— MAHOUTOKORO
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Douce alice, ne succombe pas (+) Natsuo
Hizakari Awataguchi
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Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 25
Rang : S2
Amaterasu
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Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi

Douce alice, ne succombe pas

c'est si triste et en même temps... je rêvais de pouvoir lui faire un vrai câlin et d'établir vraiment cette relation qu'ils ont depuis si longtemps uwu


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J’ai attendu une partie de la matinée en m’occupant l’esprit, mais aucun origami n’était venu me répondre et de sa part j’étais toujours partagée entre exploser de colère où lui renvoyer un pliage à voix portante pour exiger des explications. Je m’étais très rapidement décidée à lui rendre visite en faisait fi des politesses puisque de toute façon solliciter la permission impliquait qu’il veuille d’abord prendre la peine d’écrire, ce qui était visiblement trop demander. Moi inquiète ? Oh, si peut ! Il ne l’a peut-être pas remarqué et de toute autre personne que Natsuo j’aurais simplement été indignée et stupéfiée puisque je ne prends aucun soin à le cacher. Mais c’était bien là le problème : Natsuo est différent. Il peut le voir, il fera comme moi : n’en dira rien. Alors, si aucun de nous ne fait l’effort, c’était certain que ça devenait moins visible !

Aucune serrure ne saurait me résister, éventail ou baguette, qu’importe, je me suis habituée. C’est un art chez nous d’apprendre et de s’adapter, je n’en faisais pas nécessairement bon usage, là tout de suite même si ma cause était juste, elle. La fin justifie les moyens non ? J’imaginais mille et un scénarios et le plus probable d’entre tous était cette abomination de comprimés ou de substances dont il aurait abusé. Le moins pire c’est d’interrompre quelque chose de plus charnel qui ne me concerne pas, en soit, c’est un malaise que j’essuierais sans m’attarder et qui ne me dérange que pour celui provoqué. Voir deux corps nus enlacés ne me répugnent, m’angoisse, ni ne m’attire, j’en ai un aussi et j’ai cette particularité de pouvoir le transformer, alors vraiment ça ne me ferait ni chaud ni froid. C’est également quelque chose pour lequel j’ai très peu d’intérêt pour l’instant et ma scolarité se terminant je projette plutôt d’aller étudier à l’étranger pour ne pas risquer de croiser des têtes connues avec lesquelles plus tard je serais amenée à cohabiter. D’une façon ou d’une autre, ne nous leurrons pas, les familles de sang pur et la communauté magique sont semblables à une serre. C’est un monde qui finira toujours par se croiser et dont les destinées sont liées.

Je le surprends effectivement, trop secoué pour remarquer ma présence et d’un regard mes yeux trouvent les coupables directs de son état. Mon cœur tambourine alors que je reste interdite devant la porte quelques secondes. J’ai envie de le tuer. Blasphème pour la Sugawara que je suis. « Vraiment, si tu voulais mourir jeune, tu aurais pu réfléchir à autre chose que de finir en légume » quelle quantité avait-il consommé ? Était-il récupérable ? Je le voyais conscient, mais ses yeux avaient l’air vides. Je m’approche enfin, alarmée, à la fois contrariée avec une forte envie de le gifler à celle de lui porter secours. Devinez quelle option j’ai choisie ?

Je vérifie son souffle, maintenant son visage près de ma joue, qu’il m’en empêche de toute façon ses forces sont amoindries. Puis, son pouls à son cou de mon index et majeur. Il était sans surprise anormal et sa température avait grimpé. Intérieurement, la colère me servait de moteur à ne pas céder au stress et l’insulter mentalement me faisait un bien fou pour garder mon sang-froid. « On va bouger vers la douche, tu n’as pas le choix et tu vas me dire quoi faire pour éviter d’avoir ta mort sur la conscience » toujours impérative, je l’aide et le hisse jusqu’à la cabine. Lui faire prendre un bain serait bien plus dangereux que quelques gouttelettes venues perturber sa léthargie. Ses études le mèneront droit au rétablissement et pour qu’il le comprenne, il a tout intérêt à ne pas protester.

« Bien » nous voilà trempés, mes mains s’appliquant à tapoter lentement ses joues. « C’est désagréable ? Je m’en fous, réveille-toi un peu, j’ai besoin de te parler et que tu sois attentif » pas de sermon, même s’il en mérite un de toute évidence. D’abord il est temps de comprendre qu’il n’est pas n’importe qui puisqu’Hizakari Sugawara a un intérêt tant professionnel que personnel pour lui. Ensuite, peut-être, si je ne suis toujours pas calmée, je lui passe le savon de sa vie. « Natsuo Maeda, tu n’as pas le droit de me faire ça. Pas à moi et je te jure que si je me retrouve avec un yurei, tu vas endurer deux-cents bonnes années à me supporter, je t’y forcerais pour te punir d’avoir passé l’arme à gauche. » Traite-moi seulement d’idiote, je te défie, traite-moi d’idiote une fois pour avoir peur que tu t'en ailles et c’est une promesse du haut de mes dix-huit ans que je te fais, tu passeras le restant de ta vie d’esprit à mes côtés.