— MAHOUTOKORO
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Can I call you my son too ? (+) Xue
Akihiro Mori
am I pretty ?
Citation : Maybe I'm nothing. But it's still something anyway
Age : 30 ans
Rang : B2
Seimei
Seimei
Akihiro Mori
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1451-life-is-short-don-t-waste-it-that-s-my-job-and-i-m-doing-well#11692
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1455-want-me-to-cook-try-your-luck-akihiro#11728
Akihiro Mori
nature
18.04.1998

Avril était un mois glacial en dépit du soleil rayonnant derrière un voile brumeux. La neige avait fondu cependant et les cœurs s’échauffaient un peu plus à dégourdir leurs battements au rythme d’un printemps ébauché. Akihiro s’était empressé de braver les températures de nuit, rejoignant en toute discrétion la demeure colorée où tout, dans l’obscurité arborait un gris sombre. Les chats n’étaient pas seuls à se mouvoir sans bruit, lui aussi de ses courbes félines avait fait preuve de discernement, prenant soin de ne briser les doux rêves de son aimé auprès duquel il s’était glissé entre les draps. Sa chaleur rassurante s’était propagée, réconfort exquis dans cet égoïsme pur de parcourir sa peau endolorie de ses doigts froids. Mais le sommeil les avait tous deux gagnés, l’un d’ores et déjà à l’orée des mondes, l’autre emporté par la fatigue de quelques heures cédées afin de nourrir les professeurs dévoués aux heures supplémentaires du samedi matin et aux élèves malchanceux par leurs colles.

Quelques heures à peine l’avaient privé de son homme, ses bras refermés sur le vide tandis qu’il somnolait encore à la vue nébuleuse de son dos. Il s’en allait à son tour remplir ces responsabilités quand le cuisinier profitait d’un repos trop souvent négligé. Il se leva pour dire au revoir et entama sa journée par l’habituel entraînement auquel il ne dérogeait jamais. Munis de son bâton, les mouvements s’exécutent machinalement dans l’espace réduit, meubles repoussés momentanément pour lui permettre cette liberté.

Il ne gagna le salon qu’une fois sortis des bains, quelques mèches encore gorgées d’eau étaient pourvues de perles translucides qu’il s’obstinait à secouer d’une main passée entre elles. Vêtu simplement, il constata ne pas être seul cette fois. Plutôt que de fuir un après-midi de solitude, il pourrait profiter de cette présence aussi soutenue que la sienne désormais, ne freinant aucunement ses pas jusqu’à pouvoir passer une main sur l’épaule du jeune homme. « Bonjour à toi Xue »

Ce jour marquait pourtant une nouvelle habitude, l’imprégnant de ses secrets, car il n’avait consenti à se promener sans masque depuis qu’ils se connaissaient.

#73B099
ne pas stresser, ne pas stresser, laisse l'an-xue-té de côté !