— MAHOUTOKORO
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Every wish is our command (jie)
Suiren Fujiwara
Suiren
Citation : Le cavalier doit se pourvoir d'un sabre
Age : 40 ans.
Rang : S1
Amaterasu
Amaterasu
Suiren Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1794-suiren-war-never-changes
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1872-ars-longa-vita-brevis-suiren
Suiren Fujiwara




Suiren

We can sail away tonight on a sea of pure moonlight


━ Every wish is our command

L'heure de la fin des cours sonnait. La jeune femme profita des dernières secondes d'attention des plus jeunes pour leur livrer ses consignes. Au grand damne des élèves, ils n'échapperaient pas à leurs devoirs. Dans la classe du jour, il y avait le rejeton de Takamori. Cette petite malheureuse qu'elle s'était mise à rapidement affectionner ; elle qui pourtant se ventait de ne pas aimer les enfants. Exception faite pour les siens et encore plus en ce qui concerne la jeune Jie. D'abord un sentiment de pitié née à l'instar d'une aventure à l'étranger. Puis, une rancune pour les persécuteurs de cette gamine arraché à sa vie pour devenir l'outil d'une famille qu'elle n'avait jamais connue. L'innocence demeurant, elle savait qu'un rien suffirait à la briser. Elle reste l'enfant de Takamori Fujiwara.

Instrument de volontés qui les dépassent toutes les deux, lorsqu'elle a vu la bâtarde dressée devant elle pour la première fois, elle s'est jurée de la préserver. Elle avait beau avoir obtenue sa liberté, elle restait une exception à la tradition familiale.

Les marmots filent à petites enjambées de la salle de cours et la professeur libérée de son devoir d'institutrice pour la journée appelle d'un geste simple l'enfant aux cheveux d'argent.

Il y a un moment qu'elle songeait à outrepasser son rôle de femme du chef, de simple professeur. Après-tout, n'était-elle pas devenue la mère par alliance de Jie. J'aimerais qu'on discute un peu avant que tu ailles rejoindre tes camarades. Elle lui adressa un doux sourire et se baissa à sa hauteur pour venir prendre ses petites mains dans les siennes. N'aie pas peur, je vais pas me fâcher ni rien. Elle réfléchit à commencent amener la chose. J'aimerais qu'on parle un peu de comment tu te sens à la maison, au domaine des Fujiwara. Tu as réussi à trouver tes marques ? Peut-être que ce serait un bon début.




Jie Lian Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : J'ai demandé à la lune et le soleil ne le sait pas
Age : 11 ans
Rang : E5
Seimei
Seimei
Jie Lian Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1709-j-ai-demande-a-la-lune-jie-lian
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1719-lotus-jie-lian
Jie Lian Fujiwara
every wish id our commandUn sourire discret pour l’un de ses camarades alors qu’elle s’apprêtait à sortir, salutation silencieuse aux sonates de la voix de Suiren, la poussant à se retourner. Ses lèvres se courbaient un peu plus, toujours heureuse d’avoir la capacité de lui parler – bien qu’elle eût craint quelques secondes avoir fait une bêtise. Mam- Madame. Elle revenait vers elle a petits pas, écoutant, hochant la tête pour prouver son attention. La jeune Fujiwara se sentait rassurée, joyeuse que sa mère de cœur la considère et lui vienne lui poser de telles questions.

Dans le fond, Jie se demandait parfois si elle serait un jour totalement acceptée par sa famille ou si, comme aujourd’hui, elle n’était qu’une étrangère ayant héritée de leur nom. Parce que malgré la douceur de Suiren, en laquelle elle voyait une seconde mère, et la gentillesse de son père, certains posaient encore sur elle un regard méprisant. Elle comprenait bien là qu’elle n’était guère la bienvenue, enfant illégitime qui n’aurait jamais dû exister pour eux, la chinoise n’était pour certain qu’un instrument politique et pour d’autre une erreur bien trop visible. Elle ne se sentait pour autant pas malheureuse car elle ressentait de la part d’une poignée une réelle affection, il aurait été plus délicat de se sentir à l’aise dans le domaine si, par malheur, Takamori et Suiren l’avait rejeté.

Peut-être aurait-elle été abandonnée, jetée au loin, tuée. Elle se savait être, pour certains, une tâche sur la grandeur de son père, mais elle se sentait heureuse qu’il ne l’ait jamais laissé. L’enfant était joyeuse et n’avait pas besoin que tous l’aiment pour se sentir bien au sein des Fujiwara. Bien sûr, elle aimerait qu’ils la voient sans la haïr, être acceptée de tous, mais au fil de cette année, elle avait compris que ce n’était pas possible. Je m’y sens bien, j’ai compris que tous le monde ne pouvaient pas m’accepter, mais tout va bien ! Et puis, je suis surtout ici, avec Père ou vous. Ses doigts s’emmêlaient, peu sûre de sa réponse. Est-ce là tout ce que vous vouliez me dire ? Elle se demandait simplement, curieuse.