— MAHOUTOKORO
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optique minus 2000 ☻ takashi
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Une majorité d’élèves se rendaient soi-disant seuls pour expulser un vague à l’âme inintéressant dans un lieu « reculé » de l’île—en réalité, ils n’utilisent ce pseudo-drama d’adolescents comme leurre pour attirer l’attention de leur intérêt romantique. Ce procédé permet de dévoiler la facette vulnérable et humaine, dite attachante et mignonne, de l’être; incitant ainsi l’autre à procéder à un contact physique supposé réconfortant jusqu’à ce que chacun respectivement sentent leur pompe à sang se déglinguer  contre leur cage thoracique. Quoi qu’il en soit, ce n’était évidemment pas le cas pour toi, Masashige.
Toi, tu sèches juste les cours—et, disons-le sincèrement, t’intéresse pas assez qui que ce soit pour qu’ils partent à ta recherche en mode >///< je-je ne te cherchais pas, baka !!

Le paragraphe qui suit ouvre donc vraiment ce qui serait attendu dans un sujet ; le précédent n’était qu’une divagation pour faire rire les deux seuls lecteurs de ce dernier : Takashi et Kaori.

Les vagues solaires, certes timides et pourtant chaleureuses, rencontraient le film charnel de ta carcasse. La pellicule rendue obsolète ;
Le négatif perdu à jamais.
Comment persévérer dans le mélodrame lorsque l’astre solaire transperce ce bleu idéal—évidemment si réponse est souhaitée, la question doit être posée à quelqu’un comme Nishimura ou Nakamura plutôt que Shigemori. Une odeur printanière caressait les narines, le troisième mois de l’an avait aidé en bon life coach les timides bourgeons à s’épanouir en splendides fleurs aux couleurs vibrantes—une mission pédagogique que tes professeurs semblent échouer, incapables de comprendre la composition colorimétrique de ton âme. Ces divagations ne sont pas de l’action, tu dors profondément, Masashige.

Un rêve grotesque trouble ton somme : ta copine te courrait après en tenant des choux mordeurs de Chine en plus d’un discours incohérent. Les escaliers semblaient une bonne issue de secours jusqu’à ce qu’ils t’aient amené à la réserve dont la porte disparu aussitôt—alors il te fallut escalader les rayons malgré une hauteur de plafond d’au moins cinq cents mètres. Son sommet atteint, la nouvelle scène fût surprenante : ta maison. Oui, chez toi, sur l’île de Shikoku, sans aucun signe de ta famille ; seulement, une silhouette semble d’attendre dans la salon.
Imposante.
Pleine de grâce.
Une odeur délicate de shampoing te procura une panique instantanée : l’image d’une chevelure soyeuse et brillante a envahi ton esprit et tu veux reprendre le passage secret de la réserve, mais un minable tatami s’étendait à tes pieds dorénavant. Une œillade peureuse en arrière que la source de ton angoisse réussit aussitôt à accrocher son regard au tien. Voilà le professeur Fujiwara sifflant avec un calme tempétueux Shigemori, vous osez sécher mon cours ? et, à peine le temps de présenter une excuse bidon, qu’il engage un mouvement afin de frapper sa lame contre toi. Tu sues, tu voudrais hurler à l’aide, mais aucun mot ne sort—seul le destin s’abat sur toi en un
crack.
Réveil.
La réalité te sonne, l’air s’est rafraîchi, le soleil commence à prendre la fuite, quelle heure est-il ? As-tu manqué le dîner ? Tes pupilles s’agitent nerveusement, ton souffle est saccadé, ton cœur va briser ta cage thoracique. Le dos se relève alors qu’une main se glisse dans la chevelure, la cervelle réalisant que ce n’était qu’un mauvais rêve. Les iris analysent les alentours.
Chier, tes lunettes se sont brisées—mais attends pourquoi y a un pied à côté ?
Ledit pied appartient à un mec avec une gueule choqué, alors, sans savoir pourquoi, tu lâches « …Salut, tu saurais pas quelle heure il est ? »

Akshar Tsukino
à genoux
Citation : you son of a bitch, shut the fuck up
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Akshar Tsukino
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Akshar Tsukino
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Tu avais une fâcheuse envie de poulet au curry, elle te démangeait depuis plusieurs minutes déjà, et le pire c’est qu’il n’était absolument pas l’heure du repas. La faim te tiraillait pourtant, ainsi que ce terrible désir de poulet, tu voulais vraiment en manger un et tu savais d’expérience que ceux de l’école étaient particulièrement goûteux. C’est pour oublier que tu t’étais dit, assez soudainement, qu’il était l’heure de te faire une petite promenade, d’apprécier les beautés de l’île, d’aimer la brise qui caressait ton visage. Dans l’optique de zapper la dalle qui t’envahissait, tu te laissais guider pas ton inconscient, ne sachant pas où tu allais, où tu irais, ce que tu allais faire.

Le souvenir de ton premier baiser revenait, tu te demandais pourquoi Yui avait fait ça, n’était-elle pas en couple avec Tetsuya ? Il fallait dire que ce repas avait été haut en couleur, entre baisers et nez cassé, quelques points retirés ainsi que des nouvelles du Japon. Les moldus attaqueraient les sorciers par peur, par jalousie, tu trouvais ça étrange mais pourtant logique, l’humain se faisait la guerre pour un bout de territoire, pour le pouvoir aussi, il était assez logique qu’ils puissent attaquer le monde magique par peur qu’un jour les sorciers dominent le monde, quelque chose dans le genre. Takashi, tu trouvais ça bête, si tu n’avais jamais été sorcier, que tu apprenais qu’ils existaient, tu aurais simplement été fasciné, tu aurais voulu monter sur un balai avec l’un d’entre eux ou les voir faire quelques sorts, les yeux brillants.

Un soupir franchissait la barrière de tes lèvres, les yeux clos un instant, alors que tu entendais un craquement sonore, manquant de t’écraser.

Des lunettes.
Et un mec dans l’herbe.

Certainement que tu avais une tronche choquée, les yeux écarquillés, le cœur en furie. Merde, il allait certainement t’insulter, t’incendier d’avoir brisé ses lunettes, peut-être voudrait-il te frapper ? Tu n’en savais rien.

Rien…

Il venait de te demander l’heure.

Tout à fait naturellement, comme si de rien n’était.

« Euh… Salut… Il est bientôt l’heure de manger, genre… Dans une bonne heure. »

Il n’en avait rien à foutre que ton pied ait écrasé ses lunettes ? Il ne semblait assurément pas t’en vouloir de ton acte, peut-être avait-il compris sans même que tu le dises que c’était un accident, un simple accident. Tu n’en sais rien, et tu flippes encore un peu qu’il puisse t’en vouloir terriblement.



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« Ah, tranquille. »
Le cuir chevelu est frictionné par les doigts un instant puis tu décides de joindre tes paumes pour les poser contre ton visage, index rejoints à l’arête nasale la frottent avant de se séparer en rasant chacun une direction de l’arcade sourcilière. Tu cogites le retour de ton expédition sans que ton absentéisme se fasse débusquer—au pire, le repas passera à la trappe. Tu scannes désormais la gueule du malheureux pulvérisateur de lunettes, marrant il ressemble à une version miniature du professeur Fujiwara ou du directeur. Une main se rabaisse tandis que l’index de l’autre tourbillonne autour d’une cavité oculaire « Sympa le. tatouage ? » parce que bon, c’est compliqué de capter la fonction de cette marque rouge. Peut-être est-ce le totem de sa chasteté, son begone thot ou alors un truc de gamin branché. Pour être franc, l’histoire derrière cette inscription ne te rend nullement curieux—t’espères qu’il va pas te sortir un monologue chiant à souhait dessus.

Les lunettes abîmées sont saisies pendant que tes jambes, encore engourdies par cette sieste assommante, se redressent péniblement, le tout se termine par un craquement de nuque. Ça fait un bien fou, tu te sentais tout tassé. Te voilà fin prêt à aborder le problème de cet outil supposé augmenter ta vision en haute-définition avec son pont désormais plié en un superbe angle aigu et ses verres craquelés. Ce serait un moment dévastateur pour un moldu au budget serré face à l’exonérant prix de nouvelles lunettes de vues—mais un sorcier n’en a que faire grâce au sort reparo, un tour de poignet et c’est réglé. Oui, vraiment, la facilité même. Quelle joie d’appartenir au monde de la magie. Oui, cependant un détail t’échappe : reparo est un rare sortilèges que tu foires. Oui, une honte venant de quelqu’un bon en sortilèges. Oui, tu ne connais toujours pas un sortilège de quatrième alors que tu es en dixième.

La honte,
cependant ton attitude relaxée n’en démord pas, te permettant de dire le plus naturellement du monde avec un sourire « Te fais pas de bile pour les lunettes » une brève pause « Par contre, t’arriverais à lancer un reparo dessus ? » tu t’abstiens de mentir sur un prétendu oubli de ta propre baguette pour t’éviter dans un incertain futur proche de passer pour un loser s’il faut dégainer ce catalyseur magique.
Quoi qu’il en soit, t’as jamais vu ce gars, ce qui est intéressant car sa dégaine est encore moins subtile que la tienne. Son uniforme t’indique qu’il appartient à l’année en-dessous de la tienne—ah ce que tu l’envies d’avoir cette couleur, celle des dixièmes années est franchement laide bien qu’elle permette de se fondre parmi les hautes herbes—ainsi il se doit de connaître ce sort aussi basique et élémentaire.
Mais tu sais pas pourquoi, tu sens qu’il est aussi ignare que toi.
Akshar Tsukino
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Akshar Tsukino
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Akshar Tsukino
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N’est-il pas terriblement calme pour une personne qui vient de se faire casser ses lunettes ? Si, tu le trouves beaucoup trop serein, tu as manqué de peu de le piétiné à lui aussi, tu n’as même pas fait attention à sa présence avant d’entendre le craquement des verres sous ta chaussure. Peut-être s’en fichait-il réellement, en mode « bas les couilles frère, t’inquiète, c’est que des lunettes, un coup de baguette et au calme c’est réglé » ou il ne disait rien par politesse, tu n’en savais rien et au fond tu étais rassuré qu’il ne soit pas – ou ne semble pas – en rogne contre toi. Ouais, c’est clairement mieux s’il ne s’agace pas, tu ne voulais pas avoir d’ennui alors que la faim te tiraillait, tu voulais juste attendre le repas en paix. Il parle de l’emblème sur ton visage, tu ne penses pas avoir à raconter ce que c’est, ça n’est pas un tatouage mais tu n’avais sincèrement aucun intérêt à lui expliquer que tu te peignais la gueule tous les matins par coutume, c’était con, idiot et tu n’avais clairement pas l’envie de lui conter ta vie, ce n’est pas ton pote, juste le gars à qui tu as brisé les lunettes… Ce n’est pas mieux.

« Oh merci. »

Tu ne dis rien de plus, tu n’as pas envie, pas l’intention d’expliquer, s’il te demande tu diras simplement que c’est un emblème de ta famille, rien de plus, étaler ta vie ce n’est pas forcément ton délire.

Merde.

Bien qu’il semble sympa, assurément pas énervé, plutôt nonchalant, il te demande si tu peux lancer reparo sur ses lunettes et tu te souviens que ce sort t’échappe, il a tendance à rater régulièrement et tu as terriblement honte. Reparo est un sort de quatrième année, un truc assez basique, quelque chose que tout le monde doit savoir faire, mais tu te retrouves comme un con à te dire que putain, tu ne sais plus, pire encore, tu n’étais carrément pas mauvais en sort, au contraire, mais ne cassant (habituellement) rien, tu avais littéralement oublié d’étudier un peu plus. En bref, tu ne savais pas faire reparo et il était hors de question que tu lui dises « ptdr je ne sais pas faire reparo en fait ».

« J’ai laissé ma baguette dans ma chambre. »

C’est sorti naturellement, comme un fleuve qui s’écoule doucement, un mensonge dissimulé, une honte que tu veux rendre la moins perceptible possible : tu es un neuvième année, ça la foutrait mal s’il comprenait que tu avais oublié comment faire reparo, pire encore, que tu n’avais jamais été une lumière dans l’exécution de ce sort (pourtant particulièrement simple).

« Tu n’as pas la tienne pour les réparer, par hasard ? »

S’il te demande, certainement qu’il n’avait pas son matériel, après tout il est plus âgé que toi, il sait forcément faire un reparo.



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Ce neuvième année sait être concis.
Tu perçois que ton manque de colère quant à tes lunettes le déroute—sûrement il est rare de croiser quelqu’un d’aussi sympa que toi et, franchement, tu traînerais avec toi-même si tu le pouvais—seulement, la vie se découvre trop brève pour perdre son calme sur un incident pareil et se mettre en rogne demande une dépense énergétique que tu es incertain de pouvoir fournir malgré ton somme. Alea jacta es comme dirait un fossile européen dont le nom t’échappe. Pythagore, il te semble. Tu n’en sais rien, les caucasiens se ressemblent tous, impossible de les distinguer—leurs noms sont imprononçables en plus.

Miséricorde, sa baguette est portée absente et il avance sur la table la possibilité de réparer par toi-même tes lunettes.
Serait-ce un bluff te forçant à te coucher ? Est-il réellement parti de l’enceinte de l’école en laissant derrière lui son instrument contre le monde ? Par une sournoise tromperie tenterait-il de voiler lui aussi son incapacité à exécuter ce sort, pourtant ô combien simple ? Un dilemme mental auquel tu refuses de céder, tu serais tenté de débusquer le vrai du faux en lui offrant ta baguette pour qu'il fasse ce maudit sort, mais plusieurs problèmes en découlent. Un, il pourrait être capable de lancer ce sort, mais il utiliserait l’attachement de ta baguette à son maître pour refuser d’exécuter ce sort. Deux, il pourrait avouer ne pas savoir lancer le sort, te forçant ainsi à ton tour de crier défaite. Chaque cas se présentant te montre perdant.

Ce mec est un rude adversaire, des indices tels des tics prouvant son mensonge ne transparaissent guère sur son expression. Tu décides pour le moment qu’il est de bonne foi, ainsi tu décides de rester classique « J'ai été privé de magie pendant deux semaines. » parce qu’il faut pas déconner non plus, pas question de confesser ton incompétence à un neuvième année. Merde, t’as envie de sauver le peu de style encore associé à ton nom quoi. Ce serait tellement simple de répandre la nouvelle, les yeux vairons courent pas les rues dans votre école.

« Je suppose qu’il va falloir retourner à l’école afin de trouver quelqu’un capable de faire un reparo. » l’intonation sur la deuxième partie de ta phrase était voulue, évidemment, que tu prononças avec un sourire peu vrai et un haussement de sourcils. Le bleu rosé se dégrade promptement en un superbe bleu de prusse, question de minutes avant que le ciel ne se pare de sa robe de nuit ; il vaudrait mieux ne pas se faire de vieux os. L’idée d’appeler ton balais te traverse l’esprit, mais n’ayant pas encore maîtrisé les sortilèges informulés, il t’est impossible de le faire sans ta baguette. Sérieusement te soupires-tu mentalement. La perspective d’un retour rapide est alléchante—mais tu refuses d’admettre avoir menti pour te sauver la face. Pas grave, t’as grandi sur l’île de Shikoku, cette marche, c’est quedalle—et sur ces mots, tu t’élances en direction de l’école avant de te retourner. « Tu te dépêches ou quoi, mec. »
Akshar Tsukino
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Ce mec, tu n’arrives pas à le comprendre, il semble zen alors que tu as écrasé ses lunettes, comme si ce n’était que des broutilles, un simple petit accident, peut-être, après tout il était simple de réparer quelque chose en étant sorcier, un tour de baguette et le tour était joué : encore fallait-il se souvenir de comment exécuter le sort, c’était soudainement beaucoup plus délicat. Et tu te sens sacrément con, toi qui veux atteindre les sommets, de ne pas connaître un sort aussi simple que réparo, un sort totalement basique.

Basique oui.

Et tu étais bien con, ta baguette dans ta robe de sorcier, à prétendre l’avoir laissé dans ta chambre alors que tu ne savais plus utiliser ce sort, tu pourrais essayer, mais tu risquais de réduire en cendre ce qu’il restait alors des lunettes du gars. Faut pas abuser, tu n’as pas envie de les réduire en miette en tentant un sort que tu ne maîtrises toujours pas (putain, tu as honte). Pourtant, tu lui proposes de le faire, mais il ne semble pas pouvoir lui non plus, étrangement, tu te demandes s’il n’use pas du même stratagème pour ne pas avoir à avouer qu’il ne sait pas faire ce sort. Il ne montre pas l’expression d’un menteur, tu ne la montres pas non plus, il est tout aussi suspect que tu ne l’es à ses yeux, tu penses bien qu’il doit trouver cela étrange que tu ne sois pas équipé de ta baguette alors que tu te trouves non loin de l’école. Il fallait avouer que tu étais tout de même bien plus doué avec une sabre qu’un bout de bois dans les mains, mais faire un réparo avec une épée n’était pas forcément une magnifique idée.

Ce n’était pas une bonne idée du tout, et pour le coup, tu ne te baladais pas (comme certains professeurs) avec des armes. Le fait qu’il se soit fait confisquer sa baguette te rendrait curieux, tu te demandes s’il répondrait.

« Confisquer pour ? »

Tu poses ta carte, car tu crois en leurs âmes, ton regard sonde son visage pour déterminer ses songes, ses pensées : un possible mensonge.

Il a raison, le retour à l’école s’impose certainement, il fallait trouver quelqu’un qui pourrait réparer ses lunettes et étant le responsable, tu ne pouvais pas lui dire « ah bah non, vas y toi, je n’ai pas que ça à faire ». Malheureusement, tu comprenais que ta balade prenait bel et bien fin, tu espérais seulement que cela soit régler pour l’heure du repas : ton envie de poulet au curry n’allait pas te quitter pour ce léger accident. Il t’interpelle, t’étais dans tes pensées alors tu n’as pas bougé, mais tu vas vers lui, le suivant vers l’école alors que le ciel se faisait déjà un peu plus sombre qu’à ton arrivée.

Merde, il allait faire nuit.

« Le soleil se couche déjà ? C’est chiant ça sans baguette. »

Tu forces sur le dernier mot, ne sait-on jamais.



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Le minimum de décence résidant en toi t’empêcha de sortir ton lecteur cassette pour rythmer cette marche, t’es pas un enculé misanthrope n’adulant que sa petite personne. Néanmoins tu brûles d’envie momentanément de l’être parce qu’un sentiment que ce mec va te taper sur les nerfs circule dans chacun de tes canaux sanguins. A mesure que la température chute, ton appréciation du gars aussi, mais bon tu mets son attitude sur le compte de l'âge. Après tout, les neuvièmes, ce sont encore des gamins. Il va sans dire que tes pensées ne se reflètent guère sur ton attitude nonchalante—cette compagnie est certes piquante, mais pas crispante.

Les batailles mentales ne se gagnent que par analyse du concurrent.
Une sorte de ni oui ni non sucré en questions anodines—le manque d’informations sur l’autre rend le jeu ardu, donc palpitant. Enfin un adversaire de taille se dévoile, voilà longtemps que tu n’avais pas ressenti une pareille nécessité de faire capituler défaite totale à quelqu’un. Tu l’admets, sa controffensive n’est de loin pas mauvaise, il t’impressionne à jouer à merveille le gars intéressé par ta petite vie—heureusement pour toi, le mec ne sait pas à qui il a affaire.
Masashige Shigemori, putain, souverain des martyrs injustement punis. Ton esprit réalise en fin de compte pourquoi les professeurs te rabâchaient sans cesse d’un vous comprendrez un jour le bénéfice de ces punitions. Tel un gamin fier d’avoir constamment une réponse à tout, tu glisses avec aise «  Utilisation du sort bloclang sur le chouchin okabe devant mon dortoir. » une risette satisfaite apparaît «  J’en avais marre qu’il me balance constamment. » milles remerciements au corps enseignant de Mahoutokoro de n’avoir jamais failli à leur rôle, pour toutes ces sanctions, tu leur dédicaces ce mensonge puérile.

Ce retour à pied va être long.
Le mec dilapide déjà sa salive pour rien, en plus il manque terriblement d’imagination à s’accaparer ta tactique pour te renvoyer la balle.  
Mais qu’est-ce qu’il est chiant.
Tu arques un sourcil, sa maman ne lui a pas appris qu’il fallait respecter ses aînés ou quoi ? Merde, il commence à te plaire avec son attitude déviante—oubliez mini-fujiwara ou mini-directeur—il te ressemblerait presque. Hors de question d’être terrasser pour un môme pareil, encore moins vous êtes taillé du même bois. Sans faille, tu poursuis ton élan pour maintenir une cadence « Si ça t’embête autant, oublie pas ta baguette la prochaine fois. » sans même tourner tête en direction du locuteur.
Traduction : ferme ta gueule et marche, teubé.
Akshar Tsukino
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Akshar Tsukino
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Ta première impression de ce type était qu’il semblait bien trop calme, tu venais de piétiner ses lunettes et il t’avait simplement demandé l’heure, comme si de rien n’était. Putain, peut-être que tu aurais préféré que ça en reste là, parce que finalement il ne semblait pas sympathiquement calme mais nonchalamment chiant. Pas autant que Yori pouvait te taper sur les nerfs – bien qu’il ne soit pas le pire – mais il y avait un truc en lui qui titillait, qui t’agaçait un peu, juste un peu, un peu trop. Tu l’apprécies de moins en moins et tu te dis que finalement, c’est certainement parce que c’est un kitsune, bien qu’ils ne soient pas tous foncièrement énervants – Maiko, par exemple, que tu apprécies – ils avaient un truc qui tapait doucement sur tes nerfs, délicatement, mais bien trop de fois pour que tu ne le remarques pas.

Ce mec n’est pas un adversaire facile, peut-être qu’il ne cherche pas à te faire dire quelque chose, comme tu tentes de le faire, mais tu as ce sentiment qu’il fait comme toi, qu’en cet instant il est tout comme tu es. Son excuse semble tenir la route, pourtant un putain de doute persiste, t’es persuadé que ce type ment tout comme tu le fais, qu’il ne veut pas avouer l’effroyable, que dis-tu, l’épouvantable vérité : il ne sait pas faire réparo – tout comme toi, au final.

« Je vois. »

T’as rien de plus à dire, tu ne veux pas lui donner un trop grand intérêt, surtout que tu n’as pas spécialement cet élan de curiosité avec lui, faire un sort pour cette raison de parait si dérisoire, con, inutile que tu te demandes si tu ne serais pas en train de le juger ardemment. Peut-être un peu ouais. Et à ses mots, tu as presque l’envie de lui faire un fuck, de lui faire bouffer ta baguette et de te casser en balai vers l’école tout en lui disant qu’il avait cas apprendre à se comporter pour ne pas se faire confisquer sa putain de baguette ou bien d’apprendre à utiliser réparo vu que c’est un putain de binoclard et qu’il doit lui arriver – tu penses – de casser ses putains de lunettes rondes.

« Et toi à te contrôler pour ne pas te la faire confisquer. »

C’était plus fort que toi, tu aurais voulu te taire, marcher en silence et lui fausser compagnie, mais il te tape sur les nerfs d’une certaine manière et tu ne peux pas le laisser te parler ainsi sans riposter.

Ouais, tu ne peux pas.



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L’atmosphère s’était brisée ; une odeur de colère s’amplifiait à chaque pas.
Tu n’eus nul besoin de se retourner pour la sentir, le neuvième sans nom en était imprégné. Sans regret d’avoir répondu, tu reconnaissais la mesquinerie de tes paroles—c’est pas cool de s’attaquer à plus jeune que soi, tu devrais valoir mieux que ça. T’es trop dans ton adolescence pour penser qu’il ne vaut mieux pas avoir réponse à tout.
Mais vous n’avez qu’une année d’écart,
et lui-même aime en remettre une couche.
Alors rebelotte et ça repart, mais le mensonge a pris contrôle et se mêle à cette vérité fatidique : ta baguette est vouée à se faire confisquer jusqu’à la fin de ta scolarité. Tu refuses d’admettre qu’il est bientôt temps de laisser ta place, qu’un autre ira pousser les limites, peut-être même mieux que toi. « Si seulement, mais j’crois pas que ce soit possible. »
L’amour de tes principes prévaut sur la discipline.
A bas ce monde contrôlé ;
tu te feras pas enchaîné.


La promenade de déplaisir s’était poursuivie, une quinzaine de minutes dans un silence tendu par l’ego. Le noir avait avalé le bleu du ciel ; mais au loin, étoile polaire, se dessinait le contour de l’école illuminée. Une demi-heure jusqu’à l’atteindre, te séparer de cette mauvaise compagnie, au plaisir de jamais ne te revoir. Vous traversiez une parmi les milles forêts de cette île, celle-ci ne prenait vie que sur la descente et un sentier la domptait.
Depuis avoir entrepris la traversée de cette dernière, tes oreilles s’hallucinaient un bruit—un son qui ne présage rien de bien—mais l’obscurité force l’invention de peurs infantiles dont tu ne te donnes jamais la peine d’écouter.
Téméraire ou habitué à ces bruits dans les forêts épaisses de Shikoku, de connaître par instinct les zones infestées de créatures peu accueillante. L’île de Mahoutokoro t’apparaît pareil à cette dernière, mais sur ce point tu as tort.
Souvent inoffensifs ne veut pas dire que les créatures magiques le sont toutes ; surtout celles assez marginales pour ne pas se révéler à tous les regards.

Mais un bruit, un cri, un son brisé retentit.
Qui te prend assez par les tripes—qui te secoue assez pour que ton instinct de survie ressorte, qu’un demi-tour te prenne, qu’un bras naïf se tende pour offrir un avertissement protectif à ce mec qui t’énerve, tandis qu’un autre se saisisse quand même cette baguette supposée prisonnière. A la parole lumos, t’admets ton ignoble mensonge ; tu passeras pour un con. Un con soucieux malgré tout.

Et rien.
Rien.
Rien du tout.
Même pas un putain de chat, juste des troncs et de la flore.
Merde, t’es devenu un con peureux en fait.
Attendez, y a un problème dans l’addition.
Y avait un écho par-dessus ta voix,
y a trop d’éclairage pour ce qu’un simple lumos vaut.

L’œil se tourne.
Oh l’enfoiré, tu le savais.
Là, lui-aussi avec sa baguette à la con en main qui crache un putain de lumos aussi. Quel mytho de merde. L’agacement t’emporte, te fait oublier ta propre culpabilité jusqu’à même te faire croire que t’es assez innocent pour lui sortir avec colère « Mais tu te fous de moi. », mais toi-aussi t’es qu’un con de merde avec un ego de merde avec une baguette de merde illuminée par un lumos de merde.
Duo de merde.
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Il y avait des gens, ainsi, qu’on ne pouvait pas forcément apprécier bien qu’ils n’aient rien fait contre ta personne, c’est un instinct, te dis-tu, une sorte de protection ou de pressentiment que tous peuvent ressentir. Par exemple, ta petite voisine aux couettes courtes, tu n’avais jamais pu la supporter, sa voix criarde et son penchant pour les choses à dentelles, elle te donnait des frissons d’horreur : bienheureusement tu n’étais plus là-bas que deux mois dans l’année.

Et pour ce type, dont tu ne connais pas le nom, c’est un peu pareil, il t’est à la fois trop semblable et trop lointain, il a ce truc qui t’agace et qui t’amuse, et tu sens, tu sens qu’il fait de même, qu’il y a un truc chez lui qui sonne terriblement faux, comme une honte inavouée.

Un bruit affreux se fait entendre, un son tel un cri effrayé, un sursaut te prend et finalement tu dégaines ta baguette qui ne devrait pourtant pas être en ta possession, lumos, c’est ce que tu dis quand une lumière jaillie du bout : et que rien ne semble vous faire face.

Simplement les arbres.
Et tu te dis que c’est certainement une farce, d’un yokai peut-être, pour vous effrayer quelque peu.

Pourtant,
Un truc te turlupine,
Pourquoi ce gars tient lui aussi sa baguette,
Qui est confisquée selon ses dires,
Et pourquoi il s’énerve,
Alors que ce con a commis le même mensonge.

« Et toi, tu ne te foutrais pas un peu de ma tronche aussi ? Ta baguette n’est assurément pas confisquée ! »

Takashi, toi aussi tu te paies sa gueule, ta baguette dans ta main gauche, une lumière au bout. T’es con, il est con, et cette soirée est merdique, toi tu voulais juste de balader avant de rejoindre le dîner et manger du poulet. Tu n’avais pas envie de causer avec un binoclard incapable de réparer ses lunettes.


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(voix off)
1996, un printemps qu’ils n’étaient pas près d’oublier. Une rencontre qui scellera leur destinée à jamais—des chemins voués à se recroiser et réitérer les erreurs du passé. Une spirale infernale qui commença pourtant ingénue des malheurs les suivant.
Un mensonge qui les liera à vie.
Un mensonge qui ne leur apportera que désespoir.
Un mensonge qui avait commencé banalement, dans le but de sauver un égo en perdition—l’âge ingrat où la réputation amène les enfants à des actes repréhensibles.
Qui aurait cru qu'un sombre destin les liait désormais.

CUT TO :
Episode récapitulatif

(voix off)
Masashige dormait dans les hautes herbes, mais un mauvais rêve vint casser ce doux moment. Takashi qui, comme à son habitude, se promenait à travers les somptueux paysages de l’île, ne remarqua guère les lunettes du premier et les brisa en marchant dessus. Il fût dérouté par le manque de colère du propriétaire de celle-ci.

En revanche, Masashige, ne sachant pas faire de reparo alors qu’il est en dixième année, demanda donc au jeune garçon fautif de l’état des pauvres binocles d’en faire un. Ce dernier ne sachant pas non plus, s’en est suivi un instant de gêne où ils mentirent sur la localisation de leur baguette afin de ne pas avouer être incapable de réaliser un sortilège aussi basique que reparo.

À la suite de ces balivernes, ils se mirent à douter l’un de l’autre et s’attaquèrent par de fins biais verbaux, doutant de la vérité des propos qu’ils avaient émis. Une atmosphère aussi tendue qu’une partie de poker avec une somme faramineuse à la clé, dans leur cas leur ego, s’installa alors qu’ils s’étaient mis en mouvement pour rejoindre leur école.

Une demi-heure passa dans un silence colérique, jusqu’à ce qu’un bruit étrange oblige nos deux protagonistes à sortir leur baguette pour illuminer les bois environnants. Rien n’apparu à l’horizon, si ce n’est la colère de Takashi et Masashige d’avoir été bafoués par un vilain mensonge. De cela, commencent de longues attaques verbales…

CUT TO :
Bosquet dense, nuit.


Alors déjà, le mec s’énerve contre toi—à raison—avec sa baguette à la con dans la main, mais quel toupet. D’où il se permet d’élever—à raison—la voix à l’encontre de ta personne ? Evidemment, tu es en faute aussi, mais sincèrement, tes lunettes ne se sont pas brisées par ta faute et il semble que la moindre des politesses est de réparer ce qu’on casse, surtout lorsqu’il s’agit des affaires de quelqu’un d’autre.

Un soupir grave, teinté d’énervement et se voulant mature, sort de tes lippes tout en plantant ton regard agacé dans le sien « Peut-être, mais en attendant, ce n’est pas moi qui aie cassé mes lunettes. » en réalité, tu te fichais de l’état de tes lunettes, mais bon, voilà le moment de sortir toutes les excuses bidons du monde pour excuser ta propre lâcheté. Ce neuvième t’énerve aussi, avec sa gueule de je-sais-tout, à se croire grand alors qu’il a quoi, quinze ans ? Qu’il retourne bouffer des chocogrenouilles et s’extasier sa nouvelle carte de sorcier, c’est de son âge.
Akshar Tsukino
à genoux
Citation : you son of a bitch, shut the fuck up
Age : dix neuf ans
Rang : A1
Susanoo
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Akshar Tsukino
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Akshar Tsukino
optique minus
2000
Il te les brise sévèrement, à croire que votre rencontre se base sur des choses qui se cassent, mais ce type te sort par les oreilles tant il te semble soudainement insupportable. Il se permet de mentir sur sa baguette, à s’énerver contre toi car tu avais caché l’existence de la tienne, et en plus à remettre sur le tapis ses putains de lunettes ? Ce n’était pas toi qui dormais comme un abruti dans l’herbe, et tu n’étais pas un dixième année à l’égo surdimensionné qui ne savait pas faire un fichu réparo.

Ridicule.

Un soupir t’échappe, il te saoule et t’as sacrément envie de l’envoyer paitre, mais tu es discipliné Takashi, alors tu tentes de garder ton calme plutôt que de subir tes pulsions.

« Je m’en suis excusé, j’avoue, j’avoue j’avais juste honte d’avouer que j’ai un peu de mal avec réparo, mais monsieur ici présent est dans le même cas et se cache sous la colère pour cacher sa honte. »

Pauvre con de dixième année, les binoclards c’est vraiment pas ton fort, tu penses sincèrement les éviter désormais, ça vaut certainement mieux, tu oses croire.



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Soupir ;
il t’emmerde. Il t’emmerde fort et, en plus, il a raison.
Quelle merde, mais t’es exaspéré—ça arrangera rien—tu le sais. Pas de temps à perdre pour les émotions, mais sauver ton ego c’est différent. L’ego, une fois sorti, c’est difficile de le mettre au placard, avoir le dernier mot, c’est humain. Imposer tes opinions ou, du moins, les faire peser sur la balance est inscrit dans ton caractère.
Y a rien d’autre à faire que de regarder sa tête éclairée par un lumos, à chercher des mots malins à retorquer—sauver un coup cet honneur s’étant fait la malle. T’aurais aimé garder une image cool, de mec stylé, mais maintenant t’es qu’un binoclard de merde et malhonnête.
Fais chier.
Limite, t’as l’impression que c’est une punition que le professeur Fujiwara t’envoie du ciel pour avoir séché ses cours.

Dilemme.
Ouvrir sa gueule ou non.
Pas le temps de réfléchir qu’à nouveau un craquement surgit, tu te tournes, mais à nouveau le vide t’accueillit à bras ouverts. L’air est devenu froid, si froid, et éparse, comme si soudainement il devenait difficile de respirer.
A croire que t’engueuler avec ce nain de jardin t’as épuisé, et que la soirée bien installée a rafraîchit l’île par des vents maritimes.
Mais ton corps se glace, et t’es persuadé que c’est pas normal que la température chute si rapidement. Les craquements s’intensifient encore, et encore, et encore tandis que tu tourniques sur toi pour trouver la source de ce bruit.
Regard à gauche,
Regard à droite,
Rien.

Regard à droite,
Regard à gau…
Putain.
Oh non.
Ô maman.

Il y a un spectre qui pousse des lamentations en route vers ta direction.
Merde, t’es effrayé, t’as la chair de poule, tu claques presque des dents, ô maman, et t’as qu’un réflèxe secouer le bras du neuvième année chiant à souhait, le corps en standby, prêt à détaler « Mec, je crois qu’il va falloir courir. Courir très vite. » les émotions perleraient presque sur tes yeux.
Akshar Tsukino
à genoux
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Akshar Tsukino
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Akshar Tsukino
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2000
Cet enfoiré de binoclard te tapait sur les nerfs, bien qu’il ne porte plus ses lunettes étant donné que tu les avais malencontreusement écrasées, tu regrettais de ne pas pouvoir les réparer mais ce vil con t’avait caché – tout comme tu l’avais fait – qu’il ne savait juste pas faire un putain de réparo. Seigneur, tu avais envie de lui faire bouffer ses verres pour qu’il se taise une minute tellement il t’agaçait à présent.

L’air se glace, ou peut-être que tu rêves,
Pourtant le con se retourne plutôt que de te répondre,
Alors tu fixes au loin, dans l’ombre, dans le noir,
Tu te demandes si t’es fou, s’il est fou,
Si vous êtes fous.
Parce que tu ne vois rien, pourtant tu as de plus en plus froid.

Trop froid pour que ce soit normal.
Tout comme ces craquements ne sont pas normaux.
Et tu te demandes dans quelle merde vous vous êtes fourrés, parce que t’as aucune idée de ce qu’il se passe actuel, tu cailles et lui, il se tourne dans tous les sens pour trouver l’origine des bruits.
Toi t’es figé.

T’es figé, tu te glaces.
T’as presque les larmes aux yeux, ton cœur s’affole et tu ne comprends plus rien.
T’as juste envie de crever,
De chialer tout en fuyant.
Elle est là.

Une énorme casserole te fait face, elle a des pattes, un œil immense qui te fixe, une énorme bouche dont sort un rire sinistre.

Huehuehuehue.

Seigneur.

Seigneur.

Maman, Papa.

Merde.

Ton corps tremble et tu sens l’autre con te secouer, tu ne dis rien, l’observant les larmes aux yeux.
Et tu montres cette horreur, sa voir la sienne.
Tu veux fuir.

Et tu prends sa main, tu cours comme jamais tu n’as couru, tu deviens champion olympique de sprint sur plusieurs mètres, en fait, tu pourrais courir plusieurs kilomètres là.

Oh merde.

HUEHUEHUE.

Putain, vite, courir, plus vite.

« COURS BORDEL, PLUS VITE. »


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Le spectre chiale et ça te fout une frousse.
Il s’avance vers toi, ça te tendait et saccadait ton souffle—puis une œillade vers Takashi qui se raidit lui-aussi, mais pas devant ce putain de spectre effrayant. T’oses regarder dans la direction de sa peur, la gorge serrée de découvrir un autre monstre encore plus horrible que celui te faisant face et…
Pourquoi il y a une putain de casserole sur pattes qui court vers vous ?

Le neuvième année ne te laisse pas le temps de chercher quoi faire de cette information qu’il prend ta main en t’ordonnant de courir, tu t’exécutes—jetant des coups d’œil en arrière. Ses os tremblent tellement qu’il pourrait en créer une symphonie organique, il a les yeux larmoyants et t’hésites à finir dans le même état que lui à chaque fois que tu croises du regard ce putain de spectre affreux sa mère. Le môme te demande de courir encore plus vite, mais t’es pas un sportif, t’as des limites que l’adrénaline te fait déjà dépasser bordel.

Ils vont trop vite.
Putain, mais qui a mis des pattes sur une casserole ?
Quel timbré a fait ça ?
Pourquoi ce foutu spectre ne te laisse pas tranquille avec ses chaînes qui s’entrechoquent et ses gémissements d’outre-tombe ?
Merde, pourquoi t’es sorti aujourd’hui ? Pour te faire péter tes lunettes, rencontrer un neuvième année super chiant et tomber sur des monstres alors que le soir s’est installé.
Mais vie de merde quoi.

Vous courrez encore et encore, mettez une distance entre vous et ces horreurs que, d’un mouvement sec, tu tires le bras de ton compagnon d’infortune pour qu’il arrête sa course endiablée. Attend cinq secondes, putain. Ta gorge te brûle, tes poumons sont en feu, le tronc de ton corps se plie et tes mains prennent appui sur tes genoux tremblants. Ce sprint t’as permis de réaliser qu’être poursuivi par un spectre et une casserole en même temps était étrange, voire même surréaliste.
Une inspiration profonde, ta tête se relève en sa direction alors que les sueurs perlent sur ton front Est-ce que tu as peur des casseroles par hasard ? l’avant-bras vient l’essuyer et ton dos se redresse. Une œillade en arrière, vous les avez perdus grâce à cette vitesse inespérée. Parce que, si oui, ce sont peut-être des épouvantards.
Akshar Tsukino
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Akshar Tsukino
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Seigneur qu’avais-tu fait pour que cette chose soit à vos trousses ? Ce n’était quand même pas à cause des lunettes et de ton petit mensonge que le karma était contre toi ? C’était bête, trop bête. T’as vraiment une vie de merde, tu aurais dû rester dans ta chambre, plutôt que de sortir et de tomber sur un abruti et sur des monstres.

Ils foutaient quoi ici bordel de merde.

Tu voulais crever.
Sincèrement, tu voulais juste crever.
Quelle vie de merde.
Elle ne pouvait pas te lâcher un peu.

Cette horrible chose, cette casserole, ce monstre qui voulait très certainement ta mort parce qu’elle a l’air, tout sauf commode.

Tout comme le truc infâme qui la suit, ce spectre effrayant, que tu n’oses même pas regarder tant il semble aussi atroce que la chose faite de ferraille qui vous suit.

Et ce con t’arrête, tu veux lui hurler dessus, le fracasser parce que tu veux juste fuir, mais non Monsieur il s’arrête, pépouse, au calme.

« Ouais, j’en ai peur, maintenant on file jveux pas crever abru-. »

Ils ne semblaient plus là. Peut-être que les JO t’attendaient, en course.

« Peut-être… et donc ? J’ai juste envie de rentrer là, pas de me castagner contre des monstres. »


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optique minus 2000
Putain il avait vraiment une rétorque à tout, ce neuvième. Il devrait aller concourir pour le titre du mec le plus imbuvable de l'école—même s'il est difficile de faire pire que les Tsukino, il recevrait malgré tout une mention honorable.

Balec du danger, tes poumons sont catégoriques : en feu et un besoin de recracher l'air usé. La fraîcheur du mois n'aide en rien, l'intérieur s'incendie tandis que l'extérieur se transforme en un putain de glaçon. Entre deux halètements, tu balances vraiment mec ? bordel j'aurais pas imaginé que tu préférais rentrer, mea culpa. il te donnerait presque des envies de meurtres—histoire qu'il emmène dans sa tombe ton incapacité au reparo et son attitude de merde au passage.

Mains toujours sur les genoux pour encore soutenir ton corps, tu tentes de récolter ta composition en lambeaux. Ouais, c'était plus simple de faire à ces merdes en défense contre les forces du mal. Merci, professeur Uchida, de ne pas vous avoir préparé à ce qu'ils pop-up brusquement sur cette putain d'île à la tombée de la nuit. Faites mieux votre taf histoire que Masa ne se trouve pas avec un gamin salty avec zéro couille de faire un riddikulus à la con.
Putain, tu veux juste rentrer et manger. Vraiment ça te casse les couilles cette situation. Merde c'est à cause du professeur Fujiwara qui a surgi dans ton rêve, t'aurais du savoir que c'était de mauvais augure.

Merde.

Terminé Masa le mec sympa, qu'il se débrouille tout seul putain et qu'il fasse son triathlon tout seul bordel. Tu fais ce que tu veux, je m'emmerde pas à courir pour un épouvantard à la con. sur ces mots tu te relèves et auscultes les environs, prêt à te barrer loin de ce mec maudit.



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