— MAHOUTOKORO
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wandering romance (ange)
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(l'étoile a pleuré rose)
Oiseau de bonne augure, papier descellé, réponse à ton appel désespéré. C'est les doigts qui tremble suivi de tout ton corps, les images dansent, les pensées chantent. Symphonie comme requiem, tu ne sais plus où te complaire alors à nouveau l'ombre de tes pas se manifestent, vestiges gravés, mimétisme de l'encre sur le papier.

Dans d'autres mondes t'aurais bien voulu courir. Presser le pas en quête de destiné, prêt à rédiger des odyssées, tu serais le héros et il serait les divinités. C'est ta main que tu tendrais vers le ciel dans le but d'atteindre à nouveau ses plumes. Les humeurs fantasmagoriques, les passions se dessinent, craintif et hardi, l'indécis a voilé tes esprits.

Qu'importe ; il voulait te revoir, ça lui ferait plaisir. Tendre sourire chassant les averses, au même rythme que tes souvenirs retrouvant le chemin tant de fois parcouru, on attendrait les inattendus. Mais tu veux justes embrassé de nouveau d'autres habitudes, faire la rencontre du quotidien perdu, t'enchanté de ce que tu as toujours enlacé.

Alors tu viendras encore une fois à sa rencontre, en espérant que les lendemains se répètent en hommage à l'été. L'ère de la nostalgie viendra sans doute à son apogée. Tu l'aimeras un peu mieux cette fois-ci, t'arrives face à la réserve, les jambes prêtent à se dérober charmé par tant d'autres fébrilités.

Tu pousses pourtant la porte, l'orgueil mit de côté alors que tu cherches quelques paroles à prononcé. Des salutations, des pardons, des déclarations, des secrets, des regrets. T'énumères les vouloirs à l'aube des muses qui fleurissent, morceau de sourire à l'abri des tristesses. Ange ? Prénom teinté d'un matin printanier s'obstinant à rejoindre des contrées d'été. Le soleil brillerait sans doute aujourd'hui et c'est Icare qui sera incapable de broncher.





Ange Ueda
wandering romance (ange)  5d2070a4fa38dd86cc7dd7d7eea5c1f5
Citation : risus abundat in ore stultorum -- à la bouche du sot, le rire abonde
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Ange Ueda
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Ange Ueda
mes yeux consumés ne voient
que des souvenirs de soleil

A l’amnistie des désirs et au creux de ses égoïsmes puérils, il a baissé les bras. La culpabilité qui strie ses chairs n’a d’égale que sa soeur fierté, d’avoir tenu tête au formidable despote de leur si tendre école ; les poumons toujours serrés de s’être ainsi élevé, quand bien même ledit directeur n’avait daigné l’honorer d’une réponse, il avait nourri l’invraisemblable caprice d’expier ses péchés en confuses excuses auprès de son pair renard. Au lieu de ça l’enfant s’était piteusement assis, à mi-chemin entre Charybde et Scylla Ulysse se serait ri de sa lâcheté.

Et, encore une fois, c’est à elle qu’il vend son âme - là où les semaines s’étireraient presque en mois, le parchemin orangé s’impose en fallacieux réconfort. Premier pas tracé de tes hasardeux mots et lui s’est éclipsé dans la réserve pour y pleurer des sentiments perdus ; l’audace le pousse à y glisser une invitation et les nerfs s’enflamment de t’attendre quand nulle réponse ne vient décliner ses offres.

Quand la porte s’ouvre l’angelot s’arrache les plumes et la pulpe de sa lippe geint sous l’insistance de ses crocs nerveux - tu apparais en travers de son oeil fébrile en mirage désertique, oasis illusoire cédé à l’assoiffé pour mieux en pourfendre les espoirs. L’envie impérieuse de décocher l’un de ses sourires caresse l’esprit mais les restreintes sur la poussière de fée a rendu Peter timide ; pas de vol ce soir, il ne s’écrasera que si les rives du Styx se décident à l’engloutir.
S’il y met suffisamment d’entrain, peut-être qu’on nommera une mer à son nom.

Pour l’heure c’est dans un frisson incertain qu’il s’extirpe de sa cache, perché si haut qu’il en paraîtrait descendre d’autres cieux - on avait scandé l’enfer sous terre mais lui serait bien capable de le placer au-dessus des nuages. Et son nom sur ta langue attise des amours qu’il pensait enfouies.

Hey. L’incertitude dégouline de la monosyllabe et il use de la distance en bouclier contre ses propres ardeurs. Je crois qu’il faut qu’on parle? Les évidences en requête affligée, nu d’artifices il ose un pas en avant. Je vais commencer, qu’il murmure comme pour s’en convaincre. Finalement, le papier lui paraît plus charmant. L’oeil fuit pour contempler d’autres murs et la teinte des yeux chavire du rouge au bleu, épouse le jonc pour enfin s’arrêter sur un vert délicat.

Je suis désolé pour la dernière fois. Chaque phrase s’entrecoupe de goulées d’air laborieuses, les ongles enfoncés dans le bras pour en apaiser la cruelle démangeaison. J’aurais préféré que ça se passe autrement, et… J’ai réagi trop fort. Mais j’aimerais que tu comprennes. Le courage lui glisse entre les doigts mais Ange s’y cramponne farouchement. Toute ma vie, on m’a caché trop de choses, jusqu’à qui je suis. J’ai aucune idée de qui sont vraiment mes parents, je sais même plus si je suis né garçon ou fille, si ce que ma famille me dit est vrai ou pas. Ici, c’était différent. Mais, et le doigt se lève sur l’ombre d’un sourire triste. C’est normal, je suppose. Les secrets, les mensonges, ils peuvent avoir une utilité peut-être. Et je crois que je me sentais mieux quand ils existaient.

Il peine à formuler ses sentiments et dans un soupir, ses épaules se haussent. J’aurais préféré apprendre tout ça plus tôt, ou en tout cas pas comme ça. J’aurais préféré avoir l’air digne de confiance, même en sachant que je ne le suis pas. Chaque syllabe est calculée, la difficulté des discours répétés toute la journée comme du papier de verre sur sa langue. Et maintenant que je sais que c’est le cas, je comprends. Sur un ultime courage, il tente un regard. J’espère juste que toi aussi.



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(l'étoile a pleuré rose)
Les syllabes fluctuent au gré du silence, qu'on mette un terme au néant, c'est l'amour que tu voulais rencontrer le jour où l'existence arrivera à sa finalité. Mise en lumière de discours dérobé, hochement de tête à l'encontre de la parole que tu n'oses pas couper. C'est la peur de le voir à nouveau partir qui noie tes plus lourds désirs.

Et tu détaches les mots pour mieux apercevoir les lettres, la distance vous séparant t'as les allures de l'obnubilé  coincé au fin fonds des éternités, condamné à la fascination rongé par l'infini et se complaisant dans ses supplices. Peut-être tu le comprendras mieux, Ange, valsant avec les faux-semblant. L'existence repose sur les tribulations, le doute comme affliction il ne sait plus où poser le regard.

L'individualité en cause de tous ses maux, les mains tremblent à nouveau. L'hypocrisie couvrant le haut de son visage, offrande à l'absolu là où l'hypnose s'expose souveraine, il ne peut plus réellement comprendre. Le cœur se serre, hurlant à l'envie d'aller l'enlacer, de pouvoir encore une fois sentir les mains se lier.

L'ombre des désolations berçant l'azur impur. Les lèvres s’entrouvrent charmant les mutismes, les idées s'envolent dans un battement d'ailes alors qu'il te confie d'autre calvaire. Tromperie, disgrâce, tu lui arracherais ses misères pour prouver qu'elles sont factices. Pourtant, tu le laisses tout de même finir.

Les doigts s'abattent une nouvelle fois sur l'anneau, c'est Gygès qui s'accable de tes simulacres. Non. Mot soufflé dans le vague, l’œillade aux abords d'autres soupirs. Je veux dire, je suis désolé. De t'avoir dis tout ça comme ça. Je suis désolé de t'avoir fait ressentir tout ça, de t'avoir fait croire que tu n'es pas digne de confiance. Inspiration fébrile, c'est le corps qui vacille et tu résistes à l'envie d'avancer de quelques pas. Je suis désolé, pour tout ce qui t'es arrivé. T'as sans doute raison, je suis probablement un menteur, je prétends beaucoup de chose sans savoir si elles sont vraies. Tu m'as toujours donné envie de faire autrement mais la vérité c'est que je ne sais pas comment faire.

Les cils se courbent dans une prière quelconques, à force d'appeler au tout-puissant c'est lui qui t'entendrait encore. Capricieuses abjections, qu'on te prive de toute enveloppe, tu ne mérites que l'errance pour t'être tant accrocher aux apparences. J'ai toujours grandis avec l'idée que mon existence même était la pire chose qui ait pu arrivé à ma famille. Ma venue n'a jamais été voulu et pour eux ça aurait été mieux si je n'étais tout simplement pas né. Chevelure d'or, le visage promettant à l'hiver, le regard pour reflet du ciel. T'aurais tracé des sourires pour pouvoir mieux plaire mais aucune lame ne pouvait arrangé l'aberration que tu incarnais.

T'as le droit de m'en vouloir, ou juste de pas me croire. Tu le supporterais peut-être pas mais te voilà encore entrain de prétendre. On en serait pas arrivé là si j'avais été honnête mais j'ai juste l'impression  que si je l'étais on aurait été jamais amené à se rencontrer. C'est égoïste, c'est malsain. Mais peut-être c'st ce que je suis au final. Car tu sais pas si aujourd'hui tu peux encore imaginer une vie sans lui.





Ange Ueda
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Ange Ueda
mes yeux consumés ne voient
que des souvenirs de soleil

La dépréciation creuse un sillon d’humour au coin de sa bouche - il n’a guère besoin que de t’entendre inspirer pour deviner l’inutile, excessive culpabilité taraudant tes esprits et son oeil vogue d’une commissure à l’autre, s’attarde sur la familiarité apatride de la voix et en savoure la mélodie en dépit des discours. Excuses à profusion et la fatigue y taille sa marque sempiternelle d’un affaissement des épaules, d’un soupir à peine retenu. Il serait revenu en arrière pour effacer tes peines et dissimuler les siennes, si Chronos avait daigné se plier à sa volonté et exaucer ses pérennes prières.

Au lieu de cela Ange assiste, impuissant, à la haine de soi. Il en ressent la profondeur et s’attache à ses causes, à défaut d’en saisir la gravité c’est le sentiment pur et exempt de toute censure qui s’agrippe à son myocarde pour y presser ses conséquences - et quelle sensation apprivoisée, que de se briser le coeur sur la mélancolie d’un autre. Pourtant, face à toi, ses propres ardeurs mises à nues, les larmes cherchent vicieusement à passer la brave barrière de ses paupières. L’idée même, crue et brutale, qu’on puisse blâmer ta venue au monde se fait scandale en son sein et sous ses silences se tapit un ardent courroux, uniquement ravalé pour panser vos plaies. La vengeance viendra plus tard.

Tu peux m’en vouloir, ou juste de pas me croire. Constatations invraisemblables biliaires contre les parois de son palais et roi s’élève d’un sourcil arqué, l’inquisition silencieuse n’osant pourtant pas rompre la tirade salvatrice. Il y prête une oreille attentive et percevrait presque les rouages laborieux de son encéphale inébranlable tant les heurts de son coeur font du labeur un triste cauchemar ; égoïsme et dangerosité soulevées n’ont pour portée que d’attiser le brasier hébété face aux impossibilités statuées. Pourquoi je t’en voudrais?

Quelque part la question paraît moqueuse et pourtant c’est l’honnête qui suinte dans le regard et la perdition versée dans les détroits des artères malmenées. En fait, non, ne réponds pas. Tu vas encore te critiquer. Là où le vide s’autoproclamait providence il lui semble agitateur et Ange l’enjambe d’une audacieuse foulée, le pharynx broyé par l’appréhension et l’oeil attentif aux tendons qui creusent ton tendre visage. Tu dis vrai. Si t’avais été honnête, on en serait pas là. Le goût du dramatique force une pause stratégique, là où l’iris cherche à harponner sa jumelle. On serait peut-être dans une situation bien mieux… Ou bien pire. Finalement, on en saura jamais rien. Et je pense pas vouloir penser le reste de ma vie à ce qui ne sera jamais.

La voix s’adoucit d’un même ensemble que ses traits s’affaissent, sur la courbe d’une risette saturée d’espoir la lèvre se retrousse. Car en travers des hypothèses, au-delà des multivers vous offrant d’autres fatalités, une seule s’élève en souveraine de vos âmes entrelacées : qu’on lui arrache ses ailes et qu’on le réinvente engeance de Dédale, jamais le soleil ne le brûlera autant que ses abracadabrantesques amours. Je pense toujours que tu devrais venir passer les prochaines vacances chez moi. Si on a des vacances. Et si tu le veux aussi. Je crois qu’on finira toujours sur des si, dans tous les cas.



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(l'étoile a pleuré rose)
Pourquoi ? Il demande et t'arraches à tes obscures méandres s'emparant obsessivement de tes tirades. C'était certainement mieux ainsi. La vérité c'est qu'une fierté ne te possédait pour que tu puisses de nouveau parler, tu t'adonnes à tes pensées, Ange lui préfère exposé d'autres réalités.

Les temps balancent sur le bout de sa langue entre les spleens et les idéals, c'est toi qui valse. Fracture tangible tu te sentirais presque chuter de nouveau, t'aimerais lui dire que l'enfer a captivé plus d'une fois ton regard avant de s'y infiltré. Mais les séraphins n'ont qu'en tête le paradis, les nébuleuses pour étoiles il préfère ne rien savoir.

Le futur en nuée sur le bout de tes doigts, les syllabes s'adoucissent refusant l'appel des tragédies. Le sourire a l'allure de vestiges que tu n'as su manipulé, les contemplations se font clandestines à l'ombre du myocarde larmoyant, c'est l'euphorie qui gonfle tes poumons à la vue des mines lumineuses. Ailes en feux d'artifices, il brillerait dans tes souvenirs à imiter les divins, il en deviendrait sûrement un. Du moins pour toi.

Invocation aux souvenirs, il te rappelle les bribes d'invitations. Les vacances, tu penses, les fragrances de l'été troublant tes perceptions d'autres substances. Bien sûr que je veux. J'ai hâte. C'est ta bague que tu lâches les lèvres se retroussant légèrement, le silence plane provoquant tes esprits. Quelques pas déviants l'école, finalement tu te rapproches de lui.

Croyant avoir oublier ses traits tu l'observes à nouveau sans rien dire osant frôler de tes doigts quelques mèches. N'allant pas au du geste c'est ton front qui vient se coller contre son épaule à la manière des pantomime délaissé aux drames, t'optes une nouvelle fois pour le mutisme en offrandes aux instants où le temps se suspend.

C'est le corps qui se souvient des jours de pluies, deux larmes qui vient rendre hommages aux calamités. Tu cesses cela dit, reculant toujours sans rien dire. Désolé. Pour le duel je veux dire, j'ai un peu tout gâché. Rire allégeant les miséricordes, main dans les cheveux presque nerveuse. Mais je n'ai jamais eu le coeur à t'affronter pour tout dire. Je regrette pas même si je suis sûr maintenant que le directeur ne m'aime pas. C'est contraignant pour le moment pourtant, tu ne t'en soucierais pas.






Ange Ueda
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Ange Ueda
mes yeux consumés ne voient
que des souvenirs de soleil

Aux phases du deuil, Ange aura fait face - là où le déni avait empiété sur ses jours et la culpabilité dévoré ses entrains, c’est bien le marchandage qui a causé sa perte. A choisir l’inaccessible au profit de la sûreté, il a blessé amis et se sera humilié lui-même ; finalement, l’acceptation a des saveurs aigres-douces, laisse sur son sillage la fragrance délétère qu’ont les succès amers. Mr Ueda scandait régulièrement que les victoires hissées sur du sang versé n’avaient de victoires que l’apparence.

Mais c’est un souci qu’il met soigneusement de côté, la tristesse de son sourire ravalée pour y dévoiler une dent tordue. Le désir irrépressible de t’attirer dans les confins de Tokyo démange l’arrière de l’encéphale et c’est le souffle coupé qu’il assiste, passif, à tes élans courageux - la caresse des doigts si familièrement étrangère et les paupières s’irritent face aux sanglots qu’il se refuse de céder, le sourcil se fronce à la chaleur scandaleuse assiégeant ses pommettes.
Pris par surprise, le séducteur se voit désabusé et ne peut que sourire, affrontant la douceur de ton front par une main tendre glissée dans tes cheveux. L’instant si court qu’il en est agréable déverse sans mal son indicible paix et l’épaule tendue s’affaisse gaiement quand tu t’écartes - la déception passerait presque inaperçue tant ses sens crépitent.

De nouvelles excuses sont adressées et des souvenirs encore trop frais, les muscles geignant en réponse aux coups reçus la veille. Mais c’est le visage qui se déforme dans une grimace coupable, bien conscient qu’au détriment de ta redécouverte il aura sûrement massacré l’une de ses plus belles trouvailles. Un soupir franchit la lisière charnue des lèvres, qui se retroussent sur une risette rassurante. Ah, t’inquiète pas. Je suis sûr que je pourrai me faire pardonner. Certitude mensongère qu’il contrôle à la seule force de son habitude, jusqu’à la lueur du regard Ange insuffle une assurance soigneusement aussi feinte que sa détermination en est ingénue. Et puis, pour le directeur… Je pense toujours ce que j’ai dit.

L’arcade froncée quand la maîtrise des expressions lui échappe et en travers du blond des mèches se glisse le vif d’un rouge courroucé. C’est bien gentil, de vouloir nous préparer à mieux nous défendre, mais on est encore des enfants, et lui n’a guère l’envie de grandir. De toute façon, entre nous, je pense qu’il aime encore moins Tetsuya Miura. S’il avait fermé sa gueule, aussi. Il ricane entre des crocs serrés d’un soupçon de frustration et, enhardi par son accès de rage, enjambe le nouveau vide creusé entre vous. Ses doigts cherchent les tiens, agrippent la bague cédée en ces mêmes lieux sur un sourire attendri. T’as gardé la bague, hein.

La colère laisse place à un sérieux inhabituel, dans l’oeil multicolore s’agitent quelques flammes impudentes. J’avais pas envie de me battre contre toi non plus. J’ai pas pris la bonne décision et ça va me coûter cher, très cher. Mais c’est pas ta faute, alors arrête de t’excuser. La déclaration est impulsive et assurément puérile ; pourtant Ange en pense chacun des mots. Il s’agit de son fardeau, et il compte bien le porter si bien qu’Atlas s’était chargé de soulever le monde.
A la mort de son souffle, enfin, il murmure. Est-ce qu’on peut arrêter de s’éviter, alors? La lâcheté l’empêche encore de mentionner le baiser.



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(l'étoile a pleuré rose)
C'est le temps d'une caresse, les époques se remuent entre elles blâmant la nostalgie tendre amie de vos soupirs. Les pétales affrontes les époques et tu t'imagines les mains liées au gré de l'infini, les vies prendraient fins aux abords des clairières désertés. Qu'on annonce l'apocalypse, tu lui accorderais un dernier sourire.

Le rire pour illustré ses paroles, retour aux allégresses tu t'emparerais de son regard, en conserverait les trésors à la façon des addicts, car la peur de l'oublie une nouvelle fois hantent tes idées les plus désespérées. Et peut-être que le directeur dans tout cela ne deviendrait qu'un motif de plaisanterie, bourreau de vos envies surplombés par la sinistre figure de Tetsuya Miura.

Les schémas se répètent sans que tu cèdes à la rage. Acquiesçant dans le silence, vous condamnant à l'éternelle enfance, il refuserait sûrement de grandir, de voir les chemins se séparer d'avoir à s'habituer aux adieux. La simple idées de ne plus avoir d'échappatoire t'effrayais toi aussi, que se passerait-il ? Quand tout cela sera finit ? T'as que tes mains pour trembler et sa voix en mélodie pour te rassurer.

Ta bague rencontre son touché, les lèvres s'élargissent à nouveau sans réellement savoir quoi répondre. Préférant laisser place au sérieux, il refuse tes excuses malgré leur sincérité. La trêve est articulée sur le ton des romances dissimulés, ta main se serre sur la sienne rapprochant ton visage à nouveau. Bien sûr. Tu n'en as jamais eu l'envie à vrai dire. Et si je n'ai pas le droit de m'excuser, est-ce qu'il y a quelque chose que je puisse faire ? Pour t'aider, je sais pas n'importe quoi. Maladresse soufflée aux abords de ses lèvres, tourmenté par les vents sylvestres, t'as toujours la forêt en tête. Je voulais ramener des chocolats mais je n'étais pas sûr que... Qu'il puisse accepter une nouvelle quoique ce soit venant de ta part.






Ange Ueda
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L’inoubliable tiédeur de ta peau contre la sienne échauffe des tendres brasiers qu’il pensait définitivement éteints ; c’est un délicat feu d’artifice qui naît alors en son sein et tire sur ses commissures le plus doux des sourires. M’aider? J’ai pas besoin d’aide, je crois. Si? La tête s’incline sous l’innocence de la question et l’immaculé cligne stupidement des yeux, bien incapable de pointer la myriade de problèmes jonchant ses sillages nécrosés. Enfin, je dirais que si tu restais avec moi, ça suffirait. L’oeil se teinte d’une insistance rosée, les désirs d’affection couvrant son derme d’une chair de poule à peine retenue ; la malice se ficelle à la risette et la lueur du regard y fait vilainement écho. Ah! Tant pis, pas de chocolat pour cette fois. Mh… Quelques câlins, peut-être…
Le sourire s’affaisse à demi et son croissant brille par sa courbe taquine, les phalanges toujours glissées dans les tiennes s’y agrippant plus fermement, brièvement. D’une enjambée légère l’artiste couvre la maigre distance et, sans te toucher, son front frôle le tien - à l’humour le sérieux s’oppose, flash résigné allumant finalement l’iris.

Cela dit, j’ai une question. T’es pas obligé d’y répondre, bien sûr, mais si tu le fais… Sois honnête, s’il te plaît. Entre les répétitions désoeuvrées et la pièce finale, le courage lui glisse d’entre les doigts ; sables mouvants dans lesquels Ange s’enlise, sur une inspiration tremblante il fouille tes yeux. Car tout n’est que le déroulement d’une machine infernale, soigneusement dirigée par des forces qui le dépassent - et s’il doit y laisser les fragments épars de son coeur, il se réjouirait pourtant d’épargner le tien.

Peut-être que vos desseins sont les mêmes - là où tu poursuis la mort d’un amour depuis longtemps perdu, lui s’agrippe à des espoirs qu’il pense vains. Brave ou téméraire, il l’ignore, mais c’est le corps qui prend le pas sur la logique, le coeur qui s’empare égoïstement de la raison.
Saveurs d’autodestruction chutent noir contre ses reins en Niagara scandaleux, sur ses lèvres s’agite l’implacable doute et roucoule sa vénale insistance. D’une sentence Ange déloge la dernière de ses plumes, les élytres rougies de sa pérenne saignée. Est-ce que tu l’aimes encore?



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(l'étoile a pleuré rose)
T'aurais étendu tes bras au monde s'ils n'étaient pas d'or et déjà lié, t'aurais accueillis son étreinte sans crier garde, les sourires comme vestiges des troubles du passés. Tu te serais plier à sa volonté sans réellement le réaliser. L'ampleur de tes sacrifices n'a pas d'égale à sa splendeur, tu t'inclinerais encore une fois ; tu saisirais les pétales en ruines ayant bercé vos cataclysmes pour les désigner comme symbole d'un meilleur avenir.

Les fronts se frôlent, défiant la lumière. Il ne faut quelques instants à l’œil pour s'élargir, les cils en éventails ne cessent de battre. A vouloir s'emparer de ses traits t'en aurais sûrement fait une oeuvre d'art. Déclaration dramatique, il te saisit en compagnon tragique. Ses questionnements ? T'y répondras si c'est pour lui. C'est face au miroir que tu déposes les promesses, espérant que le fantôme de ton reflet se souvienne. Même si tu n'es pas, tu te montreras. Pour le meilleur, pour le pire.

Tu distingues l'inconfort enlaçant ses soupirs alors tu viens caresser sa main. La douceur s'écarte du temps tandis que les mots sont articulés précieusement. Est-ce que tu l'aimes encore ? Le vide est blanc, t'en aperçois d'autres silhouettes, des fragments mémoires bercés de larmes, la forêt en plein désarroi. Songeries invasive aux abords de tes souvenirs, c'est le gouffre que tu rencontres entre désirs et réalités. L'imagination maudites consolées la immondices te diriges toujours vers l'antre des factices.

Tu n'auras jamais rien Yue, tu ne serais probablement jamais aimé. Mais t'as voulu tout de même essayer. On ne m'a jamais dis comment faire, pour aimer quelqu'un. Tu serres sa main un peu plus. Quand je suis arrivé ici, ça a changé un peu. J'ai commencé à devenir quelqu'un pour d'autres gens, c'est ce que j'aimerais croire en tout cas. T'as un rire en guise de pause, cherchant un peu plus les mots. Quand y'a eu Hajime, j'ai pas su comment réagir ou comment gérer ça. J'espérais un peu, peut-être mais je m'en voulais aussi. Et je me suis rendu compte bien vite, qu'il n'y aurait jamais rien. Main dans les cheveux, regard dans le vide t'aspire à de différents discours, mais que pouvais-tu ? Et je me suis demandé comment on arrête, je me suis posé plein de questions bêtes. Finalement, c'est partit avec le temps.

L'orgueil ornant les monologues, récits de pensées discrètement conservées. Le jour où on s'est.. où ça s'est passé. J'étais juste triste, je pensais à toi, je pensais au dîner. Tu pensais à Sora aussi, mais ça tu ne pouvais malheureusement pas le lui dire. Il est arrivé, tu vois comment il est... ça a porté à confusion et j'ai commencé à me dire et si je lui avais dis et si j'avais eu le courage de faire quoique ce soit. Au final je me suis débarrassé de mes regrets pour n'avoir que des remords. Le chagrin ronge tes pupilles, s'emparent du vague à défaut de ne pouvoir voir les anges. Je ne l'aime plus et même si je l'aimais encore aujourd'hui ça ne servirait à rien. J'aurais juste voulu, inspiration désordonnée en rythme avec votre altercation, j'aurais juste voulu qu'il me le dise, qu'il ne m'aime pas. Je lui aurais dis que c'est pas grave, que j'ai l'habitude.

L'élévation a tant bien d'autres prétentions que tu ne saurais pas par où commencer, t'essaies de le trouver un peu plus Ange, la crainte qu'une nouvelle fois les mains se délient. Il faut croire que ce que j'ai ressentis n'étaient pas digne d'une réponse mais je veux juste que ça se termine. Tu te haïs déjà pour cette conclusion, l'éloquence pour moquerie ne sachant jamais comment dire les choses. C'est toujours comme ça que tu échoues, car tu ne sais ni parler, ni t'exprimer que tu prends ton silence pour rhétorique et que tu crois avoir le coeur limpide. Pardon, j'ai voulu être honnête mais je me doutais pas que c'était si long.





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wandering romanceLa sonorité d'une pièce roulante résonne à l'intérieur de la réserve. Il y a le bruit de pièces qui s'entrechoquent entre elles, accompagné d'un rire sournois et le choc d'un morceau de bois contre le sol. L'esprit rat vient de stopper sa petite balade lorsqu'il vous aperçoit, son museau trémousse et vous observe depuis le haut de sa pièce sur laquelle il joue de ses pieds pour avancer. Il avance vers vous, et tend doucement son petit bol où quelques misérables yens se confrontent.

« Pourrais-je avoir quelques pièces jeune homme, s'il vous plait ? » Une voix aiguë s'échappe des babines de l'esprit, il remue un peu les pièces dans son bol, tendu vers le yatagarasu.  « 33 pièces suffiront ! Merci beaucoup ! » et il saute de sa pièce roulante pour sauter sur le blond portant le symbole des corbeaux, alors qu'il se met à ricaner plus fort. « Tu as perdu 33 points jeune homme ! Tu sentais bon l'argent, il faut savoir partager ! »

Et il s'écarte rapidement de vous, s'éloignant en remontant sur sa pièce qui roule à toute vitesse à travers la réserve.

hrp : Yue perd 30% de ses points, soit 33 points.
Ange Ueda
wandering romance (ange)  5d2070a4fa38dd86cc7dd7d7eea5c1f5
Citation : risus abundat in ore stultorum -- à la bouche du sot, le rire abonde
Age : 17 (29/02)
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Ange Ueda
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Ange Ueda
mes yeux consumés ne voient
que des souvenirs de soleil

Les mots dégoulinent les uns dans les autres dans un miasme duquel il tente désespérément de s’échapper, le souffle écourté par la logorrhée que tu lui infliges inconsciemment. Ange s’accroche aux bribes de discours mais les palabres glissent entre ses doigts impuissants - aussi la panique s’insuffle-t-elle en influence vénale, l’oeil écarquillé lorsqu’il réalise qu’à mi-chemin de ta tirade son esprit a osé s’écarter, trop détraqué pour se concentrer sur les analyses et l’écoute d’un même instant.

Finalement c’est l’épuisement des amours qu’il perçoit et sa présence dans tes pensées quand d’autres lèvres te happaient ; au détour d’une autre pause gamin éperdu s’agrippe aux habitudes destructrices des sentiments à récidives mais sans réciproques. La naissance d’un triste sourire tire la saillie de sa tendre joue et c’est le drame qu’il évite au terme de tes délicates maximes quand, alors qu’il s’apprêtait à hocher bêtement la tête, vil rat s’approche pour voler à sa victime un effrayant pourcentage de ses gains. Renard pauvre échappe à la charité et c’est dans l’insupportable malfaiteur qu’il puise des signes exagérés - ah, pense-t-il, le destin s’y refuse encore.

Le silence se creuse au départ de Tesso, les horloges invisibles tiquant dans les confins de son esprit. Et tout ce temps, Ange se demande - lui qui désirait le beau, ne venait-il pas de le briser? Yue. Les lèvres sont pourléchées, la gorge raclée. Tu as parlé un peu trop vite. C’est une drôle de sensation, que d’être embarrassé - il ne la ressent que rarement et aujourd’hui elle s’impose en vagues cramoisies sur le haut taché de son de ses pommettes, en écho à celles qui s’emparent de ses mèches. Désolé, j’ai essayé de me concentrer mais, euh.. Trop de mots, je crois.

Penaud, le séraphin rit. Mais j’ai compris une partie. T’es confus, c’est pour ça que tu parles autant. C’est normal. Et pas plus mal, songe-t-il distraitement ; au final, peut-être n’est-il pas prêt pour tout ça. J’ai peur de te blesser, tu sais? Mais je vais pas mentir, j’ai aussi peur d’être blessé. J’ai déjà fait mal à Rin, et j’ai peur.. Qu’il ne me pardonne jamais. J’ai pas envie de te perdre aussi. La mélancolie étincelle dans la rétine, les discours maladroits mais si profondément honnêtes. J’en ai déjà trop fait, de toute façon. Si les dieux existent, peut-être qu’ils nous envoient des signes. D’abord la forêt, maintenant Tesso… Ses épaules se haussent dans une délicate résignation, condamné trop enclin à accepter la défaite. C’est peut-être mieux comme ça, non? J’ai juste envie qu’on redevienne comme avant.

Exempt de jalousie, c’est ainsi qu’il se dévoile - à la lumière de son coeur-papillon qui s’égare d’âme en âme, il serait bien hypocrite de t’en vouloir pour en avoir aimé un autre. Je te l’ai dit plusieurs fois déjà, mais je t’en voulais pas pour avoir aimé. Je t’en voulais pour me l’avoir caché. Et c’était égoïste, t’avais aucune obligation de m’en parler. Au fil des jours les vérités s’étaient imposées d’elles-mêmes, l’impulsivité s’était accaparé le meilleur de ses esprits. J’aurais pas dû t’embrasser, peut-être. Mais je regrette pas vraiment parce que vraiment, tu me suppliais avec tes yeux. Le sourire qui tire alors sur ses commissures se dévoile infiniment malicieux, Machiavel ricanant dans l’ombre de ses taquineries légères.



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(l'étoile a pleuré rose)
Le destin s'invite en moquerie, les doux rires s'esquissant sous l'air de nouvelles apparences. Les esprits réclament compensation sans prendre part à la stupeur s'étendant le long de l'azur c'est sur toi que son sort s'abat. T'en oublierais presque la présence du divin et tu contemples le départ de la créature, l'air de rien.

Les réticences te rongent tandis que tu n'oses plus t'emparer de la parole, le cœur battant au rythme de la honte, t'en distinguerais presque tes propres respirations. Tu ne réagis qu'a l'appel de ton nom, roulant l’œillade contre celle de ton ami. Et voilà que les mots te dépassent, les monologues ne s'adressent qu'à toi pour que tu puisses te sentir cruellement égoïste. Il a un rire à apaiser les tourments mais tu n'as que ta gêne florissante pour le décorer.

Il comprend, il a peur. De blesser, d'être blesser et tu ne peux qu'avoir le regard bas sans réellement acquiescer. Car si c'était le prix pour pourvoir librement aimer, tu serais prêt à le payer, rien est accorder sans réelle souffrance on a voulu te faire croire et tu préfères t'accrocher à ces innombrables mensonges plutôt que de s'affronter crûment les lâchetés. C'est les nostalgies qu'il invoque, tu ne peux qu'en sourire.

Comme avant. Ça sonne si impossible malgré l'aisance avec laquelle il le dit. Les excuses s'en poursuit sans que tu ne trouves ton mot à dire, à l'écoute de ses paroles c'est tes pensées que t'oublies. L'envie s'éparpiller parmi les amnésies pour n'avoir que l'autrui en raison de vivre, c'était plus simple de s'abandonner totalement tu penses. C'était plus simple quand tu n'avais envie de rien pourtant ça faisait un moment que tu t'étais détourné de ses objectifs. Les paradoxes insensés se trimbalent tout en vacarme laissant à la cacophonie un parfum d'appétence.

Rien n'est grave, t'aurais voulu dire avant que la plaisanterie se glisse sur ses allures taquines. C'est les yeux qui s'écarquillent laissant libre court à l'embarras de dessiner de nouveau portrait, c'est le carmin qui ferait l'objet de vanité. Dis pas ça comme ça.. ! Les doigts rampent sur ton visage couvrant le voyant de toute muse,  aveugle pour quelques instants t'en retiens cela dit la malice. Mon dieu, je suis désolé je pensais pas, est-ce que j'avais vraiment l'air comme ça ?  

C'est sur son épaule que tu viens instinctivement posé ton crâne, les époques s'arrêtent pour te laisser quelques respiration. Le monde se terminera dans un rire alors que tu t'éloignes. Les secondes s'écoulent s'inclinant face au silence et tu n'as plus que les sourires pour témoins. Si ton regard même venaient à supplier c'est peut-être que t'en avais réellement envie. Tu préfères ne pas y penser. J'ai oublié ce que je voulais dire... Tu finis par avouer bien trop perturbé par la farce. Mais si c'est pas trop égoïste, je veux qu'on reste ami. Vraiment, j'ai pas envie de te perdre Ange. Et t'es bien d'humeur contemplative à orner les paroles par les gestes, c'est de nouveau dans le creux de sa nuque que se déposent les mèches dorées, les bras se faufilant contre le tissus le saisissant sans réellement forcer. Éperdu par les tendresses, t'en oublierais certainement de respirer.





Ange Ueda
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mes yeux consumés ne voient
que des souvenirs de soleil

Aux excuses qui fusent, Ange avait fermé son esprit. Lassé de la culpabilité et des inutiles remords, il s’était contenté de graver dans sa mémoire la saillie creusée dans ta joue à chaque syllabe trop tendue, la courbe belliqueuse de tes cheveux trop longs, le coeur épuisé de ta rétine coupable, les froncements occasionnels de ton nez sous la passion de ta tirade. Maximes qu’il étouffait d’un regard profondément vide, l’attention détournée par des détails auxquels il n’avait guère prêté attention jusque-là.

Et, pour l’heure, c’est le tableau de l’embarras le long de tes traits qui s’imbrique dans son esprit - des délicates roses fleurissantes au sommet de tes pommettes aux mains protectrices tentant vainement d’en camoufler les dommages, son oeil aguerri en saisit le moindre changement. Curieux, taquin, il ricane. Totalement, Yue. Pourquoi, tu le ressentais pas comme ça?

Peut-être est-ce la malice, ou bien l’insécurité. Aurait-il mal interprété ce que les corps chuchotaient alors? Possible, Ange n’avait jamais été virtuose dans ces domaines ; c’est pour cette délicieuse raison qu’il avait si bien trouvé sa place parmi les kitsune, si peu prompts à juger qu’ils en acceptaient jusqu’à ses pires défauts. Les autres maisons, c’était une histoire bien différente. Un délicat sourire glisse contre la commissure de sa lèvre lorsque tu t’échoues dans ses bras, à peine plus grand il s’en sent pourtant si puissant - il s’en repaîtrait du monde à coups d’impétueux crocs, si on le lui autorisait.

J’ai oublié ce que je voulais dire… La rétine scintille, la dent s’exhibe dans un énième rictus. Oh? A quoi tu pensais, Yue? A toi qui me supplies sans parler de t’embrasser? Tout est tranquillement susurré dans l’oreille, un rire rocailleux suivant les palabres mesquines. C’est là son plus beau domaine - le flirt instinctif, sans qu’aucun coeur ne se craquelle. Finalement c’est l’amitié que tu déposes gentiment sur le tapis, et ses doigts qui glissent dans ta crinière pâle. Bien sûr, bien sûr. Je l’ai dit aussi, je veux pas te perdre. Trop de risques avaient été pris ; plutôt mourir que de refaire la même erreur.



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(l'étoile a pleuré rose)
Un instant, tu t'es imaginé mourir au sein de son étreinte. Prières en guise de berceuses, l'univers s'endort pour
éterniser tes allégresses à leur apogée. Ainsi se présente le sacrifice aux euphories exacerbées. Tu t'en prélasserais un autre jour, l'humeur n'est plus aux morbides lorsque les séraphins comiques, s'indignent. Et c'est bien d'autres images qui se dessinent le long de ses plaisanteries, les entités se font subitement lascives, t'as presque du mal à en rire submergée par la gêne en averses sur le fil de la conscience.

Entre rire et révélation, les consolations sont à leur combles, tu n'avais certainement pas la force de totalement t'éloigner. Les peines allégées, c'est le myocarde qui de pétale en feu d'artifice dans la poitrine. La félicité porterait sûrement ses fragrances même une fois absent. C'est du creux de sa nuque que tu t'éloignes, ne cherchant pas à dissimulé l'embarras feignant ton regard. A quoi bon cacher les évidences lorsqu'elles se tenteraient presque l'inconnu.

Tu te moques de moi.. A quoi veux-tu que je pense d'autre si tu- Le reste de la phrase meurt dans ta bouche réalisant mot à mot tes paroles. Honteusement, tu te penserais sur les traits des corruptions s'il continuait davantage, ressassant les envies égoïstes ignorant le mal qu'elles aient pu causer.

Prenant la fuite à nouveau quelques instants contre lui, à défaut d'y déposer des baisers tu préfères le parsemer de tes soupirs. Changeons de sujet, s'il-te-plait ? Le temps presse, tu te sens suffisamment chaotique et les erreurs te guettent de prêt. Tu laisses alors le silence te rattrapé pour quelques secondes, souriant aux perditions tant terrifiées.





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que des souvenirs de soleil

Ses doigts s’enfoncent tendrement dans la chevelure, en savourant la douceur et la familiarité ; goût de renouveau et d’ancien d’un même ensemble, Ange frémit à ton souffle contre sa gorge et resserre l’étau de sa main dans un soupir déstabilisé. D’apatrides sentiments se logent dans sa trachée et en obstruent l’arrivée d’air de leur enthousiaste anormalité, et l’angelot n’a ni le temps ni l’indicible envie d’en déchiffrer la nature que tu t’extirpes de son étreinte, les pommettes rehaussées de tendres coquelicots embarrassés. Si son regard glisse contre ton visage, c’est simplement pour en mémoriser la singulière expression - et si sa lèvre se tord sur un demi-sourire face à ton auto-censure, c’est dans le secret de votre cachette.

Il s’apprête à presser le sujet, ne serait-ce que pour pousser l’afflux sanguin à oppresser jusqu’à la lisière de ta nuque - ignore s’il imagine les pointes carmines de tes oreilles, ou s’il avait su générer pareil trouble qu’il y grimperait en insistant lierre. Mais à tes lippes effleurant presque le sensible derme de son cou, Ange se tait ; ravale le chevrotement d’un infime soupir, ses propres mèches se teintant d’un rose confus. Enfin c’est autour de ta taille que ses bras s’enroulent, son nez se pressant tendrement contre ton crâne pour s’en imprégner de la fragrance.

Mmh.. D’accord. Mais j’oublierai pas, et la fin mystérieuse de ta phrase restera dans un coin de mon esprit. Je vais pas arrêter d’y penser, à me demander ce que j’ai fait pour que tu ne penses qu’à ça… Il rit, doucement, parmi le blond de ta tignasse, et y presse le plus délicat des baisers. On devrait y aller. Ou dormir ici. Tu veux pas dormir ici, Yue? Rien qu’une sieste, quelques heures à te garder contre lui - il était si fatigué, Ange.



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(l'étoile a pleuré rose)
Mélodrame en filament, c'est de toi dont on se moque et tu ne réponds que par l’allégresse. A ne distinguer que le toucher s'évanouir de la même façon de la lumière le long du derme, calmant aux affolements comme s'il ne s'en amusait pas, Ange.

Quelque part tu t'en rassures resserrant la prise sur lui pour en mémorise les exactitudes. Les instants dansent, les réalités s'adonnent aux imaginaires et tu crois pouvoir redessiner l'univers. Que le monde s'arrête aux frontières de la réserve, tu t'y ferais rapidement.

Les affections sont assouvit, au creux de la nuque, au sommet de ta chevelure. Tu n'as qu'un sourire pour en témoigner, les regards se croisent avant de se séparer. T'avais tellement de chose à dire en cet instant mais tu ne peux le prononcer. Le silence te semble bien plus éloquent comme ornement aux armistices. Ange, les bras autour de taille dans de mince retrouvaille, le soulagement en lassitude sur tes cils.

Il s'accord à tes caprices, la moquerie s'évanouit avec tendresses sous les allures d'un baiser. Sans arrière pensée, il s'autorise tout de même à te taquiner. Un dernier allé-retour à la gêne avant qu'une autre proposition te guette. Dormir ? Tu laisses la réflexion s'estomper parmi les secondes. Et finalement, tu l'entraînes avec toi, la prise ferme sur sa taille, te laissant tomber sur le sol froid. A quelques centimètres de ton visage, tu te laisses rire. Bonne idée, dormons. Et tu ne lui laisses malheureusement pas le temps d'une réponse, préférant qu'il poursuivre la conversation face à face avec ses songes.





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