— MAHOUTOKORO
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monologue (hitomi)
Ishan Tsukino
monologue (hitomi) CtzF8e1
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 yo
Rang : 85/100
Susanoo
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Ishan Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t485-chronosaurus
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1311-eh-oh-origami#10363
Ishan Tsukino
dans la bouche d'ombre
Le lâche aurait préféré creusé la tombe d’une plaie enfouie dans ses chairs plutôt que d’affronter ton regard austère. A l’incompréhension de ta culpabilité Ishan montre les crocs ; c’est la fierté qui le pousse à agripper ton bras et à t’attirer à l’abri des regards, l’ombre d’un arbre pour seul asile. Mais les élèves détalent face au dénouement du cours et ses mains se fourrent bien vite dans ses poches, la nonchalance si feinte qu’elle en devient crédible.

J’ai pas parlé de se battre, j’ai parlé de faire une scène. A l’arrogance de son intelligence supérieure, il laisse le silence se creuser et t’enjoins à réellement saisir ses discours. Tu penses que, sous prétexte qu’il est en extérieur, tu peux interrompre un cours pour tuer l’ennui? L’oeil se plisse sur le dégoût du sang-pur bafoué, la tendre impression d’avoir perdu son temps dans vos délicatesses. Finalement c’est l’ombre mesquine d’un sourire qui tire sur sa lèvre, quand ses yeux froids croisent les tiens. Qu’est-ce que tu veux, exactement?

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(monologue)
La réponse sonne creuse au gré des déclarations. Les festivités prennent fins, on déclare l'heure de gloire et c'est finalement la foule qui s'échappe. Abandonné à l'ignorance, le frustration rongeant le thorax de la même façon que les angoisses. Qu'il s'imagine écrivain à s'inventer des peines, ce n'est plus envers lui que tu avais envie de détourner ta haine.

Au temps des déceptions, t'avais préféré renoncé à toute chimère, te prélasser d'idées à peine imaginer. Les mots se nouent entre eux, malédictions coincées dans la gorge les sentiments semblent prendre une toute autre forme. Les doigts se referment le long des hématomes, les pas guidé semant la foule désintéressée. L'ombre du feuillage dansant sur son visage, tu le crois enfant de l'astre.

Le contact se brise s'inclinant à son indolence, dérobant tes paroles pour les réfuter, il veut s'emparer des exactitudes comme on s'empare de lèvres lors d'un soir fiévreux. Te voilà perturbateur, comme cause de tout malheur, t'interrompt les cours à la façon des pires bouffons et tu n'es que la raison de son exaspération. Qu'il te demande ce que tu veux, c'est le regard bas que tu l'affrontes.

Pourquoi tu m'ignores ? Souffle court, au crépuscule des irritations c'est la respirations qui s'étend en drame, comme si la situation ne suffisait pas pour s'abattre il fallait que tu te tournes encore plus en ridicule. Que pouvais-tu faire, Hitomi, alors que tu ne peux à peine respirer. Les syllabes s'entrechoquent aux siennes, omettant tout inconvénient. Ça paraissait pas assez clair ? Qu'il se moque encore, tu n'avais pas réellement grand chose à perdre.





Ishan Tsukino
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Ishan Tsukino
dans la bouche d'ombre
Entre deux pôles, le prince hésite. Il stagne à mi-chemin du déni, caressé par sa facilité et son exutoire simplissime ; de l’autre côté l’honnêteté le toise, droiture sévère qui martèle l’amour-propre et ronge la fierté de ses crocs aiguisés. Le prédateur se réinvente proie de ses propres pensées et l’exprime d’une langue claquée d’agacement, d’une main fiévreuse passée dans la tignasse ébène.

Regarde-moi, quand tu m’accuses. Désir de justice ou simplement de revoir le brun de ton regard. Si tu fixes le sol, tu parais soumis. Finalement c’est à la ventricule d’une troisième solution qu’il s’agrippe, à l’échappée du problème grandissant son doigt crève d’envie de relever la pointe de ton menton, de te forcer à pourfendre le mordor de son oeil furieux quand lui n’a même pas le cran d’être franc. Et va pas me faire une putain de crise, pas maintenant.

C’est son souffle qui chavire et le manque de contrôle qui cherche à dévorer sa raison ; enfin, au terme d’un soupir résigné, ses lèvres de descellent sur les aveux. Est-ce que tu te souviens du vingt mai? Les lippes sont pourléchées et l’aorte désagréablement serré, chaque mot en piqûre de rappel. J’y ai cru, pendant un moment. Un peu trop long, je crois. Juste assez pour en porter la plaie - et qu’on lui crie que le temps la fera cicatriser, Ishan n’en sera que plus ravi de la rouvrir à mains nues.

Enfin, je suppose que c’est ma faute. La faiblesse se glisse dans le vague de ses discours, et l’émail de son sourire. Je t’ai laissé gagner la dernière partie, après tout. Alors oui, je t’ai ignoré, un pas en avant, la grimace dégoulinante de menaces, parce que j’apprécie très peu qu’on se foute de ma gueule. Retourne jouer avec les renards, Hitomi, je n’ai ni le temps ni l’envie de te divertir.

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(monologue)
Les fascinations prennent exemple sur son exaspération. Langue qui claque, les pensées se fracassent sans réelle conviction. Tu veux t’enivrer de la vérité, s'il te hait tu voulais en faire vite une normalité. A venir jalouser le sol, c'est ton regard qu'il quémande, le venin se glissant dans ses paroles pareils aux serpents, ça lui ressemblait sûrement et t'as subitement envie qu'il ne soit plus lui-même. L'alcool aiderait sûrement mais il préfère s'abattre sur tes crises, les sourcils se froncent alors et c'est par le cœur que la colère s'exprime.

Tu n'avais pas la voix pour l’interrompre, de peur que les sentiments soufflent à nouveau sur le chaos et qu'il ne puisse à jamais te répondre. A jamais on te demandera de respirer mais lui, personne ne pourra lui demander d'encore une fois parler. Il s'abandonnera à d'autres fierté bien avant et tu veux le saisir avant qu'il ne soit plus la chimère des vestiges d'un été.

Incantation aux souvenir, les étrangetés berçant les corps sous les soupirs de quelques rires les lèvres se liant avant que le drame n'arrive. Est-ce que tu te souviens ? Comme si les moments n'avaient pas gravé le moindre recoin de tes pensées. Et tu ne sembles pas trouver sens à ses syllabes, comme si les mots ne se liaient pas entre eux et que tu comprenais en rien son langage.

Je comprends pas, de quoi tu parles ? C'est d'un pas que tu avances, tentant sans cesse de mieux cerner le problème vous entourant, l'irritation fait office de rage car t'avais aucune envie de te battre. Pourtant t'aurais aimé que tout ça s'arrête au bout de quelques coups, que la violence fassent office d'amnésie et que le quotidien règne comme si rien n'avait été.

Tu ne peux pas ignorer incessamment tes problèmes, Hitomi. Si j'ai fais un truc, va falloir être plus explicite. Je comprends pas, j'ai jamais voulu me moquer de toi. C'était pas réellement dans tes intentions, non.





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Ishan Tsukino
dans la bouche d'ombre
Raccourcissement des souffles sous le joug de la glaciale rage et à son échappée putride Ishan tairait son vrai nom, trop fier pour admettre qu’au-delà du désert c’est un oasis blessé qui grandit en incurable cancer, si profondément enfoui dans ses viscères qu’il devrait s’en ouvrir le myocarde pour le dénicher et l’annihiler. Au lieu de ça c’est aux énigmes qu’il se lie, ficelé entre les réponses évasives et les regards accusateurs.

Je comprends pas, de quoi tu parles ? L’avancée est amputée par son pas en arrière, trop friand de la distance gourmande qu’il impose entre vous. Mains obstinément fourrées dans ses poches, au détour de l’oeil froid Ishan te toise, la rétine mauvaise et les babines retroussées sur d’honnêtes mensonges. T’as jamais voulu te moquer de moi? Tu te fous de ma gueule? C’est d’une nouvelle enjambée qu’il creuse le vide, bornes dessinées du travers de son pied princier ; les épaules se redressent dans une illusion de contrôle, quand en son sein c’est l’instinct qui fait rage, qui ronge ses os jusqu’à en atteindre la moelle nécrosée de faiblesse.

Il est sympa, Taichi? Enfin le nom brûle sa langue et y laisse son arrière-goût aigre-doux. C’est craché à l’apogée des rages si propres aux adolescents, le poing si serré dans l’ombre qu’il en sent d’avance les croissants creusés par des ongles pourtant soigneusement coupés. Je t’ai vu avec lui. Mais encore une fois, c’est ma faute. L’admettre déchire sa gorge de syllabes ardentes, chaque phonème saturé de venin - il hait, il hait, il hait. Casse-toi, j’ai plus rien à te dire et aucune envie d’entendre ce que tu pourrais avoir à rajouter. Si t’arrives à parler entre deux suffocations, bien sûr. Au creux de l’injure, Ishan s’enterre.

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(monologue)
Les mots sans pitiés s'arrachent à l'air lourdement posé sur tes épaules. Respirer devenait sans cesse difficile lorsque le cœur se confrontait à l’impensable. Quelques part, submergé parmi tant d'autres rages, tu haïssais le fait que tes entrailles fonctionnent si mal, la sensation d'épines déchiquetant les bronches jusqu'à l'incisure cardiaque. Le cœur se serre, le cœur tombe et le regard finit par se couvrir d'ombres.

Les teintes de sa vocable n'étaient pas destiné et pourtant pas à l'écho et c'est pourtant au fin fond de tes pensées qu'elles résonnent. Le nom d'un camarade se mêle aux représailles. Les plaies prêtes à se rouvrir au creux de tes mains serrées, c'est les hématomes qui s'inclinent et t'aurais envie de raviver leur éclat le temps de calmer les ardeurs.

C'est idiot, tu penses subitement ne voulant pas admettre les blessures qu'il t'inflige. T'essaies de faire resurgir dans ton œillade un mépris fictif mais tu n'y trouves que les confusions les plus crédules valsant avec parcimonie cherchant avidement l'attention d'un public colérique.

Et lorsque les dernières paroles tombent, c'est tes traits qui se déforment, les véhémences heurtés sans réellement savoir quoi ressentir, le cœur broyé contre la poitrine. L'accusation repasse en tête et si t'avais le souvenir encore marqué de ta malheureuse rencontre avec le kitsune, tu te rappelles surtout d'une poursuite inachevée à la conquêtes des rayons de la lune en plein jour d'été. En temps normal, t'aurais laissé les mains s'abattre sur l'uniforme pour céder une nouvelle fois aux violences.


L'idée te faire rire, tes forces te quittent t'abandonnant à ton propre sort. C'est le salbutamol que t'inspires, l’œillade rivé au sol espérant la floraison d'une quelconques réponses, comme si les fleurs se savaient soudainement poètes et prêtes à t'écouter. Si t'as rien d'autre à faire que de te foutre de ma gueule et m'accuser de je sais pas quoi, ok, j'me casse. Tu quittes les ombres, le pas aussi rigide que las mais tu t'arrêtes, lui lançant un énième regard.

Juste, je sais pas ce que t'as vu qui t'aies mis dans cet état il pouvait pas juste être jaloux d'une embrassade que tu n'avais même pas demandé, mais je t'ai vu et- laisse tomber. Ton souffle à le goût de médication, tu refusais d'ainsi trembler mais l'anxiété assoiffé par ton essence ne semble plus vouloir te lâcher. T'es qu'un imbécile Ishan. Et toi désespéré, apparemment à chercher justification là où tu ne trouves plus la raison. Ta tête aussi, ne fonctionne pas normalement.





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Ishan Tsukino
dans la bouche d'ombre
Aux prémices du précipice de sa scolarité, Ishan n'a guère le temps de s'épancher en frivolités, ni même de le perdre à chasser quelque idylle invraisemblable. Sang-pur n'a que faire des né-moldus, et si l'un l'a diverti jusque-là, en aucun cas n'avait-il l'intention d'y laisser un fragment de son coeur.
Aussi s'empare-t-il immédiatement du reste, le muselant hors de ta portée vénale.

Tes protestations sont aussi faibles que sa conviction, mais c'est un orgueil déjà tari par ses écarts passés qui pousse ses talons à s'enfoncer plus fiévreusement encore dans le sol, solide appui auquel il vend tant bien son âme que son myocarde. Il ne cède à la brisure de ta voix, son regard vitreux fixé sur toi comme si tu n'existais même pas - l'oeil traverse le tien, nu des émotions qui bousculent encore le creux de son esprit. T'es qu'un imbécile, Ishan. Oh, si peu ; devoir préféré à la perversion, son honneur bafoué par le peu d'importance que tu semblais vous accorder. Il est blessé le prédateur, les crocs sortis si fièrement qu'on en oublierait sa plaie béante.

Adieu, Hitomi. La conviction lace sa défaite ; il vous admet vaincu d'un hochement de tête - persuadé qu'étouffée dans l'oeuf, la passion ne saurait propager sa nécrosée faiblesse. C'est d'une simplicité enfantine, et nulle exhortation de son être, si impérieuse soit-elle, ne l'en découragera. Il n'y avait rien à tirer de votre histoire, si ce n'était le fugace instant d'une liberté factice.
S'il aurait préféré te souhaiter bon vent, la majeure partie de sa médiocre jalousie n'espérait rien de plus que de hanter tes pensées jusqu'au trépas du monde. Quant à lui, il aurait tôt fait d'arracher ton nom de sous sa peau, dusse-t-il y graver d'autres maximes.

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