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La caresse de l'automne (+) Fuyuki
Hizakari Awataguchi
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Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 25
Rang : S2
Amaterasu
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Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi

La caresse de l'automne

tenue | Fuyuki méritait un câlin, c'est tout ce que j'avais à dire


15.02.98

Aussi délicate soit la caresse de l’automne dans ses températures comme ces paysages dont le domaine Awataguchi s’est inspiré, je ne m’habituerais jamais à son étreinte mélancolique. Je ne refuse pas la douce chaleur que cette famille et ses membres propagent, je ne veux les brûler par celle que j’émets et cette subtilité me contraint à la modération, à tracer du bout des ongles des contours que je brisais autrefois par une force dont je me croyais souveraine.

La teinte s’étire sur mes lèvres dans un sourire esquissé à sa vue. Je n’ai pas besoin d’être entièrement de son nom pour en porter les couleurs, nonobstant je préfère arborer les miennes pour lui apporter ce contraste et la fraîcheur d’un horizon aux spectres multiples. Les nuances n’en seront que plus nombreuses. N’était-ce pas l’essence même de notre union ? Le partage de ce qui est mystérieux à l’autre afin d’accroître connaissances à transmettre à notre tour ? J’y vois plus encore, nous nous sommes promis de déployer nos ailes et je compte bien soigner celles de mon futur époux dont les progrès ne sont pas restés dans l’ombre, bien que subsiste en ce jour une part sombre que je souhaite adoucir.

L’ombrelle sur mon épaule projette son encre d’un noir dilué sur le chemin et je profite des senteurs printanières parvenues à mes sens. J’avais pris soin d’avertir de ma présence par un de mes renards malicieux comme je le faisais toujours, tant parce que je ne souhaitais lui imposer ma personne que par l’envie d’être à ses côtés quand je pressentais au travers de nos origami le malaise dont il m’éloignait encore. N’avais-je pas dit pourtant que je l’accepterais tout entier ? Ah, je ne peux lui en vouloir, qu’importe ses raisons, je suis coutumière à fournir plus d’efforts dans ce monde pour faire entendre ma voix. Je sais qu’il l’a écouté, peut-être lointaine ou bien il ne la perçoit que d’une oreille – ce qui n’est pas un tort, bien au contraire – il est bon d’être soi-même et c’est ainsi que je décèle cette différence de température entre lui et moi, que j’en détermine les degrés en fonction de ses humeurs et savoure parfois la dissemblance quand d’autres l’un de nous s’adapte. À ta nature, laisse-moi m’acclimater, j’en prendrais le temps sans rien te demander, j’en prendrais soin.

« Eh bien, quel temps. Le ciel ne nous offre pas ses plus belles expressions aujourd’hui. C’est assez calme, je me demande quel genre de tempête il nous réserve » dans le fond de mes yeux je ne laisse le doute s’immiscer, je sais qu’il a compris mon sous-entendu, je n’emploie cette adresse avec lui que pour le conforter dans l’absence de questionnement. Il est libre après tout. « Qu’il neige, vente ou pleuve, rien ne me fait peur, j’accepte tout. »