— MAHOUTOKORO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

<yume> one more day, flashback
Invité
Invité
Invité
Anonymous

I'll be the sun, I'll be the waves, I'll be the one you love the most
de ces après-midi soleil qui s'entourent de froid -il ne fait pas bien chaud dans les serres, malgré la buée de mes souffles et le verre qui amplifie les photons de lumière, ah
respire ! sent comme l'air appelle à la vie quand il y en a le moins là-dehors, de ces hivers qui pétillent à travers le gel et la neige et d'autres choses qui n'ont pas trop de sens si bas sur la planète terre
il fait chaud, déjà, pour un mois de février
pour des vacances qu'on nous a enlevé
alors c'est un week-end sommes toutes assez habituel ; et mes rendez-vous m'attendent toujours à ces heures où on ne croise pas âme qui vive, un instant juste pour elles et moi, une fois par mois, et bientôt une fois par semaine, et cet été je les laisserais bronzer sur le borde de ma fenêtre et elles verront le soleil se lever se coucher et moi j'en suis persuadé, elles savent apprécier des ciels qui rosissent devant la beauté de leurs fleurs nocturnes
yui masami emi akemi eri nami mai et cette années je n'ai que des prénoms en i, pour une raison comme une autre ; elles se prélassent dans leur grand panier le temps de les en sortir, et de mélanger un peu de terre, et de prendre de nouveaux pots, et de nettoyer puis dépoter et replanter ces racines qui ont grandies tout l'hiver
le printemps est devant nous :
les oiseaux chantent et je siffle avec eux.
Yume Ueda
<yume> one more day, flashback 8d9cebe2d9c6e2d8c0c6513c3a8590ca
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Ryujin
Yume Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t703-your-savior-is-here-yume
https://mahoutokoro.forumactif.com/t750-hello-it-s-me-yume
Yume Ueda


one more dayAnd you found all the footprints that I left in the lawn
When I spied on you every night.
And I wish there was a secret that you said in your sleep,
Just a word that I could keep.— Comets // Cocoon
And I wish I was a comet to crash on your field
Just to be remembered.
And I wish I was a comet to crash at your feet
Just to be remembered.
C’est une situation bien étrange : une complaisance, autant qu’une affliction.
Je ne réalise pas encore qu’en temps normal, je devrais être chez moi, entouré par mes parents ou réfugié chez des amis. C’est le premier mois de février que je passe ici. Et si le manque de vacances se fait doucement ressentir, je n’arrive néanmoins pas à déduire si je me réjoui d’échapper au retour à domicile ou si je m’en lamente.

Quand cette question se fait un peu trop présente, il me suffit de le rejoindre (Kiyo) et j’y trouve mes avantages : un mois supplémentaire à ses côtés, un mois supplémentaire loin de nos tourments, un mois en moins de retour à la raison – un mois qui nous laisse nous repaître de notre utopie.

Je le rejoins à la serre, là où se trouve ses plus fidèles amies – les seules qu’il me permet de côtoyer avec lui. Je ne me souviens pas de chacun de leurs noms, mais j’apprend patiemment et j’écoute paisiblement. Je me rappelle Tsubaki, quand j’étais enfant, m’enseignant le langage des fleurs, m’abreuver de leurs histoires.
Je crois que j’aime un peu plus la botanique chaque jour.

Je me glisse parmi les plantes, jusqu’à son dos et, presque timidement, je fini par enrouler mes bras autour de sa taille et déposer mon front contre son épaule – j’inspire son odeur ; me repaît de sa présence.

« Hey, je prononce, à voix basse. »

Dans une de mes mains, il y a ce recueil d’histoire, que j’apporte depuis quelques temps. Celui qui nous laisse voyager, pendant qu’il s’occupe de ses protégés.

Et si ma préférée ne se trouve pas parmi celles qui y sont contées, c’est uniquement parce qu’elle s’écrit, à chaque instant que je passe en sa compagnie.
Invité
Invité
Invité
Anonymous
to our sunny place
on n'est jamais vraiment seuls quand on prend le temps d'écouter ce qu'il se passe tout autour -peut-être que si on affinait nos ouïes, on pourrait entendre les plantes pousser, et la sève couler, et le temps s'arrêter
moi, j'entends surtout mon cœur battre quand tu l'affoles de tes mains
tu sais, quand
il n'y a plus que nous au milieu de cette autre dimension
et qu'au loin les autres ont bien à parler, discuter, choisir, qu'importe
ça ne nous concerne pas
ça ne nous concerne plus
et alors, c'est comme si les vacances devaient depuis toujours durer un week-end, tant que tu en faisais partie
tant que tu me donnais de ton temps de tes mots de ton âme
et tout se suspend :
les minutes
ton souffle
mon esprit
ah -est-ce que tu te sens si doucement vivant toi aussi ?
je crois que c'est à cause de l'aube, et des plantes, et de tout ce que j'ai dans le thorax quand tu es près de moi
je m'abandonne au bonheur de l'instant, au plaisir de savoir que tu sera à moi pour les minutes à venir ; mes doigts s'accrochent aux tiens, qu'importe s'ils sont froids ou pleins de terre pleins de boue (pleins d'amour)
le tête qui se renverse ; un souffle de dragon d'eau dans les lueurs rosées d'un soleil qui rougit pour nous aussi
hey
pas bien plus haut que toi -il ne faudrait pas troubler cette tranquillité qui nous appartient à chaque fois qu'on oublie le monde
ah ! soudainement mais attends, t'as encore jamais vu atsushi. et une de mes mains s'empressent vers le prince de ce nom, le soulève jusqu'à devant toi -ça t'obligera à poser ta tête sur mon épaule et ah, peut-être serais-je assez chanceux pour que tu embrasses mon cou mon omoplate la naissance de ma mâchoire
elle vient d'arriver. et tu sais, yume, ça n'a pas l'air beaucoup comme ça mais pour moi c'est d'une importance toute innocente, enfantine ; c'est des êtres qui connaissent mes secrets et oh, si elles pouvaient parler
si elles pouvaient me raisonner
je crois que tu saurais les aimer autant que moi
(métaphore)
Yume Ueda
<yume> one more day, flashback 8d9cebe2d9c6e2d8c0c6513c3a8590ca
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Ryujin
Yume Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t703-your-savior-is-here-yume
https://mahoutokoro.forumactif.com/t750-hello-it-s-me-yume
Yume Ueda


one more dayAnd you found all the footprints that I left in the lawn
When I spied on you every night.
And I wish there was a secret that you said in your sleep,
Just a word that I could keep.— Comets // Cocoon
And I wish I was a comet to crash on your field
Just to be remembered.
And I wish I was a comet to crash at your feet
Just to be remembered.
Le silence prend une toute autre signification, quand je suis avec toi. Il n’est ni pesant, ni glaçant, ni ennuyant ; plutôt apaisant et reposant. Nos points de rendez-vous sont toujours très silencieux – peut-être parce qu’on s’arrange pour se retrouver à l’écart, loin des potentiels regards indiscrets ; je préfère me dire que c’est pour se retrouver, juste tous les deux. Et dans ces endroits, où personne ne nous dérange, je profite du calme régnant pour me rendre attentif à chaque léger son – alors, le silence prend une autre dimension.

J’entends ton souffle : il se bloque, à mon arrivée. S’accélère ensuite, à mon toucher. Se régularise, enfin et le mien vient se calquer sur le tien, après quelques longues inspirations (profiter de ton odeur).
J’entends le bruissement de nos vêtements, à chaque mouvement : quand les tissus se rencontrent, quand tes mains rejoignent les miennes – et j’espère les réchauffer, avec les miennes tout aussi fraîches.
J’entends les battements de ton cœur ; c’est léger – et peut-être que je confonds avec le mien, parce qu’il pulse si fort et si vite, quand je suis ainsi contre toi.
Et si je pouvais entendre tes pensées, y trouverai-je cette paix qui nous entoure ou serait-ce plus proche du chaos de mon rythme cardiaque agité ? Moi, je me sens serein.

Hey. Un écho à mon murmure, alors que tu penches ton visage en arrière, m’offrant ce cou que je souhaite embrasser. Ah ! Et le silence se rompt, soudainement. Tu éloignes tes mains, juste assez pour récupérer un de ces tiers qui partagent notre air – qui le renouvellent, même. Atsushi, je mémorise ce nom, dans un coin de mon esprit.

« Est-ce qu’il s’agit d’un Mimbulus Mimbletonia ? Ils sont si rares. »

Je dépose un baiser, si léger que mes lèvres t’ont à peine effleurées, à la naissance de ton cou, avant de me rapprocher et de glisser – dans un geste bien réfléchi – mon menton sur ton épaule. La curiosité d’observer la plante de plus près me sert à justifier cette proximité.

« Atsushi est très élégant. »

Il n’y a pas le moindre sarcasme dans ma voix – comment oserai-je ?

« Tu lui as fait visiter ? Il doit venir de loin. »

Il doit être un peu perdu ; tiens, je le vois s’agiter, doucement, pulser comme s’il s’agissait d’un myocarde palpitant – peut-être répond-t-il au mien.
Et mes bras, eux, n’ont pas cessé de t’enlacer.
Invité
Invité
Invité
Anonymous
to our sunny place
je la regarde, la plante -c'est encore une étrangère, on n'est pas encore amis, et peut-être qu'un jour elle chantonnera rien que quand j'entrerai mais avant ça, il faut qu'elle (et nous aussi qu'on) grandisse(nt)
alors je change ses pots (comme on change de peau)
et j'arrose ses racines (comme on caresse nos amours)
et je la laisse au soleil (comme on embrasse nos espoirs)
un jour elle sera sûrement en accord avec l'île, et peut-être que, dans ma tête, j'imagine, les joues chaudes, une autre symbiose
ah
c'est des idées stupides, alors je les laisse s'envoler alors que tu me gardes sur terre, tes mains en ancre qui me permet de flotter à la surface des rêves
et alors que tu murmures de ces mots qui me parlent, que tu laisses des traces de toi partout où ma peau crie famine dès qu'elle te sent, que tu t'appuies sur moi comme un roc, comme quelque chose qui tient oh en lequel tu as tant confiance, je ris
oh wow, j'avais sous-estimé tes compétences en botanique.
et peut-être que je trouve ça séduisant ah juste un peu, vraiment, de quoi agrandir mon sourire jusqu'à faire pâlir le matin
c'est mon grand-père qui me l'a envoyé. il vient de nos fermes.
de là où toutes les merveilles poussent -si tu savais ! des plantes du sol au plafond, et des herbes, et des céréales, et des fruits, et des couleurs oh partout, partout, partout
peut-être qu'un jour, tu verra (quand ça sera moi le roi)
pour le moment, il ne ressemble pas à grand chose, le pauvre. il paraît que ça prend un temps fou à pousser. et surtout, qu'il ne faut pas qu'il stresse, mais regarde-le, ah. le voyage a dû le mettre dans cet état. et ça fait pendre sur ma bouche un reste de tristesse, presque honteux de ne pas savoir s'occuper de ce cadeau si précieux
pour le moment, je l'ai seulement rempoté. et je lui ai présenté tout le monde, aussi, mais visiblement ça n'est pas suffisant. un soupire, un peu défaitiste, mais loin d'être définitif
enfin, je suis certain qu'on va s'entendre. et je le repose sur la table -on ne sait jamais, peut-être qu'il déteste être en l'air, et que c'est comme un espèce de mal de mer
mes doigts se glissent entre les tiens
mais on pourrait faire ça après. lui faire visiter un peu. ma tête se cale contre la tienne -pause.
Yume Ueda
<yume> one more day, flashback 8d9cebe2d9c6e2d8c0c6513c3a8590ca
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Ryujin
Yume Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t703-your-savior-is-here-yume
https://mahoutokoro.forumactif.com/t750-hello-it-s-me-yume
Yume Ueda


one more dayAnd you found all the footprints that I left in the lawn
When I spied on you every night.
And I wish there was a secret that you said in your sleep,
Just a word that I could keep.— Comets // Cocoon
And I wish I was a comet to crash on your field
Just to be remembered.
And I wish I was a comet to crash at your feet
Just to be remembered.
Je rougis, très légèrement (de plaisir), à ce compliment – si l’on peut le considérer comme tel, formuler ainsi. Mes connaissances en botanique sont l’une de mes fiertés ; autant pour l’importance qu’elles représentent en vu de mon projet de métier, que pour celle qu’elles représentent aux yeux de mes proches – toi, parmi d’autres. Et ce sont ces raisons, aussi, qui m’ont poussé à m’y intéresser.

Mais tu sais, je pense qu’il y a une différence entre un botaniste et un faiseur de potion. Le botaniste prend soin de ses plantes, respecte leurs besoins et les aide à prospérer au mieux. Le faiseur de potion, lui, ne s’intéresse aux effets des dites plantes dans le seul but de les utiliser dans la confection de ses philtres. Si toi, tu fais un digne botaniste ; moi, je suis davantage un faiseur de potion.

« Avantage familial. Tsubaki me parle des plantes depuis mon plus jeune âge. »

Et puis, l’art des potions, ça se transmet de génération en génération, chez les Ueda – Ange y a échappé, visiblement.

Mais tout faiseur de potion que je suis, je ne cesse de m’attendrir devant ton entrain et cette passion dévorante (de l’amour) que tu portes à ces êtres. Et si je souri autant, c’est de te voir aussi attentionné avec eux.

« Il est inquiet, pour le moment. Entre le voyage et d’arriver dans un endroit où il ne connait personne, c’est normal. Mais il se fera vite des amis et tu vas beaucoup t’occuper de lui, donc je suis sûr qu’il deviendra grand et fort. »

C’est toujours un peu étrange, pour moi, d’en parler comme des enfants – c’est comme si nous en étions, nous-même, à s’imaginer des histoires, avec des plantes pour poupées. J’y prend goût, pourtant – vois : je suis là, avec ce livre empli d’histoires – et je les sais sensible, bien qu’elle ne le montre pas comme nous.

J’acquiesce, quand tu propres de lui faire visiter plus tard. Je n’ose bouger, ainsi calé, l’un contre l’autre – c’est un de ces précieux moments, que je ne souhaite jamais briser. Alors c’est tout doucement, que je demande :

« Qu’est-ce que tu veux faire, en attendant ? »

Et moi, je crois que je pourrais juste rester comme ça, des heures durant.
Invité
Invité
Invité
Anonymous
you know i'll be there
si tu savais -tous les vrais compliments qui se cachent derrière ma gorge
il ne faut pas encore les laisser sortir ; ce ne sont que des chenilles pour le moment et je crois qu'un jour, ils deviendront beaux papillons, ils dureront un jour ou toujours et ils sortiront ou bien ils m'étoufferont, coincés dans la toile d'un amour qui je m'interdis
qui sait de quoi l'avenir est fait ?
oh, pas nous. pas nous, parce que sinon on ne ferait pas si bien semblant, parce que sinon on profiterait tant que c'est encore simple et vrai et paisible oh si paisible !
on la regarde ; toi tu vois ce qu'elle peut faire, et moi ce qu'elle peut devenir -ne sont-ce pas les deux clés de l'avenir ? complémentaires, juste nous pour tout faire -ça irait, je crois qu'on pourrait
porter le soleil sur nos épaules tant qu'il nous permettrait encore de voir le visage de l'autre
regarde, toute cette tendresse que tu pourrais faire tienne.
si seulement, si seulement ! tu étais conquérant, et moi un peu moins dictateur.
j'acquiesce : bien sûr, tsubaki, et bien sûr, ton discours sage, et le pot enfin lâché et des envies qui courent le long de mes doigts
qu'est-ce que je veux faire ?
(t'entendre dire mon prénom)(te voir me vénérer de tes yeux)(te sentir m'appartenir)
je me retourne oh j'abandonne tes mains et les laisse glisser sur la largueur de mes hanches -tu saura où les mettre où les accrocher, on l'a déjà fait plein de fois, aujourd'hui n'est pas exception et ah mes ongles qui laissent des sillages, de ta tempe jusqu'à tes pommettes puis l'arrête de ta gorge et l'arrière de ta nuque,
je l'accroche, tout doucement,
recule pour me cogner contre la table d'acier
allez, coince-moi
(rends-moi tout à toi)
mes lèvres sur les tiennes, tranquilles, moelleuses, délectables
sages, étonnamment éloignées de la faim qui les tiraillent
et le front posé contre le tien, le nez enchevêtré à quelques unes de tes mèches, je souffle je ne sais pas. j'ai peut-être une idée pour les prochaines minutes. oh je suis prêt à de nouveau m'élancer si tu m'en donnes l'autorisation -mes yeux de loup fermés pour ne pas trop t'influencer ; mon souffle rauque, calme, impossible à masquer.
Yume Ueda
<yume> one more day, flashback 8d9cebe2d9c6e2d8c0c6513c3a8590ca
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Ryujin
Yume Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t703-your-savior-is-here-yume
https://mahoutokoro.forumactif.com/t750-hello-it-s-me-yume
Yume Ueda


one more dayAnd you found all the footprints that I left in the lawn
When I spied on you every night.
And I wish there was a secret that you said in your sleep,
Just a word that I could keep.— Comets // Cocoon
And I wish I was a comet to crash on your field
Just to be remembered.
And I wish I was a comet to crash at your feet
Just to be remembered.
De quoi parlait-on, déjà ?
J’oublie tout, quand tu te retournes. Quand tes mains lâchent les miennes, mais que je viens m’agripper à ces hanches qui me sont offertes – comme si le creux de tes reins n’était fait que pour y poser mes paumes et, regarde, mes doigts sont juste assez longs pour les empoigner. Quand tes doigts parcourent mon visage – qu’est-ce que tu y trouves ? Est-ce que tu y vois quelques preuves de cet amour (que je n’avoue pas). Mes yeux qui ne regardent que toi et mes lèvres qui ne s’accrochent qu’aux tiennes et mon corps qui ne semble fait que pour se lier au tien – ils s’emboitent si simplement, quand je t’enserre, contre cette table.

Je laisse notre baiser envahir mes pensées. C’est presque trop lent – et tu me donnes déjà trop chaud. Ça pourrait être la serre ; il fait toujours humide et plus chaud qu’ailleurs. Ça peut-être ton corps et cette chaleur que notre étreinte partage. Mais –
C’est différent.

Une idée pour les prochaines minutes ; c’est si prometteur que j’aimerais les transformer en heures. Je laisse mes doigts glisser, jusqu’à trouver l’extrémité de tes vêtements, jusqu’à venir effleurer ta peau – c’est à peine si j’ose, mais je trouve une forme d’encouragement dans ton regard.

« Je crois savoir quelle est l’idée. »

Et je crois qu’elle me plait déjà.
Autant que tu me plais, toi.

Je mordille mes lèvres – d’impatience ou d’un peu de stress, de gêne ou à défaut de mordiller tienne. C’est un réflexe dont je ne tiens plus vraiment compte. Et ce sont tes lippes que je viens retrouver, me penchant juste assez pour nous trouver encore un peu plus collé contre cette table.

Les plantes pour témoins ; est-ce que tu penses qu’elles observent ? Et qu’est-ce qu’elles en penseraient, elles ? Est-ce qu’elles diraient que c’est mal ? Est-ce qu’elles se diraient que c’est ça, aimer ?
Moi je sais que ça l’est. Autant l’un – à tes yeux – que l’autre – aux miens.
Invité
Invité
Invité
Anonymous
you know i'll be there
moi aussi, je sais plus trop
est-ce que c'est si important que ça ?
je veux dire, il y a des priorités dans la vie et
quand tes yeux brillent de milles météorites, ça me paraît important d'y déverser tous mes vœux oh et par après de les honorer
ce n'est pas moi qui l'ait dit ; c'est une vieille croyance humaine et étrangement en ce moment j'y crois dur comme fer
ce n'est pas moi qui l'ait dit ; et alors t'es obligé par les lois de l'univers à répondre à mes désirs à mes envies à mes ordres de silence
je suis certain que tu les connais déjà, parce que c'est toujours les mêmes et ah,
ahhh, ce froid juste en-dessous de mon haut juste au bout là où tout commence toujours avec quelques explorations incertaines de tes doigts affamés et résignés et oh prêts à toujours aller plus loin
et moi
toujours si sage, tu n'aura de mes lèvres que des sous-entendus noyés dans les baisers, et de mes mains que des inclinaisons à double-tranchants, et de mes yeux s'échappent des dévore-moi impériaux qui ne se feront respecter dans les limites de mes décisions oh
ah bon ? essaie de la deviner, alors. dis-le
dis-le que t'es sensé m'aimer
c'est tout ce dont j'ai besoin pour rester accrocher
(et je ne te répondrai pas et ça se terminera comme ça)
en attendant je respire à l'idée de tes lippes à leur danse à leur douceur et mon torse veut faire pression contre le tien prouver qu'il est là ah, exister ! je m'assois sur cette table, une main dans ton dos t'attrape l'omoplate te force encore encore encore à te rapprocher (tu crois qu'on peut fusionner ? ne plus exister en séparé ?), elle glisse pour inviter ton bras à s'aventurer plus loin, mais juste un peu, rien qu'un peu
l'autre, féline, agrippe toujours ton cou
ah
aurais-je si peur que tu t'enfuies ?
non.
t'as des promesses à réaliser, pendant que je me noie dans tes baisers.
Yume Ueda
<yume> one more day, flashback 8d9cebe2d9c6e2d8c0c6513c3a8590ca
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Ryujin
Yume Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t703-your-savior-is-here-yume
https://mahoutokoro.forumactif.com/t750-hello-it-s-me-yume
Yume Ueda


one more dayAnd you found all the footprints that I left in the lawn
When I spied on you every night.
And I wish there was a secret that you said in your sleep,
Just a word that I could keep.— Comets // Cocoon
And I wish I was a comet to crash on your field
Just to be remembered.
And I wish I was a comet to crash at your feet
Just to be remembered.
La peau est chaude (brûlante) sous mes doigts. Prêt à m’y brûler, comme je me laisse consumer par mes sentiments à ton égard, comme je m’apprête à me laisser embraser par nos erreurs – tel Icare, je m’envole et m’approche bien trop du soleil. Et c’est un rare courage qui m’anime pour me laisser ainsi porter par des pulsions ravageuses – j’oublie mes complexes, mais jamais les limites que tu m’imposes. Or, c’est quand tu m’offres ces invitations à les repousser, que je me laisse tenter.

Ah bon ? essaie de la deviner, alors.
Je sais que tu joues (avec moi). Et ça devrait être un jeu au cours duquel on s’amuse tous les deux, mais pour moi je crois que c’est un peu trop sérieux – et pour toi aussi, peut-être, juste pas de la façon dont je le voudrais. Et si j’étais plus à l’aise – avec moi-même ; avec ce sujet ; avec toi – j’aurai mille et un sous-entendus à te faire.

« Est-ce que ça inclus toi, moi et ce que nous faisons déjà ? »

Et cette table, contre laquelle je te presse encore, jusqu’à ce que tu t’y assois et que je me fonde entre tes hanches. Et nos poitrines qui se trouvent, sans plus pouvoir s‘éloigner. Et tes mains qui me pousse au plus près de toi, qui ne cessent de s’agripper à moi. Et les miennes, timidement entreprenante, qui s’aventurent un peu plus loin – rien qu’un peu. Et nos lèvres jointent, comme si nos vies en dépendaient – la mienne, surement.

Je me satisferai de n’importe laquelle de tes idées, tant que je peux t’embrasser à m’en asphyxier et –
Je reprends justement mon souffle – j’en oublie l’essentiel, quand tu deviens mon oxygène.

« J’ai envie de continuer. »

A t’embrasser. A prolonger. A davantage, peut-être.
Et c’est réconfortant, autant que frustrant, de savoir que tu sauras m’arrêter.
Invité
Invité
Invité
Anonymous
stop, wait a minute
tu sais j'ai jamais autant envie d'être moi que quand on dévie comme ça ; à ne vouloir échanger ma peau contre aucune autre, à louer les dieux de m'avoir donné ces mains pour empoigner tes cheveux oh ces lèvres-ci qui s'arrangent si bien aux tiennes et mes cils qui viennent accrocher ton épiderme quand enfin on est assez près, comme on devrait toujours l'être
et pourquoi aujourd'hui je me laisse aller ?
(parce que ta langue est de miel et ton air goûte les délices et tes mains complètent mon corps et ton bassin est un doux feu et ton torse la plus agréable des abysses)
parce que ça fait six mois que je ne suis pas rentré
parce que ça fait six mois qu'on ne m'a pas recadré
parce que ça fait six mois qu'on ne m'a pas mis la réalité en face :
péché
et moi,
je me dis ah, tant pis ! je suis curieux, seulement curieux ; je sais ce que je fais et c'est juste drôle que de sentir le styx sur son corps à chaque miette que grignote ses ongles ah tu sais cette frontière infranchissable, scellée par mes propres promesses qui m'enchaînent de mon plein gré à cette distance où je ne pourrais jamais vraiment te toucher
qu'importe : que l'océanide amène sa haine, tant qu'elle ne coule pas jusqu'au léthé tout me convient
(ne me faîtes jamais l'oublier)
((lui ou ma promesse ?))
je n'aime pas quand t'arrêtes pour parler alors qu'on est occupés à s'embrasser
pourquoi tu t'arrêtes ? continue, bloque donc ces bêtises derrière tes dents et montre-les moi autrement -regarde, je vais te montrer comment faire danser ses idées avec deux langues, allez, tu sais le faire, tu m'as déjà recopié
c'est bas de m'attaquer si loin de ma paroisse, de mes églises
tu le sais, non ? mais je ne craquerai pas. (sur le styx)
yume, a peine parlé ah gémit peut-être, doucement lâché, haché, entre deux respirations goulûment attrapées, avalées : c'est pas pour de vrai dis-je sans m'arrêter de t'embrasser de t'enlacer de te supplier
allons bon, tu ne peux pas dire que je suis en train de mentir
ni moi, ni ma langue,
ni mes mains qui t’attrapent (trésor) oh à encore chercher à te rapprocher sans même savoir si c'est possible ; tu me donnes envie de
casser l'univers
(et alors, le styx, vraiment, est-ce qu'on en aurait encore quelque chose à faire ?)
((enfers))
s'il te plaît, ne dis rien
je te fais couler jusque dans mon cou
allez, yume
vas-y
(montre-moi que j'ai tord, aime-moi comme on ne m'a jamais aimé, prouve-moi que j'ai encore le droit d'exister)
Yume Ueda
<yume> one more day, flashback 8d9cebe2d9c6e2d8c0c6513c3a8590ca
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Ryujin
Yume Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t703-your-savior-is-here-yume
https://mahoutokoro.forumactif.com/t750-hello-it-s-me-yume
Yume Ueda


one more dayAnd you found all the footprints that I left in the lawn
When I spied on you every night.
And I wish there was a secret that you said in your sleep,
Just a word that I could keep.— Comets // Cocoon
And I wish I was a comet to crash on your field
Just to be remembered.
And I wish I was a comet to crash at your feet
Just to be remembered.
Yume. Je n'aime jamais autant ce prénom que lorsque c’est toi qui le prononces. Lorsque j’en apprécie toute la saveur dans ta voix, dans le ton que tu emploies. Lorsqu’il glisse sur ta langue et vient franchir tes lèvres – oh, que serais-je sans elles pour me parler, pour me faire exister ou même pour venir jouer avec les miennes.

Yume. Et je ne pourrais jamais autant aimer ce prénom que lorsque tu le murmures ainsi – gémi, même ! Je crois que la seule idée que ce soit moi qui te tire de telles expressions suffit à m’embraser, à me remplir d’une étrange fierté et de souhaiter continuer – sans plus jamais m’arrêter.  

C’est pas pour de vrai. Je me fige, ne m’attendant pas à ce changement d’atmosphère et mon corps peine à comprendre les messages de détresse envoyés si soudainement : l'adrénaline court encore dans mes veines et mes mains tremblent – sûrement d'impatience, de frustration, à moins que ce ne soit parce qu'elles ne saisissent pas pourquoi elles doivent s'arrêter.
Est-ce qu'elles le doivent vraiment ? Après tout, lui n’a pas dit que c’était terminé, pour autant.
Juste que ce n’est pas pour de vrai.

« Non. Je sais. »

Et ça me détruit le cœur de l'avouer, mais c’est vrai. Que ça ne l'est pas, justement – pas pour toi, du moins.
J’aimerais pouvoir en dire autant, mais ça n'aurait pas de sens, tu ne crois pas ? Parce que rien ne me semble plus vrai que ce trop-plein d'émotions que je m'efforce de réfréner. Que cette envie de t'embrasser et de te toucher, chaque fois que tu es près de moi. Que ces pensées qui s'immiscent dans mon esprit et ne me quittent jamais. Que cette peine qui m’envahie, chaque fois que cette histoire me paraît impossible.
Pourquoi on continue ? – pitié dis-moi que ça ne cessera jamais ; qu’au moins, je peux encore m'accrocher à des morceaux de toi.

« On devrait... »

On devrait s’arrêter là – pas nous deux ; non, ça je ne pourrais jamais y mettre et, si ça doit arriver (ça arrivera, je le sais) ce sera à toi de t’en incomber la responsabilité.

Je laisse mes lèvres effleurer ton cou, y déposer un unique baiser (je dois m’y efforcer), avant de m’extirper.

« Mmh. Dis, tu crois qu’elles peuvent nous voir ? »

C’est une manière, un peu idiote, de détourner notre attention et revenir sur ces plantes qui nous entourent. Elles nous observent, peut-être.
Tu penses qu’elles approuvent ? Ou qu’elles nous jugent ou que nos états d’âme leur sont bien égales ?
Invité
Invité
Invité
Anonymous
moiridios
je ne demande pas grand chose -juste que tu me vénères
que je sache avec certitude, sans qu'aucune promesse ne soit dite, que tu damnerais ton âme si ça me ferait sourire
que je sois sûr, les yeux fermés, que jamais tu ne saurais te lasser de mes rides ou tout autre signes de faiblesse
que je ne m'inquiète pas, l'esprit ailleurs, de l'idée que tu puisses t'en aller
j'ai besoin de comprendre que tu sera toujours là, prêt à tout donner sans y penser
et j'ai besoin de m'en distancier ah de savoir que j'ai le dessus, l'avantage (prévalence, prééminence, primauté)
alors ? qu'est-ce que ça te fait ? d'être prisonnier et de me laisser jouer, parce que t'es déjà coincé ?
ne t'inquiètes pas, mon doux, ça me serait inutile de te briser maintenant ; je te préfère entier, encore connecté à tes pensées à cette honnêteté qui met le feu à chacune de nos entrevues
l'interdit à des saveurs difficiles à reproduire
je te sens trembler et, peut-être que de mes jambes, j'en viens encore à te serrer
t'as pas le droit de reculer
je te l'interdis.
donne-moi des conseils si tu veux ; ne formule des ordres que si je t'y autorise ; ne pense que sous l'égide de mon auréole. brandis ma bannière dans chacune de tes idées, laisse-moi marquer de mon hanko toute preuve de ton individualité, ne porte dans tes cheveux noués que le souvenir de mes faux baisers en te rappelant de leur inimitié.
c'est tout ce qu'inspire ta prière, formulée au creux de mon cou (si tu mords assez fort, est-ce que tu peux transpercer l'aorte ?)
je ne te laisse pas partir
je ne tourne la tête que pour que tu puisse encore admirer cette nuque que tu pourrais empoigner.
mh, non. enfin, peut-être masami, avec son écholocation. et atsushi sent les émotions. (l'amour la peur le déni la réflexion) mais peut-être vaudrait-il mieux le ménager, effectivement. ordre donné peut-être que tu peux lire un passage de ton livre ? c'est quoi ? mes yeux, de nouveau vers toi
embrasse-moi
prouve-moi que tu ne peux pas te passer de ça.
Yume Ueda
<yume> one more day, flashback 8d9cebe2d9c6e2d8c0c6513c3a8590ca
Citation : But It's Better If You Do
Age : 18 (8/11/79)
Ryujin
Ryujin
Yume Ueda
https://mahoutokoro.forumactif.com/t703-your-savior-is-here-yume
https://mahoutokoro.forumactif.com/t750-hello-it-s-me-yume
Yume Ueda


one more dayAnd you found all the footprints that I left in the lawn
When I spied on you every night.
And I wish there was a secret that you said in your sleep,
Just a word that I could keep.— Comets // Cocoon
And I wish I was a comet to crash on your field
Just to be remembered.
And I wish I was a comet to crash at your feet
Just to be remembered.
C’est perturbant.
Quand ta voix (tes réflexions) me laisse penser que je devrais reculer, mais que tes gestes me demandent (m’ordonnent) de rester. Il y a ces moments où je ne sais plus sur quel pied danser – et avec toi, je crois que je ne le sais jamais. C’est faire deux pas en avant, pour revenir de trois en arrière, jusqu’à s’immobiliser (entre tes bras, je ne pourrais m’en lasser).

C’est énivrant.
De t’avoir si près de moi. D’avoir ton odeur qui emplis mes narines – ton cou à ma portée, comme s’il ne demandait qu’à être dévoré (mais pas pour de vrai). D’avoir tes cuisses qui se referment autour des miennes – emprisonne-moi, encore et je serai tout à toi (ne le suis-je pas déjà ?).

C’est tentant.
De fuir. De rester. Je ne sais pas laquelle de ces solutions je saurai le mieux supporter. Ma conscience ne cesse de me souffler que je ferais mieux d’abandonner (avant de couler) mais mon cœur souffre, rien qu’à cette éventualité. Je ne saurai te quitter – c’est toi qui choisi ce que tu souhaites prendre et ce que tu choisi de laisser.

Et tu l’as dit, ce n’est pas pour de vrai.
Pour moi non plus, j’en reste persuadé – vil mensonge, que je ne cesse de me proférer.
C’est bien pour cette raison que je ne l’ai jamais avoué à quiconque ; et pas seulement parce que tu l’as demandé – c’est bien plus simple de mentir aux autres, quand on se ment déjà à soi-même.

J’acquiesce, quand tu m’offres mon échappatoire ; m’enfuit, non sans déposer un baiser sur tes lèvres – laisse-moi au moins ça ; je me fiche, désormais, d’avoir l’air désespéré.
Après toutes ces années, je peux continuer d’assumer.

« Des contes sorciers. J’en ai choisi quelques-uns qui pourraient les apaiser. »

J’ai le regard bas – peiné (soumis). Mais de bonnes intentions entre mes mains.
Je suis prêt : à recommencer ; en oubliant ce qui a dégénéré.

« Installe-toi. »

Et je m’écarte pour de bon, récupérant Atsushi pour le déposer devant nous, le recueil s’ouvrant entre mes doigts jusqu’à retrouver les bonnes pages.
Je débute mon récit.
Invité
Invité
Invité
Anonymous
will you still love me when i got nothing but my aching soul ?
le voilà, ton serment ; dans l'allongement de ta nuque, écrit sur les craquelures de mes lippes, scellé par un instant bien trop court
tu t'en vas
je reste là, les jambes suspendues, ballottantes dans l'air comme celles d'un enfant qui ne sait quoi en faire
(ça fait mal un peu de te voir partir pourquoi tu fais ça ? c'est pas grave tu t'en remettra tu l'as pas dit mais on s'est compris
on aurait pu continuer à rester sages à s'embras(s)er à ne pas savoir où aller, de toutes manières j'en suis bien trop effrayé pour réellement chercher
c'est juste de la curiosité, tu sais ? une envie de savoir, pas du tout de te voir)
mh, d'accord. soit. je suis d'accord, je t'ai autorisé (j'ai formulé tes excuses, j'ai regardé tes yeux baissés)
vas-y, contes-nous donc ces grandes histoires ; ces hommes au sang noble, au courage pur, aux aventures palpitantes
allons-nous rêver de péripéties nous aussi ? (oh, si on savait tout ce qui nous attendait)
j'ai songé, un instant, simplement m'allonger parmi ces jolies plantes bien repottées, mais oh finalement
le sol me paraît bien cruel quand j'y retourne (je voulais les nuages, et les ciels d'au-dessus, je voulais que tu m'empêches de respirer en un délice étrange à décrire)
et je trouve ma place en te recopiant -le menton sur ton épaule, mes bras enserrant ta taille
t'inquiètes, je vais pas regarder si tu lis bien. je pourrais, pourtant, mais mes yeux sont fermés et j'aimerais me vautrer dans des rêves de coton, mais le sommeil ne m'invite que rarement chez lui on t'écoute moi et tous les autres
surtout moi.
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé