Fier sang-pur aux allures majestueuses, Akshar était le fruit de paroles amères aux notes conservatrices, observant d’un œil méprisant le monde. Nullement investi dans ce qui ne captait pas son intérêt, franc désintéressé des autres. Lui arracher une première parole n’était pas une chose aisée : bien qu’il prît – presque toujours – la peine de répondre à ceux qui venaient à lui. Plus avide de connaissance que de puissance, Akshar appréciait la bonne littérature, ayant pour habitude de lire avant de s’accorder du repos pour la nuit.

Un frisson d’horreur secouait son corps quand quelques souillons se croyaient dignes de prononcer son nom, les traits tirés par le dégoût, il tentait d’ignorer ces gueux afin de se complaire dans sa fierté. Seulement, rares étaient les fois où il arrivait à taire sa haine, désireux qu’ils aient conscience de ne pas parler à quelqu’un de leur médiocre rang, qu’ils ne méritaient pas d’être si familiers envers sa personne. Le monde lui était comme inférieur, un regard sombre sur les manants clapissant à ses pieds, n’éprouvant pour eux qu’une pitié hypocrite, une aversion profonde. Et il ne supportait pas qu’on puisse le prendre de haut, car Akshar avait l’égo d’un roi, un regard froid vers ceux qui osaient croire qu’ils pourraient le surpasser. Désireux d’atteindre une certaine perfection, il faisait preuve de rigueur dans ses cours, méticuleux dans son apprentissage afin d’écraser les autres de sa suprématie.

Tolérant la caste inférieure – les sang-mêlés et les né-moldus – tant qu’ils restaient à leur place, ne supportant pas que la plèbe vienne empiéter sur son univers. Seulement, il acceptait à ses côtés ceux qui semblaient mériter son intérêt, les meilleurs ou les plus divertissants, Akshar étant un franc rieur. Amoureux du calme, peu enclin à se rendre aux soirées mondaines, il ne se dérobait, cependant, jamais des obligations de son sang. Et pourtant Akshar aimait s’amuser, mais ces festivités étaient le comble de l’ennui, préférant s’entourer de quelques farceurs – ou semblants d’amis - pour le divertir. Méprisant les incompétents, il adorait ceux qui se montraient amusants, parfois il parvenait à retenir leurs noms en guise de récompense. Seuls ceux de son rang en avait – normalement – le mérite, mais il concédait cette faveur à quelques roturiers et sang-de-bourbes.


quelques facts lève le petit doigt quand il boit du thé ou du vin — désire seulement que les autres restent à leur place (soit, en dessous de lui) — déteste qu'on le prenne de haut - car il ne sera jamais inférieur à autrui — les nés moldus & sangs mêlés sont des races inférieures — n'adresse la parole qu'à deux qui le méritent — cependant il prend la peine de répondre à ceux qui viennent lui parler (sauf si cela ne vaut véritablement pas la peine) — désintéressé de ceux qui n'ont aucun intérêt - il ne retient pas leurs noms — à une aversion pour le quidditch — pour les homosexuels — pour bien trop de monde en réalité — pense que la branche principale est une souille — peut se montrer particulièrement hypocrite si cela joue dans son intérêt — la seule personne qu'il affectionne véritablement est son frère