— MAHOUTOKORO
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ready to snap // kyōsuke & ishan
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READY TO SNAP
La tête ailleurs, les pensées vagabondent, tu baisses les yeux devant les regards noirs de tes coéquipiers. Tu as mal joué. Tu as terriblement mal joué, aujourd'hui. Passes mauvaises, tirs à côté comme si on t'avait lancé un sort de confusion, et tu ne veux même pas parler du souaffle que tu as laissé échapper plus d'une fois, tes mains trop moites le laissant glisser sans que tu ne les y autorises. Encore en tenue, tu ne prends pas même pas la peine d'observer tes coéquipiers qui abandonnent le vestiaire les uns après les autres.

Te laissant seul avec toi-même.
Ou pas totalement.

Le crâne contre le mur, tes perles noisettes glissent sur la silhouette à côté de toi. Tu n'as pas été le seul à ne pas être bon, aujourd'hui. Kyōsuke et toi, vous aviez été équitable dans votre médiocrité. Tu ne veux même pas réfléchir à tout ce qu'il se passe dans ta tête, ou même aux tremblements de tes mains que tu n'arrives pas à calmer totalement quand tu enfourches un balai. Tu te redresses légèrement, tentant de trouver le visage de ton camarade sous la serviette humide qui cache son crâne et son visage. Ta langue vient légèrement humidifier tes lèvres et tu déglutis avant que ta main ne vienne glisser sur sa nuque, là où quelques mèches de cheveux s'échappent, un peu comme pour le rassurer, essayer de lui remonter le moral qu'il ne doit pas avoir, comme toi :

« Hé... ça arrive à tout le monde les mauvais jours. Ils t'en voudront pas, tu sais. »

Tu es si mal placé pour parler, Hajime. Mais tu veux quand même essayer de lui remonter le moral, un petit peu. A défaut de pouvoir remonter le tien.
Minato Tsukino
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Citation : le corps meurt, mais les écrits et le souvenir lui survivent.
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Minato Tsukino
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J'AIMERAIS ME ( DÉTESTER ) DE MANIÈRE ( SINGULIÈRE )
music ; « Putain d'merde... » C'est la phrase qu'il a pas arrêté de murmurer, vénère contre lui-même, sur le contrôle en carton de son balais, sur cette journée qui avait déjà si mal commencé, certain qu'elle allait justement mal se terminer. Il était préparer Kyōsuke, pour les remontrances, les remarques désobligeantes, les gens qui rejettent la faute sur les autres et tout ce qui fait le panier garnis du parfait enculé. Sa colère, il la laisse néanmoins au placard, rangé sous clé, tentant de faire face avec des faux semblants, des sourires aux relants de passif-agressif, capable de péter un câble en un instant. Kyōsuke, c'est la mer calme, qui explose d'un coup en raz-de-marée, mais aujourd'hui, il n'est même pas d'humeur à juster péter. Non. Au contraire, il laisse sa haine au comptoir, se fait soulard en manque de réparti, fantôme de sa propre vie.

La déprime est là, il déteste être dans cet état, mais c'est comme ça, il n'y peut rien. L'entraînement s'achève et c'est un sourire jaune aux lèvres qu'il s'échappe le premier dans les vestiaires. Retirant ses protection, sa cape, son pull, c'est torse nue qu'il se fout la tête sous l'eau, aucune envie de prendre une douche pour le moment, juste calmer ses pulsions, ses remarques acerbes qu'il serait capable d'enguirlander le premier qui viendrait accroitre sa rage. Chacun pouvait prendre pour son grade, mais la méchanceté gratuite, ce n'est pas dans les habitudes de Kyō', bien au contraire. Eau froide pour calmer ses ardeurs, il attrape avec nonchalance sa serviette, essayant d'évincer les messes basses de son esprit, celle qu'il entend encore et encore. C'est le petit nouveau dans l'équipe, cela ne fait pas deux mois qu'il est gardien, mais les erreurs vont de paires avec ses humeurs. S'il va mal, Kyōsuke joue mal, c'est comme ça, il ne sait pas faire abstraction, il est victime de ses états d'âmes.

Y'a un main qui vient cependant se glisser sur sa nuque, alors qu'il est assit sur le sol, une serviette sur le sommet de son crâne, pour cacher son regard de haineux dépressif. Une voix qui s'élève, y'avait que toi pour agir comme ça, Hajime Sakurai. Le parfait préfet en chef à qui tout semble toujours sourire, qui prend toujours soins des autres ; ça l'énerve, il déteste ça Kyōsuke, qu'on le prenne en pitié, qu'on s'appitoie sur lui, qu'on le réconforte quand il essaye de tout faire pour aller bien. Il s'en branle Kyōsuke, que les gens lui en veulent ou non, ça lui passe au-dessus ; les rumeurs sont ses amis, les messes basses les saintes paroles de son messie. Il passe outre depuis des années, ce n'est pas aujourd'hui qu'il allait s'y attarder. Les dents s'entrechoquent, c'est avec un geste abrupt, mais sans pour autant y mettre de la force qu'il écarte ta main, détestant ce contact sur sa peau trempée. C'est pas le genre de gars tactile, pas du tout même. « J'en ai rien à carrer des autres, ils peuvent bien dire c'qu'ils veulent, je m'en branle. »

Vulgaire quand il est vénère, sur la défensive quand il est blasé, c'est ce qu'il est Kyōsuke et il faudrait s'y plier.  « J'ai pas besoin que tu joues les grand frères protecteur avec moi Hajime, c'est un comportement que j'comprend pas et qui m'exaspère. » Il n'aime pas être comme ça Kyōsuke, mais c'est plus fort que lui, quand il est mal, il pense avant tout à son propre mal-être, à sa gueule ((ne croit pas qu'il ne s’exècre pas lui-même.)) « T'es préfet en chef, on le sait tous, mais t'es pas obligé de t'occuper de tout le monde comme ça, à force d'être trop gentil, tu finira baisé. Conseil de... Coéquipier. » Le voilà qui frotte le sommet de son crâne avec la serviette, restant assis, le regard un peu levé pour cribler les autres équipiers de ses yeux affûtés. Il déteste les commères, il déteste les cons qui se croient meilleur que tout le monde ; bordel ce qu'il déteste être dans cet état ; il est impossible.

angryboy with hajime // kyosuke vénère, fallait s'en douter ptdr sorry du coup pour hajime qui a rien demandé
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READY TO SNAP
Il te repousse, brutalement, violemment. Il te repousse, prêt à t'attaquer, et ça ne manque pas. Il s'en branle, des autres, il en a rien à carrer. Oui, peut-être, sûrement. Tant mieux pour lui. Mais il n'empêche que ça le met dans un état que tu n'aimes pas, et tu vas pour lui dire, pour ouvrir la bouche et lui dire que tu n'aimes pas le voir dans cet état, même si vous n'êtes que deux coéquipiers, et pourtant, de nouveau, sa voix claque et tu te mords la lèvre pour rester calme.

Tu ne veux pas jouer les grands frères protecteurs. Tu as déjà failli à ce rôle depuis longtemps, l'absence de nouvelles de ton frère et ta sœur en est la preuve. Ce n'est pas à toi d'être le grand frère protecteur, tu n'as jamais voulu l'être pour les autres. Peut-être pour Sora, mais Sora, c'était différent. Lui qui prend tout sur soi, qui garde tout sans rien laisser échapper... il fallait quelqu'un pour l'épauler. T'avais failli à ça aussi.

Et alors, il met tout sur ton rôle de préfet-en-chef, et tu soupires en retrouvant le mur comme dossier. Tu fermes les yeux un instant, essaies de calmer cette respiration encore trop rapide malgré le temps qui passe. Tes doigts trouvent ton pendentif sous ta robe, l'emprisonnes un instant et tu penses à elle un court moment. Elle est celle qui calmera toujours tes pensées, après tout. Encore plus maintenant.

Tes yeux retrouvent la silhouette de Kyōsuke et tu lâches alors, légèrement rieur, comme si ça ne t'atteignait pas, comme si ce qu'il disait n'était pas si important :

« Je m'inquiète pas pour toi parce que j'suis préfet-en-chef, mais parce qu'on est coéquipier, et qu'on va rester un moment ensemble pour gagner la coupe. Et on ne peut la gagner que si on joue tous bien. Et on ne peut jouer bien que si on va bien. Toi et moi, on peut pas trop mettre ce qu'il se passe dans nos vies à l'extérieur du quidditch. Ça va bien, on joue bien, ça va mal, on joue mal. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. »

Un nouveau rire t'échappe, plus doux, plus triste aussi.

« Alors tant pis si mon comportement t'exaspère, mais j'vais quand même essayer de prendre soin de toi. Un petit peu. »

Parce que t'as besoin, en fait, de jouer le grand frère protecteur.
Minato Tsukino
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J'AIMERAIS ME ( DÉTESTER ) DE MANIÈRE ( SINGULIÈRE )
music ; "Je m'inquiète pas pour toi..." Mon dieu Hajime, tu commences super mal, ok, c'est sois-disant pas ton rôle de préfet-en-chef qui te guide, mais dans l'esprit de Kyōsuke, c'est exactement la raison principale de tes agissements. Tu t'en rends peut-être pas compte, mais psychologiquement parlant, ce rôle instaure une ligne de conduite. Suffit de voir Sora, l'image lui colle à la peau ; mais ce serait réducteur de vous coller cette image sur la face. Vous êtes plus que ça. Mais dans l'esprit embrumé de Kyō', il est certain que votre altruisme vient aussi de là, votre empathie naturelle est nécessaire pour ce poste. C'est un tout, un ensemble qui n'est pas dissociable. Et parfois, il est vrai, il y a des exception, suffit de voir le préfet Tsuchigumo et sa réputation...

Oui, vous allez rester un moment ensemble, mais ce n'est pas une raison pour se soutenir, ou plutôt, supporter les humeurs d'autrui. Le jeune homme soupir alors que tu continues ton monologue, le ton que tu emplois a tendance à lui hérisser le poil, frisson de colère qui augmente, qui le paralyse. Oui, ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu'il est pas en état de parler, d'avoir ce genre de discussion, alors pourquoi tu t'y risques Hajime ? Pourquoi tu essayes ? Pourquoi tu t'acharnes ? Il ne sait pas Kyōsuke et il doit dire qu'il se force à pas chercher à comprendre, parce qu'il est pas en état ; non, la vérité, c'est qu'il n'en a simplement pas envie. Pas que ça ne l'intéresse pas, mais son altruisme à lui s'est fait la malle.

La sonorité de ton rire attise chez lui sa haine, sa haine qui gronde lentement, il a l'impression que tu réalises pas, que t'es à des années lumières de tout ça, à mille lieux de ce qu'il peut ressentir, de ses envies. Vous êtes tous les mêmes, à forcer votre vision des choses à ceux qui ne sont pas réceptifs, qui n'en n'ont aucune foutus envie, qui souhaite juste rester à l'écart, dans une bulle, un cocon, mais approcher quand même. Vous êtes tous les mêmes, imbuvable. Tant-pis si ton comportement l'exaspère ? On pouvait pas faire plus égoïste. Il n'a pas besoin qu'on prenne soin de lui, il n'en avait pas eu besoin hier, il n'en aurait pas besoin tout court, ni aujourd'hui, ni demain. Sa fierté sait qu'il trouvera les réponses tout seul, qu'il remontera la pente tout seul, il sait s'occuper de lui, pas besoin d'un "grand frère" pour lui fixer le cul et vérifier qu'il fait pas de connerie, c'est pas un enfant putain de merde.

Et c'est avec véhémence qu'il retire la serviette de sa tignasse blonde trempée, qu'il te foudroie du regard, la mâchoire serrée et les poings fermés. La voix s'élève, tombant comme la foudre qui s'abat sur un paratonnerre.  « Décidément, tu comprends pas quand on te parle ? Ou tu fais le sourd ? J'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi ; fait pas le "grand-frère" avec moi, on est pas d'la même année, mais on a le même âge ; alors redescend et occupe toi de tes fesses, ça vaudra mieux. » Quand Kyō' n'est pas d'humeur, tout le monde prend pour son grade, tu ne feras pas exception à cette règle, même si t'es quelqu'un de sympa ; pour lui, aujourd'hui, vous êtes tous des connards. « Prendre soin de moi ? Mais putain j'avais jamais vu ça, t'as pas quelqu'un d'autre dont tu dois prendre soin ? J'suis pas le genre de mec qu'a besoin d'un gars qui l'apaise ou quoi ou qu'est-ce. Quand j'suis dans cet état, j'veux juste qu'on m'foute la paix. Tu comprends pas ça ? C'est trop compliqué pour toi ? C'est quoi ton soucis bordel ? »

Perte de contrôle, son rythme cardiaque s'accélère, il déteste ça être dans cet état, s'en prendre à celui qui cherche à calmer les choses. Mais il est comme ça, victime de ses émotions négatives, toujours sur le qui-vive, accumulant encore et encore avant d'exploser comme une grenade mal dégoupillée. « Avec tout le respect que j'te dois, j'vais te dire les choses, mais tu t'y prend comme un tanche Hajime. Si tu veux à ce point jouer les grands frères ou les chevaliers servants, attend que les gens viennent à toi ; parce que forcer le dialogue ou faire le mec compatissant avec ceux qui sont pas réceptifs, ça déclenche ce genre de scénar'... Et c'est qui qui va faire le vexé ensuite ? J'crois pas que c'est moi. » Ton cassant, remarque cinglante ;  Kyōsuke il n'a plus le temps de prendre des gants, c'est une sorte de fuite en avant ; c'est sa façon de mettre les poings sur les i. Ne fait pas le grand frère avec celui qui s'occupe des autres. Y'a rien de plus horripilants. « Y'a une grande différence entre toi et moi, quand j'm'occupe des gens, j'me force pas à eux comme tu le fais. Laisser de l'espace, t'as pas l'air de connaître. Va vraiment falloir que tu revois ta façon d'faire. »

La porte de son casier claque, son regard rencontre celui des autres équipiers qui ne perde aucune miette de ce dialogue de sourd. De quoi lui faire péter un câble intérieurement. Bordel, y'a vraiment rien qui va aujourd'hui. « Et vous ? Vous avez rien d'autre à faire ? Vous vous êtes cru où là ? Au cinéma ? J'vous sors des pop-corn aussi ? » Il est a deux doigts d'exploser, d'en attraper un pour l'encastrer dans un casier. Mais il se contente juste d'y enfoncer sa main, les phalanges craquent et la tôle ploie. « Vous m'cassez tous les couilles... »

Aujourd'hui, c'est l'jour où son père à quitter la maison sans s'retourner. Alors aujourd'hui, faut juste pas l'emmerder. Parce que les souvenirs qui afflux sont à deux doigts d'le faire vriller.

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Il s'énerve. Il rompt ce léger comportement passif/agressif, s'attaque directement à toi. Et il s'énerve, vraiment, entièrement, et tu l'écoutes, vraiment, attentivement. Et tu aimerais lui répondre, à tout ce qu'il dit, à tous les arguments qu'il te lance, parce que ses arguments sont bons, Hajime, sûrement meilleurs que les tiens. Peut-être t'es-tu mal expliqué, peut-être as-tu mal choisi les mots. Tu ne voulais pas qu'il te parle maintenant, ou qu'il te parle tout court, mais tu voulais qu'il sache que tu étais là, s'il avait besoin, ou ne serait-ce qu'envie. Mais t'as jamais été doué pour ça, c'est Sora, qui l'est, pas toi.

A se demander pourquoi tu as le rôle de préfet-en-chef, Hajime. C'est comme avec Tetsuya, tu voulais mettre carte sur table, lui dire ce qu'on t'avait dit, ce n'était pas des menaces, simplement un fait, quelque chose que tu voulais faire passer comme on s'en fiche un peu de ce qu'ils disent, mais t'avais pas été doué pour lui faire comprendre.

C'est pareil pour lui.
Il s'énerve, Kyōsuke.
Il explose, Kyōsuke.

Le casier claque, vos coéquipiers quittent rapidement les vestiaires sous la colère de Kyōsuke, vous laissant tous les deux et tu hausses les épaules sans quitter le banc. Les minutes s'écoulent alors que tu cherches les mots justes. Mais tu ne les trouves pas, alors tant pis.

« Je t'ai pas demandé de m'en parler. Et je voulais pas empiéter sur ta vie privée ou quoi. J'voulais juste te dire que si t'avais envie, j'étais là. C'est pas passé comme je le voulais, j'suis désolé pour ça. »

Une inspiration, une expiration. Tu abandonnes enfin le banc, récupères ta serviette. Ton corps tout entier ne te demande qu'une douche que tu lui refuses depuis la fin de l'entraînement. Tu ouvres la bouche, la refermes avant de regarder Kyōsuke un instant. Tu le détailles peut-être plus longtemps que tu ne le devrais avant de reprendre :

« T'es juste pas tout seul dans ta merde, si t'as besoin de pas y être tout seul. C'est tout. »

C'est tout, Hajime. Mais finalement, peut-être que ça non plus, il n'avait pas envie de l'entendre.
Minato Tsukino
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music ; Il sait très bien Kyōsuke, que tu n'y est pour rien dans le fond, que t'essayes de faire les choses à ta façon ; que t'es comme ça en fait et qu'on te changerait pas. T'es populaire Hajime, t'es ce gars que tout le monde adore et admire, frôlant la perfection ; mais Kyōsuke, cette boule d'imperfection, arrive à trouver des similarités dans vos défauts ((ne cherchant même pas à comparer vos qualités.)) T'approches les gens sans relâche, alors que tu dois te douter que ça peut péter ; un peu comme maintenant ; mais t'essayes quand même ; naturel d'optimiste qui ferait bien, parfois, de s'oublier.

Les équipiers quittent enfin le sanctuaire de ses mauvaises humeurs, cherchant simplement à se retrouver seul ; espérant pouvoir atteindre son but sans que ça n'en vienne aux mains ; arborant la violence comme étant une chose qu'il déteste, il ne se fait pas d'illusions pour autant Kyōsuke ; quand il est énervé, tout peut arriver et c'est bien un point, qui chez lui, l’effraie. Son poing quitte la surface du casier, il voit déjà le bleu apparaître ; corps facilement marqué ((preuve sont les nombreuses cicatrices qui jonche son corps en béton pourtant armé.)) Tête penchée en arrière, il attend, il sait très bien que t'aimes avoir le dernier mot, avoir raison ; tu sais pas quitter les lieux sans lâcher un peu de piquant ; comme beaucoup de gens ici d'ailleurs. La fierté vous guide ; c'est maladif.

T'as rien demandé, ouais, ce n'est pas faux, mais la façon dont tu l'as approché l'a laissé présager, alors Kyōsuke, il s'est juste permis de te rappeler à l'ordre, de ne pas agir ainsi avec lui ; parce qu'il est pas de ceux qui se tournent vers toi pour chialer ; non, loin de là. Kyōsuke, il vie sa peine, il l'a laisse le submerger et il l'a surmonter seul ; pas besoin du préfet-en-chef, d'un ami, ou d'une illusion de figure fraternel. Il n'a pas besoin de tout ça ; il n'en veut pas. Il déteste s’apitoyer sur son sort, mais ce qu'il déteste encore plus, c'est bien raconter sa vie. Cela ne regarde pas autrui et t'en fais également parti. Profond soupir à la suite de ta longue tirade, son regard suffisant rencontre le tiens, t'as pas l'air blasé, ni même énervé, juste résigné. Et c'est tout ce qu'il souhaitait.

Mais voilà Hajime
Cela aurait du s'arrêter
Mais t'as continuer à parler
Et en lui, tout s'est embrasé.


Tu sais pas quand te taire, faut toujours que t'en rajoute. T'es comme un putain de shônen à toi tout seul ; "la force de l'amitié." Mais putain, si tu savais à quel point, ça le fait doucement marrer, Kyōsuke. Il y croit pas à tout ça, peut-être parce qu'il n'a jamais eu réellement d'amis ; de véritables amis. Pour celui qui a été abandonné toute sa vie, croire en tout ça, c'est juste pure fantaisie, une putain d'utopie. Les yeux plissés, son poing rencontre de nouveau le casier et cette fois-ci, il peut sentir la chair ployée, le sang giclé. Tu vas toujours trop loin, t'as pas l'air de comprendre, à quel point ça l'emmerde, à quel point ça peut le faire vriller. « Mais putain de merde, t'es désolé ? C'est ça ? T'es désolé, mais tu m'fais malgré tout la morale ? Mais bordel, tu m'fais chier Hajime ! » C'est pas ce qu'il veut dire, en réalité, il voudrait garder un minimum de contrôle, ne pas être autant soumis à ses émotions négatives, à ses pulsions orchestré par sa colère. Mais il est comme ça... Si tu l'avais pas approché, t'aurais pas pris pour ton grade. « J'suis pas comme tes potes qui viennent la queux entre les jambes en pleurant pour te parler ; j'suis pas quelqu'un qui se confit ; tu l'piges pas ça ? J'dois te le répéter combien de fois pour que ça rentre ?. »

Sa main quitte le casier, sa haine est crachée, sa colère continue malgré elle, de subsister... Mais la douleur l'apaise, elle s'atténue. « J'sais pas m'confier ok ?! C'est pas moi, ça l'a jamais été et ça l'sera jamais ! »

La vérité
C'est que ça l'a été
Mais à force d'être trahis
Il se considère comme puni
((En silence, il subit.))


Et le voilà qui se laisse glisser le long de son casier, se maintenant la main ; preuve de sa connerie illimité. Tête baissée, mâchoire serrée, il est a bout. C'est un fait et il est avéré.

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Kyōsuke explose. Un peu comme sa chair contre le casier. Un peu comme l'assiette qui vole au-dessus du canapé, qui rencontre un cadre déjà abîmé. Tu ne sursautes pas, Hajime, parce que ça ne te fait pas peur. Ce n'est pas lui qui te fait peur. Tu as trop l'habitude pour sursauter. Kyōsuke explose. Et t'es déchiré entre l'envie de partir, abandonnant les vestiaires, quitte à prendre ta douche dans la salle de bain des préfets ; et entre l'envie de le secouer, de lui dire, bah vas-y, explose.

J'suis pas comme tes potes qui viennent la queue entre les jambes en pleurant pour te parler.

Lesquels, Hajime ? Sora, qui t'évite et qui ne te parle pas, qui ne parle jamais de lui, qui se tait et qui subit ? Yue, qui a préféré t'éviter pendant plus de deux mois et demi ? Aritsune, qui préfère fuir, se taire, faire comme si tout allait bien ? Ange qui ment comme il respire sur sa santé physique et mentale ? Clovis, lui que tu ne pourras jamais vraiment protéger comme tu le souhaiterais ? Nanami... Nanami qui ne se dévoile que lorsqu'elle est sur le point de se briser ?

Tes potes, Hajime.

Est-ce que tu mérites seulement leur existence dans ta vie ? Non, sûrement pas. A se demander pourquoi tout le monde pense que tu es le parfait petit préfet-en-chef, sachant que tu fous en l'air tout ce que tu touches. A se demander pourquoi les gens pensent que tu es assez bien pour tous les rôles que l'on te met sur les épaules, sachant que personne ne vient jamais vraiment te voir ou te parler. A se demander pourquoi tout le monde te voit comme cette parfaite figure, alors que tu les as tous détruit, un par un. Sora, par ton égoïsme de le revoir jouer, de le revoir monter sur un balai. Yue, par ton égoïsme, par ton besoin d'amour, de tendresse, à un moment donné. Aritsune, par ton égoïsme, ton besoin d'aider. Ange, par ton égoïsme, ton besoin de savoir. La liste s'allonge toujours un peu plus.

Comment vas-tu détruire Clovis ?
Comment vas-tu détruire Yoru ?
Comment vas-tu détruire Nanami ?

Et tu sais, tu le comprends, Kyōsuke. Il s'autodétruit, finalement. T'es un peu pareil, un peu trop similaire, même. Tes mains viennent saisir ses bras, le relèvent pour le plaquer contre le casier, et peut-être... peut-être que tu t'énerves un peu, à peine, un peu comme pour le secouer. C'est pas de la colère que y'a dans tes traits, Hajime, tu lèves pas le ton à cause de ta colère, non, mais tu lèves le ton comme il le fait, comme pour asseoir une supériorité qui n'existe pas, un peu comme pour te mettre au même niveau que lui.

Parce que toi aussi, tu pouvais crier.
Parce que toi non plus, t'étais pas parfait.

« Alors quoi ? Tu sais pas te confier ? Et alors ? Tu te confies pas, là, peut-être ?! Tu frappes des casiers quand ça va pas, Kyōsuke ? Et ça t'apporte quoi, à part des phalanges cassées, hein ?! Tu crois que j'peux pas te tenir tête, que j'peux pas supporter deux trois coups faiblards comme les tiens ?! T'as besoin de t'énerver, vas-y, énerve-toi ! T'attends que ça, frapper quelque chose, non ?! Parce que c'est si simple de frapper plutôt que de parler, parce que c'est si simple d'exploser ! Bah vas-y, explose-moi à la gueule ! »

Et tu le plaques contre le casier, brutalement, violemment.

« Explose-moi à la gueule, bordel ! »

Comment vas-tu te détruire, Hajime ?

hrp : je sais pas ce qu'il s'est passé pardon
Minato Tsukino
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music ; La paix, interne, celle que l'on ressent une fois qu'on a explosé ; que l'on a lâché son sel ; comme un raz-de-marée. Tout laver sur son passage, pour ne retrouver que le silence une fois que l'on ressort. Le calme après la tempête. Il s'était attendu Kyōsuke, à ce que tu prennes le large ; que tu hisses la grande voile comme les autres ; pour qu'enfin, il puisse souffler. Mais apparemment, tu ne l'as pas entendu de cette oreille Hajime et encore une fois, dans son coeur, y'a un torrent de haine à ton encontre qui se créait. Tu ne comprends décidément rien, aussi con que tes pieds contre lesquels il pourrait cogner, une balayette bien placée ; gratuite, mais forcé. Tu le relèves, alors qu'il t'as rien demandé, si ce n'est de lui foutre la paix ; mais tu continue la dispute, tu l'alimentes et il se demande soudainement Kyōsuke, si t'as pas totalement perdu le peu de neurones qu'il doit te rester.  

Le préfet en chef qui cherche la merde, c'est quand même une nouveauté à laquelle il assiste Kyōsuke ; personne n'a jamais vu ça ou alors, il n'en a jamais entendu parlé. T'as l'air en plein craquage mental, toi aussi prêt à exploser. En soit, tu ne t'en rends peut-être pas compte Hajime, mais t'as clairement la tête du gars vénère, qui a soudainement envie d'en découdre. Mais il ne te fera pas se privilège ; ô que non. S'il y a bien une chose à retenir sur Kyō', c'est bien la haine qu'il éprouve à l'encontre de la violence ; préférant les mots. User de ses poings, c'est une arme de faible ; à utiliser seulement pour se défendre et non point pour attaquer. Mais dans ta grande couardise Hajime, ou plutôt dans ton immense stupidité, tu l'as mis dans le panier ; de ceux qui aime frapper. T'as fais exactement la même erreur que tous ses cons qui le jugent et qui balance des rumeurs sur lui. T'es juste, un petit con naïf.

Le voilà qui se mord la lèvre inférieur pour se contenir alors que tu te lâches, que tu balances un monologues qui pourrait l'endormir sur place tellement t'as vraiment rien compris à l'histoire. Quand Kyōsuke gueule, les gens se barrent, c'est tout. Pas plus, pas moins. Et s'il tape dans un casier, c'est bien parce que la douleur le force au calme ; c'est la seule chose qui l'y contraint. Mais te frapper, il n'en tirera aucune satisfaction ; t'en vaux pas la peine de toute façon. Il en a rien à foutre que tu lui tiennes tête, ça l'emmerde, certes, mais il n'en a strictement rien à carrer. Il ne cherche pas à savoir qui à la plus grande fierté, ni les couilles les plus pleines ; au contraire. Tout ce qu'il souhaite, vraiment, c'est qu'on lui foute la paix. Mais tu commences sérieusement à lui chauffer les oreilles ; et cette pression sur ses bras fait monter en lui une envie d'inverser les rôles, pour que tu te sentes un peu mis sous pression.

Plus simple de frapper que de parler ? Erreur. Il y a des gens à qui il pourrait parler, la psychologue Kamishirai par exemple, ou un professeur, ou quelqu'un qui ne viendrait pas lui faire la morale juste parce qu'il a pas eu la réaction qu'il attendait. T'es comme un gamin capricieux Hajime ; trop curieux ; tu cherches à savoir, tu te forces aux autres et quand ceux-ci ne te répondent pas, soit tu prends le large parce que t'es vexé, soit tu les confrontes jusqu'à ce qu'ils lâchent l'affaire. Mais avec Kyōsuke, t'es tombé sur un os. Il ne te donnera, dans aucun des cas, satisfaction. Son regard te crible de balle telle une mitraillette, tu dois ressentir sa rage dans ta chair, comme une baïonnette qui te pourfend, qui te plante. Avec rapidité et force, il s'extirpe de ta poigne après que tu l'ai plaqué avec férocité contre le casier ; l'instinct l'a fait réagir. C'est avec dextérité qu'il use d'une prise d'Aïkido, te foutant au sol sans sourciller. On dit que l'adrénaline décuple les forces, ce n'était pas une chimère, mais belle et bien la vérité. « T'es vraiment le pire des cons. » Simple et efficace. Il n'y a parfois pas besoin d'épiloguer pour faire comprendre à quelqu'un, qu'il fait preuve de stupidité.

« T'as pas ce que tu veux, alors tu pètes un câble comme un gamin ; t'as quel âge Hajime ? » C'est peut-être l'hôpital qui se fout de la charité, ou pas ; contrairement à toi, le corbeau n'a rien demandé, ne s'est pas forcé à toi, n'a rien cherché ; si ce n'est la paix ; celle que t'as pas voulu lui donner. Parce qu'il faut toujours que tu l'ouvres. Alors, c'est avec véhémence, avec son honnêteté tranchante et ses remarques cinglante, qu'il va t'apprendre à la boucler. « J'use pas d'mes poings sur les gens, j'suis pas une pauvre merde. Mais vu que j'ai l'apparence d'un chien fou et que les rumeurs vont dans ce sens, tu t'es dis que j'allais passer mes nerfs sur toi ? » Il n'aboie pas sa remarque, au contraire, il est presque calme ; mais ça file droit, comme un cognard. « J'frappe jamais le premier, la preuve, t'as bouffé le sol parce que tu m'as touché. J'serai toi, j'ferais pas la même erreur deux fois. » Il te toise de sa hauteur, les mains dans les poches de son pantalon, il ne sent même plus la douleur Kyōsuke ; seulement de la rancœur. « Maintenant je vais t'apprendre un truc sur moi, que t'as intérêt à bien imprimer, pour éviter d'être le con du scénario la prochaine fois. Quand j'pète un câble, on m'fout généralement la paix et c'est tout ce que je souhaitais pour l'heure. Mais il a fallut que tu joues le grand-frère au grand coeur... Vraiment, ça m'fait pitié. »

Tchh. C'est le son qui quitte ses lippes, alors qu'il secoue la tête. Le calme après la tempête... Mais une tempête qui passe et qui se calme, n'a jamais totalement arrêté de tout ravager, elle continue juste son périple. « J'ai pas que ça à faire d'te cogner, ça m'servirait à rien ; j'suis pas désespéré à ce point. J'suis pas comme ça. » Et c'est vrai, il n'est pas comme ça, ça ne l'intéresse pas. « Puis, soyons honnête, tant qu'on y est. Pour un préfet en chef, tu t'y prend vraiment comme une merde. Demander à un gars de passer sa colère sur toi ? Si t'aimes tant que ça te faire frapper, y'a des clubs SM. Moi c'pas ma tasse de thé. » Grondant, cinglant, son regard est injecté de sang. La colère est toujours là, en lui, comme l'eau qui dort ; en phase de sommeil. « Maintenant, je le répète une dernière fois, mais arrête de m'chercher des noises. Parce que ça te mènera nul part. »

Et il s'adosse de nouveau à son casier un peu plié. Calme en apparence, furibond à l'intérieur. Il avait fait preuve de self contrôl, mais rien n'indique qu'il pourra se contenir encore une fois.
angryboy with hajime // le calme après la tempête, suffit d'un truc pour le faire blow up again, donc à tes risques et périls o/
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Ishan Tsukino
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Ishan Tsukino
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Ishan Tsukino
on sait tous que tu vas rien faire, boy
Entraînement chaotique, la conscience en arrière-plan rongeait les sangs et grattait sous la peau ; sensation apatride qu’il suivait d’un instinct animal, là où Ishan s’épanouissait dans les airs quelques coéquipiers stagnaient misérablement, coincés au sol et à ses scandaleuses restrictions.

Les effusions haineuses ne s’étaient guère fait prier et, dans le creux du feu d’Ishikawa, Sakurai s’était égaré. Joueurs s’éclipsaient un à un, trop épuisés pour réellement se pencher sur la querelle rageuse - ou trop couards pour s’opposer à Kyosuke. C’était sans surprise qu’Ishan avait entendu parler de lui, en long et en large. Et qu’il n’avait haussé qu’un sourcil dubitatif face aux ragots, bien plus concerné par les prouesses sportives du sorcier qu’autre chose.

Mais s’il y avait bien quelque chose qu’Ishan haïssait, c’était la défaite. Et perdre deux bons éléments au terme d’une altercation ridicule ne faisait qu’hérisser le duvet de sa nuque. Aussi s’était-il ravisé, après avoir pourtant quitté les vestiaires, et se glissait-il dès lors parmi les casiers, appuyé contre le métal froid en retrait et assistant discrètement au conflit.
La logique aurait voulu qu’Hajime, en son insigne de préfet-en-chef, fût capable de mettre un terme aux disputes entre élèves. Au lieu de cela, il semblait bien décidé à en générer une de sa propre initiative, aux travers de délicieuses excuses d’esprit bienveillant - ce qui paraissait horripiler Kyosuke au plus haut point, à en juger par le vitriol jaillissant d’entre ses lippes.

Ishan aurait préféré ne pas intervenir, jusqu’à ce que violence s’impliqua. Elle s’était immiscée entre eux à la lumière des répliques haineuses, saturées de frustration ; là où Ishikawa eût pu en être le précurseur, c’était pourtant de l’initiative de son interlocuteur qu’elle déferla entre eux. Premier poussé contre les casiers s’insurgea et, visiblement abandonné aux réflexes malheureux, inversa les rôles d’une puissance insoupçonnée. Soupirant mais loin d’étonné, Tsukino eut alors la décence de le laisser terminer avant de laisser le bruit sourd de ses souliers contre le béton résonner dans le silence.

Ca suffit. Et qu’il était loin, l’énervé corbeau - rapace toisait ses proies d’un regard désapprobateur. Les yeux s’étaient méticuleusement refroidis, un chiffon imbibé de cire toujours coincé entre les doigts. Il se serait bien satisfait de nettoyer son balai à l’en rendre neuf, plutôt que de régler des chamailleries inutiles. Sourcil arqué vers Hajime, lèvres pincées sous la déception. Oh, diable! Ressemblait-il autant à son frère qu’il l’en ressentait alors? Si Hajime n’a pas l’intention de lâcher l’affaire… M’est avis qu’on a désormais tout un programme pour permettre aux élèves d’être aidés, s’ils le désirent. Et, contre toute attente, il n’implique pas de fracasser un préfet-en-chef aux désirs douteux. Ses bras se croisèrent contre le torse bombé, comme une provocation silencieuse. Cela dit, si mon autorité est insuffisante, on peut aussi convoquer un professeur. A toi de voir, Sakurai. Lâche l’affaire, ou mène-la à quelqu’un de compétent. Mais ressaisis-toi, tu me fais honte.

L’oeil s’accrocha alors à celui de Kyosuke, la courbe serrée de ses lippes tremblant d’agacement. On a compris l’idée, Ishikawa, tu veux pas en parler,. Quoi qu’il en soit, tu devrais apprendre à gérer un peu mieux tes émotions. Tu es indispensable à cette équipe, et je serais obligé de te péter les dents si on en venait à te faire remplacer pour une raison aussi scandaleusement stupide qu’une agression physique. Il pinça l’arête de son nez dans l’arrogance hypocrite qu’avaient les médiateurs, ignorant soigneusement les souvenirs de ses propres éruptions colériques passées. Vous êtes deux bons éléments en Quidditch, mais vous me cassez prodigieusement les couilles en tant que personnes. Vous êtes censés être coéquipiers, alors agissez comme tels. Hajime, apprends à accepter qu’on refuse ton aide, et pense à remettre de l’ordre dans ta tête à toi avant de vouloir fouiller celle des autres. Kyosuke, apprends à communiquer avec des mots plutôt que tes poings, et si possible moins grossièrement. Ah! Quelle fourberie. Et allez prendre une putain de douche, vous sentez le négligé et je pense qu’une autre équipe va bientôt utiliser le terrain.


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READY TO SNAP
Ah. T'as rejoint le sol. Assez brutalement. La tête a tapé contre le plancher. Ah quelle merde. Qu'est-ce qu'il se passe dans ta tête, Hajime ? Pourquoi tu merdes comme ça ? Pourquoi t'arrives pas à te gérer ? Qu'est-ce que tu cherchais, à bousculer Kyōsuke ? Qu'est-ce que tu cherchais à vouloir qu'il te frappe, qu'il te fasse du mal ? Pourquoi t'as la terrible sensation que tu le méritais ?

Il te parler, Kyōsuke, mais tu ne l'écoutes pas. Pas vraiment. D'une oreille distraite. Tu te contentes de rester allonger sur le sol. En vrai, juste casse-toi, Hajime. Dégage de là. Il veut être seul, laisse-le seul. Et toi ? Toi... va hurler ailleurs, va frapper ailleurs, va passer ta colère intérieure sur quelque chose d'autre, sur autre chose d'autre. Qu'est-ce que tu as, Hajime, pour être comme ça ? Merde, pourquoi tu réagis comme ça, Hajime ? C'est quoi ton problème ? C'est quoi ton putain de problème ?

Et c'est Ishan, qui arrive. Ishan le sauveur. Ishan le grand. Ishan que rien n'atteint. Ishan qui ne s'occupe que de ce qu'il souhaite. Ishan que tu as trop apprécié. Ishan qui t'a rembarré. Ishan, pour qui tu n'es devenu que Sakurai. Et le nom de ton père résonne à tes oreilles déjà trop bourdonnantes. Tu lui fais honte. T'aurais presque envie de rire. De quoi a-t-il à se sentir honteux ? En quoi vous êtes liés ? Tu ne veux pas y réfléchir. T'as merdé. Comme toujours, Hajime. Alors juste, tais-toi, et ne dis plus rien. Ça part toujours en couille quand tu ouvres la bouche. Reste silencieux.

Tu te fais remonter les bretelles comme un gosse, et tu n'en as que faire. Comme un gosse. Mais son arrivée à au moins eu le mérite de calmer ton envie de frapper quelque chose. Cette envie terrible, horrible. Comme tu le détestes, ce si voluptueux désir. Tu ressembles à ton père, Hajime, t'es le même. Tu seras toujours le même. Après tout, t'es même son portrait craché, c'est ce qu'on t'a toujours répété. Tu t'assois sur le sol un instant pendant la dernière partie du sermon d'Ishan, te relèves lorsqu'il a fini.

« Kyōsuke a pris sa douche, y'a que moi qui sens le négligé. »

Tu récupères ton balai et ton sac. Tu prendras la douche dans la salle de bain des préfets. T'avais pas envie de rester ici, t'avais envie de savoir ce qu'il se passait dans ta tête en ce moment, alors que tout semblait aller mieux.

« Désolé pour tout ça. »

Tu abandonnes les vestiaires la tête basse. Ah. A se demander pourquoi t'avais toujours cette insigne sur le torse. Peut-être qu'il faudrait songer à la retirer, Hajime, c'est pas comme si tu la méritais, après tout.

hrp : .... voilà voilà
Minato Tsukino
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Citation : le corps meurt, mais les écrits et le souvenir lui survivent.
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Amaterasu
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Minato Tsukino
Minato Tsukino
J'AIMERAIS ME ( DÉTESTER ) DE MANIÈRE ( SINGULIÈRE )
music ; Tout est allé trop vite, beaucoup trop vite. Il n'a pas eu le temps de suivre. Son cerveau s'est mit en veille dès lors que toi, l'attrapeur, tu t'es immiscé dans un conflit qui ne te regarde absolument pas. Kyōsuke, il reste un peu perplexe, circonspect devant ton toupet. T'arrives comme un prince Ishan, tu déblatères et il faudrait que tout se passe comme tu le dis, que tout se déroule selon ton bon vouloir, tes beaux désirs. Sa main blessée vient se perdre dans sa tignasse blonde alors que tu continues, t'es doué pour parler, ça, c'était certain. Kyōsuke n'avait aucune intention de frapper Hajime, loin de là, ce n'était pas dans ses projets, il n'avait fait que le mettre au sol, pour se soustraire à sa poigne. Ce n'est pas lui qui a amorcé un contact physique. Mais sortir cela, en guise d'excuse, ce n'était pas dans les codes de Kyōsuke. Loin de là. Les bras croisés, reprenant sa place initiale, te toisant légèrement de son regard en coin. tu fais la morale, tu parles, mais t'es qui concrètement Ishan ? Juste l'attrapeur. Juste un mec qui n'a rien à voir dans l'histoire. Passé son chemin, c'est tout aussi bien. Te mêler des affaires des autres et faire ensuite un discours de conduite à Hajime, c'est hypocrite... Et déplacé.

Plissant les yeux, son regard se pose désormais sur toi, le préfet-en-chef, qui semble revenir sur terre, un peu perturbé par cette altercation. Tu sembles comprendre tes erreurs, mais t'as l'air également abattu... Et il ne te faut pas longtemps pour sortir quelque chose avant de fuir les vestiaires. De partir la tête blessée et la mâchoire serrée. L'ambiance est pesante désormais, alors que la porte claque, le forçant un tant soit peu au calme. Ton discours lui revient en mémoire ; par quoi commencer ? Que dire pour te faire comprendre que t'es pas bien placé pour l'ouvrir. Il réfléchit Kyōsuke, un peu perdu dans ses pensées, son cœur tapant un tout rompre dans sa cage thoracique ; preuve que le calme ne compte pas encore pointer le bout de son nez. La tête penchée en arrière, son crâne s'appuyant sur le casier qu'il a défoncé tantôt ; il passe sa langue sur sa lèvre inférieure, les yeux rivés sur le plafond. « Je crois que tu te fous un peu de la gueule du monde, Tsukino. » Et voilà, son honnêteté ne peut pas s'empêcher de se ramener. Toujours obligé de l'ouvrir, pas pour avoir le dernier mot, bien au contraire ; juste parce qu'il n'aime pas garder son avis pour lui ; et qu'il déteste l'hypocrisie.

« T'as rien compris à l'histoire et tu te pointes avec tes gros sabots en déblatérant comme si t'avais toutes les cartes en main. Mais vraiment, t'as rien suivis ; alors qu'est-ce qui te permet de l'ouvrir au juste ? » Ton cinglant, mais visage fermé, mine blasée ; il n'a plus la force de réellement s'énerver. Ce n'est pas quelque chose qui l'éclate chez lui de toute façon, cette manière d'agir et de réagir. Seulement, les gens ont tendances à comprendre qu'il faut fuir, l'ignorer et c'est tout ce qu'il avait demander pour aujourd'hui ; qu'on lui foute la paix. « Pour ta gouverne, ça m'fait pas bander de frapper les gens, c'est bien pour ça que mon poing à plutôt rencontrer un casier. » Il décroise les bras, montrant sa plaie ouverte à la main, ses phalanges ensanglantées pour preuve de sa bonne volonté. « Mais effectivement, j'ai foutus Hajime au sol, parce qu'il m'avait agrippé. Et que quand j'suis vénère, j'aime pas qu'on m'touche. C'est tout. » Soupirant en rassemblant ses affaires, ramassant ses protections qu'il range dans son sac, il reprend sur un ton un peu plus clame, un brin hautain ; revanchard dans l'âme. « C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité. T'en est conscient ou tu fais semblant ? Fait pas celui qui sait contrôler ses émotions, parce que t'es clairement pire que moi quand tu t'y mets, donc balaye devant ta porte avant de prendre tes grands airs. ça m'insupportes. »

Le voilà qui met le reste de ses affaires dans son casier défoncé, le visage toujours aussi blasé malgré les mots employé ; même sa voix avait diminué, son ton cinglant était lui-même devenu neutre, allant de paire avec le faciès du bonhomme. Secouant la tête, laissant échapper un rire jaune de ses lèvres, il laisse s'échapper Kyōsuke... « Alors maintenant, j'te prierais de ranger tes a priori au placard ; je communique avec le regard et les mots, pas avec mes poings. Si t'avais vraiment suivis et si tu m'connaissais vraiment, tu l'aurais capté. Donc joue pas les médiateurs, c'est un rôle qui te vas pas. » Et la porte du casier claque, son regard ne quittant pas le tiens. Un bandage dans la main, c'est de façon sommaire qu'il l'enroule autour de sa blessure, prenant son temps. Il s'en fout du reste, les choses ont été dites, déposé sur la table comme les cartes qu'il avait gardé en main. Pour l'heure, Kyōsuke n'avait plus rien à dire, tout était sorti ; peut-être qu'il allait enfin pouvoir accéder à la paix qu'il cherchait tant maintenant.

shut up with hajime & ishan // bon, forcément, il fallait qu'il ouvre sa gueule, sinon c'était pas drôle, we all know it xD
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Ishan Tsukino
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on sait tous que tu vas rien faire, boy
L’impassibilité de son visage ne fut troublée qu’en face de l’attitude si soumise d’Hajime, la déception injectant dans ses veines un venin si froid qu’étrangement chaud. Ishan y décocha alors un regard troublé, sans pour autant piper mot - s’il désirait d’un nouvel élan s’entretenir avec le préfet, il n’allait certainement pas le faire dans ces circonstances désagréables.

Ses réflexions prirent tant de place dans son esprit qu’il s’égara en plein milieu des discours venimeux de Kyosuke et, sous la frustration si manifeste qu’incompréhensible du gardien. Un sourire, amusé, perça alors sa neutralité, et il en ravala le rire qui menaçait de l’accompagner. Au lieu de cela, il décroisa ses bras et arqua un sourcil, son regard remontant lentement le long du corps d’Ishikawa. T’as fini, ou tu préfères te répéter une cinquantième fois ? J’ai saisi, je suis mal placé parce que j’adore aussi fracasser des belles gueules, on est comme deux frères. Maintenant, si tout est réglé, bonne journée.

Mains claquées d’une détermination renouvelée, il prit la peine d’ouvrir la porte et de la tenir au premier qui se risquerait à sa suite - l’indifférence dégoulinait des moindres pores de sa peau, et il ne tourna qu’un ultime regard désappointé vers Hajime avant de passer son chemin désintéressé.


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