— MAHOUTOKORO
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own me once - [FB Yori]
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Tu as toujours eu les yeux traînants, tu as toujours eu le sourire facile et la bouche humide, Ryuu, et depuis que tu as compris qu’avec tes jolis airs tu pouvais avoir beaucoup de choses; mais celles qui te plaisent le plus c’est celles que tu n’as pas; celles que tu cherches à obtenir en dépit des autres, celles qui te sont exclusives et celles qui te font croire que tu es important, unique et aimé; et ça n’a pas changé depuis que tu connais ce sentiment et ça ne changera pas, car tu recherches toute l’attention du monde, les caresses des hommes et l’amour des femmes, tu cherches à être vraiment aimé et cette émotion n’a jamais pu être comblée oh malgré tout tes efforts.

Alors tu déposes ton odeur dans le creux des oreilles de ceux qui t’aiment une nuit ou un mois, alors tu aspires la chaleur de ceux qui te plaisent et parfois tu pompes jusqu’à leur dernière énergie pour survivre dans le monde aseptisé des sang-purs.



Tu l’avais vu, lui et ses cheveux blancs pousser vers la belle adolescence qui vous offre une jeunesse séduisante, fraîche et croquante que l’univers vous envie, et dans l’or blanc qui vous accompagne dans la croissance, qui vous bride d’étoiles, vous, sang-purs, n’êtes que les beaux mirages des années éphémères, celles qui vous dévorent le corps et les yeux, le coeur et les lèvres, le ventre et le dos, celles qui vous affament de chair et de peau, celles qui vous serrent le torse et font couler vos yeux. Yori était aussi beau que toi et vos échanges d’oeillades et de sourires n’étaient pas anodins, tu le savais dans le fond de ton estomac, tu le sentais; tu le sentais encore plus lorsqu’il se rapprochait d’elle, elle qu’on ne touchait pas, elle qui avait encore des parties pures; croyais-tu si sincèrement. Pourquoi avait-elle droit aux bras forts tandis que tu devais baiser les plus fins et blancs qui t’entouraient ? Leurs rapprochements te révulsaient et quand ils se glissaient dans un coin pour rire tu ravalais le tien mais…




« Yori, reste avec moi » glisses-tu contre son oreille; la salle commune déserte et les fauteuils comme refuges. Tu es derrière lui, derrière le siège qui l’accueille et tes bras coulent sur ses épaules et son torse, et tes lèvres frôlent sa peau. Cela faisait longtemps que vous ne vous étiez pas retrouvés seuls, et la première fois que vous étiez aussi proches. Tu laisses tes doigts courir sur lui avant de te redresser, enlevant tes mains dans une caresse; elles sont si fines, tes jolies mains Ryuu aujourd’hui, elles sont si délicates qu’à s’y méprendre, elles ressemblent à celles d’Eirin. Tu fais le tour du fauteuil pour t’asseoir sur son accoudoir. « On t’attend ce soir, Y-o-r-i ? » et tu souris à Yori, tu lui souris de tes jolies dents. « Eirin n’est pas là, je suis tout seul, même Kiko n’est pas dans les parages… Cela fait longtemps que l’on n’a pas parlé tous les deux; notre complicité de gosses me manque je t’avouerais… » Et tu le regardes en coin, minaudant ta fragilité.

« J’aimerais vraiment qu’on redevienne proche, Yori » Et tu laisses ta paume de main ouverte sur ta cuisse, jouant avec tes doigts, attendant sa chaleur.
Yori Hayashi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi


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Show me all the things that I shouldnt know
When theres a new moon on the rise
I had everything, opportunities for eternity
And I could belong to the night— Make me wanna die// The pretty reckless

You make me wanna die
And everything you love
Will burn up in the light
And everytime I look inside your eyes
L'adolescence apportait son évolution et, au fil des années, tu avais vu ton caractère s'affirmer en même temps que ton masque se ficelait. Il t'avait fallu ton lot d’erreur et de désolation pour finalement trouver ce que tu désirais devenir, bien loin de tes véritables sentiments et de tes valeurs – jamais plus tu ne te laisserais aller à t'attacher comme tu l'as fait avec Nanami et jamais plus tu ne ferais de tes émotions des faiblesses. Oh, ce sont ces espoirs vains, ces mensonges évidents, dont on se berne au point d'y croire nous-mêmes.

Avec elle, tu t'étais vu grandir, murir, mais surtout, tu avais vu les autres faire de même et observé les comportements changer. Si, à quatorze ans, tu avais encore l’innocente curiosité de découvrir les contacts faisant frissonner les jeunes de ton âge – tu avais embrassé Jian, puis il y avait eu Nanami et, finalement, tu as si vite grandi que tu ne saurais dire si tu étais plus mature que les autres ou juste plus inconscient et un peu trop pressé d'entrer dans le monde des adultes ; en réalité, tu n'as fait que te laisser porter par des désirs apportés par la puberté, mais exacerbés par l'amour. À dix-sept ans, cette curiosité avait été remplacée par des désirs plus pressants et ardents, que tu aimais contrôler, autant que t'y abandonner.

Le besoin d'attention et d'affection t'incombait bien d'avantage que celui des chairs, mais après de multiples relations volontairement gâchées, tu en venais à penser qu'il te valait mieux céder au second, plutôt qu'au premier. Eirin, alors, c'était placé telle une évidence, virevoltant autour de toi, comme une tentation n'attendant que ton abdication. Tu n'y avais résisté qu’au gré de nombreux sous-entendus et de regards plus qu’éloquents. Et il y avait finalement eu l’altercation avec Naomi, insufflant à ton esprit de contradiction – le besoin irrésistible de faire l’inverse de ce qu’on attend de toi, ornée de la pure envie de contrarier les concernés – l’idée de finalement rejoindre les bras qui t’étaient tendus.

Au fil des années, aussi, tu avais vu de nombreux regards se porter sur toi, tantôt intéressés, tantôt plus appuyés. Parmi ceux que tu attirais, il y en avait un que tu n’as jamais cessé de soutenir – et même de rechercher – et à ton étonnement, tu venais à constater que ton récent couple n’en diminuait pas ses ardeurs – oh, c’est même l’inverse ; pourtant, tu avais su voir la désapprobation dans ses yeux lorsque tu t’étais rapproché de la Fujiwara.

Yori, reste avec moi. Tentateur, autant que sa sœur, Ryuu, comme tout bon Tsuchigumo, sait étendre sa toile. Tes yeux se ferment, oubliant le livre tenu entre tes mains. Son souffle contre ton oreille te provoque un léger frisson et tu accueilles la sensation de ses doigts te caressant, comme on se délecte d’un péché interdit. Ses mains s’échappent, finalement, mais c’est auprès de toi qu’il vient s’installer. Son attitude, autant que ses mimiques, en disent longs sur ses intentions et la seule chose que tu crains, c’est de ne pas y résister.

« Oh, Ryuu. Est-ce vraiment notre complicité d’enfant, que tu souhaites retrouver ? »

Tu étends un sourire, provocateur ; délaissant finalement le roman sur le second accoudoir.

« Et est-ce vraiment moi qui te manques ou cherches-tu seulement à échapper à la solitude ? »

D’un coup d’œil, tu vérifies l’absence de regard indiscret sur vous deux, te confirmant que la salle commune est merveilleusement vide. Alors, tu glisses tes longs doigts jusqu’à sa main ouverte, les liant aux siens, comme vous le faisiez parfois enfants.

« Dis-moi tout ce que tu souhaites, Ryuu, je te suis ouïe. »

Et là où Eirin a pris l’image d’une tentation ; Ryuu, lui, ne cesse de personnifier l’obsession.
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Tu papillonnes des cils comme une biche tendre mais c’est pourtant l’image du serpent qui te sied le mieux. Et c’est avec une douceur mielleuse que tu te laisses légèrement glisser de l’accoudoir, assez pour que ton épaule touche la sienne, assez pour le sentir contre toi, à côté de toi, tout juste là.

Oh, Ryuu. Est-ce vraiment notre complicité d’enfant, que tu souhaites retrouver ?

Tu lui envoies ce beau sourire, celui qui tendrement caresse, celui qui te rend sincère puis tu caches ton visage contre lui, presque contre sa peau et tu te redresses bien sur l’accoudoir; oh ne pas se donner de suite, c’est bien la clé de ta réussite. Tu secoues la tête dans un petit rire adorable; non bien sûr que non Yori, car les enfants ne rêvent pas de ce genre de choses, les enfants sont complices ou ennemis; ils ne cherchent pas à être l’un des deux.

Et est-ce vraiment moi qui te manques ou cherches-tu seulement à échapper à la solitude ?

Tu écartes les jambes de part et d’autre de l’accoudoir; à cheval sur le fauteuil, tes mains s’échappent aux siennes pour agripper le tissus, innocent dans ta posture…cavalière. Tu regardes le sol et te mords la lèvre, oh Ryuu tu minaudes, tu minaudes comme un chat qui réclame ses friandises. « Yori, tu me manques, tu me manques tellement...tu n'aimais pas nos après-midis ensemble ? Je crois que c'est ce que je préférais faire gamin; tu sais pourquoi ? ... tu ne m'as jamais dit non... » dis-tu tout bas; sans doute est-ce vrai qu’il te manque, Yori, sans doute est-ce vrai que tu aimerais être encore le seul à ses yeux, peut-être est-ce vrai que voir ses yeux briller devant ta soeur te rend jaloux; peut-être que beaucoup de choses à son égard, mais surtout, regarde moi Yori, moi, moi, moi, moi.

Tu te redresses assez pour basculer tes jambes contre lui, entremêler les siennes de tes tissus, toujours sur ton piédestal. Tu le toises à présent de ton regard supérieur et ensuite, tu viens te glisser contre son oreille, la caresser de ta voix : « Tu as déjà pensé à avoir des jumeaux, hum ? » et tes lèvres frôlent son cartilage et ton souffle irradie son cou, et ta main vient chercher la sienne.

Tu les aimes, tous ceux qui sont passés par les bras d’Eirin, tu les aimes à les crever.  
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Ryuu est une drogue. Celles qui nous rendent dépendants, une fois qu’on a eu le malheur d’y goûter. Celles qui donnent envie d’en avoir toujours plus, alors même que l’on sait qu’elles nous apporteront autant de mal que de bien. Celles qui pourraient nous tuer, mais auxquelles on ne peut résister.
Tu aimerais croire que ta volonté est plus forte que n’importe quelle tentation, mais il faut être réaliste : ce n’est pas toujours le cas.

Et il y a des tentations auxquelles on n’échappe pas.
Tu sais, celles – ou plutôt, celle, au singulier – qui se présentent devant toi à toute heure de la journée, qui te poursuivent jusqu’aux cours, aux repas, à la salle commune. Une ombre, toujours présente, quelque part autour de toi et qui ne sait pas se contenter d’y rester, dans l’ombre. Une tentation qui tourne à l’obsession.

Tu l’exècres. Tu l’aimes. Tu le détestes.
Ce corps rendu séduisant par le temps, qui se colle à toi. Et ce sourire qui enchante son visage quand ses lèvres t’offrent déjà l’envie de mordre dedans. Mais c’est lui qui les mordille et ses mains t’échappent. Et tu le regarde avec surement déjà trop d’avidité.

Ah, Ryuu choisi bien mal son moment. Pourtant, tu ne peux pas croire que ce soit anodin qu’il s’intéresse à toi maintenant.
Un peu plus depuis que tu as posé tes mains sur Eirin.

« M’arrive-t-il de te dire non, désormais ? »

Surement, dans le fond. Tu as l’impression que ce n’est jamais assez ; il faut plus qu’un simple non pour l’arrêter, quand il a une idée – et peut-être que tu en redemande, en réalité. T’éloigner, sans jamais vouloir le voir s’éloigner.

Ce doit être les moments où tu l’aimes le plus : quand il vient vers toi, de lui-même. Quand il t’offre de l’attention en t’en quémandant. A la fois égoïste et attentionné. La quête d’un but personnel – c’est une motivation à laquelle tu peux croire, bien plus qu’une gentillesse désintéressée.

Il se redresse, engage une nouvelle proximité physique. Et ses lèvres, contre ton oreille – si sensible. Et sa main qui retrouve la tienne. Et son souffle, dans ton cou – un nouveau frisson qui te parcoure.
Et des songes irrationnels. Des fantasmes qui ne te sont pas inconnus.

« Qu’en dirait Eirin ? »

Tu entrelaces vos doigts ; les serre un peu trop fort. La question te sert de rappelle à l’ordre, autant pour lui que pour toi. Eirin n’approuverait pas : ni la proposition, ni même son attitude – la tienne, encore moins. Et si elle vous voyait, d’ailleurs ? Et si elle arrivait, si quelqu’un vous surprenait. Est-il seulement sérieux ou n’est-ce qu’un test ?
C’est ce que font les drogues : nous mettre dans des situations qui n’ont aucun sens ou qui feraient mieux de ne pas avoir lieu.

« Qu’importe à quel point l’idée est tentante, je doute qu’elle soit réalisable. »

Et tu ancres ton regard au sien, caressant sa paume de ton pouce.
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Ryuu Fujiwara
Tes pupilles brillent un peu comme le feu de la cheminée; un peu comme les étoiles dans le ciel ou le soleil dans les nuages, ils brillent et crépitent comme ton coeur qui s’accroche au désir du risque et tu ne t’empêches plus de sourire quand tes avances ne sont corporellement pas ralenties ou anéanties.

M’arrive-t-il de te dire non, désormais ?

Tu espères bien que non, tu le souhaites de tout coeur qu’il ne te dise pas non, lui, lui Yori, te dire non ? Te dire non à toi, Ryuu, Yori dire non à Ryuu alors qu’il se tape une partie de toi; ce ne serait pas ironique ? Et ton sourire s’éclipse quand il ose prononcer son nom lorsque vous êtes tous les deux; lui arrive-t-il de dire le tien lorsqu’il est avec elle ? Tu en doutes; et tu rages secrètement qu’il le fasse en ta présence; n’a-t-il pas d’humanité ? De sentiments ? De respect ? Ton visage est toujours caché de ses yeux car enfoui contre son oreille; et sa main enserre la tienne et d’un coup tu n’as plus envie de ronronner contre sa chair; tu veux te libérer de sa cage manuelle mais ton dessein n’est pas d’abandonner alors tu inspires profondément. Très profondément, hmmmmmmmmmm, fuuuuuuuuuh.

Tu te redresses lentement, tes doigts encore liés aux seins; le sourire a disparu et tes yeux sont éteints. « Parce que tu ne fais que des choses réalisables; Yori ? » Tu roules des yeux et retires ta main pour la poser sur son épaule et l’enfoncer dans le tissu moelleux du fauteuil; il n’échappera pas cette fois par quelques roulades verbales ou quelques peurs futiles.

« Eirin et moi sommes uniques; on ne forme qu’un, n’as-tu pas compris depuis tout ce temps ? Je suis son côté masculin; Yori, à deux on te fera éprouver tant de choses… »

Tes jambes enjambent les siennes et ainsi assis sur lui, tu lui fais face; les mains sur ses épaules que tu caresses doucement. « Il n’y aura personne ce soir » assures-tu. « Je le sais. » Ta voix se fait caressante, douce, basse, lente pour enrouler les pensées de ton acolyte du soir; et tes bras s’enroulent autour de son cou comme un serpent; ta peau laiteuse ne retient pas la chaleur et tu revêts l’apparence d’un glaçon prêt à fondre.

« Tu vas me dire non, alors ? » chuchotes-tu à présent, les yeux relevés sur lui; oh tu sais qu’il aime sa position supérieure mais entre nous; tu le mènes bien plus à la baguette que ta soeur; car il ne s’agit pas d’amour mais de rivalité et à ce jeux, tu as toujours eu la couronne.
Yori Hayashi
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On dit qui se ressemble s'assemble, mais on dit aussi que les opposés s'attirent. L'existence de ces deux expressions simultanément en est ridicule par tant de contradiction. En l'occurrence, aucune des deux ne convenait pour Ryuu et toi. Vous vous ressembliez. Et si l'envie de vous assembler ne vous manquez vraisemblablement pas, c'est justement cette ressemble qui vous opposait plus qu'elle ne vous rapprochait.

Ryuu, tout comme toi, est irritable et, tout comme toi là encore, les raisons de cette irritabilité restaient souvent cachées. Le visage toujours enfoui contre le tien, titillant des zones bien trop sensibles au goût de ta raison – mais bien satisfaisantes au goût de tes hormones – et les doigts se liant encore au tien, le félin cesse pourtant ses ronronnements. Quand il s'écarte, les lueurs communes de ses yeux et de ses dents ont disparues. Est-ce l'évocation d'Eirin ou ton rappel au possible qui l'a vexé ?

« J’aimerais faire ce que d’autres croient irréalisables, mais je n’ai pas la vantardise d’en certifier. »

Pirouette verbal destinée à échapper à son reproche, autant que pour te recentrer sur autre chose que ses mains t’enfonçant dans le fauteuil – oh, Ryuu ne te laisse jamais t’échapper aussi facilement. Et quand il t’enjambe pour s’installer sur tes genoux, tu perds peu à peu espoir.

C’est avec attention que tu écoutes ses divagations – oh tu es persuadé qu’il y croit – à propos de sa jumelle. C’est surement vrai, que les jumeaux sont si fusionnels qu’ils sont comme une part, une moitié, de l’autre. Mais rien ne dit que les deux parties doivent être identiques, contrairement à ce qu’il affirme. Tu as déjà ton avis sur le sujet.

« Non. »

Tu le prononces doucement, déposes une de tes mains sur sa hanche, fini par la glisser le long de sa colonne vertébrale.

« Vous n’êtes pas identiques. Unique, oui, mais pas dans le sens où vous n’êtes qu’une entité. »

C’est franc et malheureusement, tu doutes que ce soit pour lui plaire. Eirin est surement le meilleur sujet à invoqué pour le faire reculer ; mais est-ce vraiment ce que tu veux ? Tu n’aimes pas quand Ryuu est trop éloigné. Tu t’inquiètes tout autant de le voir s’approcher d’aussi près – mais surtout, de ne savoir combien de temps tu pourrais résister. Résister à cette voix enjôleuse et à ces étreintes que tu ne désires pas même fuir – ce sont les meilleures, celles qui donnent l’illusion qu’on ne peut y échapper, alors même que ne veux pas le faire.

Tu l’agrippes à ton tour, ta main revenue s’ancré sur son bassin, l’autre rejoignant sa nuque afin de le rapprocher. Chuchotant, tout comme lui.

« Me réserverais-tu le même sort que d’autres avant moi ? »

Ceux qu’il humilie, ceux à qui il fait regretter, certainement, ces écarts.
Céder à Ryuu est aussi difficile qu’y résister.
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Ryuu Fujiwara
Ses cuisses ont l’effet d’un coussin aussi dur que l’acier des rambardes et pourtant, elles ont la chaleur d’une tendresse - ou d’une excitation - de l’adolescence et tandis que ton bassin se rapproche du sien lorsque sa main caresse ton squelette, ta tête se tord sur le côté pour se nicher contre son cou un instant.

Pourtant tu te redresses assez pour échapper à sa prison embrassante, celle qui te retient contre lui; et tu le surplombes, en apesanteur au-dessus de lui. Tes yeux s’hasardent sur son visage couronné d’une chevelure que tu aimerais couper; les cheveux longs ne sont pas ton goût, ils ne l’ont jamais été sur un homme; tu attrapes quelques mèches que tu tires légèrement pour le rapprocher de ton visage avant de glisser tes mains dans son cou, les pouces sur ses mâchoires; tu veux le tenir entre tes griffes.

« Yori, que connais-tu de la famille ? Que connais-tu alors des liens entre jumeaux ? » Tu te penches pourtant pour lui embrasser tendrement, si tendrement la joue alors que tes doigts froids enserrent toujours sa tête. « Je connais ma soeur mieux que n’importe qui d’autre, et ce n’est pas toi qui te fera le gardien de ses pensées ou de sa conscience, crois moi, mon beau Yori, je la connais sous tous les angles. » Tu te penches contre ses lèvres, si près. « Tous. » Et tu lui souris, et ce sourire anime tes lèvres contre les siennes, si proches, si proches.

Tes yeux s’accrochent aux siens encore un moment, ils dérivent sur la courbe de son nez, le bout de ses narines, l’arc de cupidon retroussé et ses lèvres roses; tes mains glissent sur son col que tu lisses avec soin, tes doigts trouvent les boutons de sa chemise, ton indexe se faufile dans les trous entre les boutons. Tu relèves les yeux sur ses joues, et tu embrasses l’autre de ton souffle chaud.

« Et, Yori, me promettras-tu l’amour ? » Tu rigoles doucement. Tu n’es pas dupe, Ryuu, et si tes désirs sont purement égoïstes, les conséquences le seront également, car plus que n’importe quoi d’autre, ton image de sang-pur doit rester vierge de tout écart; et ça, toutes les bouches qui se sont abandonnées à toi, le savent.

« Arrête avec tes questions, elles m’ennuient. » Et tu fais mine de t’écarter à nouveau, le regard encore lié au sien, les doigts contre sa peau.  
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Une étreinte qu’il t’impose, alors qu’il s’échappe de la tienne. Des doigts qui t’enserrent et qui te rapprochent, encore davantage, de ses lèvres tentatrices. Ses lèvres qui s’entrouvrent et se muent en de nouvelles questions, de nouvelles paroles. Et tu aimerais pouvoir déconnecter suffisamment pour ne pas les écouter, pour seulement les regarder. Ce n’est pas que tu n’aimes pas sa voix – le timbre en est agréable et il a des conversations intéressantes, quand il le veut – mais les jumeaux Fujiwara ont le don de tout gâcher, par leurs paroles. Alors que leurs bouches pourraient être utilisées à bien meilleure escient.
A commencer par les embrasser.

Tu ne sais rien des liens entre jumeaux et pourtant, tu oses penser que leur relation est trop fusionnelle, trop possessive et surement bien trop malsaine. Par ailleurs, connaître l’autre sous tout les angles ne signifie pas que nous ne formons qu’une seule entité, mais tu choisis de ne pas relever – à quoi bon ? Il te défie de le faire.

Tu n’as pas de regret à reléguer l’idée de posséder Ryuu et Eirin, en même temps, au rang de simple fantasme – posséder, est-ce seulement le bon terme ? – , pour la simple raison que tu ne saurais supporter te sentir de trop au milieu d’eux deux. Si tu as sacrifié le trio formé avec Xue et Ishan, ce n’est pas pour te trouver une nouvelle fois dans une dynamique te rappelant à quel point tu n’es pas indispensable et combien les autres peuvent te remplacer, bien plus vite que tu ne parviendrais à le faire.
Même Nanami n’a pas tardé à trouves les bras de Zeno, après les tiens.

« Je ne connais rien de tout ça et tu le sais, Ryuu. »

Il y a peut-être un peu d’amertume dans ta voix et, dans le fond, s’il y a bien deux sujets dont tu n’es pas friand – recelant trop de souvenirs, trop de peines, trop de douleur – c’est la famille et l’amour. Et justement, c’est sa question suivante qui te fait louper un battement – myocarde malmené à la seule mention du mot assassin : Et, Yori, me promettras-tu l’amour ?. Lui-même en rit, comme si cette simple idée était absurde – celle que tu puisses aimer ou celle qu’il puisse réellement le souhaiter ? Les deux le sont, sûrement. Et toi, tu as les doigts qui se crispent contre tes paumes.

Tu aimerais dire que tu ne sais rien non plus de l’amour, mais tu réponds :

« Personne ne peut promettre l’amour. »

Parce que l’amour ne demande pas, l’amour n’est pas toujours prévisible et l’amour change. On ne peut décider d’aimer ou de ne plus aimer. Et toi tu voudrais pouvoir dire que tu n’as jamais aimé et que tu n’aimeras jamais – non, non, tu ne voudrais pas juste le dire ; tu voudrais que ce soit vrai. Mais ça ne l’est pas.

Une remarque et il fait mine de s’écarter ; juste mine, il n’a pas rompu le contact, ni celui de ses yeux t’observant, ni celui de ses doigts sur ta peau, mais ses lèvres s’éloignent et tu veux les rattraper, les attraper, entre les tiennes. Ton dos se décolle du siège, vos poitrines se rapprochent et tes doigts plongent dans ses cheveux, rapprochent son visage.
Tu l’embrasses.
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara


Ton souffle se fait chaud, doux, caressant et tendre; et tu ne l’avoueras jamais vraiment, mais te laisser aller dans ses bras est une sensation que tu aimerais ressentir tous les jours sans t’en lasser. Mais.

> Personne ne peut promettre l’amour.

N’est-ce pas ? Tes yeux s’aventurent sur son visage, tout son visage, chaque grain, chaque pore, chaque courbe de sa peau se font avaler par tes pupilles si avides de découvrir, posséder Yori à ce moment précis où il t’apparaît aussi beau. Tu regardes ses cils battre au rythme de son coeur, tu les vois pulser doucement boom boom et battre pour toi, tu crois, tu espères, ses cernes qui creusent dans sa peau des bassins que tu voudrais remplir de baisers, le bout de son nez, ses lèvres qui cachent une langue si vive… et tu fermes les yeux quand tu les sens sur toi, et ta bouche s’ouvre grand, grand pour le happer en entier. Tu fermes fort les yeux. Ryuu, tu fermes fort les yeux et tu le mangerais tout cru. Tes doigts agrippent sa chemise tandis que ton autre main s’aventure dans sa nuque, son torse, son dos et tu le toucherais jusqu’à ce que vous ne fassiez plus qu’un. Et pendant que tu t’abandonnes à son baiser un peu trop, pendant que ta langue se fraie un chemin, tu t’écartes. La bouche rouge et luisante, humide, elle frétille.

Et tu aimerais lui dire non non non pas plus et pourtant tes mains tremblent, elles réclament sa peau et la dévorer, et ton corps s’ébranle beaucoup trop pour que tu le laisses sur cette faim. Et tu reviens chargé de baisers, carnassiers, et tes mains vacillent contre les boutons de sa chemise, et ta faim te tord le ventre, tout en bas, et tu convulserais presque quand tu respires ses joues, ses lèvres pleines de vous. Tu aimerais dire quelque chose, mais pour l’instant tes mains parlent pour toi tandis qu’elles courent vers son bouton et quand elles atteignent finalement le flambeau de tes désirs; tu te crispes, les yeux soudain ouverts sur son visage abandonné. Tu gèles, éteignant tout envie - et tu as le coeur qui bat vite, vite, vite que tes oreilles sont bouchées, et tu n’entends plus rien, et ton souffle se fait vicieux dans tes poumons qui ne s’ouvrent plus assez; Ryuu tu paniques et tandis que tu cherches de l’air, tu tentes lui en pomper, les lèvres de nouveau accrochées aux siennes, mais rien n’y fait. Eirin a réussi à passer les frontières de tes rêves et la voilà qui flotte devant tes yeux et tu es incapable de la chasser.


« Va te faire foutre, traitre. Tu ne la mérites décidément pas. »

Tu te redresses de ses cuisses que tu aimerais encore palper. « Tu me dégoûtes Yori. »


Yori Hayashi
own me once - [FB Yori]  190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Orochi
Yori Hayashi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t85-yori-hayashi-desenchante
https://mahoutokoro.forumactif.com/t287-poker-face-yori
Yori Hayashi


own me onceTaste me, drink my soul
Show me all the things that I shouldnt know
When theres a new moon on the rise
I had everything, opportunities for eternity
And I could belong to the night— Make me wanna die// The pretty reckless

You make me wanna die
And everything you love
Will burn up in the light
And everytime I look inside your eyes
Ce n’est pas un baiser qui saura alléger le poids de ta culpabilité – bien au contraire, elle s’alourdit, comme s’il s’ajoutait à la liste de tes méfaits. Mais il a l’avantage de te la faire oublier : effet instantané de ces lèvres qui s’entrouvrent pour te laisser place. A moins que ce ne soit pour te happer, te dévorer d’elles-mêmes. C’est mieux encore, quand l’avidité vient de Ryuu. C’est pire, peut-être, de le laisser prendre le contrôle de ce baiser, alors que tu te sens perdre pied. Pire, mieux ; tu te complais finalement dans ce mal qui te fait du bien.

Tu pourrais l’aimer, Ryuu. Tu pourrais l’aimer pour ses baisers passionnés, pour ses caresses précipitées, pour ses lèvres rougies et ses traits délicats et sa peau nacrée et sa rage de vivre et son mordant et sa sensibilité cachée. Peut-être que tu l’aimes déjà, sans l’accepter. Peut-être que tu pourrais l’aimer autant que tu pourrais le détester.

Ta raison te conseille te l’arrêter, avant de le regretter, mais tes mains rejoignent les siennes, ce n’est pas pour les retenir ; plutôt pour courir, le long de ses bras, rejoindre sa nuque, approfondir vos baisers, redescendre sur son torse et caresser la peau laiteuse à travers ses vêtements, avant de s’insinuer dessous. Et la température ne cesse de s’élever : dans la pièce, sur tes joues, dans vos mains et plus bas, bien plus bas, où la tension augmente exponentiellement.

L’ambiance change et tu veux t’accrocher à l’instant, comme à une bouée. Le désir à son comble, c’est finalement la douche froide qui t’accueilles à la tonalité de son insulte. Il s’éloigne et tu t’enfonces dans le fauteuil, prisonnier du dossier pour te reculer, ton esprit s’attardant à retrouver ses connexions. Tu accuses le coup, sans retenir un verbe mordant.

« Tu n’avais pas l’air si dégoûté, il y a quelques secondes. »

Et maintenant que tu retrouves les idées claires, tu te trouves submergé par la rancœur – s’apparentant à une blessure – de ce revirement de situation et le regret de s’être ainsi laissé emporter.  Les doutes t’accaparent : et s’il n’avait eu pour but que de se prouver que tu n’es pas digne d’Eirin ?

« Tu as eu ce que tu voulais, Ryuu ? »

Avec ferveur, tu te relèves de ton assise et réarrange les boutons de tes vêtements en t’éloignant, sans attendre de réponse.
La magie envolée et autant blessé, vexé, que frustré, tu ne demandes qu’à te retirer.
Ryuu Fujiwara
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Rang : 77/100
Orochi
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara


Tes lèvres sont encore rouges des succions exercées tantôt, sa salive parfume ta peau et tes yeux brillent d’envie, de désir et d’horreur alors que tu le regardes s’éloigner et toi, débraillé comme une catin, tu reprends ton souffle comme un sportif du dimanche : difficilement. Tes oreilles bourdonnent de milles aiguilles qui te percent les tympans et le ventre et ton coeur pompent le sang de tes pieds à tes mains, tu as froid d’un coup, un froid qui mord ta fierté et ton estime. Et pourtant.

> Tu n’avais pas l’air si dégoûté, il y a quelques secondes.

Tu as la bille au bord des lippes.
Et tes mâchoires sont crispées, saillantes, tranchantes.
Et tu es debout entre le fauteuil et Yori, et tu ne sais pas si tu as envie de rire ou pleurer. Tu ne sais pas si tu veux le rattraper et le plaquer contre la porte, la fermer à clés, tourner ta langue dans sa bouche, gouter encore à ses humeurs, baiser ses peaux, caresser le coton chaud de sa chemise, plier sous ses doigts, sentir son musc et l’odeur de son adolescence, fermer les yeux contre son flanc glabre ou
rire de son abandon et de sa soumission à toi, rien qu’à toi, l’avoir vu perdre pied et quitté son piédestal, le savoir si faible autant que toi pour les chair fermes et viriles, masculines, l’avoir contrarié et blessé - blessures que tu réclameras et déclencheras à chaque occasion.

> Tu as eu ce que tu voulais, Ryuu ?

Et tu choisis le rire, si vil. Le ricanement de la hyène face aux charognes, l’os à ronger. « Pas encore » Pourtant tu le rejoins une dernière fois, pourtant tu le plaques quand même contre la porte, pourtant tu t’assures de sa fermeture, et tandis que tu colles son torse contre le sien, que tu sens son ventre gonfler sous l’oxygène et s’en défaire, tu lui embrasses l’os maxillaire et tes doigts courent le long de sa jugulaire.

« Je veux ta perte Yori » dis-tu comme une litanie, dans un souffle. « Je ne veux pas de toi dans mon sang, tu comprends ça ? » Et ta bouche suce délicieusement sa chair douce, sa nuque bombée.

Tu t’écartes finalement. Tes doigts remettent les boutons de ta chemise dans les trous dans un calme plat, tes yeux ne se posent plus sur lui, trop attentifs à la besogne, tu lisses le tissu. Tu le toises une dernière fois. « Maintenant dégage, dégénéré. » Et tu lui fais dos pour monter dans ta chambre qui ne sera plus longtemps un havre de paix. « J’en sais assez sur toi. »

Pourtant, face aux escaliers, ton sourire est tordu.

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