pourquoi n’aurait-il pas le droit de te parler ainsi ? Pour Tasha, le fautif dans cette pièce n’était autre que toi et seulement toi.
Tu lui disais qu’il était coincé, qu’il devait se sortir le pinceau des… Que de vulgarité qui lui prouvait un tant soi plus ton esprit si peu avancé.
« Que y-a-t-il d’amusant à ruiner l’œuvre de quelqu’un et poser tes sales pattes dessus sans même demander la permission ? »
Ne compte pas devenir son ami : il n’a pas envie d’être terni.
« Pour te faire avouer tes torts, mais cela semble être bien trop dur pour toi. Tu as au moins raison sur une chose : je perds mon temps avec un lâche dans ton genre. » Lâcha-t-il toujours de cette voix si cassante et froide.
Il ne fallait pas le chercher, encore moins lui mentir et essayer de fuir. Il y avait bien quelque chose que le brun détestait : c’était la lâcheté.
Te voyant se rapprocher de lui, ses yeux azurés ne te quittèrent pas une seconde – tu ne méritais même pas autant d’attention, mais Tasha restait prudent-
« Repose ça tout de s-- ! » N’eut-il pas le temps de finir en te voyant prendre ce précieux pinceau qui, plus rapide qu’un éclair, vint éventrer et définitivement achevé le tableau du jeune artiste.
Doucement, Tasha mit une main vers son cœur comme si une partie de lui venait d’être déchiré.
Cela faisait depuis août qu’il n’avait pas eu une œuvre ainsi détruite et les souvenirs de sa démence lui revint en tête – ainsi que ce goût acide qui lui donnait envie de vomir.-
Tu avais sûrement dû remarquer cette légère absence que le Tsuchi venait d’avoir avant de se réveiller quelques secondes après et poser ses yeux sur toi d’une aura qui ne pouvait être plus noire.
« De quel droit oses-tu ? Il fallait à ce point pousser ton cerveau défaillant pour que tu avoues ton crime ? » Parce que pour Tasha, s’en était un.
« Pitoyable. C’est finalement ce mot qui te va le mieux, dommage que tu n’aies pas péris de la main de ces yokais. » Il avait fait quelques pas pour s’approcher de toi, te regardant de haut pour montrer sa supériorité.
« Tu ne sais pas qui tu viens de te mettre à dos, ne pense pas en ressortir aussi facilement et que tu ne rembourseras pas tout ce matériel que tu viens de condamner. » Comme l’once d’amabilité qu’il aurait pu t’accorder.
« Je suis moi-même surpris de voir qu’il existe des personnes aussi mal élevées puissent exister. Je plains tes parents. Tu dois être un bon poids pour eux à être aussi démuni d’intelligence et d’utilité. »
Et on savait à quel point Tasha était quelqu’un qui tenait à sa famille, comment se faire voir par eux… A quel point son image devait être maintenue.
Le peintre ne comptait pas lâcher l’affaire, là au-dessus de toi avant qu’il n’ait un signe de soumission, un signe de pardon.
Un signe comme quoi il avait le dessus sur toi.
Fais attention à toi, Kazuki. Tu étais en train de devenir une de ses expériences…
feat Kazuki
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
J'avais ignoré tous ses mots pendant que je me dirigeais vers son oeuvre pour la saccager de façon plus violente. Son ordre de reposer le pinceau mourut dans sa gorge pendant que je le plantais dans la toile. Il n'y avait nul sourire sur mon visage en faisant cela. Ce n'était même pas amusant. Cela faisait à peine du bien. Me retournant vers lui, je le crus vaincu au vu de son silence, mais ce n'était que le calme avant la tempête. Je l'avais laissé déblatérer toutes ces conneries verbales, fronçant les sourcils et sentant la colère monter de plus en plus en moins même. Mais il n'y avait de toile à détruire. J'aurai pu la faire tomber de son chevalet, d'un geste de la main ou en shootant dedans... Cela n'aurait pas été suffisant à me calmer. Je voulais juste le faire taire. Qu'il se taise.
Je fis un pas vers lui, puis un second avant de fondre sur lui en lui portant un coup de poing violent au visage.
-Je me fiche de qui tu es !
Je le poussais pour le faire tomber au sol et continuer à le frapper de mes mains en me jetant sur lui.
-C'est toi qui aurait du mourir ! On aurait été débarrassé d'un connard !
Le disais-je à Tasha ou bien à mon père ? Dire que dans un mois, il me faudrait retourner à la maison et subir à nouveau les mots.
-J'ai pas de parents, alors fermes-la !
Il ne m'en restait qu'un, mais il n'était plus une figure paternelle pour moi.
Pitoyable.
Je l'étais vraiment en ce moment même.
Et les larmes de rage mêlées à une certaine forme de tristesse à l'idée que l'autre pouvait avoir raison commençaient à humidifier mes yeux et à rouler sur mes joues, à mon plus grand désespoir.
Je fis un pas vers lui, puis un second avant de fondre sur lui en lui portant un coup de poing violent au visage.
-Je me fiche de qui tu es !
Je le poussais pour le faire tomber au sol et continuer à le frapper de mes mains en me jetant sur lui.
-C'est toi qui aurait du mourir ! On aurait été débarrassé d'un connard !
Le disais-je à Tasha ou bien à mon père ? Dire que dans un mois, il me faudrait retourner à la maison et subir à nouveau les mots.
-J'ai pas de parents, alors fermes-la !
Il ne m'en restait qu'un, mais il n'était plus une figure paternelle pour moi.
Pitoyable.
Je l'étais vraiment en ce moment même.
Et les larmes de rage mêlées à une certaine forme de tristesse à l'idée que l'autre pouvait avoir raison commençaient à humidifier mes yeux et à rouler sur mes joues, à mon plus grand désespoir.
[HRP : Si Tasha n'est pas tombé, Kazuki lui envoie toujours des coups de poings quand même.]
Tasha Tanegashima
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16 - 23.12.81
Rang : B5
Ryujin
Tasha Tanegashima
04.01.98
Il n’avait jamais su se battre notre petit peintre : les mots étaient son moyen de riposter et se défendre.
Tasha n’avait pas le physique de quelqu’un de bien fort : son niveau en maniement du sabre pouvait en témoigner…
Mais l’artiste savait qu’une douleur physique pouvait être moins douloureuse que les mots employés avec finesses et justesse.
C’est ce qu’il vivait au quotidien à cause de ce harcèlement dont il avait maintenant appris à utiliser contre quelqu’un d’autre… Tu en faisais les preuves et tests maintenant, Kazuki…
Ce que n’avait pas prévu le brun : c’est que tu en viennes aux mains en plein milieu de l’établissement.
Rapidement, son réflexe fut de mettre ses bras devant son visage pour se protéger -réflexe de quelqu’un qui semble habitué.-
Sous la surprise, il était évident que son équilibre fut rompu et que tu te retrouvas au-dessus de lui en train de le rouer de coup.
« Tu es complètement taré ??? En plus, d’être inutile, tu es un monstre qui ne sait qu’utiliser l’agressivité ! » Lâcha-t-il toujours en se protégeant le visage et se débattant plus qu’en essayant de riposter de temps en temps.
Finalement, une de ses mains arriva à agripper une de tes mèches de cheveux pour te repousser en arrière et t’éloigner, le faisant s’éloigner de quelques centimètres, essayant de se mettre à genou sur le sol.
« Tu ne fais que me prouver ton côté pitoyable ! Je ne sais pas ce que sont devenus tes parents… Mais s’ils t’ont abandonné, je les comprends ! »
Était-il en train de te parler ou ses mots résonnaient à l’intérieur de lui-même ?
Une grimace de douleur sur le visage, Tasha se serra le poignet qui avait sûrement dû se rouvrir à cause de la violence de ton comportement.
« Finalement, tu n’es même pas bon à être utiliser, juste à être jeté. Continue de chialer dans ton coin comme un gosse, personne ne viendra pour toi. » Continu a-t-il à se défendre avec des mots.
Pleurer ? Oui, il avait mal… Mais devant toi, hors de question. Il ne voulait pas te montrer une part de faiblesse…
feat Kazuki
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
J'avais réussir à le faire basculer et j'étais maintenant sur lui en train de continuer à déverser ma colère, frappant tantôt l'autre adolescent pour le faire taire, tantôt le sol car j'étais aveuglé par les larmes, mais aussi par un semblant de raison inconsciente qui me murmurait que ce que je faisais était mal.
Taré.
Inutile.
Monstre.
Pitoyable.
Silence. Arrête de parler. Arrête de me blesser. Cesse d'utiliser ces mots. Ses mots. Les mêmes que lui ou presque. La même manière de rabaisser que mon père. La même manière de parler que Naël. Cet air supérieur me rabaissait toujours plus. Et même malgré les coups, il parlait toujours. Toujours aussi tranchant. Toujours touchant la corde sensible tellement usée qu'elle était en train de céder.
Elle cédait.
Irrémédiablement.
Imperceptiblement.
Lentement.
Jusqu'à maintenant.
-Tais-toi ! Tais-toi !! TAIS-TOI !!!
Puis les cheveux tirés, c'est le bras qui les tenaient que j'agrippais. Je n'aurais pas pu le griffer ou pas suffisamment pour lui faire mal avec mes ongles courts. Je reculais alors, réalisant mon acte et ma folie. C'était moi qui venait de le frapper physiquement, chose que je n'avais encore jamais fait auparavant... Car mes vengeances prévues avaient la subtilité de l'art de la potion.
Je me redressais, reculais, trébuchais pour me retrouver les fesses au sol.
-Tu sais rien, alors boucle-la ! Tout ce que tu sais faire, c'est piailler des mots. T'es aussi lamentable que moi !
Je frottais mes yeux rapidement pour effacer les larmes. Il avait raison sur un point, je restais un gosse. Et personne ne viendrai pour moi. Je ne voulais pas que Ayumi me voit dans cet état. Ni même Shouta. Me voilà à ne pas pouvoir rentrer dans mon dortoir, de peur de rencontrer le dernier, ni chercher un lieu isolé, de peur de rencontrer la première. La honte soudain me submergea.
Taré.
Inutile.
Monstre.
Pitoyable.
Silence. Arrête de parler. Arrête de me blesser. Cesse d'utiliser ces mots. Ses mots. Les mêmes que lui ou presque. La même manière de rabaisser que mon père. La même manière de parler que Naël. Cet air supérieur me rabaissait toujours plus. Et même malgré les coups, il parlait toujours. Toujours aussi tranchant. Toujours touchant la corde sensible tellement usée qu'elle était en train de céder.
Elle cédait.
Irrémédiablement.
Imperceptiblement.
Lentement.
Jusqu'à maintenant.
-Tais-toi ! Tais-toi !! TAIS-TOI !!!
Puis les cheveux tirés, c'est le bras qui les tenaient que j'agrippais. Je n'aurais pas pu le griffer ou pas suffisamment pour lui faire mal avec mes ongles courts. Je reculais alors, réalisant mon acte et ma folie. C'était moi qui venait de le frapper physiquement, chose que je n'avais encore jamais fait auparavant... Car mes vengeances prévues avaient la subtilité de l'art de la potion.
Je me redressais, reculais, trébuchais pour me retrouver les fesses au sol.
-Tu sais rien, alors boucle-la ! Tout ce que tu sais faire, c'est piailler des mots. T'es aussi lamentable que moi !
Je frottais mes yeux rapidement pour effacer les larmes. Il avait raison sur un point, je restais un gosse. Et personne ne viendrai pour moi. Je ne voulais pas que Ayumi me voit dans cet état. Ni même Shouta. Me voilà à ne pas pouvoir rentrer dans mon dortoir, de peur de rencontrer le dernier, ni chercher un lieu isolé, de peur de rencontrer la première. La honte soudain me submergea.
Tasha Tanegashima
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16 - 23.12.81
Rang : B5
Ryujin
Tasha Tanegashima
04.01.98
Dans quel état étais-tu Tasha ?
Lamentable, pitoyable…
Comme à chaque fois : Il n’y avait aucune force dans ses bras, le peintre n’était pas né pour se battre et utiliser ses mains de cette manière.
Délicatesse, finesse… C’est ce qui lui allait le mieux. Violence et coup ne le faisait que se sentir plus bas que terre.
Pourtant, ses yeux azurés se posèrent sur ses mains, sur ses habits un peu déchirés et salis à cause de votre conflit et surtout le sang qui coulait tout le long pour venir se déposer sur le sol.
L’espace d’un instant, un frisson le parcouru pensant que c’était de ta faute, mais son esprit revint rapidement à lui en sachant que c’était sa propre faute.
Ce fut ta voix qui le fit revenir à lui, toi en train de lui hurler de se taire d’une manière qui lui avait fait comprendre à quel point il avait du touché quelque chose de sensible. -il avait quelque part l’impression de se revoir en toi et cela ne lui plaisait pas.-
« Pourquoi devrais-je me taire ? Il n’y a que la vérité qui blesse, non ? » A-t-il ajouté une nouvelle fois cette fois-ci sans un sourire, simplement ce regard qui te fixait tout droit.
Les larmes coulant sur tes joues… Devait-il s’en délecter à un point d’en devenir envouté ?
Non, quelque chose le mettait bien trop mal à l’aise, cette similarité le faisait frissonner et Tasha ne voulait se comparer à un être aussi inférieur que toi.
Lui était haut dessus. Tasha Tanegashima, un sang pur. La noblesse.
Il n’était pas un gamin qui pleurnichait quand on le rabaissait, n’est-ce pas… ?
« Comment ça, je suis aussi lamentable que toi ? » A-t-il dit heurté par tes mots dont il doutait bien trop.
« Si tu avais assumé tout de suite ton blasphème, je t’aurai simplement demandé de repayer mes affaires. Si tu n’avais pas été un lâche qui s’enfuit, tout serait fini depuis bien longtemps. Oui, j’utilise les mots car je ne suis pas un sauvage qui se jette sur les autres. » Son regard devint froid, même si une tristesse que tu ne pouvais voir y était cachée.
« Moi, j’ai reçu une éducation. »
Même si ce n’était pas de la part de ses vrais parents la plus grande partie de sa vie…
Mais il voulait qu’ils le voient, qu’ils soient fiers de lui.
Alors il était hors de question qu’il se mette à pleurer devant toi, qu’on lui pose des problèmes alors qu’il n’avait rien fait.
Car Tasha savait que s’il devenait un enfant à problème : il pouvait être renié de sa famille et cela le détruirait complètement…
Sa fierté devait être conservée malgré l’état dans lequel tu venais de le mettre… Même s’il souffrait, s’il saignait… Il n’allait pas quitter cette pièce en premier, restant debout montrant que tes coups et blessures ne le feront pas s’écrouler.
feat Kazuki
Kazuki Hayashi
Age : 15
Rang : E4
Orochi
Kazuki Hayashi
Serrant les poings, je me redressais et le fixais avec une colère toujours aussi présente.
-Blasphème ?!
Crachais-je presque en le fusillant du regard.
-Ce n'était qu'une peinture. Et elle n'était pas vraiment bien. Ouvre les yeux, toi aussi !! T'es aussi lamentable que moi à ne pas savoir te défendre !
car moi aussi, je ne savais pas me défendre contre les autres. Il était le premier que je frappais, le premier contre qui j'osais me rebeller en usant de la force.
- Et je ne suis pas un sauvage. J'ai aussi reçu une éducation. Moi au moins, je ne pète pas plus que mon cul.
Je n'en pouvais plus de partager la même pièce que lui. Je fis un mouvement pour avancer et amorcer mon départ. Mais j'ai vu le sang sur ses bras et mon visage blêmi un instant.
Ce n'était pas moi, n'est-ce pas, qui avait fait ça ?
Le doute s'empara de moi. Je me mordis la lèvre inférieur. Je n'avais pas frappé si fort. J'avais juste abîmé son visage. J'avais juste frappé le sol plus fort. C'était mes phalanges qui me le rappelais. Mais son bras, je n'avais pas frapper de sorte à ce qu'il en saigne.... Si ?
Ce n'est pas ma faute.
Je tentais de m'en convaincre et je le dépassais pour quitter la pièce.
-Paie toi toi-même un nouveau matériel, monsieur le gosse de riche.
-Blasphème ?!
Crachais-je presque en le fusillant du regard.
-Ce n'était qu'une peinture. Et elle n'était pas vraiment bien. Ouvre les yeux, toi aussi !! T'es aussi lamentable que moi à ne pas savoir te défendre !
car moi aussi, je ne savais pas me défendre contre les autres. Il était le premier que je frappais, le premier contre qui j'osais me rebeller en usant de la force.
- Et je ne suis pas un sauvage. J'ai aussi reçu une éducation. Moi au moins, je ne pète pas plus que mon cul.
Je n'en pouvais plus de partager la même pièce que lui. Je fis un mouvement pour avancer et amorcer mon départ. Mais j'ai vu le sang sur ses bras et mon visage blêmi un instant.
Ce n'était pas moi, n'est-ce pas, qui avait fait ça ?
Le doute s'empara de moi. Je me mordis la lèvre inférieur. Je n'avais pas frappé si fort. J'avais juste abîmé son visage. J'avais juste frappé le sol plus fort. C'était mes phalanges qui me le rappelais. Mais son bras, je n'avais pas frapper de sorte à ce qu'il en saigne.... Si ?
Ce n'est pas ma faute.
Je tentais de m'en convaincre et je le dépassais pour quitter la pièce.
-Paie toi toi-même un nouveau matériel, monsieur le gosse de riche.
Tasha Tanegashima
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16 - 23.12.81
Rang : B5
Ryujin
Tasha Tanegashima
04.01.98
Etais-tu vraiment en train de lui glisser de tels mots ? Qu’une peinture… Tasha était un artiste, tu lui prouvais encore une fois que tu ne t’étais qu’un ignorant qui n’avait aucune jugeote, aucune bonne manière. Juste un sale gosse qui ne savait correctement s’exprimer et qui préférait se montrer sauvage et utiliser ses poings au lieu de sa bouche.
Oui, Tasha n’avait aucune force physique, il le savait bien… Que cette faiblesse pût aisément se retourner contre lui si la situation devenait dangereuse… Néanmoins, l’artiste préférait laisser sa confiance en ses sortilèges : attaquer de loin était plus efficace selon lui. Que de laisser l’adversaire s’approcher de trop près de ce corps qu’on pouvait qualifier de brindille.
« Tu n’as pas le droit de te prononcer sur un art que tu ne connais guères. Laisse tes sales mots en dehors de cette pièce, les plébéiens qui n’possèdent aucunes cultures n’ont rien à faire ici. » Continua-t-il à te cracher au visage.
« Les mots sont tout aussi une défense que les poings. A comparé à toi, je n’agis pas comme un animal. Utiliser de tels mots… Bien pitoyable. » Pourquoi retenir ce qu’il pensait véritablement avec ce que vous venez de subir ?
Il ne croyait en tes mots, une éducation… Quelqu’un d’éduquer ne se jette pas ainsi sur un autre élève surtout quand il n’est le fautif.
Il allait devoir repayer lui-même son matériel ? Oh tu pensais que tu allais t’en sortir aussi facilement Kazuki ? Hors de question. Le brun ne connaissait pas ton identité, mais c’était chose aisée à retrouver dans cet établissement.
Tu n’avais pas de parents, hein ?
« Tes parents ont de la chance d’être mort pour ne pas voir à quel point leur enfant est devenus un déchet humain. » Te lâcha-t-il avant que tu ne quittes la pièce.
Si tu n’avais pas de parent, cela devait être la raison, non ?
La conclusion la plus logique ou alors tu avais été abandonné : et ils avaient bien fait.
Nous voilà maintenant seul dans cette pièce avec les poignets en sang et une peinture en miette…
L’adolescent s’approcha du massacre et posa délicatement deux doigts sur la peinture maintenant sèche et son œuvre saccage.
De haut en bas, doucement avant que le poing ne se serrent et que sa tête ne se baisse.
Oui, Tasha n’avait aucune force physique et mentalement, il ne savait pas que tout pouvait se jouer sur quelques relations…
Est-ce qu’il aurait pu finir dans le même état que sa peinture en te provoquant ? Ou peut-être qu’un jour, c’est Ayato qui le réduira en cendre… ?
feat Kazuki
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