Event 6 : for your entertainment // Sora
Yori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
Tu as vu, parmi les stands proposés, qu’il y avait un café des sorciers organisés au niveau de la salle de potion – tu ne sais pas si ceux qui ont choisi les lieux des différentes activités avaient le sens de l’humour, mais tu y trouves une certaine ironie.
En rejoignant l’endroit, un yokai t’annonces qu’il n’y a plus qu’une table de libre, ce que tu balaies d’un mouvement de main. Qu’importe, tu peux t’adapter à n’importe qui, du moment qu’on t’offre quelques instants de liberté.
C’est en te dirigeant vers ladite table que tu comprends ton erreur. Il y a quelques personnes à Mahoutokoro que tu n’es jamais ravi de voir – beaucoup en fait, tu te surestime un peu trop sur ta faculté à supporter n’importe qui – et celle-ci en fait malheureusement partie.
Sora Nishimura. Vous ne vous étiez pas réellement vu depuis le début d’année. Tu ne sais pas si ça t’a manqué.
« D’abord la Saint-Valentin. Maintenant tu t’arranges pour être à la seule table de libre quand je veux boire un verre. Jusqu’où vas-tu me harceler ? »
Tu pousses un léger soupire, pour le côté théâtral, mais le ton que tu as employé n’est pas si agressif, alors que tu prends la chaise en face de lui.
Sora Nishimura
Citation : don't ever try to judge me dude
Age : 19 ans depuis le 7 aôût
Rang : 74/100
Orochi
Sora Nishimura
Claquant sa langue sur son palais, Sora accélère le pas, boitant toujours avec sa jambe flottante ; comme si ce n'était pas suffisant… Il est cassé, définitivement, il n'est plus qu'un pantin désarticulé, qui perd les morceaux de ses pièces - bientôt manquantes. Une envie de fuir, là, tout de suite, d'être hors de portée du regard de n'importe qui. La paranoïa, il n'y a rien de pire ; quand même les lèvres des gens viennent incruster des paroles qu'ils n'ont pas prononcés - l'esprit qui lui joue toujours des tours. C'est avec rapidité que le préfet s'extirpe de la foule, joue des coudes pour passer, ouvrant la porte de la salle de potions qui, apparemment, s'était transformé pour l'occasion en café des sorciers. Boire quelque chose de chaud, le remettrait peut-être d'aplomb, puis au moins, il fallait reconnaître que l'endroit n'était pas aussi bruyant que dehors.
Attablé seul, le jeune homme se perd dans les tréfonds de ses pensées ; se remémorant avec horreur, l'enfer de ses déboires à la plage. Si ça avait été Naomi à sa place… Secouant la tête, le préfet tente tant bien que mal de ne pas se torturer plus que de raisons. Mais les insomnies se succède et l'esprit embrumé à du mal à garder les pieds sur terre. Sa tasse de café déposé devant lui, c'est un bref remerciement qui quitte ses lèvres, l'oeil scrutant la mousse sur laquelle on a dessiné un corbeau. Il ne sait pas de qui ça vient, mais il aurait aimé, pour une soirée, oublier qu'il est un Yatagarasu, qu'il est un préfet, qu'il est défiguré à jamais. En fait, il aurait aimé être à des années lumières d'ici. Puis viens l'écho d'un voix, qu'il entend, mais dont il fait abstraction - le voilà prit d'hallucinations auditives maintenant…
Mais non, ce n'est pas une hallucination, c'est en relevant la tête qu'il te vois prendre place devant lui. Secouant la tête comme pour se réveiller, Sora reste circonspect ; non, ce n'est pas un rêve, t'es bien devant lui, Yori Hayashi. T'es là, tu prends place devant lui après avoir lâché, il le sait, une petite pique qu'il considérait autrefois comme lourdingue. Se massant la nuque, prenant une gorgée de café, le jeune homme s'accoude à la table et pose sa joue dans la paume de sa main, son oeil te toisant un peu avant de te répondre dans un souffle. « Ne jouons pas à cela Yori ; si tu veux à ce point que je te harcèle, demande le sans détour - ça nous évitera ce jeu du chat et de la souris. » Son oeil se posant aux alentours, à la recherche de quelqu'un qui n'est, encore une fois, pas dans son champ de vision, il continue sur sa lancée, un sourire en coin, la paupière désormais close. « Mais malheureusement, même si tu souhaitais mon attention de tout ton coeur, elle est déjà prise. »
Ce jeu
Entre vous
Vous a déjà brûler
Autant ne pas recommencer.
Prenant un peu plus ses aises et étirant ses jambes bien trop longues, le jeune homme te demande après une lampée de café. « Mais laissons ça de côté, cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas retrouvés face à face. Pas que cela m'avait manqué, mais vu notre dernière entrevue, j'étais persuadé que tu ne chercherais pas à réitérer l'expérience... » Pas de doute là-dessus, tu es attablé avec Sora parce que tu n'as pas le choix, il n'est pas stupide pour prétendre ou penser le contraire. « Laissons ça derrière nous, c'est du passé. » L'oeil quitte la surface de ton visage pour se perdre autre part ; que dire ? Sora n'en sait rien. C'est à croire que cet incident lui a fait perdre ses capacités à parler, à s'exprimer ; il a l'impression de ne plus être doué pour converser... Remuant sa cuillère dans sa tasse de café, le jeune homme ne dit plus rien, se contente de tourner, encore et encore, attendant tranquillement que quelque chose se passe ; ou qu'au contraire, que le silence règne.
HRP —
︎ est-ce que ça va finir par une strangulation ou pas ? on sait paaaaaas mdr des bisous de l'amour j'espère que ça te conviendraYori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
De vous deux, il n’y a peut-être pas que toi qui te sens changé.
Cette année, elle vous a peut-être un peu tous changé, en réalité.
Le sourire s’étire et tu t’apprêtes à répondre à sa demande, mais il continue sur sa lancée, sans t’en laisser le temps. Oh, alors vous en êtes déjà aux confidences ? Son regard se perd, l’œil désormais unique semble chercher un point inaccessible et tu observes son petit manège avec une attention presque douce.
A en rendre l’ancien toi malade.
« Oh, le cœur du grand Nishimura serait donc déjà pris ? Quel dommage… Enfin, je dis ça, mais le mien aussi. »
Puisque vous en êtes là, autant être honnête. Mais derrière tes airs détendus, tu sens ton cœur s’accélérer sous une légère bouffée de stress. Tu n’es pas encore habitué à admettre des trucs pareils. Ni même à accepter de les ressentir, pour commencer par là.
Tu aurais pu te limiter à la première partie de ta phrase et lui demander qui est l’heureux ou l’heureuse élu(e). Sauf que ça ne t’intéresse pas des masses et, pour une fois, tu es d’accord pour vous épargnez l’habituel agacement que tu aimes provoquer.
Cette conversation n’est pas sans intérêt pour autant et, même si c’était le cas, ce ne serait pas si grave. Vous n’êtes pas obligé de vous parler, dans tous les cas.
« Ce serait bien mal me connaître que de penser que je pouvais t’éviter pour cette raison. Je ne t’ai pas évité d’ailleurs, mais nos chemins ne sont pas souvent amenés à se croiser. Et je n’ai plus tant l’envie de venir t’embêter. »
Tu as eu d’autres chats à fouetter. Un passage à vide à supporter. Puis des mœurs qui ont changés. Des erreurs effacées et des sentiments qui ont évolués. Tu ne comptes plus le nombre de choses qui se sont différenciées, mais cette année n’a finalement pas que du mauvais.
Tu as toi-même un peu de mal à croire à tout ce qui t’es arrivé. Tout comme tu as du mal à croire en la réflexion de Sora : Laissons tout ça derrière nous, c’est du passé.
« Est-ce si facile ? Tu hausses un sourcil. Je te pensais plus rancunier. Encore une qualité à ajouter au titre du parfait Yatagarasu, tu ne m’aimes pas vraiment à ne pas te détester. »
Et pourtant, tu ne le déteste pas. Pas réellement.
Même si les Yatagarasu t’agaces réellement, avec leurs airs de petit perfectionniste, qui pensent n’en faire jamais assez.
Personne ne l’est, parfait. Personne ne pourra jamais l’être. Et parfois – souvent – tu aimerais leur ouvrir les yeux. Les confronter à leur vraie nature. Les faire accepter. Les faire tomber, de leur espace protéger.
Mais pour Sora, c’est déjà fait. Depuis longtemps. Depuis… toujours, surement.
« Ça te gêne ? »
La question tombe comme un cheveu sur la soupe. Brutal. Comme à ton habitude. Et ton doigt pointe en direction de son œil. Celui qu’il n’a plus.
« Je veux dire, ça. Le regard des autres. Et ce qu’ils en disent. Parce que la blessure en elle-même, je doute que ce soit ce qui te dérange le plus. Sinon, tu n’aurais pas accepté si facilement de perdre un œil. »
Tu te demandes, réellement, ce qu’il ressent. Parce que tu ne cesses d’observer, Yori, les réactions des autres, leur façon de vivre les choses. Les choses qui se disent. Pas même pas curiosité, seulement pour rester informer. Mais, parfois, il y a des choses, des personnes, qui retiennent ton attention.
D’une bonne ou d’une mauvaise façon.
Sora Nishimura
Citation : don't ever try to judge me dude
Age : 19 ans depuis le 7 aôût
Rang : 74/100
Orochi
Sora Nishimura
Grattant la surface de son cache-oeil, Sora reste là, interdit, prostré sur sa chaise, à attendre impatiemment que le temps passe ; qu'il défile plus vite ; une sorte de prétexte pour retourner dans sa "nouvelle chambre". Il ne peut plus veiller sur Yue, ni sur Aritsune et encore moins sur Hajime - rôle qu'il a déjà maintes fois oublié ces dernières semaines passés - quel piètre ami il fait. Une gorgée glisse dans sa gorge alors que tu répons à sa légère provocation. Ne pas l'éviter ? Mais Sora t'as évité ; car tu as réussi à attiser chez lui une colère qu'il considérait comme inconnu chez lui. ((Sa haine n'a jamais été tourné qu'envers une personne ; son géniteur ; que tu en sois l'instigateur, cela lui a déchiré le coeur.)) Mais t'avais réussi ton coup Yori, t'avais voulu qu'il sorte de ses gonds, alors il avait explosé ((t'avais comprimé la gorge pour t'empêcher de parler.)) Est-ce qu'il s'en veut encore Sora ? Evidemment ; comment ne pas être pris de remord ? Il déteste cela chez lui, cette faiblesse qui l'anime - ce n'est pas ce à quoi il aspire. Alors il t'as évité, t'as contourné, pour ne pas être confronté à tes humeurs, à tes remarques désobligeantes, à ton sourire perfide. Pour lui, t'es qu'un serpent Yori.
« Est-ce si facile ? » Il hausse un sourcil de concert avec toi, alors qu'il prend une lampée avant de déposer sa tasse. « Je te pensais plus rancunier. » Ô, Sora est rancunier, mais il sait également reconnaître ses torts ; ce qui te ferais pas de mal de temps en temps. « Encore une qualité à ajouter au titre du parfais Yatagarasu, tu ne m'aides pas vraiment à ne pas te détester. » "Le parfait Yatagarasu" ; encore. C'est la raison pour laquelle il n'arrive pas à t'apprécier et c'est pourquoi, en cet instant, son regard te toise, encore une fois. Ô Yori, il aurait aimé Sora, pouvoir te côtoyer, devenir un ami, surtout depuis que t'es passé préfet ; une galère que vous partagez. Mais non. Il n'y a rien en toi qui n'a changé en ces plusieurs mois ; t'es toujours le même à ses yeux, t'es toujours aussi pitoyable… Et pourtant, Sora a changé, peut-être qu'aujourd'hui, tu apprendrais à tes dépends, à quel point. Pour le moment, il ne dit rien, se contente de boire son café, d'en recommander un autre quand la liqueur brune est définitivement terminée. « ça te gêne ? »
La fameuse question.
« Je veux dire, ça. » Il n'est pas con Sora, il avait très bien compris où tu voulais en venir ; sa nouvelle blessure, une cicatrice visible ; quelque chose d'indélébile, qui restera à jamais. Ses déboires à la plage n'avaient échappés à personne ; tout le monde était au courant ; que le "grand Sora Nishimura s'était lui-même arraché un oeil." Et tu lui demandes, si le regard des autres le gêne ? Depuis toujours, il n'en a jamais rien eu à carrer ; bien au contraire. Ce que les gens peuvent penser de lui, cela ne le fait pas frémir, ni même trembler des genoux ; c'est un fait, c'est acte, c'est comme ça ; pas de quoi en faire une maladie. Un soupir s'échappe de ses lèvres alors qu'il s'affale désormais sur sa chaise, quittant sa "noble" posture, pour être plus détendu. « Non, ça me gène pas. » Qu'il lâche dans un souffle ; blasé comme pas permis. « Et j'en ai jamais rien eu à foutre du regard des autres, alors ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. » De nouveau accoudé à la table après s'être étiré, le jeune homme attrape la tasse de café que la jeune serveuse lui tend ; avec un sourire furtif, avant de reprendre. « Est-ce que t'as déjà paniqué dans ta vie Yori ? » Un sourire en coin, mélancolique, l'oeil posé sur toi, il attend quelques secondes avant de reprendre. « Réfléchis bien à la question ; ne répond pas sans bien peser le poids des mots. Tu sais ce que ça fait d'avoir peur de mourir ? De voir quelqu'un qui compte pour toi, à côté de toi, qui risque d'y passer ? »
La silhouette de Naomi, qui est allongé sur le sol ; immobile ; il n'arrive pas à l'oublier. Elle restera à jamais ancrer dans sa mémoire. « C'est ce qu'il s'est passé. J'ai faillis crever, encore une fois et j'ai paniqué. Alors j'ai pris ma baguette et j'me suis défoncé le globe oculaire, j'ai ruiné les connecteurs des nerfs optiques ; et j'l'ai arraché. » C'est dit, sur un ton neutre, mais avec une pointe de colère. Pas contre toi, contre lui-même, contre cette école, contre toutes ses merdes. « Alors non, ce n'était pas "facile" de perdre un oeil ; mais dans la panique, j'ai pas réfléchis. Et voilà à quoi j'en suis réduis ; satisfait de ma réponse Yori ? » Cette dernière phrase est dite un peu avec mépris, avec une pointe de sarcasme et d'ironie. Nouveau soupir, main droite passant de nouveau sur le néant qui orne son côté droit ; il se tâte désormais - que dire après tout, il ne voit pas où tout cela vous mène. « "Le parfait Yatagarasu" ; encore une fois tu peux pas t'en empêcher. Toujours le même, tu changes pas ; tu comprends pas que cette putain d'image qu'ils nous collent à la peau nous pèse et qu'on l'a jamais d'mandé ? C'est à pleurer. »
Si tu savais Yori, à quel point ça l'énerve, à quel point, les phrases que tu sors, elles l'emmerdent. « Si t'as pas changé de registre en huit mois, j'vois pas pourquoi on essaye de se parler. Cela ne mènera à rien. Alors j'vais boire mon café tranquillement, si tu veux bien. » Autrement dit, cela aurait donné "Si tu veux tant que ça la place, dis le moi, mais m'emmerde pas avec tes remarques désobligeantes, j'ai passé l'âge." - La coupe est pleine, Sora n'a plus le temps ; ô non. Plus du tout, le temps.
HRP —
︎ rahlala ils sont pas sauvables ces deux là j'te jure xDDD bon on va dire que ça se passe "bien" ; l o lYori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
Dans sa tirade, tu n’interviens pas, gardant ton attention sur ses explications. Tu l’as rendu bavard, Sora, tu ne saurais dire si c’est parce qu’il a changé ou si tu as seulement touché la corde sensible. Peut-être un peu des deux ; tu ne doutes pas que l’événement de la plage a dû le marquer, au plus profond de son être. Et qu’importe son ton neutre, tu le perçois dans le choix de ses mots et dans ses réactions.
Sora ne va pas bien. Malgré l’indifférence que tu as toujours éprouvé à l’égard de cette constatation, tu en prends désormais toute conscience.
L’agacement prend finalement place et aux explications suivent les réprimandes. Il t’envoie paître, le préfet des Yatagarasu, disons-le clairement. Et toi, tu te contentes d’un piteux sourire, le laissant terminer sans intervenir – tu l’as bien mérité, il faut le dire.
S’il veut se défouler, qu’il le fasse : tu n’en seras de toute façon pas blessé.
« Pour commencer, non, je ne suis pas "satisfait", tu commences doucement. Concrètement… je me fiche des raisons qui t’ont conduit à t’arracher un œil, quel que soit le côté peu ragoutant de l’acte. Tu l’as fait, selon ton propre choix, ça ne regarde donc que toi et tu n’as pas à te justifier auprès de qui que ce soit. Certainement pas auprès de moi. Personne n’a à te juger même si, soyons réaliste, tout le monde le fera quand même. »
Tu hausses les épaules, signifiant la fatalité des choses autant que ta propre désinvolture. Tu n’as pas besoin d’explication pour comprendre qu’un tel acte ne peut être dû qu’à une situation désespérée ou à un moment de folie – et l’un ou l’autre, ça t’est égal.
Tu préférerais profiter de cette nouvelle caractéristique physique pour placer quelques blagues, mais tu doutes qu’il apprécierait.
Par ailleurs, tu as volontairement éludé sa question.
Tu n’as pas vécu de situation réellement similaire – à vrai dire, tu penses qu’aucune ne peut l’être, tous le monde est différent et c’est suffisant à tout changer. Et bien que tu n’aies pas besoin de cela pour savoir que voir un être cher en danger suffirait à te faire faire n’importe quoi, tu ne tiens pas à évoquer tes propres pensées.
« Et si on reprenait depuis le début, Sora ? Dans le fond, peu m’importe les différentes maisons et les rivalités qu’on leur attribut, même si j’en joue, je ne le nie pas. Sinon, tu peux me considérer de la façon que tu le souhaites, ça m’est tout autant égal. Mais… je ne vois plus d’intérêt à te chercher des ennuis, pas plus qu’à me prendre la tête avec toi. »
De tes doigts, tu viens jouer avec l’anse de ta tasse – à peine entamée – laissant écouler ta tirade, les yeux portés en direction du liquide refroidissant. Tu les relèves finalement, les plongeant dans le regard – désormais limité – du brun.
Repoussant le récipient, tu t’adosses à ta chaise, te laissant retomber dans une position décontractée semblable à la sienne.
« Maintenant, je ne peux pas te promettre de savoir me taire, donc… si ma présence t’insupporte réellement, je peux au moins te proposer de m’en aller. »
Parce que tu te connais, Yori, ce n’est pas dans tes habitudes de rester planter devant quelqu’un sans rien dire.
Sora Nishimura
Citation : don't ever try to judge me dude
Age : 19 ans depuis le 7 aôût
Rang : 74/100
Orochi
Sora Nishimura
Le jugement, de quoi lui étirer le coin des lèvres, il n'a pas eu besoin de perdre un oeil pour se faire juger, ça a toujours été un fait, il déteste faire parler de lui et pourtant, c'est ce a quoi il est condamné. Le seul problème, c'est que désormais, les gens le font sans s'en cacher, murmurant à son arrivé, le toisant ou lui jetant des regards en coin comme s'il était une bête de foire. C'est ce qui l'agace, lui qui aime rester dans l'ombre, bien conscient qu'il ne connaîtra plus jamais les joies de l'anonymat ((il se voile la face là, c'était déjà le cas autrefois.)) Vous haussez les épaules dans un mouvement lent à quelques millièmes de seconde d'intervalle. C'est vrai, c'est un fait. Il a agi, c'est arrivé et il ne peut pas revenir en arrière ; et, même s'il le pouvait, Sora agirait de la même façon. Une main portée à sa nuque, il la masse délicatement, l'envie de nicotine lui taraudant les poumons, ne pas pouvoir fumer où il le souhaite commence sincèrement à le peser ; surtout en cet instant. Nouvelle lampée, tu reprends Yori, sur un ton un peu plus calme ; qu'il pourrait qualifier de doux Sora, s'il était téméraire. Reprendre depuis le début ? Entre vous ? Voilà qui est surprenant.
Son œil scrute tes gestes, il s'imprègne de tes mots, pèse chaque syllabe, s'imprime de ton intonation ; il ne s'attendait pas à ça et certainement pas de ta part, parce que c'est un spectacle auquel tu ne l'as pas habitué depuis ses années de joutes intempestives. L'œil s'écarquille alors que son sourcil se fronce un peu plus ; qu'est-ce que tu étais en train de lui faire au juste ? Nouvelle stratégie pour mieux l'enfoncer par la suite ? Non. T'as l'air sincère Yori et c'est peut-être ça qui étonne le plus le préfet assis devant toi. Déposant sa tasse et collant son dos sur le dossier de sa chaise, le voilà qui croise les jambes avant de joindre ses mains, coudes posés sur sa jambe la plus relevée. Tu prends à ton tour une pose plus décontracté alors qu'il te scrute, ne pouvant faire autrement en cet instant, ne comprenant pas où vous alliez ainsi. Une présence qui l'insupporte ? Peut-être un peu, ça a toujours été le cas et depuis l'épisode de la saint valentin, il doit avouer Sora, avoir une dent contre toi. Mais il ne se fait pas d'illusions, tu ne t'excusera pas pour l'avoir sorti de ses gonds.
« Qui êtes-vous ? Sûrement pas Hayashi Yori. Où alors il vient de disparaître et quelqu'un ayant bu du polynectar à prit sa place sous mon œil. » Un sourire en coin, qui s'élargit un peu plus, puis un rire, franc. La maturité chez vous, ce n'est pas inné et quand vous étés ensembles, vous êtes pires que des gamins. Voilà qui donne le change, allez vous enfin agir comme des gens responsables ((ça serait bien.)) « Je vais me permettre de te rafraîchir la mémoire Yori, mais je n'ai jamais rien eu contre toi, je n'ai fais que rentrer dans ton jeu désagréable, mais je vois que tu optes pour le changement, c'est bien. » Sora joue un peu, mais il met surtout les cartes sur la table, un peu à la façon d'un mea-culpa, comme s'il déposait enfin les armes. « Tu voulais me sortir d'mes gonds et tu as réussi ; et j'l'avoue, je t'ai haïs pour ça. Mais le passé est le passé et pour ma part, j'ai pour principe de le laisser là où il est. » Décroisant les mains ainsi que les jambes, le préfet s'avance, attrape son café et en bois une nouvelle gorgée ; surprit par ses propres propos.
« J'pense qu'on est capable de partager une table et un moment sans nous sauter à la gorge; sans mauvais jeu de mot bien évidemment. » Un souvenir, amer. « Et soyons honnête, partager un café avec quelqu'un, c'est toujours plus agréable que seul. » Un sourire narquois vient alors se nicher sur ses lèvres, minaudant quelques secondes en prenant une voix enjôleuse. « Maintenant, est-tu réellement prêt à partager un moment de détente avec le fameux et insupportable Nishimura Sora ? La balle est dans ton camp. » Une nouvelle lampée, l'œil se ferme, un soupir profond s'échappe. « Pour ma part, j'rends les armes. »
HRP —
︎ omg sora qui se calme ? sortons le champagne o/Yori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
Qui êtes-vous ? Sûrement pas Hayashi Yori. La réflexion fait naître un sourire amusé sur ton visage. Qui est réellement Yori Hayashi, finalement ? L’image que tu as souhaitée lui donner ou celle qui se cachait sous le masque ? Tu t’es longtemps complais dans l’idée que peu soit ceux qui te connaissent, ainsi qu’à pouvoir te berner toi-même. Seulement, si la question de Sora détonne d’une véritable interrogation, elle est surtout ornée de ce que tu perçois comme une touche d’humour que tu lui as rarement connu – surement parce que tu ne lui as jamais donné l’envie de plaisanter avec toi. De la même façon, tu penses le voir rire pour la première fois – et tu te surprends à prendre plaisir à l’entendre.
Ce moment de flottement passé, tu te fais plus sérieux – plus attentif au discours qui suit. Rien n’est encore gagné et le préfet des Yatagarasu pointe ta culpabilité dans la tournure de votre relation. Et pourtant, le fond de ses paroles garde une note positive : laisser le passé là où il est. Au contraire de Sora, tu en as toujours été incapable, portant le poids de tes erreurs, faisant preuve de rancœur et restant prisonnier de tes peurs. Mais c’est toi qui as fait le premier pas pour demander à tourner la page.
Pour ma part, j'rends les armes. Tu ne peux retenir une expression surprise à cette phrase, ne t’attendant décemment pas à ce qu’il s’abandonne ainsi à ta décision – une brusque sensation de pouvoir entre tes mains. Tu songes qu’il serait si simple de détruire toute chance de vous entendre, juste après avoir donné espoir d’enterrer la hache de guerre, et l’impulsion s’agite un instant dans ton esprit, avant que tu ne l’écartes, de tes bonnes résolutions.
« On dit qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné. »
Tu récupères ta tasse, te rapprochant de la table pour en boire le contenu, distraitement.
« Sachant que je suis l’unique responsable de nos différents et étant donné ce que j’ai pu dire… tu ne comptes même pas me demander de m’excuser ? »
Le regard levé sur lui, tu attends sa réponse, détaillant ses réactions. Malgré ses dires, tu peines à croire en cette chance, qui ne t’impose aucune condition.
« Si tu es sûr de toi, je ne vais pas insister. Dans le fond, je crois que j’ai envie de découvrir que tu n’es pas aussi insupportable que ce que je voulais penser. Un sourire plus provoquant se forme sur tes lèvres. J’espère que tu sais combien de plaisanteries je pourrais lancer sur ton idée de partager un moment de détente… mais je vais te les épargner. »
Sur ces mots, tu termines ton café d’une traite, avant de jeter un regard en direction de l’horloge.
« Eh bien, peut-être pourrions-nous remettre ça à une autre fois. Quelqu’un m’attend. Mais considère que mes armes sont posées près des tiennes. »
Et peut-être que tu fuis, un peu – tu pourrais rester plus longtemps, si tu le voulais. En arriver à cette paix est un changement déjà conséquent et tu ne te sens pas encore prêt à confronter l’instant où il vous faudra combler la conversation si elle vient à s’essouffler.
Repoussant la tasse désormais vide, tu te lèves et lui adresse un regard entendu – sourire en coin – avant de t’éloigner.
Sora Nishimura
Citation : don't ever try to judge me dude
Age : 19 ans depuis le 7 aôût
Rang : 74/100
Orochi
Sora Nishimura
Tu ne vas pas insister, et voilà que tu es de nouveau Yori, celui qui lance des piques, mais elles sonnent très nettement moins passive-agressive ; ce qui décroche un énième sourire au corbeau qui se contente de rester silencieux. Il n'est pas insupportable, au contraire, mais en effet tu t'étais fais une image très précise de lui dans ta tête. Un nouveau rire, à l'entente de cette provocation ; oui il le sait, mais il est content de voir que tu te freine, que tu te stop ; la preuve que tu as bien changé. Peut-être grâce à tes fréquentations, ou aux événements ; rien ne l'étonne désormais. Il te voit terminé ton café d'une traite, tu as l'air bien pressé tout à coup, comme si cette situation te paraissais étrange ; qu'il y avait anguille sous roche ((ou peut-être ne te sens tu pas prêt.)) C'est pourquoi il boit une gorgée Sora, prononçant quelques mots à ton intention avant que tu ne déguerpisse aussi vite que ton arrivée impromptue. « Avant que tu partes, non, je ne te demanderai pas de t'excuser ; d'une part parce que même si j'te le demandais, tu ne le ferais pas ; et d'une autre parce que les excuses n'effacerait rien. » Dit comme ça, cela peut paraître négatif, mais dans la tête et la bouche de Sora, les mots ont un autre son de cloche.
« Je l'ai déjà dis, je ne vie pas dans le passé, en tout cas pas en ce qui concerne ce type de relation ; je sais pardonner. Je sais également être rancunier, mais nous n'avons jamais eu une relation amicale, donc à quoi bon se braquer pour si peu, surtout s'il y a une promesse de renouveau ? » Haussement d'épaule nonchalant ; c'est peut-être surprenant pour les gens, mais pas pour lui. Sora en veut à certains de ses amis, mais pourquoi en vouloir à des gens qu'il n'avait jamais vraiment estimé ? Cela n'a pas de sens. « Donc non, j'te demande rien. Par contre, j'ai hâte de notre prochaine rencontre… » Sourire narquois, provocant à souhait, ce jeu ne se terminera peut-être jamais entre vous ; mais au moins, l'animosité n'est plus ancré dans sa carcasse. Son café terminé, le jeune préfet se lève également, passant à côté de toi. « Je te dis donc à très bientôt Yori. » Et vous partez, dans deux directions opposées ; une entrevue bien étrange qui vient de se terminer.
HRP —
︎ et un rp terminé sans qu'ils ne se réduisent en charpie o/ applause please|
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