— MAHOUTOKORO
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nuit en enfer (tetsuya)
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à jamais damné

Refuge non-désiré et responsabilités qui bras tombant t'avaient déjà lassé. La bibliothèque t'avais toujours paru plus joviale. Manuels éparpillé et énoncé en pagaille à faire semblant de travailler. Omyondo, matière nébuleuse, ça ne veut rien dire, tu soupires, luttant pour ne pas t'étendre le long de la table. A l'écoute du silence comme s'il était porteur de sagesse, les livres se succédant comme livré à l'infini, les mots ne semblaient plus vouloir rien dire. Tu ne voulais pas travailler, pas aujourd'hui.

Être privé de ta baguette n'arrangeait en rien les choses, privé de révisé tes cours de sortilèges et de métamorphose, dénudé du peu d'identité propre dont tu avais disposé. Tu repenses aux événements du dîner ; tu es un imbécile. La rage brûlant du bout de tes doigts tremblants alors que tu ne te remémorais qu'à peine le visage, souvenir au allure de mirage et ça ne semblait pas réel et pourtant c'était bien la colère qui t'avais possédé.

Les yeux rivés sur tes bras ballants à cligné des yeux sans savoir penser, t'aurais presque ris de la situation mais t'es encore englouti par la honte, à esquiver les regards et t'isoler à la première occasion. Pas encore un mot pour Ange et des bonjours qui se perdent facilement pour tes camarades de chambre.

C'est déprimant. Ne voulant plus y penser, tu te replonges dans tes devoirs à peine commencer, l'absence de ton binôme commençant légèrement à te faire inquiéter, peut-être l'origami n'était pas parvenu à destination, tu n'étais pas doué pour ce genre de chose à vrai dire. Néanmoins tout ce qui était en ton pouvoir résidait au sein des textes éparpillés.

Origine, Histoire et évolution de la perception du pacte de Yao Bikuni, 5e directrice de Mahoutokoro. Ca ne voulait rien dire.
Fuyuki Awataguchi
fuyuki
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
Rang : A2
Susanoo
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Fuyuki Awataguchi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1433-requiem-of-red-fuyuki#11532
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1520-calligraphie-fuyuki#12189
Fuyuki Awataguchi


nuit en enferCes derniers jours étaient pesant. Déprimant. Fatiguant. Tu avais l’horrible sensation qu’on s’était nourri de ton énergie. Qu’on te l’avait aspiré sans te demander ton avis. Ce n’était pas ton genre pourtant, de broyer du noir, mais tu ne savais plus ou tu en étais. Alors, pour absorber tes pensées vagabondes, tu t’es réfugiés dans l’étude de la magie, dans ces bouquins et ces examens où on n’y comprend vraisemblablement rien. Et ça te convient. C’était mieux ainsi. Au moins, tu ne pensais pas à Kiyoshi.

D’ailleurs, une nouvelle tâche avait de quoi attirer toute ton attention, te faisant oublier tes misérables lamentations. Un certain Yue, t’avais prévenu d’un devoir commun. Et si l’intitulé n’avait sans l’ombre d’un doute, aucun sens, ça avait le mérite de te faire travailler.

L’origami avait indiqué la bibliothèque. Alors, une fois les cours terminés, tu gravissais les marches jusqu’au sixième étage. Il n’y avait jamais grand monde à cette heure-ci et encore mois du côté des livres concernant la cinquième directrice de l’école, alors tu ne tardais pas à mettre la main sur ton binôme de fortune.

Pourtant à la vue de sa silhouette tu te figes. Elle n’a passé que quelques instant face à toi, mais chaque seconde t’avait semblé si longue, que tu ne peux pas l’oublier. Ni lui, baguette en main prêt à t’attaquer, ni la magie du directeur qui l’a envoyé valsé. Tout t’avait semblé s’être déroulé au ralenti. Et ta le souffle de nouveau coupé, comme si tu revivais ce moment. Comme si tu revivais l’instant suivant.

Calme-toi, Tetsuya.
Inspire.

Respire.

Tu reprends le contrôle, doucement, sûrement. Et tu te décides à faire comme si de rien n’était. C’était pour le mieux. Oui, oublie tout ce qu’il s’est passé ce soir-là. Tu t’étais décidé, c’était ce à quoi tu t’en tenais. Tu poses tes affaires sur le plan de la table. Tire la chaise avant de t’y installer.

«   Tu as déjà commencé ? »

Parce cette terrible mascarade, elle, était loin d’être terminée.
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à jamais damné

Quelques rêveries, quelques désespoirs qui emplit les manuscrits et ta copie bien trop vide. La lassitude a déposé quelques fleurs dans un recoin de ton cœur, mais tu ne discernes que les épines à s’immiscer à la façon des regrets non prononcé. Tu penses au dîner, tu penses aux angéliques, tu songes aux cieux de façon presque ironique. Ca te manque et tu t’inquiéterais presque, cela dit ton devoir attendait.

Ton regard ne tarde à tomber sur celui de ton binôme et tu le reconnais bien là. La haine sans visage, tes ressentiments qui mendient et les souvenirs qui resurgissent avec parcimonie. Tu l'aurais bien abhorrer un peu plus tandis que tu le jauges, lentement.

Tu le laisses approcher en silence, paroles absentes à votre animosité, les respirations qui se saccadent feignant le calme. T'as pu donné un nom à tes abominations aujourd'hui Yue. Tetsuya Miura. Pas encore. T'arranges les manuels éparpillés et tes brouillons autrefois abandonné de sorte à ce qu'il puisse mieux s'installer. Y'a rien d'amical dans le mouvement, quelques cordialités dont t'as malheureusement hérité.

Juste quelques notes, rien d'intéressant. Vous êtes face à face pourtant t'as l'air si distant Yue, les paroles froides, c'est comme si c'était tes origines qui refaisaient surface, tu parais glacial.
Fuyuki Awataguchi
fuyuki
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
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Fuyuki Awataguchi
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Fuyuki Awataguchi

nuit en enfer

Le karma. Voilà un joli mot pour signifier l’ironie du sort. Pour distinguer ces situations impromptues ou le ciel semble semble vouloir vous tomber dessus ou le destin, se met à vous rire au nez, comme celui que tu avais réussi à briser. Tu jettes un coup d’œil à ce qu’il avait plus assembler, des notes, des livres, mais comme il le disait si bien, rien d’intéressant. Une chance que vous aviez, à devoir ensemble chercher à résoudre une question sans véritable réponse.

Tu lèves les yeux vers cette entité qui dans ton esprit, n’a jamais cessé de te pointer de sa baguette. Vos regards se croise, et tu le sens bien, que c’est électrique. Qu’il y a ces non-dits, mais que ton nom tout comme son nom, est doucement inscrit dans un livret qui vous est réservé.

« En parlant de choses, pas très intéressante. Finalement, ça ne te va pas de faire semblant, de faire comme si de rien n’était, alors que cette foutue soirée avait anéanti ton existence. Elle t’avait piétiné, et lorsque tu vois son visage aux traits d’anges, ça éveille en toi cette amertume, ça te rappelle tout ce qui s’en est suivi, toute la détresse que ça t’as apporté, ton animosité. Comment va ton ami ? »

Pas besoin de nommer,
les êtres condamnés.

CREDIT/MEI

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à jamais damné

C'est l'animosité qui t'emmènent valsé alors que vos œillades sont incapables de se séparer. Et t'aurais aimé ne plus a avoir à ressentir ça, les illusions absurdes tout poussant un peu plus à la rupture. Quel sort aurais-tu lancer se jour-là Yue ?

Peut-être tout ça serait jeter à l'oubli lorsque vos esprits seront posséder par d'autres priorités. Tu ne l'aimes pas Miura, parce que tu ne le connais pas, parce que t'as envie de le dépeindre en haine. Qu'il ronge ses mains jusqu'au sang en croyant appartenir aux merveilles.

Souvenir maussade de ce que t'appelle le désespoir. La baguette rivée, invocations aux véhémences, ça dansent dans ta tête comme les complaintes d'un passé lointain. C'était bien là pourtant, comme si tu pouvais le saisir encore, à la manière de la charogne pulsante ardemment contre les envies de vengeance.

Il provoque les divinités, comme des requiem indésiré. Haussement de sourcil, tes rages lui sont promises, feuille qui se froisse visage qui demeure de marbre. Pardon ?  Qu'on ramène l'hiver pour épouser les ères glaciales, qu'il gèle parmi le froid, Tetsuya. Tu m'as l'air bien plus bavard, maintenant que je n'ai plus de baguette. C'est ton doigt qui cogne contre la table dans un rythme maîtrisé, t'essaies d'apprendre à connaître tes fureurs plus que tu ne puisses le connaître, Tetsuya. Tu sais il n'y a pas besoin de magie pour étrangler un homme.

Personne ne te douterait de ça, toi qui t'abandonne à l'infini, toi qui sourit au lys, que les océans épousent pour sa douceur, Yue. T'étais bien trop dramatique pour des inepties de cette envergure. Et c'est les plumes qui tombent, les séraphiques qui se damnent du creux de ton regard. Tu n'étais plus en état de laisser passer ça.
Fuyuki Awataguchi
fuyuki
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
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Fuyuki Awataguchi
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Fuyuki Awataguchi

nuit en enfer

En quête de haine et de toi-même. Le sentiment qui s’échappe son faciès te fait doucement penser à ce paternel que tu semblais avoir effacé, qui dans ton cœur avait été achevé. Doux visage et saintes paroles et une amertume qui le ronge, petit à petit, parce que chacun de tes souffles est à l’image d’un murmure venant raviver la braise dans l’espoir que tout s’enflamme. Et que les flammes consume vos êtes et tout ce qui peut l’être.

Tu rends aux notes leur place initiales, avant d’en saisir d’autres. Tu attises la haine pour feindre l’ignorance l’instant suivant, mais le secret, c’est que c’est un cycle et que tout se répètes, même tes acerbes sentences. Ton regard quitte le sien, il se pose sur des lignes alors ce le visage qui te fais face se déforme. « C’était une simple question. » Tu rétorques comme si de rien n’était, comme si cette provocation n’avait rien de singulières.

Ses menaces à ta grande surprise, un sourire s’étire sur tes lippes. Toi qui souhait mourir ces dernières heures, voilà qu’elle venait à toi avec le faciès d’un ange. Cette violence, arrive à te réjouir, tu y vois une optique, un avenir qui mène sur le chemin de la fin. Tu glisses ta baguette à la surface de la table. Un cadeau empoisonné, de toi à lui, de lui à toi.

« Si c’est ce qui te fait défaut, je me fais une joie de te prêter la mienne, Watanabe. » et de nouveau du scelle ton regard au sien, tu graves cette expression sur le miroir de ta pupille. « Les mains d’un homme ne savent pas venir à bout de leurs convictions. » Tu le sais, ton père était semblable. Il n’a fait que peindre le tableau, mais n’a jamais réussi à l’achever. C’est pour ça, que t’était encore là, Tetsuya.

CREDIT/MEI

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à jamais damné

Tu veux mettre un terme à la malice qui s'écoulait au creux de ses pupilles. Comme si l'iris n'était là que pour des causes morbides. Comme dans un jeu de carte, t'aimerais qu'il sombre au main du roi. Qu'on te cède à d'autres beautés car le monde manque de magnificences controversée.

Qu'on le portrait sous des décors morbides, Miura, qu'il apprenne a connaître la mort comme tu l'as connue. Tu les imagines amant, cadavre baignant dans le sang alors que les baisers vermeilles sont teintés de ses véhémences. T'as envie de le détester car t'as jamais eu rien à haïr ; ton reflet dans son regard, tes propres désir.

C'était un jour nouveau ; celui où il serait l'antagoniste. Il imite l'ignorances sous des airs si tendre que t'aurais presque souhaité étouffer ses paroles pour les offrir à l'éternité. Des déclarations en guise d'immondice sur le coin de ses lèvres, sans lâcher ses prunelles, il te tend sa baguette.

Invitation nauséabondes; tentation à l'immonde. Rictus pour trahison de ce qu'il a décidé appeler ses convictions. Oeillade courte pour la baguette, t'as un rire discret et on ne t'aurait jamais vu aussi éperdu par les fureurs, comme si certaines entités t'avaient charmé, Yue. Jamais tu ne lui ferais ce plaisir. T'attrapes sa baguette. Tu devrais faire plus attention à tes affaires. Et tu la jettes en arrière, qu'il aille la chercher lui-même. Je me fiche de ce que tu peux penser, tu devrais un peu plus te concentrer. Tu désignes sarcastiquement les devoirs depuis un moment abandonné.
Fuyuki Awataguchi
fuyuki
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
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Fuyuki Awataguchi
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Fuyuki Awataguchi

nuit en enfer

Il y avait chez watanabe quelque chose qui tendait à vouloir chercher toujours plus. Quelque chose qui vous donne une terrible envie de briser cette image, elle a l’air si peu réelle, cette donne cette sensation qu’il suffirait de tendre la main pour que le mirage disparaisse. Des airs doux, presque inoffensif, pourtant il porte ce regard sombre. Il sied si mal à l’apparence dudit watanabe. Tu te demandes, si c’est là son véritable visage, si tu es le seul à t’attirer ces yeux désireux, ces pupilles responsable d’un crime qu’elles ne sauraient assumer.  

Ton invitation trouve une réponse inattendue, ta baguette s’envole quelque mètre plus loin et sa rencontre avec le sol raisonne dans cette pièce où le silence est d’or. Pourtant, tu ne peux pas t’empêcher de briser tout ce qui est sacré, alors tu éclates d’un rire cristallin. Seigneur, qu’est-ce que tu as envie de crever.

« Vraiment, watanabe ? » Dès que ces mots franchirent le seuil de tes lippes, tu avais retrouvé un visage plus dur, un ton plus ferme, la chaleur de ce rire déplacé avait été soufflé pour laisser la froideur qui berce ton cœur depuis ce soir passé avec kiyoshi. Ça fait un moment, que tu avais perdu pied.

« Ne dis pas que ça t’importe peu, après avoir menacé la vie d’un homme. Dans ton jargon, on appelle ça la lâcheté. Les beaux discours n’ont de sens que quand ceux qui les prônent croient en leurs mots.  Pas après m’avoir regardé avec ces yeux-là. » On dirait ceux de ton père lorsqu’il te conseillait de faire tes prières.

Tu laisses ta baguette là où le yatagarasu l’avait jeté. Tu ne comptais pas la récupérer avant d’en avoir fini avec lui. Tu attrapes quelques feuilles poses un regard sur le fameux devoir et ces histoires de pactes. Tu hausses les épaules. « On parle de nouveau pacte à l’arrivé de la cinquième directrice. On peut supposer qu’il remonte à la création de l’école, c’est pour ça qu’on parle du pacte de Seimei. Si Yao Bikuni a négocié la paix par le biais d’un nouveau pacte environs 300 après plus tard, ça signifie que l’ancien était probablement posthume ou qu’il avait perdu de la valeur aux yeux des yokais. Cependant, aucun document n'atteste des conditions du pacte originel. Depuis le second, il n’a, à priori, pas évolué, à voir pourquoi le premier est arrivé à son terme et les divergences entre les deux pactes maintenant. Satisfait, Watanabe ; ou tu as besoin d’un cours complet sur le sujet ? » Tu relâches avec une pointe de mépris les documents sur la table. T’avais passé trop heures à oublier ce qui fait ton malheur dans les ouvrages.

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à jamais damné

Rage incontrôlable aux abords de tes mains serrées, papier froissées, véhémences désespérées que t'essaies d'ignorer. T'avais fait de Tetsuya le but premier de tes misères comme si le monde ne tournait pas autour d'autres catacombes. Il rompt ses liaisons avec le néant pour un éclat de rire, t'as d'autres choix que de le contempler, ennuyé.

Enfantillage qu'on a n'osé nommé ; sa voix résonne en un soupir fracturé par les humeurs froides. C'est le printemps, tu veux lui rappeler, qu'il abandonne ses troubles à l'hiver terrible et qu'il fasse face à d'autres réalités. Tu n'avais pas ce genre de temps pour lui.

Il remet en jeu, manipulant tes mots. Tu joues les assassins, peut-être ça t'aurais réellement plu de voir sa vie s'ôter entre tes mains. Mise en lumière sur ton œillade, c'est la haine qui t'abrite tendrement, tu n'as jamais réellement goûté au ressentiment n'est-ce pas Yue ?

L'obscur porte ton nom en ce jour et sans doute les gens ne le croiront pas, de te connaître sous d'autres horizons. Tu ne réponds qu'à une seule face, inondé par la lumière, Yue que tout le monde a tant aimé, tu agis en miséricorde seulement pour dissimuler la charogne.

Se laissant entraîner par des récitations plates, il en revient à votre objectifs premiers. Longue tirades imbu d'un savoir qu'il ne maîtrise pas, t'es à l'écoute comme tout bon élève cessant toute envie mortelle. Dédain sur le bout de la langue, tu ne peux t'empêcher un léger rictus, l'aversion ne sied sans doute pas à tes traits, t'en a bien conscience. Ne sois pas prétentieux, Miura, tu n'importeras jamais autant que tu veux le croire. Pointant d'une doigt un bout de papier étendu sur la table, tu lèves un sourcil. Satisfait ? Pas vraiment, tu ne m'apprends rien de nouveau, tout était déjà sous mes yeux. Mépris contre mépris, la productivité mise de côté pour savoir qui de vous deux va pouvoir sévir. Ça ne t'apportera rien.
Fuyuki Awataguchi
fuyuki
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
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Fuyuki Awataguchi

nuit en enfer

Haine invétérée, ce garçon portant le nom de Watabane avait en sons sens qu’un but à son existence : celui de t’exaspérer. De glace et de feu, vous jouiez à ce petit jeu de voir lequel se dissiperait le premier. Faussement coopératif, chaque parole balancée n’est que provocation. Un château de carte sur lequel il suffisait de souffler pour voir ces apparences s’effondrer. Œil pour œil, ta prétention se heurte à la sienne. Pointant d’une doigt un bout de papier étendu sur la table, tu lèves un sourcil. Ta langue claque contre ton palais amer de partenaire.

Le mépris et de garde et de ce visage doux, tu as envie de le déchirer ; il ne fait que t’évoquer un tableau que tu cherches à oublier, cette soirée qui t’as enchainée et dont tu n’arrives à te libérer. Tu croises les bras, te ferme à cet échange inopportun. Il en attendait de toi, mais qu’en était-il de lui. Tu parles bien, Watanabe, mais toi, qu’est-ce que tu peux apporter ? Si ce n’est que des belles paroles mensongères et des menaces lancée en l’air. J’attends.

C’est un égo démesuré qu’il te présentait, doux garçon mieux que tous, aimé par tous, aux antipodes de ton opposé ; rejeté et mal-aimé. Il t’agaçait et à cet instant, tu le détestais.

Tu tu ne sais faire que ça ? Dire des trucs sans rien assumer par la suite. Provocation. Qu’il te prouve qu’il soit capable d’autre chose que de jacasser ou de te mettre sa baguette sous le nez.

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à jamais damné

La mort vous aurait sans doute voulu saisir l'essence que vous partagiez. La haine a son état le plus pur, l'origine de toute calamité. Bercés par les mensonges, merveilleusement immonde, c'est les ignominies qui vous aspirent alors que les responsabilités vous empêche de vous déchirer.

A imaginer la véhémence sur toutes formes tu l'aurais presque invité danser. Tendre lâche qui ne sait rien d'autre que détester, t'avais attribué d'autres nom à tes jalousies et tu t'efforçais de ne pas voir la vérité dans sa réalité la plus froide.

Car là où les lèvres se touchent, c'est lui que tu avais accusé. Tu n'avais jamais cherché à comprendre la situation, ni même demander. Pathétique ironie, tu fais sans peine face à l'hypocrisie. A élever les séraphins t'en oublierais de distinguer le mal du bien.

Mise au défi ornée de ses plus belles satisfactions. Les regards s'échangent à nouveau, l'ode desservie au plus fier. C'est l'heure de jouer un rôle Yue, alors que l'absence se fait dans ton oeillade, à chercher ne pas être et t'éloigner de la scène.

L'acteur n'a pas a ressentir pour exister, n'est-ce pas ? Bien sûr que non. Comme si j'avais pour ambition de te donner quelconque satisfactions. Un doigt vient attraper une mèche dorée, illustrant les doux rictus la malice t'ayant élue comme figuration. La venue de ce second pacte n'est pas arrivé de nulle part. Lorsque le premier a abouti à son terme, le comportement des yokai a radicalement changé, ils sont devenus très agressifs. Yao Bikuni a effectivement négocier la paix, elle a arrangé ce pacte en fonction des yokai de l'île pour obtenir la satisfaction des deux côtés. T'affalant sur le dos de ta chaise, le regard rivé sur ton camarade. Content ?
Fuyuki Awataguchi
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Fuyuki Awataguchi

nuit en enfer

A défaut de ne pouvoir vous élancer librement dans une lutte acharné, voilà que la connaissance et les belles paroles deviennent des armes, non pas de violence, mais de fierté. Une volonté de se refuser à se voir écraser devant l’autre, une volonté de vouloir dominer à tout prix, surtout face à lui. Tu le sais tout aussi bien que lui, vous n’iriez nulle part face à ce devoir qui s’était transformé en un duel sans nom et sans vainqueur. Une lutte vaine, de toute évidence. Cependant, tu ne peux pas t’en empêcher, une nies son existence du plus profond de ton être. Tu ne peux adhérer la forme de vie que représente Yue Watanabe.



Voilà qu’il daigne d’une connaissance que tu avais pu croiser au détours de quelques lignes dans un vieil ouvrage. Tu en viens a en hausser les épaules. Satisfait ? Pas vraiment. Tu pourrais même dire que tu es déçu de la même manière que tu l’as désappointé.   Tu te plains qu’on ne t’apprend rien, Watanabe.   Tu souffles le regard froid, mais il en va de même pour toi. 



Une mascarade qui pourrait durer éternellement, si votre vie pouvait se prolonger jusqu’au domaine de l’infinité. Cependant, le temps vous est compté et tu n’as aucune envie de le dépenser en compagnie d’une âme si peu charitable. Dernières véhémences lancées, tu te relèves qui quitte cette table qui n’était que le détour d’un pauvre spectacle. Il n’y avait plus rien à voir, enfin ce n’est pas comme s’il y avait eu quelque chose dès le commencement.  A défaut de vouloir te peiner, on n’ira nulle part. Ni toi, ni moi, ni ce devoir. Donc, je me casse. J’aurais appris au moins un : reste en dehors de ma vue, Watanabe. Pour ton propre bien. 



Ton sac de nouveau porté sur ton dos, tu récupères sur le chemin ta baguette laissée à l’abandon. Une chose est sûre, tu ne lui ferais pas de cadeau.

CREDIT/MEI

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