- Nowaki !

Et tu fonce vers cette voix qui t’appelle Nowaki, tu cours tant bien que mal, tes larmes coulant le long de tes joues, tu es heureuse de la voir à nouveau devant tes yeux, tu atterris dans ses bras, sanglotant.

- Maiko ! Maiko ! Maiko !

Et ses bras te sert doucement en caressant ta tête brune Nowaki, tu remarque après Mariko, en vie aussi, quelque peu amoché aussi.

- Vous êtes vivante, merci !

Et les deux rient malgré leurs visages qui grimace de douleur, quand tu décide de relever la tête, tu vois leurs sourires que tu comprends parfaitement Nowaki, même si Yuutsu a gagné, tu as perdu cette guerre Nowaki, tu as perdu les seules soutiens de ta propre famille…

Même si elles allaient peut-être entamer leur douzième années à Mahoutokoro, elles ne passeraient que la semaine de passation de pouvoir avant de s’envoler loin, tu souris quand même Nowaki pour ne pas montrer que tu as compris, que tu es quand heureuse de les revoir, que même si tu as perdu la guerre familiale, tu as gagné cette guerre civile.

Vous deviez rentrer au Manoir Kondo, dans ce domaine entouré de brume, tes deux tantes te tendant leur mains que tu prends avec chaleur malgré que ton cœur est froid, tu veux profiter de cette semaine le plus possible, de faire encore plus de souvenir avec elles, pourquoi il a fallut que tu perde cette guerre Nowaki ?

Au détour d’un chemin, vous voyez les deux aînés de Maiko, Daiki et Hiroshi, celle-ci lâche ma main pour les prendre dans ses bras, heureuse qu’ils soient toujours parmi nous, nous reprenons le chemin tous ensemble, sans nous soucier des autres Kondo, tu sais bien que certains s’en sont sortis sans mal, ils ont fuit vers les domaines familiaux, c’était le mieux à faire de toute façon.

Le voyage fut assez long, une fois au domaine, les nombreux médicomage déjà bien occupé à soigné les Kondo arrivé avant nous, la salle de réunion fait office d’infirmerie d’urgence, ta mère se précipite pour te voir Nowaki, heureuse de te revoir.

Tu regarde l’assemblé et tu vois que Mariko et sa sœur ont leur mère avec elle mais, que pour Maiko et ses frères personnes ne vient les voir, même pas leur père… Tu parle peut-être trop vite Nowaki, voilà que leur père arrive, prends sa fille dans ses bras puis ses fils.

- Je suis content que oncle Masaru soit là pour Daiki, Hiroshi et Maiko.

Tu regarde ta mère qui vient de parler, tu te concentre à nouveau sur le trio qui t’a toujours inspiré, tu vois leur expression changé, tu sens ta mère te serrer davantage dans tes bras et la voix de Maiko s’élève dans la salle.

- Qu’elle ne vienne pas, de toute façon je ne la considère plus comme ma mère !

Et sur ces paroles tu comprends encore plus que Maiko va quitter les Kondo…

Le jour suivant évidemment la cérémonie de passation de pouvoir s’enclenche alors que tu ne désire qu’une chose que Maiko se rétracte et reste la future matriarche sauf que ce n’est pas possible, tu ne le sais que trop bien Nowaki, tu es la futur matriarche à présent.

Maiko n’a pas eu besoin de rester longtemps, elle est resté à tes côtés, une bonne demi journée le temps que les prières faites aux dieux soit accomplis dans les règles.

Puis tu devais continuer seule Nowaki cette cérémonie, tu ne peux même pas dire au revoir à Maiko et Mariko qui s’en vont tu ne sais où…

Quelques jours alors que tu te repose dans ce qui est maintenant ta chambre, tu vois les tête de Daiki et Hiroshi rentrer.

- On a une lettre pour toi Nowaki !

Tu souris en prenant délicatement la lettre, l’ouvre pour lire son contenue, c’était de Maiko et Mariko…

« Notre jolie Nowaki,

C’est Mariko qui écrit, maiko est incapable de le faire, je vais parler pour deux, parce qu’on ressent toutes les deux la même chose.

Déjà un grand merci d’avoir accepté le rôle de matriarche à la place de Maiko, nous sommes fières de toi, de ce que tu va accomplir pour les Kondo. Ne sois pas triste qu’on ne porte plus le nom des Kondo, il nous rappelle trop de mauvais souvenir, j’espère juste que pour toi il ne sera que de bon augure.

Nous n’avons pas dit non plus notre destination à qui que ce soit, inutile de venir nous chercher, tu ne pourras nous retrouver, c’est le mieux, il faut mieux que tu te concentre sur toi et les Kondo que sur nous, après tout notre vie d’adulte va bientôt commencer, concentre toi sur tes études et sur comment devenir une bonne matriarche, n’hésite pas à donner des ordres même à distance au Kondo, cela ne peut que renforcer ta politique, tout se passera bien nous avons entièrement confiance en toi Nowaki.

Maiko ne t’aurais pas choisi sinon, comparé aux autres filles qui étaient plus expérimenté ou bien les plus jeunes que toi qui connaisse par cœur la politique d’Umeko, tu étais la seule qui voyait Maiko comme un modèle, comme une nouvelle voie pour cette famille.

Nous t’aimons fort Nowaki et fait de ton mieux pour la suite de ta vie.





Alors que les larmes coulaient toute seule le long de tes joues en lisant cette lettre Nowaki, tu compris que tu ne reverrais pas tes modèle, et cette tristesse que tu cache pour être toujours joyeuse sort, le plus âgé te prends dans tes bras alors que le second te tend une peluche en forme de chien bleu.

- Maiko voulait qu’on te la donne, qu’elle t’accompagne comme elle l’a accompagné.

Tu prends délicatement la peluche pour la serrer dans tes bras Nowaki, tu avais besoin de ce réconfort mais, tu t’essuie vite les yeux en regardant les deux hommes.

- Je deviendrais la personne que souhaite Maiko et Mariko. Je serais la meilleur matriarche Kondo qu’il soit !

Oui c’était ta résolution Nowaki, tu allais prendre des mesures nécessaire dés maintenant pour rétablir une égalité dans cette famille sans dessus dessous.

Tu cherchera toujours à être guider, tu es jeune après tout Nowaki mais, tu essaiera toujours de trouver un juste milieux même si tes émotions doivent prendre le dessus, tu sais que tu peux rendre mieux cette famille par rapport aux anciennes matriarches, tu en a conscience Nowaki.

- Merci Oncle Daiki, Oncle Hiroshi !

Les deux adultes te sourient puis quittent la pièce, te retrouvant à nouveau seule sauf que au lieu de te reposer, tu a beaucoup de chose à faire Nowaki, tu rendre fière même de loin Maiko et Mariko, peut-être qu’un jour elles reviendront au Manoir Kondo, tu l’espère Nowaki mais, en attendant ce jour tu dois rendre meilleur cette famille.

C’est ta mère qui vient te voir quelque heures après, elle te ramène ce que tu lui avait demandé avant ces quelques jours de cérémonie, ce chapeau qu’elle avait acheté chez les moldus t’avait toujours fasciné, tu le place sur ta tête sauf que tu ne trouve pas qu’il va avec des cheveux longs…

- Tu crois que tu peux me les couper un peu et les attacher s’il te plaît maman ?

Ta mère te sourit et s’attelle donc à ta demande avant de te remettre son chapeau sur la tête, tu lui souris tendrement.

- Tu es magnifique mon petit ouragan.

Tu ris en la prenant dans tes bras, après avoir passé une bonne heure avec toi, elle te laisse te reposer, tu avais beaucoup à faire maintenant que tu es l’héritière Kondo, la futur matriarche, et le changement allait se sentir petit à petit.