— MAHOUTOKORO
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huit clos | ft. yori
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Cette fois, le travail de groupe n’était qu’un problème auxiliaire. Ce qui la gênait vraiment, et à cette simple pensée, elle sentait ses sens se hérisser comme l’implacable instinct d’un félin vagabond, c’était le groupe en question. Le préfet des Tsuchigumo n’était pas juste dans son année - encore que elle aurait presque pouffé d’excitation à l’idée de sentir le danger de l’autorité aussi proche d’elle - il était aussi dans son groupe.

Et par groupe, elle entendait un ignoble tête-à-tête dans lequel il lui semblait impensable de se défiler.

De dépit, elle se décida finalement à prendre la direction de la bibliothèque. Yori lui avait donné rendez-vous ; et pour un premier rencard professionnel, il fallait qu’elle soit en retard.
Elle ne s’en voulait pas spécialement - et son visage renfrogné tenait plus d’un caprice enfantin que d’une quelconque expression de culpabilité.

Qu’avait-elle fait pour mériter ça ? La seule chose qui semblait faire la passerelle entre son comportement irréprochable - au vue de la discrétion de ses méfaits - était le professeur de potions.

Peut-être avait-il réalisé qu’elle avait pompé son dernier devoir sur un de ses camarades de classe ? Ou bien, qu’elle cachait dans sa chambre une collection presque absurde de chocolats différents ?
Durant un instant, elle se demanda si en prime, on ne la lui confisquerait pas - ou pire, la manger sous ses yeux. Curieusement, cette idée la re-motiva tant qu’elle accéléra le pas jusqu’à pousser les portes de la bibliothèque de façon un peu abusive - et elle se figea, tandis que les battants claquaient sur les murs et que l’entièreté de la clientèle se tournait vers elle.

« Un Yokai m’a poussé. » risqua-t’elle d’un ton dégagé.

Elle avait autant de crédibilité qu’un bol de lait, mais elle préféra s’éclipser discrètement entre les étagères, oubliant ce passage particulièrement gênant de son existence. Akina aimait l’attention, c’est vrai. Mais en règle générale, elle s’attendait à des regards admiratifs, terrifiés, pas à l’amusement moqueur d’un collectif condescendant.
On avait pas idée d’être aussi impulsive.
Souvent, Akina se délectait de son naturel libre de regrets, mais parfois, il lui semblait bien terne. Parfois, elle déplorait cette lucidité agaçante, comme si pour elle, le bonheur ne pouvait qu’être synonyme de l’ignorance.

« Monsieur le préfet, je suis là~ »

Elle avait attendu que l’oeillade ambiante se calme, qu’elle ne soit plus essoufflée - en plus de la violence de son entrée, elle avait eu la merveilleuse idée de courir jusqu’ici. Ses pensées la stimulaient, comme la drogue alarmante d’un esprit farouche. En un sens, son ennemi mortel du quotidien n’était pas tant un mal ; il préservait le monde contre le danger alarmant qu’elle représentait.
Akina, pourtant, n’était qu’une étincelle ; il lui fallait rencontrer un autre élément pour que le frottement impulsif de leurs esprits enflamme le rideau du monde. Avec un calme presque inquiétant, elle s’assit à la table qu’occupait Yori et scruta ses affaires avec une incompréhension palpable.

« Alors, mmh… Je vois que tu as commencé. J’ai, oui, peut-être oublié mon sac, mais j’aurais commencé de mon côté si j’avais compris le sujet du devoir. D’ailleurs, je l’aurai peut-être compris si je l’avais lu. On y va ? »
Yori Hayashi
huit clos | ft. yori 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi


Huit clos
Underneath it all we're just savages
Hidden behind shirts, ties and marriages
How could we expect anything at all?
We're just animals still learning how to crawl— Savages// Marina & the Diamonds
Is it running in our blood
Is it running in our veins
Is it running in our genes
Is it in our DNA
Humans aren't gonna behave as we think we always should
Yeah, we can be bad as we can be good
Les travaux de groupe sont rarement ceux qui t'enchantent le plus. Pas tant que l'idée de cohabiter avec un autre individu de ton espèce, le temps d'un devoir, te soit désagréable – et encore que, tout dépend de l'individu en question. C'est davantage ton côté solitaire qui ressort dans ta préférence de rédiger des devoirs seul et à ton propre rythme – rapide. Néanmoins, à défaut de ne pas avoir le choix du partenaire, tu as l'avantage de t'adapter à n'importe qui.

Cette fois, c'est avec Akina que tu te dois de faire la paire. Ça aurait pu être pire. Ça aurait pu être mieux aussi, peut-être. Dans l'absolu, tu préfères un binôme prêt à te laisser mener le travail, plutôt qu'une personne souhaitant t'imposer sa méthode de travail ou ses connaissances. Mais, face à une personne espérant se la couler douce, tu prends un certain plaisir à la laisser se débrouiller.
Si ta compère espère profiter d’un peu de temps libre, c'est loupé.

Une pile d'ouvrage minutieusement choisi devant toi, tu gardes un œil sur les minutes s’écoulant grâce à l'horloge de la bibliothèque. Bientôt dix minutes de retard. Le silence de la pièce se fait empiéter par la brusque ouverture des portes. Tu attends sagement les quelques secondes supplémentaires avant de voir Akina apparaître devant toi. Les mains vides, visiblement. Chose dont elle se rend rapidement compte, faisant remarquer son oublie.

Le sourire s'étire, ton visage toujours serein est désormais orné d'amusement.

« Huit minutes de retard. Entrée bruyante. Et sans affaires. C'est ton propre record que tu tentes de battre ou le mien ? »

Tu te penses un peu plus spontané dans tes tentatives pour te faire remarquer, ceci dit.

« J'ai des affaires en plus, alors on devrait pouvoir se passer de ton sac. »

Tu ranges les quelques affaires sorties, les premières notes prises et te charge des livres empruntés. Prêt à partir, tu offres un hochement de tête à l'adolescente, signe que vous pouvez vous rendre à votre prochaine destination.

« La grande salle, ça te va ? Si tu veux faire du bruit, au moins, les autres élèves ne nous lancerons pas des regardes outrés. »

Ce serait vraiment exagéré de penser que tu es en train de te moquer. [i]Comme si c'était ton genre.[/] Vraiment. Cette courte cohabitation promettait au moins d'être amusante : un point positif non négligeable. Tu as justement besoin de te changer les idées – autrement qu’en martyrisant des Yatagarasu ou des asthmatiques, si possible.

« Pour information, notre cher professeur souhaite que l'on choisisse une potion par groupe, avec argumentation sur la raison de notre choix, les différentes utilisations possibles de la dite potion et ses potentiels inconvénient. J'imagine que c'est pour faire un rappel des différentes potions que nous avons vu en cours jusqu'à maintenant. Au vu de ton intérêt pour le devoir, choisir la potion d'aiguise-méninges me semble assez approprié. »

En espérant qu'elle apprécie ton ironie.
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Du génie. Elle se tenait à moitié affalée sur sa chaise, quelques soufflements témoignant de la hâte avec laquelle elle s’était dirigée juste ici - et, sans aucune pitié, son préfet énumérait la liste de ses erreurs. Elle cligna les yeux de surprise, tout d’abord, incapable de discerner les attentions d’un Yori plus détendu qu’elle ne l’aurait espéré, et lorsqu’elle eut cerné ses attentions, s’autorisa à éprouver un léger soulagement.

S’il s’en limitait à ça, ce n’était pas cher payé - après tout, selon elle, sa naissance était sa plus grande erreur.
Faute de vouloir lui accorder le bénéfice de la facilité, Akina fit la moue, adoptant cette expression censée être imperméable à cette ironie constante envers laquelle elle se retenait d’afficher un sourire.
Il savait s’y prendre. Il n’était pas juste studieux et bien fichu de sa personne - elle avait beau n’éprouver aucun intérêt à son égard, Akina savait utiliser ses yeux - mais il avait de la personnalité.

Une personnalité suffisamment forte pour la rappeler à l’ordre tout en se montrant conciliant. Il la pardonnait, mais ça n’en restait pas loin une menace, si douce qu’elle fut. Une personnalité à même de la faire vaciller, elle et cette confiance, elle et cette arrogante, elle et cette suffisante, elle, méprisant le genre humain autant qu’elle s’était surprise à l’aimer.

« Allons dans la grande salle avant que ces monologues ne rendent l’aiguise-méninges nécessaire. Et si possible, continue l’humour. »

Elle s’étira un bon coup et emboita le pas à son camarade, fredonnant des airs populaires de contes pour enfants. Quand il s’agissait des compliments, Akina se ménageait rarement. Chez elle, ils étaient suffisamment rares pour qu’elle n’ait pas envie de perdre son temps en des sous-entendus idiots.
Si elle pensait quelque chose, Akina le disait - et aucune exception n’existait quant à sa franchise. Bien souvent, cet état de fait jouait contre elle ; et si elle apprenait à ne pas partager tout ce qui lui passait par la tête, elle regretterait sans doute un peu moins son franc-parler. Lorsqu’elle parlait de faire du mal aux rares personnes qui arrivaient à la supporter, par exemple.

« Je pensais à une potion plus difficile, comme la tue-loup ou polynectar. »

Elle pensait à voix haute, et mâchait à moitié ses mots, tant elle n’avait pas conscience de les avoir articulé. Ses yeux voguaient sur les alentours tandis qu’elle suivait Yori, se délectant de la vue de sa silhouette.

Il dégageait une aura opposé à la sienne - chaude, vive, bouillonnante. Autant qu’elle l’impressionnait, cette vue la tourmentait et la mettait à fleur de peau.
Si elle avait appréciait Yori dès les premiers instants, Akina était en alerte lorsqu’elle se tenait près de ces fortes présences.

« Si tu veux battre un record, bats celui de mon entrée bruyante. Et qu’on la remarque. Si tu y arrives, je te laisse choisir la potion et je te paie une boite de chocogrenouilles. »

Avec un sourire amusé, elle lui indiqua les portes fermées de la grande salle.
Yori Hayashi
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Yori Hayashi


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Yeah, we can be bad as we can be good
Tu ne savais pas réellement à quoi t’attendre de la part d’Akina. Vous ne vous êtes jamais vraiment parlé, tu n’as toujours fait que d’observer de loin. Mais Akina n’est pas de ces personnes que l’on peut cerner d’un simple regard. Tu te doutais seulement, qu’elle devait être de ces fauves, capable de vous dévorer au moins signe de faiblesse.
Heureusement pour toi, tu te sais insoumis.

Elle renchérit sur ton ironie. Tu souris. Si elle est capable d’humour, le devoir sera plus agréable que prévu. Tu as même gagné un compliment, peut-être devrais-tu le noter.  Quelque chose te dit qu’elle ne doit pas en adresser souvent.

Vous prenez la direction de la grande salle ; toi, la silhouette droite et fière, et elle, souple et fredonnant. Ton sourire ne t’a pas quitté, tandis que tu sens son regard sur ta nuque. Est-elle en train de te jauger ou simplement de te détailler ? Dans tous les cas, tu n’es pas plaintif d’être au centre de son attention, actuellement. Un brin flatté, peut-être. Satisfait d’être remarqué, certainement. Le besoin d’attention a toujours été ton point faible.

La tue-loup et le polynectar sont cités, revenant à votre sujet. Tu la sens distraite. Proposition automatique ou réellement réflexion sur la question ? Les deux potions sont intéressantes à traiter et tu te réjoui qu’elle n’ait pas choisi la facilité. Une bonne idée ce devoir de potion, finalement.

« Est-ce révélateur de certains traits de ta personnalité ou est-ce vraiment pour la difficulté ? »

Au cas où elle leur porterait un intérêt particulier. Tu pourrais t’improviser voyant, affirmant que le choix du polynectar révèle ses envies de changement. D’être n’importe qui d’autre qu’elle-même. De s’oublie dans la peau des autres. Quant à la potion tue-loup… Qu’elle tente d’enfermer la bête qui est en elle ? Celle qui la rend dangereuse pour les autres et pour elle-même.
Tu n’as jamais été une perle en divination, honnêtement. Lire dans les feuilles de thé, peu pour toi.

Elle te défie, arrivés devant les portes de la grande salle. Elle te défie de faire mieux qu’elle. T’offre une récompense à la clé, même. Alors que la simple perspective d’être défié, d’être invité à faire mieux que quelqu’un d’autre te suffit à vouloir te dépasser.
Ton sourire s’élargit, se fait ruser.

« Très bien, tu prononces avec assurance. »

Alors tu entres, poussant les portes avec fracas, comme si tu étais pressé d’entré, alors que le seul but est de te faire remarquer. Tu entres et tu t’assures que les têtes se sont retournées, qu’Akina aussi est entrée. Enfin, le regard empli de dignité, tu t’écris avec importance :

« Mesdames et messieurs ! Faites place aux seigneurs de cette cour, je vous prie. »

Puis tu t’inclines devant Akina, comme le ferai un gentilhomme ouvrant le passage de sa dame.

« Après vous, ma chère. »

Et tu la laisses prendre le pas, avec un air complice, tout en te délectant du regard surpris, parfois amusé et, peut-être même outré de vos camarades se trouvant dans la salle. Tu espérerais presque les voir déguerpir en vous prenant au mot.
Place, je passe.

« Satisfaite ? Tu chuchotes enfin, en direction de ta coéquipière. »
L'Éventail
huit clos | ft. yori Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
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L'Éventail
L'Éventail
event #5La grande salle n'était pas vide, quelques élèves se partageaient les places pour discuter tranquillement, tout en profitant de l'ambiance légère et joyeuse. L'entrée fracassante du préfet de Tsuchigumo accapara l'attention des spectateurs, qui ne purent noter l'ombre étrange parmi eux qui se faufilait entre les tables. Elle marcha à pas de velour sur le tatami enchanté qui ne réagissait pas, les carpes koï habituellement joueuses ignorant la présence de l'intrus. Si Yori Hayashi avait été un peu plus sérieux, si Akina Minami n'avait pas lancé ce défi, la suite des événements auraient pris une toute autre tournure. Ou peut-être pas.

L'ombre effleura le garçon, était-ce un élève, un professeur ou quelqu'un du personnel ? Il n'eut pas la chance de le voir, ni sa camarade. Tout juste purent-ils dire qu'elle était aussi grande qu'eux et d'une corpulence normale. De bien maigres indices face à ce qui allait être un coup d'éclat. Yori Hayashi avait à peine fini sa phrase, qu'il s'effondra, terrassé par un mal inconnu. Son corps gisait au sol, les yeux clos. Son cœur battait encore, et il ne semblait pas souffrir, simplement dormir. Il venait d'être plongé dans une profonde torpeur. Il n'en sortirait que deux jours plus tard, croyant avoir fait un cauchemar. Mais la réalité serait bien plus sombre, bien plus inquiétante.

Un élève venait d'être attaqué dans l'enceinte même de l'école, mais qui le croirait en l'absence de preuve ? Et surtout, où était passé l'agresseur ?

HRP : Yori s'est évanoui. Il se réveillera deux jours plus tard à l'infirmerie sans la moindre blessure si ce n'est l'impression d'avoir fait un très long cauchemar. Yori et Akina n'ont pas vu l'agresseur, simplement une ombre, tout comme les autres élèves présents dans la grande salle à ce moment. Sans preuve, personne ne semble croire à la théorie de l'agresseur et beaucoup pensent à un malaise de Yori.
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