Au début, tu ne l'aimais pas plus que cela, tu la détestais même alors qu'elle ne t'a rien fait juste parce que c'était cette famille qui t'avait obligé à la prendre alors que tu rêvais d'autre chose sauf que tu a hérité de Gaïa, ton lapin Alaska, cette petite boule toute noir que tu adore maintenant vu que tu as vite pensé qu'elle te correspondais bien vu que tu étais considérer comme le mouton noir des Kondo et surtout que ce pauvre animal n'avait rien demandé à personne.

- Gaïa, reviens là !

Le petit lapin noir revenait vers toi joyeusement, tu l'a pris dans tes bras maiko, ne voulant pas qu'elle se fatigue trop, au vu du temps tu avais décidé de la promener dehors assez loin de l'école aillant peur que d'autre animaux domestiques se baladent dans le sein de l'école à leur bon vouloir et s'attaque à la lapine.

Tes pas ou plutôt ses petits sauts vous ont mené vers le nord de l'île donc vers les temples et les immenses résidences des professeurs de l'école, pas un endroit que tu préfère pour beaucoup de choses qui sont encore en rapport avec les Kondo...

Tu pose ton petit animal qui commence à vagabonder alors que tu observes les alentours Maiko, tu penses encore à tout ce que tu as accomplis depuis ce début d'années et surtout depuis que Daiki et Hiroshi sont partis de ta vie scolaire, tu affiches encore ce sourire remplis de confiance que tu as gagné dernièrement, tu n'as pas non plus répondue à la lettre de ton premier grand-frère sur le voyage de mai parce que cette famille n'a pas besoin des détails qu'ils ont déjà.

Tu regarde alors ton petit animal que tu vois tourner autour de tes jambes, bien trop peureuse de s'aventurer trop loin de toi ce qui te fait sourire. Tu prends ton lapin dans tes bras maiko et avance en regardant ce qui t'entoure quand tu aperçois une tête que tu connais de vue, une connaissance parmi tant d'autre.

- Yasu ? Est-ce que ça va ?

Ta camarade de chambre que tu soutiens à ta façon, pas de confiance, des mots simples et surtout des gestes normal sans que ce soit hypocrite, c'est comme cela que tu marche avec elle parce que tu ne sais pas faire autrement Maiko même avec ton changement.

Plus jeune que toi de deux ans et d'une année scolaire, yasu est l'une des rare qui te semble marcher dans le même sens que toi Maiko. Tu ne cherche pas à comprendre ou à chercher ce détail parce que pour toi il n'est pas plus important que cela, tu as toujours fait avec et tu ne changera pour rien au monde.

Parce que tu n'a jamais su faire confiance, que ta confiance en toi était médiocre et encore maintenant à travers de simples lettres on surveille tes faits et gestes même si tu te sens libre, tel l'oiseau que tu rêve encore un peu dans un coin de ta tête être Maiko.

Tu souris aux réponses de ta camarade, tu connais le regard qu'elle a, ce regard perdu dans un abîme que tu ne connais que trop bien, cette fuite de la réalité qui te fait perdre tout même ta réflexion la plus profonde.

- Ce n'est rien, tu n'es pas en tort !

Bien sur qu'elle n'est pas en tort, yasu est yasu, tel que tu l'observe et la connaît même si ce n'est que brièvement.

- Je te demandais si tu allais bien ?

Tu avais oublié aussi ce que tu tenais dans tes bras qui commence à gigoter doucement, tu pose donc ton animal à terre avec ce sourire neutre parce que même si tu aime beaucoup Gaïa, elle ne reste pas moins le symbole des Kondo, ta chère famille qui t'aime tant.

Qu'importe puisque tu sais quel chemin prendre maintenant, que personne ne te privera de cette liberté qu'on t'a enfin donné malgré que ce soit dans de mauvaise conditions.

Tu reporte tes yeux vers ta camarade parce que c'est toujours comme cela que vous avez fonctionné et que cela fonctionnera entre vous deux.

Tu souris gentiment à ta camarade nullement étonnée de sa réponse parce que depuis que tu lui parles, elle a toujours été comme cela un peu perdue entre la Terre et le Ciel, ce qui te fait un petit rire des fois.

Tu surveilles d'un œil ta lapine puis grimace sur le retournement de question, que répondre . Que tout va bien, que je promène l'animal que je déteste à cause de ma famille, non ce n'est pas vraiment le type de réponse à donner....

Puis cette année n'est pas la meilleure de toute aussi, tu pensais vivre encore une année banale en restant toi sauf que voilà que les événements s’enchaînent les uns après les autres.

Déjà les vacances annulées, ce qui t'arrangeait dans un sens, tu n'allais pas au manoir kondo puis le parchemin de Daiki qui plomba ton moral ainsi que le fait que tu reçois aucune nouvelle d'Hiroshipuis son annonce, son retour au Japon et surtout le fait qu'il vienne travailler ici à Mahoutokoro t'a mis dans une joie immense même si tu ne sais toujours pas quand il va arriver.

Ton amitié avec le jeune tsuchigumo, Takashi est vraiment le seul qui a su ouvrir ton cœur Maiko vu que le dernier événement, ce maudit voyage à Kyôto, vous a rapproché pour devenir officiellement ami même si tu aurais pu cacher tes larmes même si la situation ne laissait aucune chance.

- Je pense que ça va ! Je pense même que ça va mieux qu'avant.

Tu souris simplement, ce sourire véritable et non plus ce sourire hypocrite que tu donnais au monde pour ne pas montrer ta détresse. Tout te semble bien plus agréablement maintenant que tu laisses tes ailes libres, loin de cette cage créée par les Kondo.

-  Gaïa, reviens là ! Désolée Yasu de t'ennuyer avec elle.

Le lapin qui c'était un peu trop éloigné à ton goût revient et tu te baisses pour le prendre dans tes bras en montrant bien pourquoi tu l'as fait revenir vers toi et pour la troisième fois sûrement tu tournes ton visage vers ta colocataire de chambre.

Tu souris au simple mot de ta camarade parce que tu ne peux faire autre chose, tout te paraît simple maiko malgré ce début d'année catastrophique, tu sais que tu ne peux que t'améliorer même si tu te dis qu'il te reste encore deux ans à faire, deux ans à tenir avant cette liberté que tu ne désires plus maintenant, tu la contemples jour après jour, tu trouves que tu as grandi aussi avec cette cage qui s’est brisé en toi, que tu n’as plus peur de montrer ses émotions que tu cachais avant, que tu ne voulais que personne ne voit, tu espères que quand Hiroshi arriva à Mahoutokoro, il sera fier des efforts que tu as accomplis.

Gaïa qui est revenue et me tourne autour, s'est arrêté à moitié cacher derrière mes jambes pour observer Yasu qui lui tend tend la main, comme quoi même si elle est méfiante comme toi, elle s'approche pour se faire caresser, ce qui te fait rire Maiko parce que qu'au fond tu sais que ce lapin même s'il est le symbole de la famille kondo, il te ressemble trop pour un vrai kondo comme toi, c'est peut-être pour cela que tu l'aimes malgré qu'elle soit l'animal emblème de cette famille.

- Je pense que ça veut dire oui !

Tu te baisses à leurs hauteurs à toutes les deux pour jouer avec les oreilles de Gaïa, tu écoutes ta camarade sans rien dire parce que ce n'est pas la première fois que cette requête t'est demandée, parce que Yasu est comme ça et c'est sûrement pour cela que tu l'apprécies comme camarade. Tu hoches la tête en reprenant la petite lapine dans tes bras.

- Allons-y ! Je voulais juste qu'elle prenne un peu l'air.

Tu te relèves en caressant le haut de la tête de Gaïa qui n'a pas l'air mécontente de rentrer vu ses paupières qui commencent à se fermer doucement dans tes bras.

Tu souris en commençant à avancer doucement, lentement pour laisser le temps à ta camarade de marcher à ta hauteur.

- Tu n'as pas à t’inquiéter surtout que cette demoiselle dort maintenant dans mes bras.

Tu avais réussi à ce pourquoi tu voulais faire à la base, épuiser ce pauvre lapin qui ne dort pas beaucoup à cause du fait que tu passes la plupart de tes nuits en ce moment à étudier, que ce soit pour Mahoutokoro ou pour ton futur voyage, tu as cette motivation que tu ne comprends pas réellement non plus.

Tu souris à la dernière phrase de ta camarade, comme à ton habitude Maiko ta gentillesse passera bien avant tout, bien avant toi, tu devrais penser à être plus forte et dire non de temps en temps mais, tu as le temps pour penser à tout cela.

- De rien !

Des mots simples comme d'habitude, de toute façon tu ne peux rien dire d'autre, tu souris simplement, heureuse c'est tout ce que tu es enfin.

Tu cherches quelque chose à dire sauf que rien ne te viens à l'esprit, tu diriges ton regard sur ta camarade puis vers ton lapin pour le caresser tendrement.

- Au fait, tu sais combien de temps tu étais ici ?

Question posée par ta curiosité Maiko, mais bon autant se renseigner pour ne pas être surprise la prochaine fois que tu trouves ta camarade perdue vu que tu n'es pas tellement habitué que cela.

Tu écoute ta camarade qui ne sait pas vraiment au vu de sa réponse vague, tu sauras donc cela peut faire une heure comme une demi journée, cela ne t'étonne même pas à vrai dire.

Tu continue ta marche en direction de l'école quand tu vois ton animal totem ouvrir les yeux d'un coup et bouger ses oreilles derrière vous, ce comportement t'étonne encore plus que ta camarade qui se perds vu que Gaïa a seulement ce comportement au manoir Kondo quand ta mère ou bien Daiki vienne te parler en privé, tu jugerais des fois qu'elle veut les attaquer sauf qu'elle se retient pour toi.

La situation t'échappe quand tu entends un rire venant des arbres, cela te glace le sang directement, tu vois à peine ta petite lapine sautait sur quelque chose que tu finis à terre, tu ne comprends pas Maiko sauf que tout ce que tu vois en face de toi est une ombre, une grande ombre effrayante, tu ne comprends pas ce qu'il se passe, tu remarque bien vite aussi la lame ensanglanté puis tout redevient normal enfin si on peut le dire...

Combien de temps s'est-il passé pour que tu puisse enfin regardé ta camarade et non la direction de cette ombre ? Tu ne sais pas sauf que Yasu est complètement paniqué, tu peux seulement la regarder avec un visage blanc, tel un fantôme.

- Je crois que ça va...

Tu n'es sure de rien puis tu daigne regarder tes bras et tes jambes, entaillé peu profondément sauf que ça saigne un peu... Et Gaïa dans tout cela ? Plus dans tes bras, tu vois le petit animal s'approcher de toi, ce regard inquiet que tu lis souvent dans ses yeux puis la panique s'empare de toi.

- Et toi Yasu, tu n'as rien ?

Puis tu prends dans tes bras qui te font quand même mal ton animal pour le serrer contre toi, la réconforter et tu ne comprends vraiment pas pourquoi tu t'es fait attaqué surtout dans l'enceinte de l'école…