Pissenlit & Edelweiss Ft. Kozuka
Kanata Kondo
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : B4
Seimei
Kanata Kondo
Pissenlit & Edelweiss
XX.04.98
Vous savez, le club de jardinage est l’un des endroits où je me sens le plus à l’aise, même en sécurité. Depuis sa création, nous avons toujours été un groupe qui s’entendait bien, là pour s’entraider et communiquer avec aisance.J’étais entouré de personne bien et la nature, les fleurs… Elles étaient mon élément, ma source de vie et réconfort.
Mais il faut croire que je n’y aurai plus le droit bien longtemps…
Cela ne fait pas très longtemps, je n’ai pas compté, mais une nouvelle membre est venue se joindre à nous. Fujiwara qui fait partie de la même maison que moi et nombreuses furent les fois où j’ai vu se poser ce regard hautain quand je passais à tes côtés.
Alors cette fois-ci, je ne savais comment réagir… Je m’occupais de la plante entre mes mains, elle semblait un peu faible à la suite de l’hiver et je ne voulais pas la voir mourir…
C’était m¬a concentration entière dont elle disposait et je ne la laisserai pas tomber tant que j’étais sûr qu’elle ne sera pas sur pied. -ah cette pensée est bizarre, je parle d’une fleur- Je pourrais user de ce nouveau don, je sais.
… Mais il me fait encore peur, je ne veux pas me rater et ne pas le maitriser. Peut-être que je le tenterai sur des fleurs déjà mortes ? Elles ne craindront rien, n’est-ce pas ?
Je crois que ta présence me fait encore un peu paniquer, mais je veux essayer de le cacher. Tu ne viendras pas me parler de toute façon.
Je préfère rester le petit insecte invisible que celui que tu désirais piétiner…
Kozuka Fujiwara
Citation : "Strength before Weakness"
Age : 16
Rang : -
Seimei
Kozuka Fujiwara
pissenlit & edelweiss
Kozuka avait l’impression de se réveiller après un mauvais rêve. Ces derniers mois, elle s’était sentie comme si elle marchait dans un marais, s’embourbant dans des pensées de plus en plus pesantes. La discipline familiale qui auparavant l’aidait à se tenir droite et la grandir malgré sa petite taille, semblait désormais s’enrouler autour de ses jambes et ses épaules, telles des lianes entravant chacun de ses mouvements.
La danse de la Tsukiyomi lors du Matsuri pour le nouveau bakufu avait eu l’effet d’un électrochoc sur la jeune Fujiwara, l’apathie faisant alors place à une floraison d’émotions et de désirs. Kozuka se demandait depuis comment elle se caractérisait, autrement que par son nom de famille.
La seule méthode qu’elle avait trouvé pour l’instant était de renouer avec ses envies d’enfants. D’abord par l’éventail en voyant la Tsukiyomi. Elle avait toujours été attirée par cet outil, qu’elle voulait à tout prix maîtriser martialement. Puis le printemps aidant, les souvenirs des promenades dans les jardins du Kasuga Taisha avec sa mère remontèrent en elle, les couleurs des fleurs brillant d’une ferveur nouvelle dans sa mémoire.
C’est ainsi qu’elle se surprit un jour à demander à rejoindre le club de jardinage. Cela faisait quelques jours maintenant… Et la voilà, regardant peinée une plante à fleurs violettes pour laquelle elle s’était prise d’affection. Les feuilles de celle-ci devenaient blanches… Kozuka, ne s’étant jamais occupée de plantes malades avant, était perdue. Mais la veille, cette plante allait bien, elle n’était donc pas perdue. Voyant une tête blonde en relevant la tête, Kozuka s’empressa d’aller voir le Kondo. Elle s’éclaircit la gorge pour que celui-ci la regarde.
- Excuse-moi... dit-elle en se calquant sur le jeune homme qu’elle avait vu maintes fois faire au dortoir, mimant avec sa main droite comme si elle effaçait des larmes avant d’avancer sa main. Je… Cette plante là-bas, elle est… Malade ? Je… Qu’est-ce qu’on peut faire ?
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