le début du Panpin // tetsuya [FINI]
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le début du panpin
feat. tetsuya
L'origami de Tetsuya t'avait terrifié. Enfin, non, pas réellement terrifié, mais un peu quand même. T'étais pas prêt à expliquer aux professeurs que ton chat n'était pas castré, et qu'il allait batifoler, terme utilisé par Tetsuya, sérieusement, avec les chats des autres. Enfin, non pas un chat, mais une seule chatte, et celle de Tetsuya, évidemment. Parce que Panpan allait forcément être attiré par Pinpin, et non pas n'importe quel autre chat. Parce que Panpan n'avait pas été un mâle depuis des années, mais il fallait que ça tombe sur Pinpin, parce qu'après tout, Kiyoshi, tu étais terriblement chanceux.
Et c'est essoufflé que tu arrives devant le dortoir des Tsuchigumo, attendant presque en sautillant que Tetsuya vienne t'ouvrir.
Tetsuya.
Cet ami d'enfance retrouvé au détour d'un couloir.
Et tu te souviens de ta surprise, de ton cœur déchiré entre cette tendresse enfantine et cette haine pour la magie. Tu te souviens de cette sensation terrible qui a tordu ton estomac, ce sentiment qui t'a donné envie de faire demi-tour, de faire comme si tu ne l'avais jamais croisé ; il était le souvenir d'une enfance heureuse, le vestige d'une enfance harmonieuse, enchantée. Une enfance où la magie en toi te dérangeait, mais qu'elle t'émerveillait chez lui.
Elle t'a toujours émerveillé chez lui.
Et c'est peut-être pour ça que tu la détestes un peu plus, parce que chez lui, elle semblait si belle, si tendre, si joyeuse... et chez toi, oh chez toi, Kiyoshi, la magie te semblait si laide, si coriace, si douloureuse. Elle t'envoie toujours les mêmes contradictions, même après autant d'années.
Tu tentes de reprendre ton souffle, et quand la porte s'ouvre enfin, tu te redresses un peu trop brusquement.
« Ah bah enfin ! »
Et un sourire vient éclairé ton visage quand vos regards se croisent, un peu comme un enfant apercevant un enchantement.
Et c'est essoufflé que tu arrives devant le dortoir des Tsuchigumo, attendant presque en sautillant que Tetsuya vienne t'ouvrir.
Tetsuya.
Cet ami d'enfance retrouvé au détour d'un couloir.
Et tu te souviens de ta surprise, de ton cœur déchiré entre cette tendresse enfantine et cette haine pour la magie. Tu te souviens de cette sensation terrible qui a tordu ton estomac, ce sentiment qui t'a donné envie de faire demi-tour, de faire comme si tu ne l'avais jamais croisé ; il était le souvenir d'une enfance heureuse, le vestige d'une enfance harmonieuse, enchantée. Une enfance où la magie en toi te dérangeait, mais qu'elle t'émerveillait chez lui.
Elle t'a toujours émerveillé chez lui.
Et c'est peut-être pour ça que tu la détestes un peu plus, parce que chez lui, elle semblait si belle, si tendre, si joyeuse... et chez toi, oh chez toi, Kiyoshi, la magie te semblait si laide, si coriace, si douloureuse. Elle t'envoie toujours les mêmes contradictions, même après autant d'années.
Tu tentes de reprendre ton souffle, et quand la porte s'ouvre enfin, tu te redresses un peu trop brusquement.
« Ah bah enfin ! »
Et un sourire vient éclairé ton visage quand vos regards se croisent, un peu comme un enfant apercevant un enchantement.
Fuyuki Awataguchi
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
Rang : A2
Susanoo
Fuyuki Awataguchi
Il y a des rencontres qu’on lie au destin. Ces visages qu’on croise un beau matin et qui dès le lendemain, compte jusqu’à la fin. C’est exactement ça que représente Kiyoshi dans ta tendre vie. Une anodine amitié d’enfance, qui aujourd’hui fait de nouveau acte de présence. Retrouvé au détour d’un couloir, alors qu’il y a bien longtemps que tu avais perdu tout espoir de le revoir. Vos chemins s’étaient retrouvés subitement séparé, faute de la destinée qui vous était réservée. Depuis, vous aviez bien changé, mais votre amitié a continué de demeurer.
Quelque part ça te rendait heureux, de l’avoir retrouvé.
Oui. Il t’avait manqué.
C’est sûrement pour cela que tu te complaisait dans l’idée de lui envoyer des origami, à lui qui a été ton ami. C’était d’ailleurs à son image que tu avais décidée de nommé ton chat ainsi. En l’honneur de ces jours passés. C’est pour cette raison que tu voyais derrière les derniers évènements une douce ironie.
Il t’avait dit qu’il arrivait. Tu laissais alors de côté tes papiers d’origami plié et te détournait des deux sauvageons pour aller immédiatement retrouver ton sauveur. Evidemment, il allait falloir être discret en plus d’être rapide (après tout introduire un Yatagarasu dans le dortoir des Tsuchigumo ! Qu’elle idée incongrue, mais c’était une situation d’urgence).
Lorsque tu ouvres la porte, tu le vois à bout de souffle, bien plus que toi. Tu ne lui laisses pas réellement le temps de respirer que tu saisies sa main et le traine avec hâte jusqu’à ta chambre. Une fois passé le seuil, tu le pousses en avant te te planque derrière lui pointant du doigts les deux coupable.
« REGARDE. »
En même temps, il n’y avait que ça à regarder.
Ce spectacle affligeant du cycle de la vie.
« Panpan est ultra indécent. C’est ton chat : je te laisse faire ! Par contre, vaut mieux se dépêcher avant qu’on te voit ici… Yori risquerait de clairement nous faire la misère. »
Tu lui délègues totalement la mission, toi, t’es juste un peu dégoûté.
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le début du panpin
feat. tetsuya
Sa main attrape la tienne et tes paupières papillonnent ; ton cœur tambourine soudainement et un rougissement vient chauffer tes joues claires. Poum poum, poum poum, poum poum. Et ça s'accélère. Et il te tire dans un monde que tu n'as jamais vu, un peu comme il le faisait enfant. Il a saisi ta main sans hésitation, a entrelacé vos doigts et ta paume effleure la sienne. Et tu es soudain, soudain bien trop pris par les sentiments, les émotions, toutes ces choses que tu ne sais pas gérer. Comment fait-il, Tetsuya, pour t'amener sans aucune hésitation dans son monde ? Comment fait-il, Tetsuya, pour te prendre la main, pour t'attirer, pour te sortir d'une peur vicieuse ?
Et soudain, tu n'es plus un adolescent.
Tu es de nouveau un enfant.
Et le souvenir fugace de vos rêves vient réveiller tes sens.
Un peu comme une renaissance.
Tu n'as pas le temps de regarder la salle commune des Tsuchigumo, la couleur attire ton regard, mais tu es plutôt perturbé par ton cœur qui palpite et par cette main qui emprisonne la tienne.
Puis plus rien, et tu reviens à la réalité quand une porte se referme derrière toi et que ton regard est attiré par Panpan et Pinpin. Tu te racles la gorge, gêné et détournes le regard. Puis tu te vexes un peu, le rose colorant toujours tes joues, tu le regardes, enfouissant tes mains dans tes poches.
« Mais je... je vais pas l'attraper en plein milieu de son affaire ! Puis ta chatte aussi est indécente ! Ils sont indécents tous les deux. Voilà. Y'a pas que le mien. »
Et tu te mords la lèvre inférieure avant de jeter un regard à Panpan et Pinpin qui semblent s'être arrêté à cause de vos cris. Tu te détends, comme si un poids venait de quitter tes épaules et tu récupères rapidement Panpan, le gardant dans tes bras alors qu'il miaule, vexé d'avoir été arrêté.
Et t'as toujours le cœur qui palpite, brusquement frappé par l'enfance qui vient te rattraper.
Et soudain, tu n'es plus un adolescent.
Tu es de nouveau un enfant.
Et le souvenir fugace de vos rêves vient réveiller tes sens.
Un peu comme une renaissance.
Tu n'as pas le temps de regarder la salle commune des Tsuchigumo, la couleur attire ton regard, mais tu es plutôt perturbé par ton cœur qui palpite et par cette main qui emprisonne la tienne.
Puis plus rien, et tu reviens à la réalité quand une porte se referme derrière toi et que ton regard est attiré par Panpan et Pinpin. Tu te racles la gorge, gêné et détournes le regard. Puis tu te vexes un peu, le rose colorant toujours tes joues, tu le regardes, enfouissant tes mains dans tes poches.
« Mais je... je vais pas l'attraper en plein milieu de son affaire ! Puis ta chatte aussi est indécente ! Ils sont indécents tous les deux. Voilà. Y'a pas que le mien. »
Et tu te mords la lèvre inférieure avant de jeter un regard à Panpan et Pinpin qui semblent s'être arrêté à cause de vos cris. Tu te détends, comme si un poids venait de quitter tes épaules et tu récupères rapidement Panpan, le gardant dans tes bras alors qu'il miaule, vexé d'avoir été arrêté.
Et t'as toujours le cœur qui palpite, brusquement frappé par l'enfance qui vient te rattraper.
Fuyuki Awataguchi
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
Rang : A2
Susanoo
Fuyuki Awataguchi
Du coin de l’œil, tu observes ton ami d’enfance d’une certaine réjouissance. La situation était quelque peu originale, quelque peu gênante, voir même indécente, mais vous étiez là, comme si le temps ne s’était jamais au travers de votre route, comme si les adolescents que vous étiez n’avait toujours été que des enfants.
Il s’était passé tant de choses, pourtant ce n’était pas si différent. En grandissant, les rôles étaient restés inchangés. Tu étais toujours à courir derrière ton ainé à jamais passif, et lui, était toujours là à t’observer.
Oui, décidément.
Il n’y avait que le temps qui avait avancé.
Ce n’était pas une mauvaise chose. Ces instants doux et reposant éloignaient ces jours grisant. Ces moments s’assimilaient à des petits rayons de soleil réussissant à se faufiler entre le feuillage de l’épaisse forêt. C’était un sentiment inavoué, mais Kiyoshi était à l’époque ton échappatoire, ta lumière et aujourd’hui, le simple fait de te tenir à ses côtés te réchauffait ; à l’instar de ces jours bienheureux.
Sa simple réaction arrivait à te faire rire aux éclats.
Depuis combien de temps n’avais-tu pas ris de la sorte ?
« Je rêve ! Tu te dédouanes ! Tu vois bien que Pinpin est impuissante ! » C’était étrange de parler ainsi de la sexualité de vos chats respectif. La situation avait tellement peu de sens qu’elle en était hilarante. Puis tu réalises, qu’ils s’étaient arrêté, vous deviez les avoir gênés par vos éclats de voix offusquées. Panpan retourne aussitôt à son maître tel un petit être innocent.
« Vous n’avez pas changé. Tu le soupires avec un sourire abordant le coin de tes lippes. Toujours à faire les innocents ! » Tu attrapes alors l’animal souillé tout en prenant soin de le tenir à distance de tes vêtements.
« Je vote pour qu’on aille les laver. » Pinpin miaule en guise de réponse bien loin de s’imaginait le sort que tu lui réservais et pose de nouveau ton regard sur ton ami. « Quoique, je retire ce que j’ai dit. Il n’y a que toi, qui n’ait pas changé Kiyo. » Ça faisait longtemps, que tu ne l’avais pas appelé de la sorte. « L’autre monsieur, il s’est dévergondé par contre ! »
Dire que tu l’avais connu alors qu’il n’était qu’un chaton.
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le début du panpin
feat. tetsuya
Son rire colore tes joues, fait battre ton cœur un peu plus fort, et, comme un enfant, tu lui tires la langue, retournant sous les arbres, dans l'herbe, à chercher des brindilles pour pouvoir faire des petites cabanes.
Sa voix est une douce mélodie à tes oreilles. Vous n'aviez jamais vraiment eu de discussions, tu n'avais jamais vraiment osé ouvrir la porte de votre amitié, un peu comme si tu avais peur de tout détruire, de tout abîmer, de tout déchirer. Mais il a ouvert grand la porte, et te voilà avec un sourire aux lèvres qui ne veut pas te quitter.
« Quoique, je retire ce que j’ai dit. Il n’y a que toi, qui n’ait pas changé Kiyo. L’autre monsieur, il s’est dévergondé par contre ! »
Tes yeux cherchent les siens et tu lui donnes un léger coup de coude dans les côtes. Et tu n'es plus gêné, Kiyoshi, le rose a abandonné tes joues, et le sourire étire de plus en plus tes lèvres.
« T'as pas changé non plus, Tetsu. »
Ta voix est douce, tendre, et tu lui souris avec douceur. Chose que tu ne sais vraiment faire qu'avec deux personnes dans ta vie : ta mère, et Tetsuya.
Tenant toujours Panpan dans tes bras, tu regardes ton chat un instant avant de soupirer :
« En espérant qu'on devienne pas parents, hein ? »
Puis tu te figes, te tournant brusquement vers Tetsuya, enserrant Panpan dans tes bras qui miaule, gêné par l'étreinte peut-être un peu trop brusque pour lui :
« Ils vont pas avoir de chatons, hein ?! »
Et peut-être qu'une douce panique vient de nouveau enserrer ton être. Mais finalement, Kiyoshi, y'a rien qui changerait vraiment entre avant et maintenant ?
Sa voix est une douce mélodie à tes oreilles. Vous n'aviez jamais vraiment eu de discussions, tu n'avais jamais vraiment osé ouvrir la porte de votre amitié, un peu comme si tu avais peur de tout détruire, de tout abîmer, de tout déchirer. Mais il a ouvert grand la porte, et te voilà avec un sourire aux lèvres qui ne veut pas te quitter.
« Quoique, je retire ce que j’ai dit. Il n’y a que toi, qui n’ait pas changé Kiyo. L’autre monsieur, il s’est dévergondé par contre ! »
Tes yeux cherchent les siens et tu lui donnes un léger coup de coude dans les côtes. Et tu n'es plus gêné, Kiyoshi, le rose a abandonné tes joues, et le sourire étire de plus en plus tes lèvres.
« T'as pas changé non plus, Tetsu. »
Ta voix est douce, tendre, et tu lui souris avec douceur. Chose que tu ne sais vraiment faire qu'avec deux personnes dans ta vie : ta mère, et Tetsuya.
Tenant toujours Panpan dans tes bras, tu regardes ton chat un instant avant de soupirer :
« En espérant qu'on devienne pas parents, hein ? »
Puis tu te figes, te tournant brusquement vers Tetsuya, enserrant Panpan dans tes bras qui miaule, gêné par l'étreinte peut-être un peu trop brusque pour lui :
« Ils vont pas avoir de chatons, hein ?! »
Et peut-être qu'une douce panique vient de nouveau enserrer ton être. Mais finalement, Kiyoshi, y'a rien qui changerait vraiment entre avant et maintenant ?
Fuyuki Awataguchi
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
Rang : A2
Susanoo
Fuyuki Awataguchi
Tu pouvais presque sentir de nouveau l’odeur de l’herbe fraîchement coupée, entendre les enfants aux alentours jouer pendant que vous restiez habilement caché. Lorsque tu étais avec Kiyoshi, tu étais comme transporté. Ça te faisait du bien, de ne pas simplement le croiser et le saluer au détour d’un couloir, de pouvoir discuter et rire à ses côtés. De pouvoir être toi-même et de le voir être lui-même. Ca te paraissait si simple maintenant, mais ça ne l’avait pas été ; ça avait loin de l’avoir été.
T'as pas changé non plus, Tetsu. Tu avais tant changé au contraire, mais c’était ça magie à lui, de te faire de nouveau plongé en enfance. C’était son talent à lui, de réussir à te faire sourire. Alors tu lui murmures un « Merci. » presque imperceptible. Parce que tu lui as toujours été reconnaissant, d’avoir été ton ami, d’avoir été à tes côtés, d’être entré dans ta vie. Parce qu’il fait partie de ceux qui t’ont sauvé.
En espérant qu'on devienne pas parents, hein ? Tu jettes un coup d’œil surpris à ton ami avant de laisser ton regard se balancé entre les deux boules de poils ((ni castré, ni stérilisé)). Tu reposes Pinpin au sol tandis qu’elle se balade à tes pieds avant de s’y frotter pour exprimer son affection.
« Ca me dérangerait pas tant que ça, je crois. »
Tu y penses, mais quelque part ça te ferait une raison de plus pour voir Kiyoshi.
« Et puis, ils seraient troooop mignon leurs enfants. J’ai déjà les noms : Pinpan, Panpin, Penpen, Ponpon. » Tu blagues bien évidemment, mais qu’à moitié. Ca ne servait à rien de se prononcer pour quelque chose qui n’était pas encore arrivé ((tu le faisais simplement pour le provoquer, il est vrai)).
« T’as pas envie d’être papa d’un portée qu’on va devoir cacher en toute impunité ? »
Pas sûr que les chatons soient accepté.
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feat. tetsuya
Tu crois entendre deux syllabes qui s'échappent de ses lèvres, et tu le regardes surpris. Mais il ne te l'a pas dit, n'est-ce pas ? Ce n'est pas ça qu'il a dit, tu as du te tromper, Kiyoshi. Parce qu'après tout, pourquoi te remercierait-il ? Il n'y avait pas à te remercier, tu étais juste... tu étais juste cet enfant de nouveau, c'était tout. Peut-être que finalement, c'était à toi de le remercier, mais toi, Kiyoshi, tu n'es pas aussi courageux que lui, toi, tu n'oses pas remercier les gens, c'est encore trop compliqué, c'est encore quelque chose qui te demande un trop gros effort. Alors tu fais comme si tu n'avais pas vraiment entendu, parce qu'après tout, Kiyoshi, tu as sûrement mal compris.
Et il te répond. Il te répond et tu le regardes, la surprise éclairant brusquement ton visage. Comment ça, ça ne le dérangerait pas ?! Mais vous n'aviez pas le droit de garder des chatons ! Et puis, si les professeurs l'apprenaient et qu'ils vous les enlevaient, vos chatons ?! Pas. question.
Et pourtant, pourtant tu ne peux que rire, Kiyoshi, quand Tetsuya continue, énumérant des noms, quand il te demande si tu ne désires pas être papa, qu'il vous lie d'une certaine façon, comme les enfants que vous étiez il y a des années. Et ton rire est si beau, Kiyoshi, si beau, tu devrais rire plus souvent. Tu devrais laisser ton rire cristallin et enfantin envahir des pièces sans en avoir honte.
Et enfin, tu calmes ton rire, et tu le regardes, lui souris.
Tu lui souris, à cet ami.
« Si, si ça me plairait beaucoup, finalement. »
Panpan râle dans tes bras, commence à bouger dans tous les sens et te force à le lâcher pour aller s'allonger sur un des lits de la chambre. Tu soupires.
« Je suis un peu venu pour rien, en fait... »
Pas vraiment pour rien, Kiyoshi.
Regarde, tu viens de le retrouver, cet ami.
Et il te répond. Il te répond et tu le regardes, la surprise éclairant brusquement ton visage. Comment ça, ça ne le dérangerait pas ?! Mais vous n'aviez pas le droit de garder des chatons ! Et puis, si les professeurs l'apprenaient et qu'ils vous les enlevaient, vos chatons ?! Pas. question.
Et pourtant, pourtant tu ne peux que rire, Kiyoshi, quand Tetsuya continue, énumérant des noms, quand il te demande si tu ne désires pas être papa, qu'il vous lie d'une certaine façon, comme les enfants que vous étiez il y a des années. Et ton rire est si beau, Kiyoshi, si beau, tu devrais rire plus souvent. Tu devrais laisser ton rire cristallin et enfantin envahir des pièces sans en avoir honte.
Et enfin, tu calmes ton rire, et tu le regardes, lui souris.
Tu lui souris, à cet ami.
« Si, si ça me plairait beaucoup, finalement. »
Panpan râle dans tes bras, commence à bouger dans tous les sens et te force à le lâcher pour aller s'allonger sur un des lits de la chambre. Tu soupires.
« Je suis un peu venu pour rien, en fait... »
Pas vraiment pour rien, Kiyoshi.
Regarde, tu viens de le retrouver, cet ami.
Fuyuki Awataguchi
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
Rang : A2
Susanoo
Fuyuki Awataguchi
C’était reposant. Kiyoshi te faisait l’effet d’un calmant. Ça a toujours été le cas. Lorsque les choses allaient mal, tu ravalais tes larmes de crocodile et allait à sa rencontre. Aujourd’hui, tu ne pleures plus, ça fait longtemps qu’une perlée salée ne s’est pas échappée, mais tes sentiments restent inchangés.
Il souffle dans un sourire qu’il était venu finalement pour rien, mais tu n’es pas d’accord. Tu es loin d’être d’accord. Parce que pour toi, le retrouver ce n’était pas rien. Faire plus que de s’échanger des salutations au détour d’un couloir à la sortie des cours, c’était loin d’être rien. Alors tu fronces un peu les sourcils ; faussement mécontent.
« Moi qui pensais que tu serais content qu’on se voit un peu ! »
T’es mauvais pour jouer la comédie face à lui. Tu laisses tes épaules retomber et t’approche de lui et comme lorsque tu étais enfant, tu le prends dans tes bras. Tu as toujours fait ça que c’était pour lui où comme pour toi ; il y a longtemps que tu n’avais plus rien partagé avec Kiyoshi et aujourd’hui, tu en avais envie.
« Je suis content de te revoir, Kiyo. Je suis content de voir que tu vas bien, que tu es toujours capable de me parler l’air de rien. »
Parce que ce qu’ils s’est passée durant toutes des années, n’est pas un conte que vous êtes capable d’oublier.
« Et désolé, d’être parti sans rien dire, d’avoir disparu sans un mot. »
Parce que tu étais trop jeune à l’époque pour parler de ce qu’il s’était passé ; parce que tu avais eu la sensation de l’avoir abandonné & ça tu le regrettais. Tu t’en voulais pour ton impuissance à ce moment-là, tu t’en voulais de ne pas pouvoir lui avoir dit au revoir.
Mais t’étais qu’un gamin Tetsuya, qu’est-ce que t’aurais bien pu faire ?
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feat. tetsuya
Faussement vexée, sa voix arrive à tes oreilles et tu le regardes surpris. Oui, tu es content de le voir, évidemment, mais tu n'avais pas prévu d'abaisser tes barrières si facilement, même avec lui que tu connais depuis des années.
Et puis soudain, l'étreinte.
Tu restes surpris sans bouger un moment, les bras le long du corps, sans savoir quoi faire ou quoi dire. L'étreinte te surprend tant que tu ne bouges pas. Et puis tu sens ses lèvres bouger proche de tes cheveux, sa voix plus calme glisser proche de ton oreille et tu te mordilles la lèvre inférieure. Et il parle, il parle, parle encore et tu te tends un peu.
Oui, il est parti, il t'a abandonné sans une explication, comme ton père, et tu ne pensais jamais le revoir, jamais le recroiser. Tu pensais qu'il n'était qu'un souvenir qui ne reviendrait pas, qui resterait dans ta mémoire, comme un souvenir d'une enfance avortée.
Tu ne bouges pas alors qu'il reste là, à te serrer contre lui. Et enfin, enfin, après ce qu'il te semble être une éternité, tes bras viennent entourer son corps, avec une tendresse et une douceur que tu ne donnes qu'à ta mère. Et toi aussi, tu enfouis ton visage dans le creux de son cou, cachant la honte, la peur de l'abandon. Et finalement, l'étreinte est là, elle est là, douce, précieuse. Tu le serres même un peu plus fort contre toi.
« Merci. »
Merci de ne pas m'avoir abandonné définitivement. Merci d'être revenu. Merci d'avoir essayé de me revoir. Merci de t'être battu pour être à mes côtés. Merci d'être là. Merci. Merci. Merci.
Et tu aimerais juste rester comme ça un moment, profiter de cette étreinte que tu garderas au fond de ta mémoire, comme l'un de tes souvenirs les plus précieux.
Et puis soudain, l'étreinte.
Tu restes surpris sans bouger un moment, les bras le long du corps, sans savoir quoi faire ou quoi dire. L'étreinte te surprend tant que tu ne bouges pas. Et puis tu sens ses lèvres bouger proche de tes cheveux, sa voix plus calme glisser proche de ton oreille et tu te mordilles la lèvre inférieure. Et il parle, il parle, parle encore et tu te tends un peu.
Oui, il est parti, il t'a abandonné sans une explication, comme ton père, et tu ne pensais jamais le revoir, jamais le recroiser. Tu pensais qu'il n'était qu'un souvenir qui ne reviendrait pas, qui resterait dans ta mémoire, comme un souvenir d'une enfance avortée.
Tu ne bouges pas alors qu'il reste là, à te serrer contre lui. Et enfin, enfin, après ce qu'il te semble être une éternité, tes bras viennent entourer son corps, avec une tendresse et une douceur que tu ne donnes qu'à ta mère. Et toi aussi, tu enfouis ton visage dans le creux de son cou, cachant la honte, la peur de l'abandon. Et finalement, l'étreinte est là, elle est là, douce, précieuse. Tu le serres même un peu plus fort contre toi.
« Merci. »
Merci de ne pas m'avoir abandonné définitivement. Merci d'être revenu. Merci d'avoir essayé de me revoir. Merci de t'être battu pour être à mes côtés. Merci d'être là. Merci. Merci. Merci.
Et tu aimerais juste rester comme ça un moment, profiter de cette étreinte que tu garderas au fond de ta mémoire, comme l'un de tes souvenirs les plus précieux.
Fuyuki Awataguchi
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
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Fuyuki Awataguchi
Il y a des choses que les mots et les discours ne sauraient exprimer dans leur entièreté. Un désolé ne suffit pas pour exprimer à Kiyoshi tous tes remords passés. Cette éteinte, c’était bien plus que tout ce que tu aurais pu dire, bien plus que tu aurais pu prétendre. Cette éteinte, elle te rendait aussi plus faible. Parce qu’elle était la représentation même de cette psyché d’antan qui ne s’est pas effacé, tu te raccrochais à lui et tu venais de le faire littéralement aujourd’hui.
Alors qu’il était hésitant, que tu avais peur qu’il ne te rejette, ton cœur s’allège lorsqu’il cède et te rend cette éteinte. Ton corps tambourine contre ta poitrine, parce que t’es heureux, soulagé, reconnaissant. Il te remercie. Tu ne sais même pas de quoi. Parce que c’est lui qui t’as toujours sauvé. C’est lui qui t’as toujours écouté. C’est à lui que tu t’es toujours confié
Et tu sens ton éteinte se resserrer ; et ça te donne envie de pleurer.
T’es pas courageux, Tetsuya. Tu es loin de l’être. T’as toujours été ce gamin capricieux, regarde. Tu l’es encore. Tu imposais à Kiyoshi ton amitié, mais ça te rassure qu’il l’ait accepté. Parce que tu es convaincu qu’il aurait dû la refuser.
Finalement, les larmes te montent. Tu cherches à les chasser battant des cils, retenant ta respiration et surtout en gardant ton visage à l’abri de son regard.
« T’es bête. »
Parce qu’il n’a pas à te remercier.
« Un jour, je t’expliquerais tout ce qu’il s’est passé. Tu relâchais doucement ton éteinte, tu t’éloignais un peu parce que sinon tu allais vraiment finir par craquer. Enfin, si tu veux l’entendre, bien-évidemment. »
Tu reniflais.
« Il ne faudrait pas qu’on te choppe ici. »
Tu détournais un peu le sujet, parce que tu te faisais plus hésitant. Tu n’avais pas envie de finir dans les larmes alors que vous veniez à peine de renouer. Tu voulais faire ça en douceur, parce qu’il compte dans ton cœur.
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feat. tetsuya
T'es bête, qu'il te dit, et tu secoues la tête de gauche à droite, ton visage s'enfouissant un peu plus dans son cou un instant avant qu'il ne relâche l'étreinte. Et maintenant, Kiyoshi, c'est toi qui ne veut plus le lâcher ; parce que toi aussi, t'as les larmes qui te montent aux yeux, toi aussi, t'as cette envie terrible de pleurer, toi aussi Kiyoshi, t'as juste envie de vous retrouver.
Il quitte votre étreinte, non plus la sienne, non plus la tienne, mais la vôtre, et se recule un peu. L'intérieur de ton poignet vient trouver le coin des te tes yeux et tu essuies les quelques larmes qui veulent s'échapper. Tu hoches la tête une fois, deux fois, peut-être trois, avec empressement. Oui, tu veux savoir pourquoi il est parti si soudainement, tu veux qu'il te raconte son histoire, et peut-être que toi aussi, tu lui raconteras la tienne.
Tu ouvres la bouche, la refermes, prends une grande inspiration qui fait lever tes épaules et gonfler ta poitrine, puis tu expires lentement, calmant les battements de ton cœur hystériques.
« Oui. Je vais y aller. Panpan, viens là. »
Ta voix est faible, tes yeux fuyants. Tu récupères Panpan qui s'est installé sur un lit et tu le prends dans tes bras, déjà prêt à quitter la chambre. Tu restes là un moment, sans savoir quoi faire. Et puis, finalement, Kiyoshi, t'as envie de redevenir un enfant, et t'es pas doué avec les mots, alors tu fais ce que vous faisiez toujours pour vous dire au revoir, avant. Tu t'approches de lui, poses un rapide bisou sur sa joue avant de partir, les joues rouges et serrant Panpan dans tes bras, le visage à moitié enfouis dans sa fourrure.
Il quitte votre étreinte, non plus la sienne, non plus la tienne, mais la vôtre, et se recule un peu. L'intérieur de ton poignet vient trouver le coin des te tes yeux et tu essuies les quelques larmes qui veulent s'échapper. Tu hoches la tête une fois, deux fois, peut-être trois, avec empressement. Oui, tu veux savoir pourquoi il est parti si soudainement, tu veux qu'il te raconte son histoire, et peut-être que toi aussi, tu lui raconteras la tienne.
Tu ouvres la bouche, la refermes, prends une grande inspiration qui fait lever tes épaules et gonfler ta poitrine, puis tu expires lentement, calmant les battements de ton cœur hystériques.
« Oui. Je vais y aller. Panpan, viens là. »
Ta voix est faible, tes yeux fuyants. Tu récupères Panpan qui s'est installé sur un lit et tu le prends dans tes bras, déjà prêt à quitter la chambre. Tu restes là un moment, sans savoir quoi faire. Et puis, finalement, Kiyoshi, t'as envie de redevenir un enfant, et t'es pas doué avec les mots, alors tu fais ce que vous faisiez toujours pour vous dire au revoir, avant. Tu t'approches de lui, poses un rapide bisou sur sa joue avant de partir, les joues rouges et serrant Panpan dans tes bras, le visage à moitié enfouis dans sa fourrure.
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