suiren (war never changes)
Suiren Fujiwara
divination 3/5
potions 4/5
maniement du sabre 5/5
vol 1/5
(S’améliorer)
Inari l’a comblé, embrassé de tout son être. A l’instar de son entourage, elle est née les cheveux d’argent, sa divinité l’avait aimé et bénie ; elle était semblable aux siens, mais différente des autres. Ce fût la première chose qui distingua Suiren Fujiwara.
La seconde fût son nom. Née sous la grandeur des fins servants du pouvoir, sous la diligence de cette famille. Elle avait au sein de ce clan une vie tout tracée. Deuxième enfant du grand argentier son avenir était d’ores et déjà dessiné. Une place désignée qui ne l’a pas laissé pour autant rechigné sur les efforts déployés. Tout comme ses pairs la maîtrise du sabre fût impossible à éviter, à peine était-elle née qu’une lame se trouvait entre ses mains. Un honneur disais-t-on, un devoir prône-t-on.
Première rentrée à Mahoutokoro. Dès les premiers instant de sa scolarité, elle s’est montré à la hauteur des attentes de son père, à celles de son nom. Pourtant tous n’avaient qu’un nom à la bouche après la réception d’un simple courrier ; celui de Takamori. L’enfant n’était-il même pas encore né, que sa vie bouleversait les esprits. Une jalousie enfantine qui n’avait pas le droit de prendre place dans son existence, car celui qui devait voir le jour n’était nul autre que le futur chef de cette famille.
Du haut de ses huit ans, elle avait vu naître celui qui était perçu comme une messie au sein de son clan. Celui faisait rêver les adultes et hantait les plus jeunes, parce que dans ce clan tous ne rêvaient que d’une chose : un enfant à marier à l’hériter. Il était si petit, si fragile qu’elle avait l’impression que le moindre faux mouvement pouvait mettre fin à la vie du nouveau né. Pour l’enfant qu’elle était, il lui semblait impossible d’imaginer qu’un jour l’aimé d’Inari puisse être un adulte, un homme. Il avait effacée sa soeur du tableau. Elle compatissait pour la douce Shion, un homme et voilà que toutes les femmes n’existent plus. Un bébé pour qu’elles deviennent toutes bonne à fiancer.
Gamine, elle détestait déjà cette sensation.
Les festivités durèrent tout l’été. Il fût bien plus long que les autres et si elle fuyait le soleil pour se préserver, il ne cessait de grandir dans le ciel à l’instar de son ombre qui s’étendait au sol.
Yasumori Fujiwara. Son nom faisait trembler plus d’un au sein du clan. Suiren avait appris à craindre et à respecter son nom, elle avait appris à le servir et à lui faire honneur. Pourtant, elle n’a pas été capable de retenir son offense ce jour-là. Première candidate à celui qui avait volé tous les regards elle laissa sa langue claquer contre son palais. Ce n’est qu’un enfant. Inconsciente du privilège qui lui était accordé ce jour là, elle éveilla la colère du chef du clan. Son nom fût aussitôt oublié pour celui d’une autre, bien plus jeune, bien plus sage. Sûrement qu’être la fille du grand argentier lui épargna la menace de passer une nuit en compagnie des yokais. Il se contenta d’hausser la voix, de la sermonner, de lui rappeler qui était Takamori Fujiwara : son fils, son hérité.
Une enfance prenant fin et aucun bijoux main. Sa dernière année à Mahoutokoro s’était déroulé comme les précédente, sans vague et nouvelles promesses. La jeune Fujiwara n’avait toujours pas comblé la volonté de sa famille par une alliance. Sa langue s’était délié par les années et sa mauvaise habitude ne l’avait pas quitté. Elle répondait froidement envoyant ses prétendants chercher meilleure épouse. On ne cessait de lui répéter en retour qu’elle pouvait remercier son père d’être aussi compréhensif, que sans sa générosité sa liberté aurait pu être oubliée.
Elle avait rejeté cet avenir tout tracé. Elle ne voulait pas se soumettre à l’autorité d’un autre. Sa scolarité terminé à la différence des autres femmes de sa famille, elle se décida de rejoindre le centre des archives magiques pour y mener des recherches sur l’histoire de la magie et notamment étudier la grande lignée qu’est la sienne, l’histoire des Fujiwara ainsi que leur influence à l’époque Heian.
Elle s’est refusé de s’offrir, mais rien n’a empêcher Suiren d’apprécier la compagnie d’autrui. Durant ses années d’archivistes elle s’est lié d’amitié avec le grand nom d’Asanaga. Attiré par la nature de cet homme, par son vécu, son histoire et sa philosophie. Platonique, véridique. Elle a passé presque vingts ans à ses côtés, profitant de leurs moments de répits pour échanger autour d’une tasse de thé, pour se laisser rêver en secret.
Elle a réussi à se faire oublier à l’instar de celui qu’elle admirait. La pauvre est bien trop occupée, bien trop penchée sur ses écrits et la langue est bien trop perchée pour être côtoyée.
Elle ne fût qu’une simple observatrice à ce déluge événementiel. On lui portait de grands noms égarés dans les registres, on lui parlait de vérités qu’elle avait consommés dans les archives comme si ont parlait de nouveautés. Pour elle, ce n’était que des mots oubliés ; des histoires lues un soir au coin de la cheminée avant d’être rangé. On lui annonça la mort de grandes femmes de son clan, de celles qui étaient mise en avant et celui qui avait hanté son enfance vint se faire fantôme de son présent. Il fallait croire que les mythes n’étaient pas les seuls à faire écho au passé. C’est dans un accord commun qu’elle fini par accomplir le premier et l’unique voeu de Yasumori Fujiwara à son égard, quel dommage que l’homme ne soit plus des vivants pour en témoigner, elle allait épouser son héritier, son fils, cet enfant devenu homme : Takamori Fujiwara.
Cet évènement ne basculera en rien son existence.
Pourtant, Suiren quitta ses livres et ses archives. D’un tendre sourire, elle annonça à son grand amour spirituel qu’elle serait la première à partie, bien consciente que leurs chemins seraient emmenés à se recroiser. Elle laissait derrière elle sa tour dorée par le temps, veillant le papier. C’est en cette fin d’année qu’elle se décida à s’intéressé à ce poste laissé vacant par celle qui portait son nom, celui qui fût temporairement occupé par un assistant. Elle avait été recommandé pour ses années passionnées, ses années où elle s'est faite oubliée. L’histoire de la magie, voilà vingt ans qu’elle la lisait, l’étudiait, l’écrivait. D’observatrice, elle se décidait d’être actrice.
Elle n’était pas encore morte pour entrer dans les livres qu’elle portait.
Aussi froid qu’un miroir, dans le reflet des yeux de Suiren on ne décèle ni affection, ni empathie, on le lit à travers son regard ; c’est une Fujiwara. Elle n’est pas tendre, elle n’est pas douce, c’est une femme qui ne résonne que pour les intérêts de sa famille ; que pour les intérêts de son avenir. On lui attribue tout d’une sang-pur droite et bien éduqué ; mais c’est là aussi que s’arrête cette façade sociale qu’on lui a tant enseignée.
Combien d’année déjà a t-elle laissée derrière elle ce masque factice, fuit certaines de ses responsabilités au nom de sa liberté. Elle s’est caché de façon décomplexé pour ne pas remplir ce que la société aime nommer responsabilité. Après tout, les seuls que l’on lui a accordés sont ceux de sa condition de femme ; statut qu’elle s’est décidé à rejeter.
Le publique et le privé sont à l’instar des deux astres célestes ; ils ne se croisent jamais sauf si le destin en a décidé autrement. Si Suiren semble appartenir à la nuit, c’est le jour qui lui sied le mieux. Ses éclats de rires laissent son ton strict s’évaporer à la chaleur du soleil, et son langage s’épanouit comme une douce journée de printemps ; fleuri. Elle a toujours été de nature directe, c’est simplement les formes qui sont abandonnés uniquement à là où elles sont recommandés.
Étiquette délaissée, elle fait preuve d’en réalité bien plus d’affection qu’on ose le croire. Suiren est bienveillante et chaleureuse, elle est maternelle et détendue. Ses longues années aux archives ont su attendrir son coeur face aux jeunes générations, pourtant elle n’oublie jamais d’où elle vient. Sa bonté n’est rien face à son manque de tact ou de patience, ce sont bien là deux traits qui lui font terriblement défaut ; venez-en à la provoquer et c’est sans tarder qu’elle n’hésitera pas à répliquer. Son amour a une place parfaitement délimitée, il n'est ni grand, ni clément.
Difficile de savoir sur pied danser lorsque ses humeurs sont aussi versatiles que téméraires. Pourtant, elle ne fera jamais défaut à ses promesses et à sa famille ; elle défendra les siens quitte à en décevoir d’autres. Elle agira toujours selon ce qui lui semble être le plus juste.
C’est un tableau dépeint, qu’on ne saurait définir s’il est parfaitement accordé ou si au contraire n’est qu’un chaos ambiant. Ambigu, dans sa façon d’être, dans sa façon d’agir ; son grand manque de finesse crée toute la subtilité de son caractère.
Une lame affinée au tranchant brut.
Il n’y a pas de place aux fantasmes d’une vie exaltante lorsque l’on porte le nom de Fujiwara. L’avenir n’a pas à être envisagé, il est ce que l’on dicte dès la naissance. Celui qui ose croire échapper à la destinée qui lui est réservé est naïf. La vie de Suiren n’est rien de plus que ce qu’on lui a toujours dit qu’elle serait.
La magie est innée, enseignée, perfectionnée. Si elle n’est pas à la portée de tous, elle est à l’instar d’un art sacré qu’il faut prendre le temps de connaître pour être maîtrisée. Elle prends place dans l’histoire des sorciers comme une arme, dans la vie quotidienne comme un outil, dans les futilités comme un accessoire. Elle est une partie intégrante de ce que les sorciers sont, tout comme le sabre est le prolongement du corps du samourai.
Ce qu’elle en pense n’a pas grande importance. Ce qui compte, c’est ce que les Fujiwara en pensent, ce que le chef de famille vous demande d’en penser. Son opinion ne compte pas et quand bien-même elle devrait se prononcer, elle se déciderait à rester passive. La domination sang-pur ne l’intéresse pas plus que l’égalité et l’équité des races tant qu’il n’entache pas l’honneur des Fujiwara.
La bise.
PS : taka c’est une plante verte ds la vie sentimentale de ce perso venez que je vous fasse des papouilles
Kohaku Tsugikuni
Citation : I like to just lie on the floor and feel like garbage.
Age : 27 ans. 18/04/1970.
Rang : -
Orochi
Kohaku Tsugikuni
CETTE FICHE EST SI BELLE
Ishan Tsukino
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 yo
Rang : 85/100
Susanoo
Ishan Tsukino
quel snack
Reo Ueda
Citation : the very flower you chose that day, its only task was to decay
Age : dix-huit
Rang : A2
Susanoo
Reo Ueda
oof elle est déjà incroyable, hâte d'en lire encore plus ////
Invité
Invité
Invité
J'ai dévoré ta fiche tout à l'heure
Now je dépose mon amour le temps d'une clope sous la pluie
Qu'elle s'assoit sur moi sérieux
Trop de classe, trop de charisme, un perso comme je les aimes toutes en nuances. Tu me kill au quotidien.
Now je dépose mon amour le temps d'une clope sous la pluie
Qu'elle s'assoit sur moi sérieux
Trop de classe, trop de charisme, un perso comme je les aimes toutes en nuances. Tu me kill au quotidien.
Miyuki Fujiwara
Citation : Mieux vaut mourir en honneur que de vivre en déshonneur.
Age : 16 ans
Rang : 59
Susanoo
Miyuki Fujiwara
MAGNIFIQUE ! JTM ! EPOUSE MIYUKI MÊME SI C'EST MALSAIN OSEF ! ENVOYONS PÊTRE LES FUJIWARA !!!
Saburoo Ueda
Citation : How call someone with no body and no nose? Nobody knows.
Age : 46 (05/06)
Rang : S1
Orochi
Saburoo Ueda
la bôté a écrit:PS : taka c’est une plante verte ds la vie sentimentale de ce perso venez que je vous fasse des papouilles
well, i mean-
Suiren Fujiwara
JE REAGIS 3 ANS PLUS TARD (vous avez l'habitude)
Koha ; c'est toi qui est beau plz
Ishan ; c'est toi que g envie de déguster bordel
Reo ; c'est toi qui est incroyable (bordel tt mes rep vont commencer comme ça BYE,)
Setsuna ;c'est toi QUI ME KILL AU QUOTIDIEN jtm
Miyuki ; C'est moi qui t'aime MAIS NON C'EST PAS LeGAL FISTON
Saburoo ; tu sais que j'attends que toi bébé bordel je VEUX
sinn g fini joie
Koha ; c'est toi qui est beau plz
Ishan ; c'est toi que g envie de déguster bordel
Reo ; c'est toi qui est incroyable (bordel tt mes rep vont commencer comme ça BYE,)
Setsuna ;c'est toi QUI ME KILL AU QUOTIDIEN jtm
Miyuki ; C'est moi qui t'aime MAIS NON C'EST PAS LeGAL FISTON
Saburoo ; tu sais que j'attends que toi bébé bordel je VEUX
sinn g fini joie
Takamori Fujiwara
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Takamori Fujiwara
Bref. je te fais plein de bisous, tu connais le reste t'es dans le staff hein.
Suiren Fujiwara est niveau 97.
Toutes tes informations ont été recensées. Je t'invite quand même à vérifier qu'on n'ait pas fait d'erreur pour ton avatar ou les autres éléments.
Tu peux désormais créer ta fiche de liens en utilisant le modèle. Créer ta boite d'origami pour envoyer et recevoir des messages. Ouvrir un journal intime si le coeur d'en chante. Pour finir, nous te conseillons de remplir ton profil avec tes sorts, objets et liens ! Enfin, lorsque tu seras pleinement lancé, n'oublie pas de recenser tes RPs dans la chronologie générale !
Enfin, n'hésite pas à nous rejoindre sur Discord si ce n'est pas déjà fait.
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