Page 1 sur 2 • 1, 2
reflection (kaede)
Invité
Invité
Invité
Le silence a des airs de mélodies étoilées et ta nuit celle d'une cigarette pas terminée. Y'a un bâillement, la fatigue te charmes, les livres t'appellent, malheureusement les couloirs t'emprisonnent. C'est ta nocturne, Haruka, à l'abri du printemps, le froid a nommé son territoire dans un frisson non désiré.
C'était ton tour, la routine bien lassante de ces voyages noctambules. Le temps passaient plus vite lorsque c'était Rajan et t'aurais aimé voir Shion s'y coller, en souvenirs de quelques escapades, de l'envie d'aventure florissante à votre si jeune âge.
T'en serais presque nostalgique. Les élèves à cette heure-ci, pour les plus dociles devaient déjà dormir et toi t'étais à l'affût des autres, à la manière des rapaces, s'emparant des points en guise de repas. Comparaison vulgaire alors que t'accordes un regard à ta collègue. Le silence était toujours là.
Tu la connaissais pourtant Uehara, de ces mêmes couloirs, de l'époque où l'enthousiasme avait élu ton cœur pour amant. Les ères de jolis garçon, posté face au monde comme s'il était tiens. T'avais pas honte d'avoir eu à jouer ce rôle, l'embarras se situant que dans le changement qu'il a impliqué.
Tu te rappelles malgré tout avoir voulu être ami avec elle, avec tendu ta main et accorder des sourires qu'elle ne reverra plus sans doute jamais. Et tu te demandes si la lune qui te rend aussi déprimant, à son habitude, la conversation manque. Peut-être comme à l'image de la nuit, votre ronde s'encombrera elle aussi dans un mutisme.
Parler n'est plus ton genre, mais ça ne te déplaisait pas pour autant, t'avais beau d'être accoutumé des parures acrimonieuses, elles ne reflétaient cela dit pas l’entièreté de la réalité.
Kaede Uehara
Tant pis on n'est pas nés sous la même étoile
Vidé de vie, l’édifice prend une allure vertigineuse;
incomplet sans âmes dans son gosier, prêt à obliger l’esprit une introspection qui tourne en rond. des rondes, encore et toujours, rompent le cycle de ton sommeil ; la merveille du décor ne tient plus l’œil ouvert, tu te sens vieille.
Ce n’est pas pareil de surveiller des gosses prêts se faire la malle que des activités illégales. Le deuxième offre un minimum d’adrénaline ; dépouiller des points paraît d’un ennui. Quoi que, le collègue à tes côtés a mine d’apprécier cette application de la pédagogie.
A marcher plus droit que toi,
l’austérité plus soutenue que toi,
le regard plus dur que toi,
la mâchoire plus serrée que toi ;
et t’en as oublié les feints sourires qui jadis jaillissaient sur ses commissures, même plus sûre que tu les aies vraiment vécus. Il entraîne un malaise ; votre non-amitié a toujours été à la traine. Vous avez pas le timing—lorsqu’un se dispose, l’autre s'indispose.
Haruka, c’est presque un fantôme du passé,
présence constante jamais loquace;
absence de réactions, exigu des émotions.
Le silence vous sied.
Il grésille sans jamais capter la bonne fréquence—même si de sporadiques voix se font entendre, l’onde ne se stabilise jamais. Nés dans le même monde, dotés du même don ; mais pas de la même cuillère dans la gorge. De l’or contre du plomb ; t’as presque plombé les espoirs de comprendre cet homme.
Tu ne sais quoi dire,
alors tu préfères économiser ta salive.
incomplet sans âmes dans son gosier, prêt à obliger l’esprit une introspection qui tourne en rond. des rondes, encore et toujours, rompent le cycle de ton sommeil ; la merveille du décor ne tient plus l’œil ouvert, tu te sens vieille.
Ce n’est pas pareil de surveiller des gosses prêts se faire la malle que des activités illégales. Le deuxième offre un minimum d’adrénaline ; dépouiller des points paraît d’un ennui. Quoi que, le collègue à tes côtés a mine d’apprécier cette application de la pédagogie.
A marcher plus droit que toi,
l’austérité plus soutenue que toi,
le regard plus dur que toi,
la mâchoire plus serrée que toi ;
et t’en as oublié les feints sourires qui jadis jaillissaient sur ses commissures, même plus sûre que tu les aies vraiment vécus. Il entraîne un malaise ; votre non-amitié a toujours été à la traine. Vous avez pas le timing—lorsqu’un se dispose, l’autre s'indispose.
Haruka, c’est presque un fantôme du passé,
présence constante jamais loquace;
absence de réactions, exigu des émotions.
Le silence vous sied.
Il grésille sans jamais capter la bonne fréquence—même si de sporadiques voix se font entendre, l’onde ne se stabilise jamais. Nés dans le même monde, dotés du même don ; mais pas de la même cuillère dans la gorge. De l’or contre du plomb ; t’as presque plombé les espoirs de comprendre cet homme.
Tu ne sais quoi dire,
alors tu préfères économiser ta salive.
Invité
Invité
Invité
L'écho valse, les pas sont semés, traînées de poussières étoilées. Le silence se moque, probablement, de jouer un meilleur rôle que vous. Lumos comme soleil, l'obscurité n'attendant pas pour dissimuler ses secrets. Pas à pas, terre à terre.
Elle n'est pas loin Uehara, de tout ça. Les pas qui vous sépare à la façon des années, les personnalités changées inversant vos rôles vous condamner comme à jamais de ne pas vous connaître. Elle aurait été une bonne amie, certainement, comme l'a été Shion en quelque sorte.
Plus ouverte, toi plus austère, allure nonchalante à l'aube des noctambules, les pas sillonnent le chemin à l'affût du premier aventurier. T'imagine même pas l'effet que cela pourrait avoir de tomber sur toi à une heure si tardive. Pédagogue mais pas sociable, là se dispose ton paradoxe et c'est la que la nuit bavarde pour toi.
A franchir les couloirs, sans extase, à contempler les murs tout en songeant à l'histoire. T'entendrais presque le temps qui passe. Y'a des œillades mais rien de plus, ça te semble comme une évidence : tu ne parleras pas car la conversation manque.
Condamner à devoir avancer, c'est l'embarras même qui exige la fin de votre tournée, les pas résonnent là où les autres dorment et peut-être le destin s'était jouer de toi, Haruka.
Elle n'est pas loin Uehara, de tout ça. Les pas qui vous sépare à la façon des années, les personnalités changées inversant vos rôles vous condamner comme à jamais de ne pas vous connaître. Elle aurait été une bonne amie, certainement, comme l'a été Shion en quelque sorte.
Plus ouverte, toi plus austère, allure nonchalante à l'aube des noctambules, les pas sillonnent le chemin à l'affût du premier aventurier. T'imagine même pas l'effet que cela pourrait avoir de tomber sur toi à une heure si tardive. Pédagogue mais pas sociable, là se dispose ton paradoxe et c'est la que la nuit bavarde pour toi.
A franchir les couloirs, sans extase, à contempler les murs tout en songeant à l'histoire. T'entendrais presque le temps qui passe. Y'a des œillades mais rien de plus, ça te semble comme une évidence : tu ne parleras pas car la conversation manque.
Condamner à devoir avancer, c'est l'embarras même qui exige la fin de votre tournée, les pas résonnent là où les autres dorment et peut-être le destin s'était jouer de toi, Haruka.
Kaede Uehara
Tant pis on n'est pas nés sous la même étoile
Le temps s’écoule cruellement lentement, ne voilà qu’une misérable heure et demie que vous arpentez le premier étage. Le silence monastique s’est imposé ; la parole ne s’y oppose point. S’élève le bruit de vos pas synchronisés, vous devenez gardiens impériaux de cette école. L’éclairage blême met à jour vos traits imperturbables, empêchés de tirer avantage de l’obscurité pour se perdre dans ses propres songes.
Tu évites que l’iris ne se glisse vers ta droite de peur que, lorsqu’il examine succinctement cette mine durcie, il accoste le regard d’Haruka, sans qu’aucun mot ne vienne expliquer cette soudaine rencontre visuelle. Ton binôme est compliqué ; outre rares âmes, il s’horripile de tout individu dans son sillage. Il favorise les méandres alambiqués aux sinueuses interactions humaines.
Il t’arrive d’osciller entre l’idée qu’il te déteste ;
ou qu’il déteste simplement l’humanité.
L’action répétitive pique ton ennui, à emprunter cet éternel même chemin pour un énième passage. Cet étage que tu déambulerais paupières closes s’il était possible de s’assoupir, mais il est requis d’être à l’affût si un malheureux élève rencontre votre route.
Ah, si seulement.
Ça créerait un minimum d’ambiance.
Le manque croît dans ton corps.
Un peu à cran, t’aimerais fumer une cigarette ; l’index tapote nerveusement le côté de ta cuisse. Un doute quant à une éventuelle pause, tu prendras sur toi cette addiction stupide et attendra d’être libérée de cette responsabilité nocturne pour t’en allumer une.
Tu évites que l’iris ne se glisse vers ta droite de peur que, lorsqu’il examine succinctement cette mine durcie, il accoste le regard d’Haruka, sans qu’aucun mot ne vienne expliquer cette soudaine rencontre visuelle. Ton binôme est compliqué ; outre rares âmes, il s’horripile de tout individu dans son sillage. Il favorise les méandres alambiqués aux sinueuses interactions humaines.
Il t’arrive d’osciller entre l’idée qu’il te déteste ;
ou qu’il déteste simplement l’humanité.
L’action répétitive pique ton ennui, à emprunter cet éternel même chemin pour un énième passage. Cet étage que tu déambulerais paupières closes s’il était possible de s’assoupir, mais il est requis d’être à l’affût si un malheureux élève rencontre votre route.
Ah, si seulement.
Ça créerait un minimum d’ambiance.
Le manque croît dans ton corps.
Un peu à cran, t’aimerais fumer une cigarette ; l’index tapote nerveusement le côté de ta cuisse. Un doute quant à une éventuelle pause, tu prendras sur toi cette addiction stupide et attendra d’être libérée de cette responsabilité nocturne pour t’en allumer une.
Invité
Invité
Invité
Tu redécouvres le passé avec la même envergure, le temps passe, tourne en rond, se répète et se trouve immonde. Les époques se confectionnent à votre façon alors que les pas tous en rythme semble chanter sous vos pied. Talons qui claquent, robe qui se froissent, la nuit éclatante ris de vous en silence.
Et tu demanderais presque à ce que ça prenne fin, regard vers la fenêtre, un autre sur Uehara. A l'abris des nuées, les sorgues bien morose en cette heure défunte. La mort à l'appel des nimbus, assaillant la lune comme si elle était néfaste.
T'en remarquerais des choses Haruka, condamné à te voiler de morosité, attendant que les silhouettes intrépides se glissent ; tu veux foudroyer, tu veux pimenter un peu cette soirée. Mouvements réitérés alors que ta baguette n'éclaire rien. Tu jettes une œillade à collègue, les gestes nerveux, nervosité parasite et tu comprends de suite ses envies.
Ça te contamine comme la peste, le désir minant jusqu'à tes poumons exigeant sans grâce la nicotine. Il en faut peu pour que tu sors ton paquet. Tu fumais uniquement que lorsque tu t'ennuyais. Sans un mot, tu lui tends le paquet. C'était probablement interdit mais quitte à ce que la nuit défile autant la décorer. Peut-être que le brouillard donnera plus envie au soleil de se pointer.
Et tu demanderais presque à ce que ça prenne fin, regard vers la fenêtre, un autre sur Uehara. A l'abris des nuées, les sorgues bien morose en cette heure défunte. La mort à l'appel des nimbus, assaillant la lune comme si elle était néfaste.
T'en remarquerais des choses Haruka, condamné à te voiler de morosité, attendant que les silhouettes intrépides se glissent ; tu veux foudroyer, tu veux pimenter un peu cette soirée. Mouvements réitérés alors que ta baguette n'éclaire rien. Tu jettes une œillade à collègue, les gestes nerveux, nervosité parasite et tu comprends de suite ses envies.
Ça te contamine comme la peste, le désir minant jusqu'à tes poumons exigeant sans grâce la nicotine. Il en faut peu pour que tu sors ton paquet. Tu fumais uniquement que lorsque tu t'ennuyais. Sans un mot, tu lui tends le paquet. C'était probablement interdit mais quitte à ce que la nuit défile autant la décorer. Peut-être que le brouillard donnera plus envie au soleil de se pointer.
Kaede Uehara
Tant pis on n'est pas nés sous la même étoile
Son action t'a surprise ; un peu.
Ce paquet tendu sans une courbe sur sa commissure, sorti sans avertissement comme si automatisé, sans se stopper ni débiter un mot. C’était soudain et tu ris, un éclat de voix que tu peinas à retenir, feutré par le dos de ta main venu l’empêcher. Les lèvres miment un merci. Les fossettes amusées, le bout des doigts sort le fruit défendu de sa boîte étriquée, à peine allumée que la nuque s’éjecte un peu en arrière ; et la saveur sèche empli ton air. L’épaisse fumée se disperse en tourbillons et la volupté inonde tes sens, comme une renaissance.
Ta marche s’arrête, une première depuis le début de cette traque encore vaine, pour tendre une flamme en sa direction. Les minutes s’écoulent en heure, mais ces secondes-ci filent si vite que cette action, elle aussi, s’encrera dans les mirages incertains de vos rares souvenirs à deux ; à la façon de mots griffonnés sur une plage de sable emportés, longtemps déjà, par les vagues. Vous en retracez, de ces brefs instants où une soudaine intimité passagère vous prend. Brèche dans cette relation austère, le tracé solide du sourire s’efface pour une ligne subtile.
Le vertigineux atrium se parfume de la saveur âcre du tabac ;
Les nuages opaques se confondent au jade blanc, le regard en l’air scrute la charpente et les pièces, barrières des rayons lunaires que tu aimerais tant voir flirter avec l’architecture monumentale. Ça adoucirait ta nuit d’en voir les réconfortants astres ; vos lumos n’en sont que de pâles copies. Tu consumes ton affaire nicotinée avec lenteur, le champ de vision se rabaisse sur l’étage désertique dans l’attente de retourner à tes devoirs.
Ce paquet tendu sans une courbe sur sa commissure, sorti sans avertissement comme si automatisé, sans se stopper ni débiter un mot. C’était soudain et tu ris, un éclat de voix que tu peinas à retenir, feutré par le dos de ta main venu l’empêcher. Les lèvres miment un merci. Les fossettes amusées, le bout des doigts sort le fruit défendu de sa boîte étriquée, à peine allumée que la nuque s’éjecte un peu en arrière ; et la saveur sèche empli ton air. L’épaisse fumée se disperse en tourbillons et la volupté inonde tes sens, comme une renaissance.
Ta marche s’arrête, une première depuis le début de cette traque encore vaine, pour tendre une flamme en sa direction. Les minutes s’écoulent en heure, mais ces secondes-ci filent si vite que cette action, elle aussi, s’encrera dans les mirages incertains de vos rares souvenirs à deux ; à la façon de mots griffonnés sur une plage de sable emportés, longtemps déjà, par les vagues. Vous en retracez, de ces brefs instants où une soudaine intimité passagère vous prend. Brèche dans cette relation austère, le tracé solide du sourire s’efface pour une ligne subtile.
Le vertigineux atrium se parfume de la saveur âcre du tabac ;
Les nuages opaques se confondent au jade blanc, le regard en l’air scrute la charpente et les pièces, barrières des rayons lunaires que tu aimerais tant voir flirter avec l’architecture monumentale. Ça adoucirait ta nuit d’en voir les réconfortants astres ; vos lumos n’en sont que de pâles copies. Tu consumes ton affaire nicotinée avec lenteur, le champ de vision se rabaisse sur l’étage désertique dans l’attente de retourner à tes devoirs.
Invité
Invité
Invité
Éclat virevoltant face à la nuit, l'heure est à la déchéance. Cigarette en soupir alors que c'est l’œillade qui s'éclipse, elle avait rit Uehara et t'as cette impression qu'on se moque de toi. Y'a de la retenue dans son attitude et tu ne peux pas t'empêcher d'avoir un regard vers la lune. Elle obstrue ses ironies d'une main innocente.
Pourtant elle l'accepte, la cigarette. Quelques pas en avant, valsant avec la fumée naissante, elle cesse subitement. C'est les flammes qui s'offre à toi, c'est le mal qui te charme et tu t’exécutes, morose.
C'est l'envie qui revit la fumée enlaçant tes poumons d'une façon toxique. Pas à pas, les cendres s'évaporant à l'encontre de la nuit, c'est comme la pause entre collègue sans les langues mauvaises. Vos interactions suffisaient mieux qu'à d'autre élocutions dérisoires ; à distribuer les sentences avec parcimonies comme si la parole n'avait pas de but précis.
Qu'on te conserve de ce calvaire, qu'on te livre de nouveau aux nuits muettes, même si importune. Et y'avait presque quelque chose d'intellect à vos palabres absentes. Comme si les mots s'étaient soustraient de vos esprits de peur de vous abrutir.
Cependant la fumée semble bien plus éloquente que tes pensées loquasses.
Pourtant elle l'accepte, la cigarette. Quelques pas en avant, valsant avec la fumée naissante, elle cesse subitement. C'est les flammes qui s'offre à toi, c'est le mal qui te charme et tu t’exécutes, morose.
C'est l'envie qui revit la fumée enlaçant tes poumons d'une façon toxique. Pas à pas, les cendres s'évaporant à l'encontre de la nuit, c'est comme la pause entre collègue sans les langues mauvaises. Vos interactions suffisaient mieux qu'à d'autre élocutions dérisoires ; à distribuer les sentences avec parcimonies comme si la parole n'avait pas de but précis.
Qu'on te conserve de ce calvaire, qu'on te livre de nouveau aux nuits muettes, même si importune. Et y'avait presque quelque chose d'intellect à vos palabres absentes. Comme si les mots s'étaient soustraient de vos esprits de peur de vous abrutir.
Cependant la fumée semble bien plus éloquente que tes pensées loquasses.
Kaede Uehara
Tant pis on n'est pas nés sous la même étoile
tout redevenu morose ;
tout revenu à sa place ;
tout s’échappe,
même les œillades qui comblait cette bande sonore inexistante. Un 4’33" loupé, y a que le compositeur et le caissier, l’audience jamais venue. l'attente d’un pauvre s’étant trompé de salle se fait de plus en plus pesante.
Le bruit tassé d’une bouffée de cigarette, les pas devenant feutrés. Le conscient se décrépit à mesure que le subconscient se hérisse du moindre vacarme ; comme la bête tapie si longtemps que même le papillon deviendrait victime au premier battement d’aile.
Chaque contact avec le filtre abaisse l’arcade sourcilière tandis que l’iris perce au-delà du lumos, focale sur ce couloir qui, à chaque passage, se métamorphose peu à peu que si l’esprit s’échappait—tu croirais qu’il se déforme. La discussion n’existe qu’à travers son concept déjà abandonné par les artistes ; ils ne sauraient quoi raconter au spectateur.
Anticyclone, mariage, santé ;
à quoi bon lorsque toi comme lui vous avérez inaptes face à l’existence de l’autre. La nuit ne rattrapera point une décennie où aucun n’a œuvré à chercher l’autre ; six ans côtes à côtes parlent d’elles-mêmes.
Obstacle invisible entre vos esprits, le croquis de ses contours suffit à taire tout ce que tu pourrais même imaginer lui conter.
tout revenu à sa place ;
tout s’échappe,
même les œillades qui comblait cette bande sonore inexistante. Un 4’33" loupé, y a que le compositeur et le caissier, l’audience jamais venue. l'attente d’un pauvre s’étant trompé de salle se fait de plus en plus pesante.
Le bruit tassé d’une bouffée de cigarette, les pas devenant feutrés. Le conscient se décrépit à mesure que le subconscient se hérisse du moindre vacarme ; comme la bête tapie si longtemps que même le papillon deviendrait victime au premier battement d’aile.
Chaque contact avec le filtre abaisse l’arcade sourcilière tandis que l’iris perce au-delà du lumos, focale sur ce couloir qui, à chaque passage, se métamorphose peu à peu que si l’esprit s’échappait—tu croirais qu’il se déforme. La discussion n’existe qu’à travers son concept déjà abandonné par les artistes ; ils ne sauraient quoi raconter au spectateur.
Anticyclone, mariage, santé ;
à quoi bon lorsque toi comme lui vous avérez inaptes face à l’existence de l’autre. La nuit ne rattrapera point une décennie où aucun n’a œuvré à chercher l’autre ; six ans côtes à côtes parlent d’elles-mêmes.
Obstacle invisible entre vos esprits, le croquis de ses contours suffit à taire tout ce que tu pourrais même imaginer lui conter.
Invité
Invité
Invité
Les fleurs en cendres dévoilent le chemin ; là où personne ne veut mesurer vos pas, c'est la nuit qui dirige la danse. T'aurais aimé conversé en compagnie des remparts, tailler la pierre pour lui donner une allure romantique ; t'aurais bien cherché les piliers qui fondent les amitiés mais le sang ne faisait en rien une élégante parure.
Le luxe comme illusion ornant tes principes, tes pensées dérives sur les textiles et peut-être t'as envie d'autres achats compulsifs. Pauvre capitaliste, tu préfères de nouveaux embrasser les vanités. Tes contres d'autres futilité, à esquisser les nuages, les ambitions morbides t'aurais presque souhaiter ton propre décès.
Que la cigarette te tue avant que la nuit ne s'en charge. Chronos s'empara de vous, sûrement, les pas se calquent les uns sur les autres. C'est le temps qui s'imitent lui-même, l'ennui qui précède à l'inanité la lumière scindant tes espoirs inavoués.
Tu veux rentrer. Regard sur ta collègue, ça ne dure pas, ça ne dure jamais. Elle doit penser pareil, Uehara, exhalant silencieusement, le néant semble bien plus amical. Tu ne parleras pas Haruka, car il en a jamais été ainsi, car vous avez forgez vos normes sur des non-dits et que t'étais bien trop lâche, en l'instant, pour pouvoir aborder les choses autrement.
Le luxe comme illusion ornant tes principes, tes pensées dérives sur les textiles et peut-être t'as envie d'autres achats compulsifs. Pauvre capitaliste, tu préfères de nouveaux embrasser les vanités. Tes contres d'autres futilité, à esquisser les nuages, les ambitions morbides t'aurais presque souhaiter ton propre décès.
Que la cigarette te tue avant que la nuit ne s'en charge. Chronos s'empara de vous, sûrement, les pas se calquent les uns sur les autres. C'est le temps qui s'imitent lui-même, l'ennui qui précède à l'inanité la lumière scindant tes espoirs inavoués.
Tu veux rentrer. Regard sur ta collègue, ça ne dure pas, ça ne dure jamais. Elle doit penser pareil, Uehara, exhalant silencieusement, le néant semble bien plus amical. Tu ne parleras pas Haruka, car il en a jamais été ainsi, car vous avez forgez vos normes sur des non-dits et que t'étais bien trop lâche, en l'instant, pour pouvoir aborder les choses autrement.
Kaede Uehara
Tant pis on n'est pas nés sous la même étoile
Un doigt passe entre le cou et le cachemire, faire un pli de ce col roulé qui, sans raison, te dérange.
La dernière bouffée, le feu se réconcilie déjà avec le filtre ; une longue inspiration pour cette suprême note de nicotine, aller-retour dans les poumons pour se faire la malle en un épais jet de fumée dans l’obscurité. Le mégot s’écrase contre le talon, son cadavre éteint gît dans ta paume quelques pas avant de finir à la poubelle.
Il ne t’a laissé que cette immonde odeur de tabac froid imprégnée par ta main. C’est dégueulasse, cette odeur, si abjecte que tu te retiendras de toucher ta chevelure avec ou d’oser même gratter un sourcil chatouilleux.
Les relations, parfois, sont comme ça ; elles sont allumées par un besoin superficiel, de compenser un vide qui devrait rester ainsi et, pour des secondes d’euphories, la fin inévitablement marquera avec amertume.
Les romantiques vous sortiront une autre version : si accro à l’autre jusqu’à ne pas pouvoir s’en passer ; mais beaucoup oublient qu’une marque de cigarette finit immanquablement par être remplacée par une autre ou, tout simplement, disparaître un jour.
Ou alors, arrêter cette merde.
Amis, famille ou amants.
C’est pareil.
Réalité lâchée prise, l’esprit si éteint qu’il se met à dialoguer avec lui-même. Flanqué du mode autopilote, il continue de te faire avancer. Les minutes passent encore, et tu regrettes ne pas avoir eu la ronde antécédente ; le sommeil te séduit malgré qu’il soit inaccessible.
T’aimerais que quelque chose vienne transpercer cette nuit rasoir ;
chaque secondes taillade ta volonté de continuer. La responsabilité pour peine, ton collègue comme geôlier, pas le choix que d’arpenter les murs.
La dernière bouffée, le feu se réconcilie déjà avec le filtre ; une longue inspiration pour cette suprême note de nicotine, aller-retour dans les poumons pour se faire la malle en un épais jet de fumée dans l’obscurité. Le mégot s’écrase contre le talon, son cadavre éteint gît dans ta paume quelques pas avant de finir à la poubelle.
Il ne t’a laissé que cette immonde odeur de tabac froid imprégnée par ta main. C’est dégueulasse, cette odeur, si abjecte que tu te retiendras de toucher ta chevelure avec ou d’oser même gratter un sourcil chatouilleux.
Les relations, parfois, sont comme ça ; elles sont allumées par un besoin superficiel, de compenser un vide qui devrait rester ainsi et, pour des secondes d’euphories, la fin inévitablement marquera avec amertume.
Les romantiques vous sortiront une autre version : si accro à l’autre jusqu’à ne pas pouvoir s’en passer ; mais beaucoup oublient qu’une marque de cigarette finit immanquablement par être remplacée par une autre ou, tout simplement, disparaître un jour.
Ou alors, arrêter cette merde.
Amis, famille ou amants.
C’est pareil.
Réalité lâchée prise, l’esprit si éteint qu’il se met à dialoguer avec lui-même. Flanqué du mode autopilote, il continue de te faire avancer. Les minutes passent encore, et tu regrettes ne pas avoir eu la ronde antécédente ; le sommeil te séduit malgré qu’il soit inaccessible.
T’aimerais que quelque chose vienne transpercer cette nuit rasoir ;
chaque secondes taillade ta volonté de continuer. La responsabilité pour peine, ton collègue comme geôlier, pas le choix que d’arpenter les murs.
Invité
Invité
Invité
A quelle moment t'as laissé les apathies te séduire ? Particules de souvenirs, celles des instants candides. De quoi parlais-tu déjà, Haruka, lorsque le regard de deux silhouettes se croisaient, de quel ton menais-tu les conversation ? On t'avait nommé maestro autrefois, pour savoir comment guider les voix.
On en rirait presque, d'un Haruka attrayant, les amabilités en fleur comme efflorescence, les sourires omniprésents, la parole avenante. T'avais sacrifié tout ça Haruka, au nom de l'omniscience ; t'avais pris tous les savoirs du monde en échange d'une bonne conversation.
Voilà où ça te mène. Et t'ose à peine mettre cela sur le dos des dépressions. L'austérité semble tant t'aimer qu'elle en couvre tes mots de baiser. La cigarette arrive à son terme, t'aurais presque envie d'en sortir une nouvelle.
Mais l'heure n'est pas à l'intoxication n'est-ce pas ? Les décors s'entremêlent alors que le monde s'endort à nouveau sous la lumières des cendres alanguies. Les murailles épousent tes pensées alors que t'as l'impression d'encore et encore les croiser, tout ne ressemble, plus rien n'as de sens, surtout votre silence.
Et t'attends que la nuit se termine, que du bout de vos lumos le soleil se lève. Invocation à l'aurore, bien trop prétentieuse de ne pas vouloir se montrer.
On en rirait presque, d'un Haruka attrayant, les amabilités en fleur comme efflorescence, les sourires omniprésents, la parole avenante. T'avais sacrifié tout ça Haruka, au nom de l'omniscience ; t'avais pris tous les savoirs du monde en échange d'une bonne conversation.
Voilà où ça te mène. Et t'ose à peine mettre cela sur le dos des dépressions. L'austérité semble tant t'aimer qu'elle en couvre tes mots de baiser. La cigarette arrive à son terme, t'aurais presque envie d'en sortir une nouvelle.
Mais l'heure n'est pas à l'intoxication n'est-ce pas ? Les décors s'entremêlent alors que le monde s'endort à nouveau sous la lumières des cendres alanguies. Les murailles épousent tes pensées alors que t'as l'impression d'encore et encore les croiser, tout ne ressemble, plus rien n'as de sens, surtout votre silence.
Et t'attends que la nuit se termine, que du bout de vos lumos le soleil se lève. Invocation à l'aurore, bien trop prétentieuse de ne pas vouloir se montrer.
Kaede Uehara
Tant pis on n'est pas nés sous la même étoile
battements de cils,
battement de cœur,
battement d’escarpin,
abattement de la parole, tandis que le silence ricane encore.
Vous avez des airs de jouets, de ces gardes qu’un enfant remonte sans pause le mécanisme ; sans conscience vos silhouettes s’enfoncent dans ce brouillard nocturne chassé à la lueur des lumos. Les muscles s’impatientent de cette monotonie, l’esprit s’embrouille du mutisme, l’œil rechigne de la vue encloisonnée peu propice aux changements.
Si un sujet de conversation survient, revenus des limbes de l’esprit ; il est trop tard. Tes lèvres se rétractent à l’idée de paroles maladroites, embarrassées, à vocation de sauver les cordes vocales de cette sécheresse dans vos airs.
Alors vous restez des gardes mécaniques ; vous faites ce qui vous est dit, parler ne faisait pas partie de la sommation.
Tu te masses la nuque, satisfaite que, ce soir, ce bras aux oubliettes réagisse à l'action demandée. La chair lunatique, les nerfs en crise d'adolescence ; à force t'as appris à vivre sans rien espérer de cette partie du corps. L'accessoire te dérange, va savoir pourquoi ils se sont embêtés à rattacher cet avant-bras s'il est incapable de tenir quoi que ce soit.
Ça fait neuf longues années ;
t'es assez grande pour ne plus croire à la fable que tout reviendra à la normale.
battement de cœur,
battement d’escarpin,
abattement de la parole, tandis que le silence ricane encore.
Vous avez des airs de jouets, de ces gardes qu’un enfant remonte sans pause le mécanisme ; sans conscience vos silhouettes s’enfoncent dans ce brouillard nocturne chassé à la lueur des lumos. Les muscles s’impatientent de cette monotonie, l’esprit s’embrouille du mutisme, l’œil rechigne de la vue encloisonnée peu propice aux changements.
Si un sujet de conversation survient, revenus des limbes de l’esprit ; il est trop tard. Tes lèvres se rétractent à l’idée de paroles maladroites, embarrassées, à vocation de sauver les cordes vocales de cette sécheresse dans vos airs.
Alors vous restez des gardes mécaniques ; vous faites ce qui vous est dit, parler ne faisait pas partie de la sommation.
Tu te masses la nuque, satisfaite que, ce soir, ce bras aux oubliettes réagisse à l'action demandée. La chair lunatique, les nerfs en crise d'adolescence ; à force t'as appris à vivre sans rien espérer de cette partie du corps. L'accessoire te dérange, va savoir pourquoi ils se sont embêtés à rattacher cet avant-bras s'il est incapable de tenir quoi que ce soit.
Ça fait neuf longues années ;
t'es assez grande pour ne plus croire à la fable que tout reviendra à la normale.
Invité
Invité
Invité
Les époques deviennent incertaines, tu penses. Un bonjour, un salut, quelques pas, l'incongru. Les lumos à l'appel des ténèbres fastidieux, la nuit est sans relâche face à votre piètrerie. La fumée n'est qu'un souvenir fantomatique, la nicotine fuse par delà vos spectres mais ça ne suffit plus.
Œillade pour la lune, t'invoquerais presque les ennuis pour que ça se termine. Y'a aucune haine dans tes pas, juste la lassitude prise au dépourvue d'elle-même, comme si les lamentations ne savaient plus quoi faire. Qu'on t'abandonne au néant, qu'on te cède enfin un véritable sentiment d'appartenance.
C'est idiot, tu veux en finir. Vous n'avez rien à dire, tu penses dans un mensonge affreux. Y'aurait sûrement eu de quoi converser, de véritable paroles à échanger. Mais la réalité est bien plus hideuse que tes idéals. Il faut bien l'admettre Haruka, tu ne sais plus comment construire des liens avec autrui. T'as trop pris cette habitude, de puiser dans le passée sans que ce la ne puisse suffire.
Tu te souviens ; Des bonjours, des saluts, quelque pas, le congru. C'était si naïf que t'en croirais presque au naturel perdu. Homme de culture, t'as choisi l'intellect ; tu devrais sincèrement arrêter avec cette tendance à tout vouloir sacrifié. Tu es bien trop dramatique, Haruka, quand il s'agit du savoir.
Et la nuit demeure impénétrable. Comme condamné, les coup d’œils sont fuyards, les paroles intenables et le silence irremplaçable.
Œillade pour la lune, t'invoquerais presque les ennuis pour que ça se termine. Y'a aucune haine dans tes pas, juste la lassitude prise au dépourvue d'elle-même, comme si les lamentations ne savaient plus quoi faire. Qu'on t'abandonne au néant, qu'on te cède enfin un véritable sentiment d'appartenance.
C'est idiot, tu veux en finir. Vous n'avez rien à dire, tu penses dans un mensonge affreux. Y'aurait sûrement eu de quoi converser, de véritable paroles à échanger. Mais la réalité est bien plus hideuse que tes idéals. Il faut bien l'admettre Haruka, tu ne sais plus comment construire des liens avec autrui. T'as trop pris cette habitude, de puiser dans le passée sans que ce la ne puisse suffire.
Tu te souviens ; Des bonjours, des saluts, quelque pas, le congru. C'était si naïf que t'en croirais presque au naturel perdu. Homme de culture, t'as choisi l'intellect ; tu devrais sincèrement arrêter avec cette tendance à tout vouloir sacrifié. Tu es bien trop dramatique, Haruka, quand il s'agit du savoir.
Et la nuit demeure impénétrable. Comme condamné, les coup d’œils sont fuyards, les paroles intenables et le silence irremplaçable.
Kaede Uehara
Tant pis on n'est pas nés sous la même étoile
Respiration au ralentit, l’univers se rétracte ; il n’existe plus que cet étage,
et lui,
et toi.
Le jade. Le bois. Les cloisons en papier washi. Les mêmes tours, les mêmes ombres, les mêmes sons. La nuit tourne en rond ; tout comme votre relation. Il y a des instants où t’étendrais la main, mais ton cerveau se crée la suite de lui-même, le regard froid, l’air qui rejette, les paroles sévères. Les années ont métamorphose l’élève radieux en professeur éteint tandis que les astres ont regardé ton ère glacière touché à sa fin.
Les odeurs du tabac se dissipent, noyées dans l’air, dissipées par le parfum de l’homme à tes côtés. Il est doux ; il contraste à cette personnalité tirée à quatre épingles.
Si seulement l’aube prenait de cette nuit ennuyeuse, bercé ton répit, laissé ton corps s’effondré alors que le reste de tes collègues quittent leur couchette. Cette nuit est vouée à se répèter, ni la première ni la dernière où vos âmes errent dans ce silence prisonnier créé par vos propres soins.
La main, jusqu'alors encore contre la nuque, glisse contre les muscles pour s'éjecter à la clavicule, s'abaisser sagement.
Retourner à sa place, zoner dans le rien au rythme de cette marche programmée, et juste
encore et encore
appliquer la même rengaine.
et lui,
et toi.
Le jade. Le bois. Les cloisons en papier washi. Les mêmes tours, les mêmes ombres, les mêmes sons. La nuit tourne en rond ; tout comme votre relation. Il y a des instants où t’étendrais la main, mais ton cerveau se crée la suite de lui-même, le regard froid, l’air qui rejette, les paroles sévères. Les années ont métamorphose l’élève radieux en professeur éteint tandis que les astres ont regardé ton ère glacière touché à sa fin.
Les odeurs du tabac se dissipent, noyées dans l’air, dissipées par le parfum de l’homme à tes côtés. Il est doux ; il contraste à cette personnalité tirée à quatre épingles.
Si seulement l’aube prenait de cette nuit ennuyeuse, bercé ton répit, laissé ton corps s’effondré alors que le reste de tes collègues quittent leur couchette. Cette nuit est vouée à se répèter, ni la première ni la dernière où vos âmes errent dans ce silence prisonnier créé par vos propres soins.
La main, jusqu'alors encore contre la nuque, glisse contre les muscles pour s'éjecter à la clavicule, s'abaisser sagement.
Retourner à sa place, zoner dans le rien au rythme de cette marche programmée, et juste
encore et encore
appliquer la même rengaine.
Ange Ueda
Citation : risus abundat in ore stultorum -- à la bouche du sot, le rire abonde
Age : 17 (29/02)
Rang : 60/100 dsl
Amaterasu
Ange Ueda
silences d'or et langues de plomb
Ange a toujours aimé la nuit. Pas pour son calme et sa sérénité, mais pour la lumière qu’elle fournit - une lune bleutée, parfois rougie et des étoiles, jamais pareilles, brûlant au loin. Lui, parmi tant d’autres, trouve de la beauté dans cette dégénérescence ; et c’est cette simple raison qui l’a poussé, quelques heures plus tôt, à se hisser sur l’un des balcons pour contempler la chute des astres.
Le sommeil ne vient pas et Ange se sent pousser des ailes, inconscient des gardiens qui guettent ses infractions.
C’est dans les cuisines qu’il s’est d’abord égaré - envahissant l’espace d’Akinori au détriment de ses protestations, forçant une poignée de remontrances maladroites et écopant finalement d’une portion supplémentaire de dessert (qu’il aura, par ailleurs, volé sans scrupule). Le voici qui mâchouille un nouveau morceau de tarte au citron, déambulant dans les couloirs avec la discrétion d’un fantôme. Aucun yokaï n’a su le trouver jusque-là, et sa bonne humeur teint ses cheveux d’or et de saphir ; au diable l’ennui des mèches brunes, le bort n’a de saveur qu’une fois mêlé au diamant.
Fixé dans un monde qu’il a confectionné du bout de ses doigts fantaisistes, l’élève s’égare et foule le jade d’un pas dansant - il se sent apte à dévorer le monde d’une bouchée vorace et oublie bien vite l’illicéité de ses actes insouciants. Avec plus d’application, il aurait perçu le claquement des escarpins, le souffle des poumons - la présence du danger. Mais aucun instinct n’injecte d’adrénaline dans ses veines et Ange se retrouve nez à nez avec non pas un, mais deux professeurs, les babines gracieusement badigeonnées de crème pâtissière et le nez froncé d’incompréhension hagarde.
Le silence pèse et la scène le dérange ; aucun échange entre les adultes et l’enfant y voit un malaise profond, consterné de ne pas avoir été prévenu de leur arrivée par les bavardages qui occupaient d’ordinaire les gardes de nuit. Alors sa gorge tremble, raclée succinctement, violemment - le bruit tranche le mutisme en fausse note incontrôlée et Ange, dans son irréprochable sens des priorités, force le reste de sa tarte entre ses lèvres. Mastication élégante, regard à mi-chemin entre le curieux et le penaud ; il avale enfin une partie de son festin (massacre) et ses cils papillonnent dans la tentative désespérée d’adoucir les pressenties remontrances.
Sa bouche encore partiellement gonflée de pâtisserie ne l’empêche guère de plaider sa cause, au détriment du spectacle impi qu’il offre. Ah! Monsieur, Madame. Drôle de surprise. Vous êtes vachement silencieux, c’est dingue. Euh, j’étais sorti pour aller aux toilettes? Et je me suis perdu. Fâcheuse histoire, non? Haha.
Le sommeil ne vient pas et Ange se sent pousser des ailes, inconscient des gardiens qui guettent ses infractions.
C’est dans les cuisines qu’il s’est d’abord égaré - envahissant l’espace d’Akinori au détriment de ses protestations, forçant une poignée de remontrances maladroites et écopant finalement d’une portion supplémentaire de dessert (qu’il aura, par ailleurs, volé sans scrupule). Le voici qui mâchouille un nouveau morceau de tarte au citron, déambulant dans les couloirs avec la discrétion d’un fantôme. Aucun yokaï n’a su le trouver jusque-là, et sa bonne humeur teint ses cheveux d’or et de saphir ; au diable l’ennui des mèches brunes, le bort n’a de saveur qu’une fois mêlé au diamant.
Fixé dans un monde qu’il a confectionné du bout de ses doigts fantaisistes, l’élève s’égare et foule le jade d’un pas dansant - il se sent apte à dévorer le monde d’une bouchée vorace et oublie bien vite l’illicéité de ses actes insouciants. Avec plus d’application, il aurait perçu le claquement des escarpins, le souffle des poumons - la présence du danger. Mais aucun instinct n’injecte d’adrénaline dans ses veines et Ange se retrouve nez à nez avec non pas un, mais deux professeurs, les babines gracieusement badigeonnées de crème pâtissière et le nez froncé d’incompréhension hagarde.
Le silence pèse et la scène le dérange ; aucun échange entre les adultes et l’enfant y voit un malaise profond, consterné de ne pas avoir été prévenu de leur arrivée par les bavardages qui occupaient d’ordinaire les gardes de nuit. Alors sa gorge tremble, raclée succinctement, violemment - le bruit tranche le mutisme en fausse note incontrôlée et Ange, dans son irréprochable sens des priorités, force le reste de sa tarte entre ses lèvres. Mastication élégante, regard à mi-chemin entre le curieux et le penaud ; il avale enfin une partie de son festin (massacre) et ses cils papillonnent dans la tentative désespérée d’adoucir les pressenties remontrances.
Sa bouche encore partiellement gonflée de pâtisserie ne l’empêche guère de plaider sa cause, au détriment du spectacle impi qu’il offre. Ah! Monsieur, Madame. Drôle de surprise. Vous êtes vachement silencieux, c’est dingue. Euh, j’étais sorti pour aller aux toilettes? Et je me suis perdu. Fâcheuse histoire, non? Haha.
Invité
Invité
Invité
A la recherche du temps perdu, pris au dépourvu de peur qu'à nouveau il se répète. T'aurais bien pu prédire ta mort à force de ressasser l'inerte. T'attendrais l'été pour perdre tes pensées ; l'écho présomptueux du long de son trône prêt à te charmer.
Tu n'as rien à envier à la nuit, t'aimerais qu'elle se termine. Tu poignarderais l'astre pour qu'il s'en aille, qu'on nomme les aurores reines de ton désespoir. Tu en as marre et t'es bien trop dramatique pour achever tes pensées. Qu'on te pense tragique, si cela signifie la fin.
Uehara est là, toujours, les pas spectrales prenant par surprise la pénombre. Les murs auraient peur d'elle, s'ils le pouvaient et le château entier tremblerait. Qui oserait s'aventurer dans les couloirs au moment de son règne ?
L’intrus résonne, les candeurs s'emparent de la nuit comme par soulagement, brisant ainsi votre éternel silence. Ca te manquerait presque ; l'ironie en guise de mensonge car tout ce que tu fais au final c'est de répondre à tes devoirs. Quel sérieux, Haruka, qu'on te brûle dans les flammes.
Tu reconnais sans mal Ange Ueda, apparemment affamé. Les fragrances des aliments passant outre malgré la dureté de ton regard. Ueda. Salutation et quelques pas, t'espères qu'il aperçoit son trépas, t'as comme envie d'être le sujet de ses cauchemars.
Je ne pense pas qu'il y ait besoin d'explication de votre part pour comprendre que vous vous êtes égaré quelque part dans la cuisine. Main sur son épaule, tu l'avances un peu plus dégageant la vue à ta collègue. Moins 10 points pour ne pas avoir respectez le couvre-feu. T'accordes un regard à Uehara, peut-être qu'elle avait quelque chose a dire, tu ne voulais pas totalement lui voler le plaisir de punir un élève.
Quelle belle nuit.
Kaede Uehara
Tant pis on n'est pas nés sous la même étoile
Les pas résonnaient à peine que l’oreille identifiait une âme intruse parmi les vôtres, quelle qu’elle soit, sa venue détrônait le silence pesant, lui arrachait son règne moqueur, pourfendait l’atmosphère crispée. Pas d’empressement, sa direction rejoindrait, ultimement, celle que vous empruntiez depuis de longues heures, jusqu’à ce que se dévoile la tête blonde d’Ueda. Serti d’un air ballot, les joues pareilles à des baudruches, sa bouche pleine le trahit dans sa prononciation alors qu’il se fend d’une excuse peu convaincante.
Le délai fût minime avant que ton collègue ne le rabâche avec fermeté, mise à nu du mensonge mal réfléchit, sentence. Dix points te paraissent exagérés, mais l’idée de remettre en cause ses dires face à un élève, de donner une brèche au jeune homme pour questionner l’autorité de l’adulte, déplait à tes principes tout autant. Une œillade en travers vers l’élève, à croire que les réprimandes attendent que ta voix les prononce, même si les silences glacés et les iris brûlantes de reproches siéent d’avantage tes pseudo-colères sourdes envers tes élèves. « Retournez immédiatement à votre dortoir. » quoi qu'il suffit de contempler l'expression ingénue de malice de l'élève pour douter qu'il regagne véritablement ses quartiers « Le professeur Kashiwagi vous raccompagnera jusqu'à votre dortoir afin que vous ne vous égariez pas en chemin dans les toilettes des filles. » sonne sans ironie ni taquinerie ; ce sont les armes du professeur Nakagawa et non les tiennes. Le sérieux marque l’absence de plaisanterie dans la phrase, Ueda est manifestement un élément turbulent. Les iris se glissent en direction d'Haruka, à attendre qu'il acquiesce à tes directives à peine prononcées.
Main sur la hanche, pupilles intenables vacillant de gauche à droite sans vraiment s'attarder sur un visage, dans l'attente que ton ordre percute.
Le délai fût minime avant que ton collègue ne le rabâche avec fermeté, mise à nu du mensonge mal réfléchit, sentence. Dix points te paraissent exagérés, mais l’idée de remettre en cause ses dires face à un élève, de donner une brèche au jeune homme pour questionner l’autorité de l’adulte, déplait à tes principes tout autant. Une œillade en travers vers l’élève, à croire que les réprimandes attendent que ta voix les prononce, même si les silences glacés et les iris brûlantes de reproches siéent d’avantage tes pseudo-colères sourdes envers tes élèves. « Retournez immédiatement à votre dortoir. » quoi qu'il suffit de contempler l'expression ingénue de malice de l'élève pour douter qu'il regagne véritablement ses quartiers « Le professeur Kashiwagi vous raccompagnera jusqu'à votre dortoir afin que vous ne vous égariez pas en chemin dans les toilettes des filles. » sonne sans ironie ni taquinerie ; ce sont les armes du professeur Nakagawa et non les tiennes. Le sérieux marque l’absence de plaisanterie dans la phrase, Ueda est manifestement un élément turbulent. Les iris se glissent en direction d'Haruka, à attendre qu'il acquiesce à tes directives à peine prononcées.
Main sur la hanche, pupilles intenables vacillant de gauche à droite sans vraiment s'attarder sur un visage, dans l'attente que ton ordre percute.
Page 1 sur 2 • 1, 2