Longtemps considérée comme la capitale impériale du Japon sous le nom d'Heian-kyō avant d'être détrônée par Tokyo, la ville de Kyoto reste néanmoins le centre de la magie sur le territoire nippon. La préfecture abrite en ses rues bien des boutiques utiles à tous les sorciers, mais aussi le ministère de la magie et la banque Daikoku. Par ailleurs, c'est ici, dans une ruelle des plus insoupçonnée, à l'abri des regards moldus, que les élèves embarquent dans le tramway à destination de Mahoutokoro.

Capitale animée du Japon, Tokyo associe ultramoderne et traditionnel, gratte-ciels illuminés et temples historiques. L'opulent sanctuaire shinto Meiji est réputé pour son imposant portail et les bois qui l'entourent. Le palais impérial, ou Kōkyo, est installé dans de vastes jardins publics. Les nombreux musées de la ville proposent des expositions allant de l'art classique, musée national de Tokyo, à la reconstitution d'un théâtre kabuki, musée d'Edo-Tokyo.

Célèbre pour sa hauteur et situé au sud-ouest de Tokyo, le mont Fuji est une destination touristique des plus populaires ; berceau de quantité de symbolismes religieux, sa forme caractéristique en renforce le caractère mystérieux. En son coeur trône un sanctuaire bien singulier, dans lequel beaucoup vont prier et rendre hommage aux dieux.

Couverte de rizières et de champs de fleurs, la campagne de Honshū est d’une beauté que nul ne peut nier ; elle associe la splendeur des montagnes — comme le on ne peut plus célèbre Mont Fuji — à la plate familiarité des cultures de riz, entre autres productions agricoles. C’est en son sein que l’on trouve le très réputé lac Biwa.

Dans une vallée de la préfecture de Fukui, sur l'île d'Honshū, se trouve une immense propriété de plusieurs centaines d'hectares avec une rivière, un petit sanctuaire, des forêts, entourée de hauts murs décorés de glycines toujours fleuries. L'unique entrée du lieu est une double porte de bois noir de près de cinq mètres de haut qui ne s'ouvre jamais aux yeux des moldus, et ces derniers n'ont pas la moindre idée de qui habite ici. En son centre, se trouve un immense palais constitué de plusieurs pavillons construits à des époques différentes, mais formant un tout étrangement agréable à l'œil.

Aux abords de Tokyo, à la lisière reposante d'une forêt, se dresse un domaine qu'aucun moldu ne se risque à visiter. Fermée aux visiteurs par de larges portes en bois d'abricotier et ceinturé de charmes pour repousser les non-mages, la demeure principale des Ueda s'étend sur plusieurs centaines d'hectares et sait accueillir, en temps voulus, l'intégralité vertigineuse du clan. Les terres qu'ils occupent comptent donc des pavillons cédés au personnel, l'immense foyer dans lequel vit l'entière branche principale, ainsi que d'autres pénates pour recevoir les pléthores régulières d'invités qu'ils hébergent. D'impressionnantes serres ponctuent aussi le paysage, au cœur desquelles exercent les maîtres des potions qui font la fierté de leur clan. Enfin, une poignée de temples ont été érigés par le passé, honorant respectivement le Tanuki, yōkai emblématique des Ueda, ainsi que la divinité Nigihayahi, dont ils descendraient supposément.

Située au large de Hiroshima, l'île de Miyajima est difficile d'accès pour les populations extérieures. Entourée d'eau, elle regorge de verdure. En son centre pourtant s'étend un véritable village à taille humaine plus communément connu sous le nom du domaine Tsukino. Au coeur des habitations faite de bois, se dresse une splendide batisse réservée à la lignée principale. Si Miyajima n'est pas particulièrement grande, elle suffit à abriter une grande partie des membres du clans, mais aussi forêts, animaux sauvages et temples et sanctuaires dédiés à leurs déité. L'île est protégée par un Torii enchanté permettant de notifier toute entrée ou sortie sur son territoire.

Aux abords de Kyoto, une lisière d’ume borde le mystérieux domaine au nord-est, repoussant tout mal des terres, et aucun des somptueux jardins n’est dénué de pins japonais. À travers les siècles se sont essayés les poètes de rendre justice par les mots sa somptuosité : de paisibles ruisseaux le traversent, de sublimes étangs et lacs le ponctuent, d’impressionnantes architectures et une riche flore le décorant en toute saison, participant à une harmonie des plus sereines. Impénétrable de tout indésirable, nul outre ses propriétaires n’en trouve le chemin sans guide.

Dans les montagnes de l’ouest de Kyōto trône une forêt de momiji qui resplendit d’un rouge vif et chatoyant toute l’année. Enchantée de charmes séculaires qui égarent les moldus et les indésirables, elle encercle le domaine Seizan. Il est composé de grandes maisons traditionnelles accueillant toute la famille, et l’on y a récemment installé l’électricité, qui se mêle à la vie magique avec harmonie. Au coeur du domaine s’élève le Eikan-dō Zenrin-ji, temple bouddhiste géré par la famille et accueillant de nombreux visiteurs et fidèles en toutes saisons. On y rend hommage au fondateur de la famille et on y enseigne ses préceptes. Les montagnes font également profiter le domaine de vastes onsen dans lesquels il n’est pas rare de trouver des animaux, voire de petits yōkai.