— MAHOUTOKORO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €

spread my wings (ishan)
Invité
Invité
Invité
Anonymous





(This eternal night with no end in sight It's you who gifted me the morning)
L'univers avait soufflés sur ta peau parsemant les étoiles en hématomes sur le long de l'épiderme malmené la veille. Doigts en lambeaux, la paresse apparaissait en tâche d'encre sur le coin des manuscrits, t'avais délaissé ton corps houspillé pour t'attarder à d'autres immondices.

C'est le soleil qui obstruent tes iris, lumière dans le regard pourtant ton esprit s'obstine, rien ne s'illumine. La journée s'annonçait sans réel espoir, t'es allé à sa rencontre l'air maussade inclinant ton destin à l'astre. Qu'on t'arrache à la productivité, toi et ton corps laminé, dépouillé de toutes envies t'aurais voulu profiter de la brise jusqu'à son coucher.

Les aubes s’obscurcissent, les nuages valsent. C'est un appel aux vacances, tu penses dans un rictus insoupçonné. A l'orée du royaume des enthousiastes là où les balais ; pourtant la motivation n'avait pas su charmé l'aurore. Les silhouettes sont absentes, ça t'arrange. Que le monde disparaisse en échange qu'on t'accorde l'allégresse, toi qui t'étais trop adonné aux ardeurs.

T'avais déjà oublié les visages mais c'est avec clarté que tu te remémores la véhémence. Uppercut, éraflures alors qu'on t'avais saisit sans peine, le nombre est bien impétueux face à tes impétuosités, si familières, si singulière. Tu te rappelles juste d'avoir encaisser, la rage se dérobe par delà les nébuleuses. Ils auraient jamais tenu. Tu murmures à ton égard, les monologues en guise de prose là où l'âme du poète s'endormirait presque.

Étendu à imiter les étoiles, tu ressasses les courbes du ciel sans te lasser de ses méandres. Ca te parait presque désespéré ; après tout, tu voulais rien faire de la journée.





Ishan Tsukino
spread my wings (ishan) CtzF8e1
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 yo
Rang : 85/100
Susanoo
Susanoo
Ishan Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t485-chronosaurus
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1311-eh-oh-origami#10363
Ishan Tsukino
spread my wings
Les entraînements se brouillent et l’aube se mêle à la mort du jour - il voit le soleil crouler et se réinvente témoin de sa résurrection, les yeux striés d’une sempiternelle fatigue et l’épuisement suffit à peine à le faire sombrer dans deux ou trois heures de sommeil, au lever de Phébus. Rythme désarticulé et les rouages s’emboîtent maladroitement quand il rouvre les paupières, qu’il déguste le silence d’un petit déjeuner hâtif pour s’éreinter sur le terrain, balais à la main.

Ishan encore haineux ne retient ses poings qu’à la force de sa conviction, le poids d’un nom qu’il se doit de porter à bout de bras et l’espoir encore tenace d’ériger un piédestal dans la conscience de l’aîné. Au lieu de ça il s’exhorte dans la chasse du vif d’or et l’esquive des balles ensorcelées, fait du ciel son amant quand l’envie de voler dépasse les brasiers de ses reins hyperactifs.

Et Hélios s’élève en même temps que toi tu t’écrases au sol, alors qu’Ishan gagne un match contre lui-même et sent ses muscles brûler. Posé au sol à contrecoeur, le souffle juste assez court pour tracer sur les lippes l’ombre fugace d’un sourire satisfait. C’est quand il t’aperçoit que le myocarde tressaute mais l’adolescent y voit la chute de l’adrénaline, prétend au hasard quand à sa vue perçante s’offre la vision d’une tignasse trop claire pour être naturelle.

Prédateur se glisse à portée d’ouïe et la réplique tombe dans une oreille taquine, éclat taquin ravalé d’un déglutit difficile. Tsukino force la discrétion dans ses pas et s’apprête à te rire au nez quand il en constate le piteux état - le sourcil se fronce et la risette mort-née se meut en grimace agacée. T’es sûr de toi? Parce que t’as une sale gueule, Nishikawa. Le nom roule en psaume sur sa langue et d’un revers de la baguette il attire son sac, en extirpe un kit qu’il clame se trimballer pour panser ses propres plaies. Alors, comment on procède? Tu m’laisses nettoyer ça, ou tu tentes misérablement de te débattre?
L’éclat de l’iris est carnassier, la commissure courbée dévoile des crocs animaux. Provocation évidente qui caresse les tympans et Ishan pousse l’audace jusqu’à ébouriffer les mèches pâles d’une main faussement affectueuse, comme on l’aurait fait d’un gamin turbulent.


Invité
Invité
Invité
Anonymous





(This eternal night with no end in sight It's you who gifted me the morning)
Lèvres fendues en un rictus, la plaie de nouveau rouverte vient paré la pulpe de carmin. Sa voix résonne aux airs des mauvaises augures tandis que les murmures vient se blottir à ton oreille. Il bafoue, il raille, les présomptions tombent en pétale. Qu'il aille atteindre de nouveaux les cieux, tu te sentirais bien mieux. Et il a probablement distingué un sursaut à l'approche de sa vocable.

Tu fais comme si la surprise n'existait pas et vient défier son œillade narquoise. Tu détailles ses iris comme condamner à ne jamais saisir les non-dits, tu ne le comprends pas Tsukino et c'est pour ça que tu t'en méfies. Car tu ne souhaites pas céder à la fascination, qu'il intègre tes rages qu'il enlace ta haine comme il en enlace tant d'autres.

Il accorde un coup de baguette aux habitudes, c'est mécanique l’inconscient qui resurgit parmi l'ironie. Tu fronces les sourcils le jaugeant, n'attendant en aucun cas la main qui vient se loger sur son crâne. L'étonnement se réfugie au creux de ton regard et tu refuses d'écouter ton cœur battre, le temps aurait bien fait semblant d'exister, c'est un revers de main qui vient vous éloigner. 'me touche pas. Grognement, tu mimes rapidement son mouvement la confusion ébranlant faiblement ton geste.

Nez à nez face à ton propre hématome, tu repenses alors à ses propos. Que j'dise oui ou non ça change jamais rien, Tsukino. Bien trop fier pour te courber face à ses exigences, c'est le regard qui fuit, les lèvres se recourbe et t'as les raillerie en parure, le scrutant à nouveau tu ne peux t'empêcher d'échapper un rire qui n'a pour but que d'illustrer tes dérisions. A moins que tu tiens vraiment à t'en prendre une jour.





Ishan Tsukino
spread my wings (ishan) CtzF8e1
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 yo
Rang : 85/100
Susanoo
Susanoo
Ishan Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t485-chronosaurus
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1311-eh-oh-origami#10363
Ishan Tsukino
spread my wings
L’éclat pourpre perle sur la lippe inférieure et son regard s’y aimante un long instant, happé par le contraste qu’elle exhibe, la perle garance quasi obscène contre la peau blême. C’est une poignée de secondes qu’il savoure, ses propres veines serrées par l’afflux de sang qui l’habite — cadet Tsukino qui bouillonne pourtant, l’envie pressante de quémander noms et maisons des malfaiteurs grattante sous le derme.

Ses doigts s’égarent en défi silencieux, l’iris luisant de sa plus belle arrogance ; tu l’écartes et c’est si prévisible qu’il en profite pour caresser la main réticente, le contact trop fugace pour en altérer le naturel. Me touche pas est jeté dans le vide et le désir draconien de fondre sur sa proie pourfend sa colonne vertébrale d’un indiscernable frisson.

Tu poursuis sur l’impuissance de tes décisions face aux siennes et l’orgueil qui gorge son sourire l’étire d’autant plus, gamin si fier qu’il l’est d’être insupportable ; tu te hisses en boutefeu et lui s’incline en canon de son accablant gré, bêtement attisé par la moindre de tes protestations. C’est un attrait qu’il aura découvert à l’aube de vos dialogues, déjà fasciné par ton goût du danger — aucune tentative de t’en protéger n’aurait su l’animer, c’est plus la soif de divertissement qui l’a plongé dans sa quête.

Et si la haine l’inonde aujourd’hui dès lors qu’il constate les dégâts, il y voit un simple prétexte pour véhiculer le surplus d’énergie. Quoi de mieux que la défense du plus faible (ah! si au moins tu l’étais) pour justifier la fission d’une lèvre apatride? Mais non, au lieu de ça, Ishan fourre dans ses sacs de quoi soigner des plaies qu’il sait déjà placardées sur ton visage.

Tu bifurques sur une menace qui lui tire un rire grave, la gorge enrouée de n’avoir que trop peu parlé depuis le lever du jour. Ah. J’ai cru que t’admettais enfin ta défaite. L’inconscient se penche vers toi et coince un index sous ton impétueux menton, le force à s’incliner dans sa direction. Mais soit, si tu insistes.

Il compte les ecchymoses et s’émerveille en silence du contraste entre la pâleur de tes bras et le bleu quasi électrique des hématomes qui les couvre ; cède abruptement à ses curieux prurits et passe la pulpe de son pouce le long de ta lèvre ouverte, le temps d’une faible seconde. Hémoglobine tiède se heurte à la fraîcheur de son doigt et le souffle chaud qui s’y pose traverse son avant-bras en électrochoc — il recule, brutal, et feint de trouver un intérêt nouveau en sa trousse blanche et rouge. Gorge raclée, et la seconde de perdition s’était étirée en une demi-minute.

La confusion laisse bien vite sa place à l’esprit pratique et les compresses s’imbibent de l’alcool qu’il y verse. Attention, ça va piquer. Le cynisme dévoilé au grand jour, et le sang-pur cherche à nettoyer celui qui bafoue la limpidité de ton museau. La main libre se pose en pression ferme sur le haut de ta cuisse et Ishan s’abaisse vers toi, si dénué de peur qu’il en semblerait fou à lier. La voix plonge de quelques octaves et se mue en murmure. Vas-y. Essaye de me frapper, et vois où ça t’amène. Et, d’un mouvement calculé, l’impudent plaque contre ton arcade déchirée le coton détrempé.


Invité
Invité
Invité
Anonymous





(This eternal night with no end in sight It's you who gifted me the morning)
Il fait resurgir la défaite comme l'étau de ses propres fictions. L'amusement s'échappe du bout de ses lèvres et à la manière Echo t'aimerais être condamné de répondre que par celui que tu entends. Assujetti à son propre regard, emprisonné par son étreinte, tu chanterais au vide, tu t'opposerais à la réalité pour ne pas avoir à avouer le détailler jusqu'à sa quintessence.

Tu veux poursuivre le commencement, assister à des merveilles que le monde ne saurait soupiré. Tu croirais presque à la splendeur, comme si le monde avait d'autres genèses qu'il aurait dissimuler au recoin de ses lèvres. Le silence s'empare de tes expirations tandis que la douleur joue le rôle d'amante, la vermeille épousant sa digitale c'est ton souffle qui l'enlace et tu pries pour ne pas qu'il croise ton œillade ; t'as envie de te maudire toi, ton cœur éreinté.

T'abandonnes au vent les pensées à peine composées prenant garde à ses aphorismes. L'alcool comme remède contre tes maux. Les mouvements paraissent subtil à la frontière de ton indifférence, à l'appel des excuses les paupières s'inclinent, t'aurais bien observé le néant, profité de la réticence du monde face à vos deux existences. Néanmoins Tsukino semble avoir d'autre préférence, sa main s'échouant sur le haut de ta cuisse tu ne peux t'empêcher un regard.

La confusion rapidement chassée par le courroux, il a quelques dire, des défis comme des fleurs à t'offrir. Il veut te faire tomber amoureux de la haine et c'est sans doute Thanatos qui cherche à te saisir. Il t'agace, il te soigne, tu le laisses faire bien que la colère murmure aux somptuosités. Quelques instants s'effacent avant que tu ne viennes harponner les extrémités de son col, l'amenant à la lisière de ton visage. Fais gaffe. T'articules tout bas, l'irritation ébranlant la vocable. La poigne se serre, le fusillant d'une œillade de plus en plus insistante tu croirais ne plus respirer. Tu veux pas que j'essaie, tu le regretterais. La bataille n'appartient pas aux princes, qu'on aille déposé des feuilles d'or du bout de ses lèvres si cela pouvait l'enjoliver ; ton destin à toi, c'est de manger de la poussière.





Ishan Tsukino
spread my wings (ishan) CtzF8e1
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 yo
Rang : 85/100
Susanoo
Susanoo
Ishan Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t485-chronosaurus
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1311-eh-oh-origami#10363
Ishan Tsukino
spread my wings
Il s’était toujours épris des animaux sauvages - panthère nébuleuse en patronus et le faucon qui plante ses griffes dans le cuir de ses gants, apprivoisé à la force brute de ses convictions. Et c’est en toi qu’il voit la plus farouche des créatures, les crocs si souvent dévoilés dans un grondement menaçant.
Ishan n’a peur de rien.

Ni des griffes plongées dans le col de sa chemise, ni du courroux qu’il discerne dans la pupille dilatée ; pas même des écueils qui chamarrent tes dires, l’audace en éternelle conjointe injecte dans ses veines suffisamment d’adrénaline pour lui couper le souffle.
Alors il ricane, la compresse toujours ferme contre l’échancrure de ton arcade - la proximité se fait dangereuse et son oeil vicieux balaye les traits offerts à sa vue impie. Ishan n’a de faible que son attrait pour la tentation et la prise de ses doigts contre ta cuisse se raffermit, mise en garde silencieuse mais assurée.

Rien, pas même les olympiens, n’aurait su l’écarter en cet instant précis. Boutefeu s’insurge d’un brasier qu’il provoque de sa propre initiative et ses ongles soigneusement limés (gracieuseté du sang jumeau) griffent à travers le tissu pour appuyer ses mutines alarmes. Oh, détrompe-toi, Hitomi, et ton prénom sur sa langue a le goût de l’interdit et des cuillers de miel qu’il subtilisait discrètement dans son enfance, c’est exactement ce que je veux. Le ton rauque réduit au murmure de votre intime contiguïté.

Décidé à s’affranchir de ses responsabilités le cadet Tsukino nettoie la plaie et, d’une seule main, tire un pansage qu’il colle à ton sourcil ouvert ; l’autre persiste à serrer la chair en rappel et son oeil tire d’un lent rythme sur le suffisant orgueil. Lorsqu’il presse une nouvelle compresse contre la pulpe de ta lippe, il ponctue le geste d’un siffle tintant. Que de la gueule, hein? Reste calme et laisse-moi finir, dans ce cas. Le fantôme d’une délicate déception ternit ses traits le temps d’un fugace instant, avant qu’il n’essuie les résidus d’alcool d’un pouce licencieux. Tu saignes ailleurs? Et évite de me mentir, tu le regretterais.
Echo à la précédente provocation qu’il ronronne dans un rire moqueur, un sourcil haussé dans un de ces mille défis qu’il te lance à chaque instant de vos vies enchevêtrées.


Invité
Invité
Invité
Anonymous





(This eternal night with no end in sight It's you who gifted me the morning)
Les fictions envient avec audace ta tendre réalité. Tu te dissocies des complaintes, tu l'aurais imaginé autrement. Tu blasphèmes que par la véhémences et tu t'agenouilles face à elle. On t'aurait qualifié d'idiot pour prétendre à l'amaurose, toi qui pourtant d'abreuves à l'eau de rose pour perpétuer l'amour sous sa forme la plus pure. Qu'on t'abandonne aux ignares, qu'on te couronne roi pour refuser d'admirer les souverains.

Tu le ferais empereur si tu ne prétendais pas abhorré sous un air immonde. Pourtant chacun de ses gestes évoquent une contemplation, c'est les fascinations qui te haïssent tandis que tes ongles s'incrustent dans la chair de ta paume. Mains serrées, anhélation agitée, tu l'avais depuis un moment lâché. Ton prénom, l'allure narcotique à l'approche des échos, les ondulations s'obstruent sur tes impétuosités. Tu te détrompes. Tu veux l'entendre encore, ton prénom.

Qu'on emprisonne ses lèvres pour qu'il n'ait plus à parler au nom des sacrilèges. C'est comme s'il agissait en maestro, que tu n'étais que le simple instrument d'une comédie, il t'aurait tué en dramaturge car la vie l'attriste déjà bien assez. Et tu serais mort la main sur son visage s'il le fallait. Tu te léguerais au tragédie rien que pour lui si on te donnait le droit légitime de le haïr.

Cependant tu n'es fais que d'apparence, tu crains ta présence en ce monde t'es bien plus délicat que tu ne le laisses croire. Tu volerais en éclats pour bien moins que ça mais t'envisages les virulences comme faux-semblant. Il prend soin de toi, mettant tes peines en suspend, homologue au galimatias, tu t'égares un peu plus. Ces moqueries durant un court instant, ne t'atteignent plus. Il aurait presque l'air inquiet, à vouloir discerner les saignements comme il le ferait pour tes faiblesses.

Ses affronts brisent l'incohérence de tes idées. Tu hurlerais à la bêtise pour t'avoir tant manipulé. Tais-toi. Irrité, totalement frustré par des entités que tu n'as à peine le temps de nommer, tu le saisis par l'arrière tu crânes, le forçant à se rapprocher, rictus conglomérant les beautés comme si elles n'avaient jamais été. Tu pries pour qu'on le rende muet, tu veux t'acharner sur ses somptuosités et en faire tes propres parures car ses allures sont bien trop présomptueuse à ton goût. Tu le malmènes, tirant un peu plus sur ses cheveux. On est pas ami, Tsukino alors évite de m'appeler par mon prénom. Finissant par le lâcher, œillade plantée dans la sienne, c'est ta main qui vient heurté son visage sans grâce et tu t'en voudrais presque de devoir l'abîmé ainsi. Te relevant titubant, tu profites de la hauteur pour le jauger. Content ? Tu craches comme si tu ne le voulais pas.





Ishan Tsukino
spread my wings (ishan) CtzF8e1
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 yo
Rang : 85/100
Susanoo
Susanoo
Ishan Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t485-chronosaurus
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1311-eh-oh-origami#10363
Ishan Tsukino
spread my wings
La présomption peint sur son visage un indicible rictus. Ishan se sent invincible du haut de son insolent piédestal et c’est toute l’assurance du monde qui l’enjoint à baisser toute barrière quand ses doigts frôlent tes plaies, quand son pouce caresse ta lèvre. Le ciel s’ouvre face à son idiote effronterie et le sang-pur ignore ses instincts, va à leur encontre alors-même qu’ils l’alarment des bêtes sauvages, des animaux blessés.

Surprise éclate dans l’or des iris à la poigne sévère de tes doigts dans sa tignasse, l’ébène gémissant sous l’apatride pression. Il ravale la naissance d’un grognement et l’émoi le pousse à planter d’autant plus fermement ses ongles dans ta cuisse, l’intérêt piqué par la sensation singulière. Les nerfs s’affolent et c’est trop curieux pour être bêtement déplaisant ; il met de côté l’ardeur florissant de ton enthousiasme agressif et converge sur tes babillements haineux.
On est pas ami, Tsukino alors évite de m’appeler par mon prénom. Proximité pécheresse qui raccourcit le souffle de l’impudent et tu le lui arraches d’un soufflet qu’il sait mérité - plus que de le souffrir Ishan le savoure sur un rire lascif, la risette provocatrice triplant de volume à la brûlure de sa joue.

Content? Avec si peu? Pas le moins du monde. Fauve lève la tête face à l’adversaire et s’accorde un instant pour mémoriser la sensation ardente de la claque sur son derme, une main instinctive dressée pour en caresser l’irritation.
Avant qu’il n’agisse, d’un instinct immuable.

Les réflexions sont abandonnées au sol lorsqu’Ishan se relève au mépris de ses craquantes articulations, te surplombe de sa mordante stature et d’une poigne ferme sur ton épaule Tsukino te presse contre le mur le plus proche. Ses propres doigts s’emmêlent entre les mèches pâles et le visage est incliné à sa guise, lobe en pâture qu’il se retient de mordre à la force brute de sa conviction. Sans tirer il raffermit sa prise en une nouvelle menace muette et l’élan le pousse à claustrer tes poignets de sa main libre, au-dessus de ton enragé crâne.

Le museau est penché à hauteur de l’oreille et il y susurre ses pires péchés en murmures venimeux, la joue encore brûlante de ton excessive véhémence. C’est vrai, on est pas amis. Mais alors qu’est-ce qu’on est, Hitomi? Est-ce que t’as l’intention d’essayer de me péter la gueule? J’aimerais vraiment t’y voir, princesse. Les phalanges serrées autour des poignets s’enhardissent, Ishan s’appuie contre toi en inébranlable menace. Est-ce que t’es seulement capable de te détacher? Moue persifleuse et les doigts enroulés dans les cheveux glissent jusqu’à la gorge qu’il agrippe fermement, la pupille dilatée de curiosité perverse.


Invité
Invité
Invité
Anonymous





(This eternal night with no end in sight It's you who gifted me the morning)
La rage parait rauque sur le bout de tes lèvres, tu te laisses respirer te croyant à la frontière d'autres crises. Tu divagues, tu ne distingues plus que la chair qui te menace, ses mots ont l'effet du néant contre tes tympans, tu lui aurais souris à Ishan, inspectant ses ardeurs sous l'ombre de sa silhouette.

Il empoigne ton épaule, vous voilà entrain de valser ! Qu'il t'emmène danser, t'irais amoureusement liée ta main à la sienne pour conjurer les somptuosités. Pourtant y'a rien de tendre dans ta rencontre avec le mur, ton dos se heurtant sans amour. La confusion te souille de son immonde haillon.

T'as pas envie de vouloir comprendre Hitomi, le pinceau facétieux, tu souhaites esquisses la rage sous sa forme la plus pur ainsi tu comprendrais mieux son regard. La main dans tes cheveux, il s'imagine marionnettiste, les réflexes s'étouffent sous la menace d'une poigne périlleuse. Ça ressemblerait presque à des caresses, t'oses penser.

Le temps n'a plus aucun valeur, les simagrées ont infestés les traits de ton visage, sourcils calomnieusement plissé à l'affût de ses ardeurs t'en deviens immobile Hitomi. Il te rend inapte à la façon des divins, quelques mouvements en vain tu tente de fuir son étreinte.

Ta position est cependant inéluctable, les murmures viennent creuser au recoin les plus profonds de ton âme, sa demande t'apparaît alors comme une réelle prière. Qu'est-ce que vous êtes ? T'as pas envie d'y penser, tu t’accommodes bien mieux à la lâcheté et tu t'agenouillerais face à l'ignorance s'il le fallait pour ne pas avoir à assumer les paramètres de vos destins liés. Qu'est-ce vous êtes ? Ni ami, ni ennemi, l'entre-deux qui se glisse entre quelques contacts, les instants insipides où l’endocarde triomphe sur vos envies. Les yeux couverts par le voile d'autre galaxies, l'infini t'aurais nommé ignare que t'aurais sûrement fondu en larmes.

Si Ishan est prince alors tu es princesse. L'humiliation n'a pas de pareille face à des joues rougies par les frénésies. Tu tentes de te défaire de sa prison mais sa main libre s'abat sur ta gorge sans réelle crainte. Il se prend pour un conquérant, te désignant comme adversaire il te met au défi. Ferme-là; Qu'il s'en aille ! Qu'il ne parle pas. C'est ta cage thoracique qui s'agit sous les mouvements pulmonaires malmenés. Tes menaces ne valent rien Tsukino, les gosses comme toi ne sont que bon pour les mots. Fulminant, tu tentes un peu mieux d'approcher ton visage du tiens malgré la restriction de tes mouvements. Si ça devient trop dangereux pour toi, papa maman s'en chargeront. T'as aucunes couilles, Ishan.

La vérité c'est que t'aimerais lui qu'il comprenne que la colère te dissocie de tes pensées, qu'il a rien à voir avec les portraits évoquer. T'as les souvenirs incertains de tes plaies pansées en guise de regret mais t'es toujours à sa portée. Instant éphémères dissipées par la venue de ton talon contre son bas-ventre, c'est le contre poids qui l'emporte, vous éloignant quelques instants amplement suffisant pour que tu puisses t’extirper du mur. Tu le saisis alors, le poussant violemment à l'endroit fraîchement quitter, avant bras contre sa gorge. Il n'y a plus aucune malice qui épouse ton regard, seule les impétuosités déposé avec parcimonie semblent encore savoir dominer sur tes réelles envies.





Ishan Tsukino
spread my wings (ishan) CtzF8e1
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 yo
Rang : 85/100
Susanoo
Susanoo
Ishan Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t485-chronosaurus
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1311-eh-oh-origami#10363
Ishan Tsukino
spread my wings
Tsukino gravit l’échelle de sa suffisance d’un pas assuré, corps pressé contre le tien dans la plus obscène des provocations - entre haine et ardeur la ligne est tirée fragile, un maigre fil que vous teintez du rouge de vos saignées. La fente de ton arcade attire son oeil d’un même attrait que la pulpe écarlate de tes lippes et l’iris oscille de rage et de lascivité, les artères saturées d’un trop-plein d’émotions qu’il masque derrière la courbe de ses immuables rictus.

Ses doigts autour de ta gorge éveillent des tréfonds qu’il maintient difficilement enfouis, la pupille dilatée face au spectacle que tu lui offres - de ton souffle court au contraste que l’hémoglobine offre contre la pâleur de ton derme, tout semble voué à faire céder les maillons de sa contenance.
Bien (mal)heureusement, c’est ta langue irascible qui se charge de rompre la magie, proximité exacerbée par un entrain dont il ne t’aurait guère soupçonné. Le vide se fait maigre entre vous lorsque tu craches tes vipères à son faciès décomposé, chaque mot en dague plongée entre les mailles de sa poitrine ; aucun Styx ne saurait en digérer le venin et Ishan l’encaisse d’une expression soigneusement contrôlée, les émotions délavées dans l’oeil éteint.

Si affligé qu’il en est par la puissance de tes tirades, il proteste à peine face à ton enthousiasme et son dos heurte le mur sans qu’aucun sarcasme ne franchisse la fine barrière de ses lippes. Douleur sourde entre ses jambes n’est rien face à la brûlure qui se propage au creux du crâne. L’os casé sous sa gorge finit par l’extirper de sa catatonie et la fureur fait naître dans les yeux un brasier de plusieurs centaines d’années - quand bien même serait-il écrasé contre les pierres le prince se hisse de toute son arrogance et dévoile des crocs dans un sourire glacial, nu de son habituelle taquinerie.

Va te faire foutre. Chaque syllabe est excessive et ses serres s’enroulent autour du bras que tu gardes collé à sa gorge, le pouvoir vaguement repris à la force de son biceps contracté - menace qu’il exprime d’un éclat du regard, comme une mise en garde qu’à tout moment il pourrait briser ton emprise. De quel droit, Nishikawa, te permets-tu de parler de mes parents? A la lenteur de ses mots la nuque s’allonge, les visages se rapprochent. L’alarme guette. J’ai plus envie de jouer. Dégage. Et le voilà qui joue de sa propre taille et te repousse d’une main violente ; l’humour a quitté sa posture et c’est la fierté d’un sang-pur qui lui bombe le torse, redresse ses épaules.

Il te toise un instant volage, vide et stupidement blessé. Te mettrait presque au défi de l’empêcher de s’enfuir panser des plaies qu’il pensait cicatrisées, quand ses pas l’attirent l’instant d’après vers la sortie.


Invité
Invité
Invité
Anonymous





(This eternal night with no end in sight It's you who gifted me the morning)
Les étincelles se sont éclipsés de ses paroles, les artifices tombés en fleur comme destiné à ne plus briller. T'aurais établi ton royaume sur son air consterné. Pourtant tu n'effleures que les déceptions sur les bouts de papiers. La victoire n'était pas censée avoir un goût si amer, n'est-ce pas ? Battement de cœur rythmé par la confusion, tu sentirais presque les fragments de tes véhémences s'enfoncer dans les bribes de ton regard. Au nom des vertus, ta position questionnée le froissement dans sa voix.

Tu ne le lâches pas, tu refuses d'assouvir ton œillade à d'autres abstraction comme s'il était le seul pour toi au monde. Foutaise, enveloppée par des rêves acerbes, les sensations fugaces de sa main sur ta gorge jouaient au jeu des illusions, à te faire croire marquer à jamais, persuadé qu'il ne te quittera jamais.

Pourtant c'est bien toi, qu'il tente de chasser. Lui s'emparant de tes ardeurs afin de la déguiser. C'est un jeu, ça n'a rien de sérieux et t'as bien l'air comique. Porte-le, ton masque ! Que tu puisses t'exposer à l'encontre des persona ! Tu dévies l'honnêteté avec tant de grâce Hitomi, toi valsant aux mains des némésis. Mais on a exécuté tes mécontentement face au retour de la vérité.

T'es repoussé violemment aux abords du silence, sans t’amortir, tu laisses tes fureurs mourir tandis qu'il te jette un dernier regard. Impossible de prétendre ne pas voir les éraflures parsemer les oculaires. Il est blessé, Hitomi et ça te déplaît bien plus que tu ne le soupçonnait. Tu ne voulais pas qu'il parte, pas comme ça. T'es qu'un imbécile, Tsukino. Respiration erratique, la panique sillonnant vicieusement ta poitrine, t'effectues quelques pas vers l'avant. Les talons claquent en sa direction et c'est par l'épaule que t'ose un instant le saisir.

Un imbécile, mais pas de ce genre. C'est l'anxiété qui trébuche sur tes paroles sans que tu ne l'es invitée, sans comprendre par quelle essence elle avait pu s'élever tu préfères ancrer tes attentions sur Ishan. Je le pensais pas. Je- Pulsation en alerte, les vertiges dansent sans que cela ne t'interfère. C'est comme si son pardon était indispensable et tu ne sais pas de quoi tu as peur. C'était idiot de ma part. Pardon. Sincérité fleurie de tes angoisses inexpliquées, quelques pas de recul, tu cherches à te contrôler. C'est sans un regard que tu cherches l'ombre de ta ventoline, espérant qu'il disparaisse.





Ishan Tsukino
spread my wings (ishan) CtzF8e1
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 yo
Rang : 85/100
Susanoo
Susanoo
Ishan Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t485-chronosaurus
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1311-eh-oh-origami#10363
Ishan Tsukino
spread my wings
A mi-chemin entre le désir d’indifférence et l’acidité de la blessure, Ishan tente une misérable percée dans la fuite - préfère l’ignorance à l’affront de tes dires et au diable tes regrets, il n’a que faire de la culpabilité qui pourrait réveiller tes maux. Gamin égoïste et orgueil froissé, la lippe tremblante sur des discours qu’il ravale à la force brute de sa conviction, nom immaculé qu’il n’oserait avilir au détour de son imbécile fougue ; aussi favorise-t-il la sortie à l’aiguisé de ses mots.

Mais c’est ton élan qui rompt sa course et les doigts brûlent le derme hâlé, rougi d’une colère qu’il s’efforce de réprimer - le poing se serre et la mâchoire en suit le mouvement, les muscles assez bandés pour que d’un seul ensemble Tsukino paraisse à la rupture des contrôles qu’il impose à la moindre de tes articulations. Nishikawa… Et tu coupes son engouement d’une insulte, le sourcil s’arque d’une inquisitrice courbe, les lippes réduites à une ligne blanchie.

Remords qui dansent dans le regard et les palabres et s’il n’y régnait pas l’instinctive panique Dieu sait qu’Ishan aurait fait demi-tour sans cérémonie ; mais la familiarité des hachés qui dispersent tes goulées d’air inonde le creux furieux de son poitrail d’une inquiétude qui le rendrait presque tendre. Le désarroi suinte dans tes syllabes et c’est son hésitation qui y fait écho, quand les mots s’espacent et que la respiration devient laborieuse, anarchique.
Il aurait pu te laisser croupir et nier sa présence, se parer de la pureté de son sang pour contrecarrer les accusations - il aurait pu feindre l’incompréhension et plaider ses incompétences, au risque de céder la position de héros pour te hisser en martyr.

Et quand tes genoux flanchent, que l’équilibre t’échappe ; Ishan préfère agir, un bras soigneux glissé autour de ta taille et la baguette agitée sur un accio murmuré. Nébuliseur agrippé d’une main ferme, porté à tes lèvres dans une saillie catégorique. Respire, Hitomi. Tiens-le pour moi, et reste centré là-dessus. L’expression est maîtrisée avec tout le soin du monde, l’oeil terne mais concentré.
Un soupir et le voilà qui te soulève, un bras dans le dos et l’autre faufilé sous les genoux. L’effort est considérable malgré son entrain et sa conviction - là où sa prise est sûre ses certitudes faiblissent et Ishan se défait de son incommensurable fierté pour te conduire à l’infirmerie, le front ridé de lignes soucieuses.


Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé