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and you wish it was only hell – [ Akshar, Takehiko, Yori]
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Allongé dans le lit, une fin de journée banale; à remuer ciel et terre pour faire entendre ta voix et assurer ton poids dans la gorge des autres élèves. Une jambe est relevée pendant que tu contemples le plafond; Kiko est sur ton ventre lovée contre ta chaleur et ton corps qui inspire et expire doucement. Plein d’évènements ont chamboulé tes habitudes et tes idées; depuis que Yori est dans votre chambre, tu ne cesses d’être agité comme une eau trouble; jamais stable, pas tranquille. La présence d’Akshar enfonce le couteau et celle de Takehiko porte le coup fatal; mais tu aurais préféré ces deux là plutôt qu’un Yori seul… ton intimité est vite ennuyée et l’anxiété se presse cont(re ton coeur tous les matins et tous les soirs; même les ronrons de Kiko ne t’apaisent plus. Tes mains sont immondes, remplies d’eczema que tu peines à cacher maintenant que l’infection remonte sur ton cou et tes lèvres.

Tu t’absentes de plus en plus de votre chambre pour t’entraîner en extérieur, ingurgiter l’air frais et claquer tes joues jusqu’au rouge, la belle morsure du vent. Il t’est parfois insupportable de rester en leur compagnie et tu t’es mille fois retenu d’exploser, car bien que perturbé tu n’es pas fou pour entamer la guerre à ceux qui peuvent faire de ta vie un véritable enfer. Cela dit; tu n’es pas un saint non plus et à trop te contenir tu finis par imploser, éclaboussant alors toute la plèbe alentour.

La chambre des sang-purs n’est rien d’autre qu’une arène où personne ne règne.

Tes troubles anxieux ont repris et sans vraiment en être conscient tu as amassé plusieurs petites affaires qui ne t’appartiennent pas, tu as pris le stylo de Yori, échangé ton coussin avec celui d’Akshar, tu as volé le livre de Takehiko; dernièrement. Tu écris tes cours avec le stylo et ferme les yeux contre l’oreiller, mais tu n’as pas encore eu le temps de jeter un oeil à ta toute dernière acquisition d’il y a quelques jours. Assis dans le lit; Kiko près de la cuisse, tu feuillètes le livre et tombes rapidement sur du papier glacé, légèrement abîmé, tu les reconnais bien là, eux deux, enfin, tu les devines, tu ne sais plus trop. Tu caresses leur visage du bout du pouce, comment serais-tu si Eirin venait à disparaître ? Vivras-tu encore ? Sans doute pas, et parfois quand tu penses l’inverse, tu as peur qu’Eirin vive; plutôt que partir avec toi et ça te fend le coeur car tu n’hésiterais pas à la suivre dans le noir.

Ahaha, Ryuu t’es taré hein.

Tu t’allonges dans ton lit, la photo au dessus des yeux; il va tant t’en couter d’avoir pris tout ça, pourquoi tu fais ça… avant de voir apparaître tes joyeux camarades, tu arraches la page du livre qui renfermait la photo et puis tu replaces le bouquin l’air de rien. Tu la portes à tes lèvres un instant; ils t’appartiennent tous à présent, c’est ça ?

Tu les accueilles un à un avec un de tes mauvais sourires, un de ceux qui disent toute la malice de ton coeur. Les yeux dans les leurs à chaque entrée tant attendue.

« Yori, tu ne devrais pas traîner aussi tard si c’est pour retrouver tu-sais-qui… ce n’est pas le genre de la maison, et encore moins de cette chambre » dis-tu, alors que Kiko s’aventure dans les draps de ton cousin Takehiko, à l’aise dans cette antre masculine où, tu espères, qu’il y a règnera une tolérance 0 à l’aventure homo. Car c’est bien ce que tu veux faire croire à tous, ta place virile redoutable.
Yori Hayashi
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Citation : All is lost again but i'm not giving up
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi


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Il y a de nombreuses choses qui te fascinent dans ce monde et l’espèce humaine en est une qui te pousse à l’admiration autant qu’à la répugner. Quoi qu’on puisse dire de la charité, de l’entraide et d’une, soi-disant, égalité ; il n’y a pas besoin de se vanter d’une grande clairvoyance pour savoir qu’il n’y a que la loi du plus fort qui règne dans cette société autant que parmi les autres espèces. Les plus forts : les plus influents, les plus riches, les plus manipulateur, ceux qui savent mettre le plus de monde derrière eux, ceux qui savent s’imposer.
Les plus forts sont rarement les plus justes, ni les plus gentils. Et c’est pour cette raison que, de ton propre avis, vous vivez dans un monde pourri.
Les animaux, au moins, n’ont pas votre hypocrisie.

Parfois, tu aimes t’imaginer en haut de la chaine alimentaire. Te régalant des pauvres âmes faibles, les méprisants. Défiant ceux que tu reconnais comme puissants mais que, jamais, tu ne considèreras comme égaux.
D’autres fois, tu penses davantage être sur un autre plan ; séparé de cette chaine, brisant celles qui entravent tes poignées. Indépendant, intransigeant, ni concerné, ni même intéressé. Indifférant.
Tu jonglais entre ces deux facettes. Jusqu’à maintenant.

Jusqu’à Kuro et l’envie d’avoir un parent – réellement. Jusqu’à Kyoto et l’inquiétude qui te ronge les sangs. Jusqu’à Ishan et le goût de la trahison. Jusqu’à Kazami et la peur de l’abandon. Jusqu’à Nanami et le goût des regrets. Jusqu’à Jian et le besoin d’aimer et d’être aimé. Jusqu’à Ryuu et la peine plus intense que la colère. Jusqu’à Eirin et la rage plus présente que l’indifférence. Jusqu’à Takashi et la culpabilité.
Oh, tu en as des émotions, Yori. Tu aurais seulement préféré les oublier. Enfermer ton cœur dans un coffre scellé, comme le fait le sorcier dans un conte qui n’a pour enfant que le titre. Et si, à la fin, il t’avait fallu arracher celui d’un autre, ça n’en aurait pas été moins pire, comme prix à payer, que celui de ressentir.

Tu hais cette chambre. Et y mettre les pieds est un désagrément que tu rechignes à faire, chaque soir, prolongeant tes escapades nocturnes le plus longtemps possible. Parfois, tu te réfugies dans la salle de bain des préfets. D’autres, tu restes à la bibliothèque. D’autres, encore, tu pars te perdre au dehors, profitant du froid cinglant pour t’oublier.
Et parfois tu restes dans la salle commune jusqu’aux profondeurs de la nuit. Parfois tu t’endors devant les livres et d’autre fois tu veilles, dans l’espoir de vaincre la fatigue. Souvent, tu rejoins ton lit sur la pointe des pieds, souhaitant qu’aucun de tes colocataires soient éveillés. Le reste du temps, tu entres comme un roi qui n’a rien à craindre ; dont le royaume lui appartient et qui n’a de compte à rendre à personne ici-bas.

Tu te réveilles de nombreuses fois, la nuit. Au moins deux ou trois fois, les meilleures nuits ; plus d’une fois par heure les autres jours. Parfois tu n’as pas la moindre idée de ce qui t’as éveillé, alors que tu es si fatigué. D’autres fois, ce sont les cauchemars qui t’incombent et qui rendent ton sommeil agité. Et chaque fois, tu inspires longuement dans le calme de la nuit, avec l’envie irrésistible de fuir.
De temps en temps, tu entres, à des heures tardives, sans te préoccuper de ne pas faire de bruit – au fond, qu’est-ce que tu peux bien en avoir à faire, de leur sommeil ? Et de temps en temps, aussi, tu sors de la chambre en pleine nuit, prenant soin de claquer la porte derrière toi.

S’il n’y avait que Takehiko et sa discrétion, vous vous contenteriez de vous ignorer.
Mais il y a Ashkar dont l’existence même te révulse – et réciproquement.
Mais il y a Ryuu qui s’étale, qui bouillonne, qui ne tardera surement pas à exploser. Ryuu qui t’étouffe et t’écœure. Ryuu qui électrise l’ambiance.

Ce soir, tu entres. Sans montrer d’hésitation, sans baisser le regard. Tu as besoin de dormir et c’est la seule chose pour laquelle tu viens. Tu te diriges jusqu’à ton lit, sans un regard pour celui qui se trouve déjà dans la pièce. Mais c’est sa voix qui s’élève et c’est ton nom qui est prononcé.
Quelle joie.

« Que dirais-tu de dormir ailleurs, dans ce cas, Ryuu ? A moins que ce ne soit la jalousie de ne pas trouver d’autres lits à occuper qui te ronge. »

Avec de la lassitude plus que du mépris dans ton regard, tu écartes Neige de tes draps – le faisant souffler rageusement sur ta main – pour t’assoir sur ton lit.
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AND YOU WISH IT WAS ONLY HELL
00.11.96
Qu'importe qui partageait ta chambre, tu n'en avais que faire. Que ce soit membre de ta famille ou autres sang-purs, tu n'en pensais rien. La seule chose qui te manquait de l'ancienne, c'était son calme, chose que tu n'avais pas ici. Entre Fujiwara et Tsukino, sans compter Hayashi. Et toi, au milieu de tout ça, à les observer s'entre-déchirer car c'était apparemment la seule chose à faire. Néanmoins, tu ne pouvais que ressentir un certain élan de... pitié envers Hayashi. Entre Akshar et Ryuu, c'était de la persécution. Persécuter pour persécuter n'était pas dans tes cordes ; sauf peut-être avec Eirin, mais là encore, c'était une de ses demandes, et toi, tu obéissais, c'était ce que tu te répétais, pour ne pas venir à en apprécier vos rencontres violentes et brutales, presque barbares.

Ton libre-arbitre n'était pas si libre que tu voulais le penser. Ta propre loyauté t'étouffait. Et c'est cette même loyauté qui t'empêchait de prendre un parti ou l'autre. Ryuu, dont la simple place dans la famille ordonnait respect et révérence ; Yori, dont la future place semblait toute tracée au sein de votre famille. Et puis, il ressemblait bien trop à Tatsuya pour que tu le laisses de côté. Tu en venais même à l'apprécier.

Akshar...
Akshar était aussi insignifiant qu'il était banal. Un simple Tsukino dans toute sa splendeur, à hurler sa présence et à tenter de prouver sa supériorité, alors qu'il était né d'un simple métissage, comme beaucoup d'élèves ici.

Yori à quelques mètres devant toi, tu détailles sa silhouette pénétrer dans la chambre, et tu ne le suis que de quelques secondes. Ryuu prend la parole et tu aurais presque envie de lui répondre, de lui sommer d'arrêter ses enfantillages. Ce n'était pas que Yori qu'il emmerdait, et à force, ça devenait lassant d'avoir les mêmes discussions tous les soirs. Affalé sur le lit sans faire attention à tes colocataires, tes doigts passent dans la fourrure du félin pour y apposer une caresse ; puis ton regard s'attarde sur le bout de papier dans les mains de Ryuu, et tu te redresses légèrement, épaules tendues sans même t'en apercevoir.

Ce n'était pas que Yori qu'il emmerdait tous les soirs, et ça commençait sérieusement à te taper sur le système. Qu'est-ce que tu as dans les mains ? Ta voix est calme, et tu te féliciterais presque de ton stoïcisme. Ça t'appartient. C'est à toi, tu en reconnais les caractères, la légère humidité de tes larmes séchées. Tu reconnais de si loin parce que tu l'as tant, tant, tant observée, cette page qui ne lui appartient pas.

Et il est hideux, Ryuu. Et il est comme Eirin, Ryuu. Et il est comme toi, Ryuu. Pourri jusqu'à la moelle. Comme Eirin et les traces violacées qui colorent sa peau, que tu laisses derrière ton passage, Ryuu est empli de stigmates. Les stigmates des Fujiwara, gangrène qui s'étale, s'étale, s'étale encore. Clan qui s'étend et s'étale, en anéantissant tout sur son passage, même ses membres les plus loyaux.
Akshar Tsukino
à genoux
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Akshar Tsukino
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Akshar Tsukino
only
hell
Un profond dégoût caressait sa gorge, les yeux sombres d’agacement silencieux, il taisait son horreur par quelques sourires hypocrites – bien qu’habituellement assez honnête il n’aimait simplement pas montrer ce qui le touchait. Son index tapotait régulièrement le haut de sa cuisse, traduisant l’énervement qui grimpait en lui, rien de grave – non – seulement il ne pouvait plus se reposer comme il le souhaitait. La chambre dans laquelle il logeait lui filait de sales migraines, entre l’espèce d’idiot déviant, le lugubre et Fujiwara – Ryuu était le seul avec qui il s’entendait un minimum – Akshar se disait qu’il aurait voulu être un Yatagarasu pour rejoindre son frère et non ces choses. Il pouvait bien tolérer les deux Fujiwara – qui n’avait pour grand défaut leur nom – mais Hayashi faisait gronder en lui une haine qu’il ne savait taire.

Un déviant, malade à aimer ceux qui ont le même sexe de lui, il ne pouvait comprendre et Akshar se rassurait en le disant touché d’un virus difficile à guérir. Qu’il plaignît Eirin, être fiancé à ça, cela devait être terriblement fatiguant. Yori avait tout de ce qu’il détestait, son homosexualité en premier plan, il n’arrivait simplement pas à l’apprécier, ne pouvant pas passer au-dessus d’un tel trouble : il pouvait supporter – voire s’attacher – à quelques personnes de races inférieures, mais les déviants lui causaient presque des crises d’urticaires. Il n’y pouvait rien, ces malades étaient dans l’erreur, contre-nature : ils n’étaient qu’une abomination qu’il rêverait éteindre.

Décidément, celui qu’il haïssait le plus était bien ce détraqué. Il ne comprenait pas que l’école ne sanctionne pas un tel comportement, pire encore, qu’il soit mis avec ce fou : dans sa chambre, n’avaient-ils pas peur qu’il soit lui aussi contaminé ?

Désastre.

Le regard las, il entrait dans la pièce où se trouvait déjà ses – chaleureux – ignobles colocataires. Jamais il ne les aimerait, Akshar le sentait au fond de son cœur, il ne pourrait jamais tolérer Yori, certainement pas l’autre Fujiwara : il ne faisait qu’accepter Ryuu, crachant parfois sur autrui en sa compagnie, rien de fou, rien de grand. La tension se fait sentir, mais il ne dit rien, allant simplement jusqu’à son lit : remarquant que le coussin n’était pas le sien, d’un coup d’œil, Akshar le remarque sur le lit du Fujiwara, mais il n’en a que faire alors il lui laisse – ça ne l’empêchera pas de dormir sur ses deux oreilles. Aux mots de Takehiko, il fondait son regard sur les mains de Ryuu, un cahier.

Il est con ou il le fait exprès ? « Ton cahier, il faut croire, t’es myope Fujiwara ? » Il n’avait pas su se retenir, peut-être parce qu’il voulait lui aussi entrer dans la discussion, la journée avait été bien trop calme, un peu d’action le divertirait certainement.


Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Ryuu, Ryuu tu ris de la situation que tu as créée, tu rigoles de l’enfer qui ouvre ses portes tous les jours pour accueillir les pires salopards mais qui n’égalera jamais la haine, l’incompréhension, le mensonge et la folie qui se trouvent dans l’antre que vous partagez, le boudoir des flingués. Assis sur ton lit, tu les accueilles chacun par ton plus beau sourire, par ta plus belle fierté d’avoir acquis une part d’eux; entre Yori le dégénéré comme l’appelle ton ami; Takehiko la pleureuse sous son corps de rêve; et Akshar le désespéré; tu te retrouves parmi tes semblables; qu’ils en aient cure ou non, tu sais que vous êtes tous les quatre les plus contradictoires de toute l’école; et les plus tarés. Tu les laisses s’installer chacun sur leur lit avant de te redresser sur le tien, en grand maître de cérémonie.

Tu te grattes le fond de la gorge, accueilles leur présentation d’un hochement de tête.

« Chers ami, cousin et colocataire …» tu te gardes bien d’énoncé tout le dégoût que t’inspires Yori mais tu insistes sur colocataire pour ne pas révéler tes secrets à Akshar ni même tendre la perche tant attendue à Yori. « … Je suis si ravi, pour certains, de vous avoir retrouvés ce soir; car voyez-vous, en ces temps un peu moroses, où la parole est pauvre entre nous alors que nous sommes tous riches, de beauté, d’intelligence, de force ou bien tout simplement d’argent, je trouvais cela risible d’avoir une once de pauvreté entre nous… je divague, je divague, veuillez m'excuser... » tu secoues le papier de ton cousin, complètement confus, tu t’éparpilles déjà Ryuu, reprends toi ! Tu te glisses à quatre pattes sur le bout de ton lit dans une démarche féline qui te caractérise si bien et tu laisses pendre tes pieds au dessus du sol moquetté.

« …Je me disais que nous devrions parler ouvertement de nos petits tracas, cela détendrait l’atmosphère, car voyez-vous… j’ai le coeur lourd de ce silence pesant. » Tu les regardes tour à tour dans ce fameux sourire si propre à ta famille. « Mais nous vous en faites pas, nous ne révélerons pas nos secrets les plus intimes, qui pour Hayashi ne sont pas si secrets… vous allez dire un secret.»

Tu te redresses, coules un regard sur ton cousin, puis ton ami, puis ton ennemi; une belle brochette.

« Je vous ai pris des affaires personnelles comme vous avez pu le constater; et si vous ne voulez pas discuter, Takehiko mon adorable cousin je me ferais le plaisir de garder la page, de la faire fondre sur ma langue; quant à toi mon cher ami Akshar, je lèguerais ton coussin contre les draps de notre déviant que je n’ai pas oublié évidemment, ton carnet plein de saloperies…après l'avoir exposé à tous, je le détruirais » Et tu sors de sous ton dos, le carnet à la couverture si reconnaissable pour son propriétaire, celle qui crie je t’aime, celle qui hurle Jian, tu te gardes de le feuilleter face à tous, surtout parce que tu l’as déjà fait avant leur arrivée. « Et en tant que bon joueur, je vous laisse le soin, à chacun d’entre vous, de choisir… un objet qui m’appartient… »

Tu lèves ton index pour les retenir, les bêtes, pour rire paisiblement. « Oh, après tout ce n’est qu’un jeu, n’est-ce pas ? De ceux qu'on fait à la tombée de la nuit... »

Peut-être te mettras-tu à dos ton seul allié, ou peut-être comprendra-t-il le jeu terrible dans lequel tu veux tous vous lancer, en tout cas, dans ton crâne étrange, c’est bien de l’ordre de l’amusement, celui du chaos, peut-être de ton k.o en tout ças, tu ne voulais vraiment pas paraître déplacé


hrp : si Ryuu propose ce petit jeu, c'est surtout parce qu'il ne tient pas à grand chose si ce n'est :
1. L'image qu'il renvoie
2. Eirin et tout ce qui touche à elle
3. Les affaires collectées/volées à ses conquêtes, mais sur ce point là, il les cache bien en dehors de la chambre.
Yori Hayashi
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Yori Hayashi


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À peine entré et, déjà, les hostilités sont lancées. Ce n’est pas juste à ton encontre : les tendances kleptomanes de Ryuu ont visiblement encore frappé et Takehiko n’est pas ravi d’en être la victime – bien que tu admires son self-control. Akshar y ajoute sa couche de sarcasme avec une inutilité signifiant qu’il ne participe que pour le plaisir de le faire. Tu saurais approuver l’idée, si sa simple présence ne suffisait déjà pas à te faire grincer des dents.

Tu aimerais disposer d’une magie – plus souvent issue de l’imagination moldue – qui te permettrai, d’un claquement de doigt, de faire disparaître toutes personnes autour de toi. Si tu t’intéressais aux comics américains, tu en viendrais à espérer l’existence de certaines gemmes que l’on nomme les pierres d’infinité.

Quand Ryuu entame ce qui ressemble à un discours, tu regrettes définitivement d’être venu, songeant en des chambres, une bibliothèque ou même une salle de bain plus accueillantes que cette pièce où la présence des uns n’est que nuisance pour les autres. Et bien que Ryuu puisse être bon orateur, il ne se trouve pas dans de bonnes dispositions pour faire preuve de son talent en ce jour : son trouble se remarque tout autant que l’eczéma sur ses doigts. Qu’il cesse son petit jeu ; qu’il cesse de se donner l’air de gérer la situation ; qu’il cesse ses lubies qui ne savent que pourrirent ta vie.

Parler ouvertement de leurs tracas, dire un secret ; dans d’autres situation déjà, ces propositions suffiraient à te hérisser. Dans celle-ci, elles te dégoûtent autant que tu les trouves risibles. Et tu te sens à deux doigts de quitter la pièce, sans demander ton reste, quand il aborde le sujet des objets subtilisés. Alors tu vois apparaître le carnet – ton carnet, ce carnet – entre ses doigts. La découverte te provoque un mélange de colère, d’offense et d’une pointe d’effroi – un nœud dans tes entrailles et la rage dans les nerfs. Tu te lèves.

« Tu ne proposes que des jeux auxquels tu penses gagner, hein. »

Tu ne prendras même pas la peine de chercher un objet pouvant l’atteindre : déjà, parce que tu n’as la moindre envie d’entrer dans son jeu, quelque soit la signification que l’on donne à ce terme ; ensuite, parce qu’il part avec un coup d’avance et que s’il tenait à la moindre chose, tu es persuadé qu’il l’aurait déjà mis à l’abri. Pour finir, tu n’as que faire de ses affaires. La seule chose à laquelle elles lui servent est de pouvoir les étaler, afin d’occuper un peu plus l’espace vital des autres.
Tu ne trouverais de la satisfaction qu’à les briser sous tes pieds, plutôt qu’à les utiliser comme otages désuets.

Tu te plantes devant lui.

« Dire un secret ? Discuter ? Vas-tu promettre de dire la vérité et de nous révéler certaines choses sur toi aussi, Ryuu ? »

C’est assez drôle que ce soit lui, en particulier, qui demande à connaître des secrets. Si ce n’est que vous ne pouvez pas avoir la moindre certitude sur la sincérité des autres.
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Akshar est aussi insignifiant qu'il est insupportable. Tel un moustique que l'on arriverait pas à tuer. Telle une mouche à merde que l'on arrive pas à écraser. Ce n'est pas ton cahier qu'il tient entre ses mains. Non. Alors tu lui lances un regard torve, dédaigneux. Tu te retiens de lui jeter une pique acérée, ou ton poing dans la figure, et il ne doit son visage vierge de tout coup simplement à ton self-control. Et ton éducation. Plus ton éducation qu'à ton self-control, sûrement.

La voix de Ryuu s'échappe alors, rempli la pièce et ton regard retrouve celui si semblable de ton... cousin. A défaut de lui trouver un nom plus proche. Il n'est pas ton cousin. Comme Eirin n'est pas ta cousine. Vous n'êtes presque pas de la même famille, à dire vrai. Mais tu te tais, car c'est ce que tu dois faire, Takehiko, surtout en présence de Ryuu. Et pourtant, pourtant la rage monte, monte, monte encore et tes dents grincent sous la pression que tu leur obliges à subir.

A quatre pattes sur son lit, tu lui trouverais presque un air séducteur, séduisant. Il ressemble à Eirin. Tes pupilles le quittent du regard un instant alors que tes pensées se perdent, vagabondent. Takehiko mon adorable cousin je me ferais le plaisir de garder la page, de la faire fondre sur ma langue. Et tes yeux retrouvent les siens, dans une violence presque brutale. Tu te redresses sur ton lit, te lèves même et tu l'observes de toute ta hauteur. Tu as soudain envie de hurler, même si ce n'est pas si soudain que ça, même si, finalement, ta colère ne t'a quittée. Yori n'est pas en reste. La colère émane de lui. Tu le respectes presque.

Presque.

Vous êtes trois, désormais, levés, en attendant que Ryuu veuille bien devenir un humain décent. Et plus tu te rapproches, plus tu reconnais le livre entre les mains de Ryuu. Et même si tu savais, même si tu savais vraiment ce que ça signifiait : Ryuu avait en sa position ce qui comptait le plus pour toi. Et ta rage monte, monte, monte encore.

Tu n'attends que ça.
Qu'elle explose.

Hayashi s'avance, proche, si proche de lui et tu lui lances un regard, tu détailles sa posture et, vraiment, tu es presque de son côté, tu serais presque tenté de prendre sa défense. Presque. C'est à ton tour de te diriger vers le lit de Ryuu, et tu lui tends ta main, et ta voix froide résonne dans la chambre : Rends-moi ça. Ryuu. Fujiwara. Qu'importe le nom que tu pourrais lui donner. Et tu t'approches encore plus, t'abaisses même devant lui, alors que ta voix se fait plus dure, plus froide encore, plus bestiale presque : Ne m'oblige pas à te forcer, cousin. Parce que s'il le fallait, tu lui enfoncerais le visage contre le mur et lui briserais le bras.

Sans aucun remord.
Akshar Tsukino
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Akshar Tsukino
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Ryuu, Ô Ryuu, peut-être était-ce par son originalité qu’il devenait si distrayant, et Akshar aimait ceux qui savaient se montrer divertissants. Le Fujiwara semblait bien assez loufoque pour être digne d’intérêt, tel un roi sur son trône, observant le peuple se rouler à ses pieds : il aimait qu’on vienne à lui pour décorer ses journées. L’arrogance dans le sang, lui qui se voyait au-dessus du monde, tolérant seulement ceux de la plèbe, maudissant les déviants, Akshar se régalait du divertissement qu’on pouvait lui offrir. Qu’importe la race, ceux qui savaient l’amuser méritaient un minimum son intérêt – comme une récompense, il concédait à retenir leurs noms s’ils n’étaient pas de son rang, les acceptaient à ces côtés qu’importe leur sang. Ryuu était de ces gens qu’Akshar appréciait vaguement, un semblant d’amitié comme lien, il aimait simplement la compagnie du Fujiwara pour son éloquence.

Un sourire ornant ses lèvres, amusé par la proposition du garçon, un jeu : il ne pouvait rêver de mieux, alors que les visages autour semblaient bien moins enclin à ces farces. Akshar, lui, trouvait l’idée tout bonnement merveilleuse. Lassé par une journée fatigante, mort d’ennui depuis le matin, il pourrait presque remercier Ryuu de lui porter un de ces jeux sur un plateau doré. Les règles semblaient amusantes, bien que ses traits se déformèrent de dégoût à l’idée que tes affaires touchent celles d’un détraqué sexuel. « Mon cher Ryuu, tu devrais pourtant savoir que je ne peux pas refuser une telle demande, bien que j’éprouve une répulsion sévère pour… cette chose… discuter tous ensembles ne me gêne aucunement. Au contraire, un peu de divertissement, de discussion, quoi de mieux pour apaiser les tensions. » Son regard tombait sur Hayashi, l’âme rongeait d’une horreur qu’il ne savait contrôler : il ne pouvait accepter ceux dans son genre, c’était impossible. « Je garde ton coussin. » Il oublierait presque Takehiko, peut-être était-il trop insignifiant, un vulgaire pantin aux mains des Fujiwara. Il n’arrivait pas à l’apprécier, il était presque aussi détestable que l’autre déviant.

Il s’installait un peu mieux sur son lit, utilisant le coussin de son ami pour plus de confort, observant ses trois colocataires avec un léger sourire. « Fujiwara, si tu joues, il te rendra certainement ta page tu sais. » Il était décidément idiot, pourtant menacer quand il suffit de s’amuser un peu : il pourrait pourtant récupérer son dû, s’il participait lui aussi. « Jouons, ça semble amusant, il vaut mieux discuter calmement que se prendre encore et encore la tête pour quelques futilités. »


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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Tu ne te dépars pas de ce fameux sourire si faux, si vil et pourtant si carnassier qu’il en devient sincère dans la pratique d’ouvrir grand tes babines et d’en dévoiler l’ivoire blanc que tes mâchoires renferment. Et si les colères des uns montent, elles ne font qu’attiser la flamme de ta folie, car loin de leur ressembler, qu’y a-t-il de plus dangereux que l’imprévisible loufoquerie que tu possèdes ? Qu’ils s’énervent, ils ne feront que divertir ta malsaine perversion, celle de rendre les gens aussi fous que toi.

> Yori Dire un secret ? Discuter ? Vas-tu promettre de dire la vérité et de nous révéler certaines choses sur toi aussi, Ryuu ?

Tes genoux quittent le doux matelas qui les accueillent pour te mettre tout debout face à eux, comme le maître de cérémonie que tu es devenu. « Tout ce que tu voudras, Yori, je le promets… mais dis-le tout de suite si tu ne veux pas jouer, je me ferais un plaisir de rendre public ton plus gros secret… » Tu penches la tête et la tourne vers ton cousin, si beau, si puissant, si froid que tu jurerais voir exploser un volcan en toi lorsqu’il s’approche, proche, proche si près de toi. Il sent l’homme, l’animal, la bête, le musc, le danger et tu aimerais défaillir encore une fois dans ses bras mais les témoins seraient gênants et tu n’as pas de pirouette pour un tel abandon de toi. « Tu m’as déjà forcé, Takehiko, je n’ai pas peur de toi, tu es aussi docile qu’un agneau… » Tu poses une main sur son épaule volumineuse et bombée, chaude pourtant dure et tu glisserais bien ta paume jusqu’à son sein mais un coup d’oeil sur ton ami et te contentes juste de le pousser, l’écarter doucement. « Joue, cousin. »

Tu t’éloignes finalement, tu le contournes pour rejoindre le centre de la pièce. « Akshar, heureusement que tu es là, tu es le seul qui comprend les règles… Enfin, je ne peux pas en demander trop à vous deux autres; entre un déviant et un athlète… les qualités intellectuelles ne sont pas vraiment les vôtres. » Tu te gausses en regardant Akshar, le bouquin encore dans la main.

« Yori, avec combien d’autres horreurs as-tu fait la chose ?  À combien es-tu sale ? Hum ? » Première question. « 10 secondes pour répondre ou… » Tu agites le carnet de dessins avec un sourire sadique. « Takehiko, combien de fois as-tu touché ma soeur ? 10 secondes. » Et tes doigts se resserrent sur la couverture déjà si manipulée du bouquin-écrin tant de fois mouillé. « Akshar » Et si ton sourire pouvait s’étendre encore plus que le linge d’été, éclater davantage que le blanc fouetté par le soleil, il se serait déchiré comme un orage. Tu le regardes longuement, tu ne savais pas ce qui se tramait réellement, seulement leur réunion était beaucoup trop étrange et longue pour ne pas cacher un secret ou douleur - tu espères les deux - que tu ne connais pas. « Que faisais-tu enlisé avec la Tokoyami la dernière fois ? » Et tu le tranches de tes yeux. « On a dit la vérité ou tes draps caresseront le corps du pestiféré. 10 secondes. » …………..

Tu lèves les deux bras tel un seigneur. « Posez vos questions, proposez moi votre prix et je vous ouvrirai mon coeur et mon âme, promis. Répondez nous vous moi et je vous rendrais vos biens. Simple. » Si drôle.
Yori Hayashi
and you wish it was only hell – [ Akshar, Takehiko, Yori] 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi


and you wish it was only hellSo could you tell me how you're sleeping easy
How you're only thinking of yourself
Show me how you justify, telling all your lies like second nature— Wolf in sheep's clothing  // Set it off

Listen, mark my words, one day
You will pay, you will pay
Karma's gonna come collect your debt
Au contraire, un peu de divertissement, de discussion, quoi de mieux pour apaiser les tensions. Ah, vraiment ? Pour le moment, vos tensions semblent davantage s’accentuer que s’apaiser. Maintenant que Ryuu a bien échauffé tes nerfs, ainsi que ceux de Takehiko, tu doutes qu’un retour en arrière soit encore possible. Et Ryuu te paraît beaucoup trop fier de ses bêtises pour que tu t’y soumettes. Pourquoi même te dévoilerais-tu devant des personnes avec lesquels tu ne partages rien de particulier – et avec lesquelles tu n’as pas particulièrement envie de partager quoi que ce soit.

Mais dis-le tout de suite si tu ne veux pas jouer, je me ferais un plaisir de rendre public ton plus gros secret… Secret, le mot revient. Des secrets, est-ce que tu en as réellement ? Des choses dont tu ne parles pas, des choses que tu omets, il y en a. Beaucoup. Mais des secrets ? Quelque chose susceptible de te blesser réellement, si ça venait à être découvert ; à ta connaissance, il n’y en a pas réellement. Pas que tu ne puisses assumer la tête haute – avec l’amer goût de l’humiliation et de la haine, certes.
Tu pars du principe que tu dois toujours tout assumer, si besoin est.

En revanche, ton poing se serre, sous l’insulte. Les qualités intellectuelles ne sont pas vraiment les vôtres. Tu lui en ferais manger chacun de tes devoirs aux résultats irréprochables, chaque livre que tu as lu et chaque preuve que tu pourrais trouver des dites capacités intellectuelles.
Tu te sens prêt à imploser.

Yori, avec combien d’autres horreurs as-tu fait la chose ?  À combien es-tu sale ? Ton regard froid, planté dans le sien, tu ne trouves pas la force pour un rictus, ni pour du sarcasme. Tu te contentes de répondre, d’une voix glaciale :

« Une seule. Et tu sais très bien de qui il s’agit. »

Sans un regard pour les autres, tu récupères un livre et un gilet chaud parmi tes affaires – à ton humble avis, ce n’est pas cette nuit que tu remettras les pieds dans cette chambre. Te dirigeant jusqu’à la porte, c’est au seuil de celle-ci que tu te tournes encore une fois vers Ryuu.

« Fais ce que tu veux de ce carnet. Il a perdu de sa saveur à partir du moment où tu as mis ton nez dedans. »

Et, les dents grinçantes, tu t’échappes de cette pièce.
Invité
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Anonymous
AND YOU WISH IT WAS ONLY HELL
00.11.96
C'est le magnifique tableau des sang-purs entre eux. Faux et hypocrites, méchants et violents. Fujiwara, si tu joues, il te rendra certainement ta page, tu sais. Tu lui lances un regard noir. Non, tu sais très bien que Ryuu ne te rendra ton dû seulement s'il considère ta réponse comme vraie, et Ryuu, comme Eirin, n'est jamais satisfait.

Jouons. Car la vie est un jeu pour eux, des fils qu'ils tirent et tressent à leur guise. Ryuu s'approche, s'approche encore ; et pendant un instant, tu penses qu'il serait capable de réitérer ce qu'il s'est passé il y a de ça plusieurs semaines. Puis il te repousse, tes poings se serrent et tes dents grincent. Joue, cousin. Ô tu vas le faire jouer, et tu vas le prendre par le bras, et non pas pour le faire danser.

Les questions s'enchaînent, s'enchaînent et tu as l'impression d'un déjà-vu. C'est Yori qui répond le premier, qui calme ta haine, ta rage, finalement. C'est sûrement parce que la sienne est aussi forte que la tienne, si ce n'est plus. Mais ton cœur bat toujours aussi vite, aussi fort, toujours, toujours, toujours plus. Et il claque la porte en partant, abandonnant le carnet, et tu ne laisses pas le temps à quiconque de répondre, tu te diriges vers Ryuu, attrape son bras pour le tordre, le fait glisser, face dans les draps d'Akshar, trop proche du Tsukino. Tu viens murmurer à son oreille, la voix glaciale : Aussi docile qu'un agneau, hein ? Ta main libre récupère ton livre et le carnet d'Hayashi, et une fois en sécurité entre tes doigts, tu réponds à sa question : Et je l'ai touchée autant de fois que tu l'as fait, c'est connu, on aime bien l'inceste, chez les Fujiwara. Une dernière pression qui ferait presque craquer son épaule, et tu quittes la chambre, sans un regard en arrière, partant à la recherche d'Hayashi.
Akshar Tsukino
à genoux
Citation : you son of a bitch, shut the fuck up
Age : dix neuf ans
Rang : A1
Susanoo
Susanoo
Akshar Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1070-apotheose-akshar-tsukino#8161
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1106-si-deus-me-relinquit-akshar#8417
Akshar Tsukino
only
hell
Un rire échappe à mes lèvres alors que tu prononces ce nom, Tokoyami, quel amer souvenir que cette miséreuse folle à la recherche d’un frère en enfer. Il n’y a pas pire honte que cette sang-de-bourbe, je suis certain que tu n’as fait que nous apercevoir (que tu n’as rien entendu de ces mots terribles qui ont été les miens), je ne supporte juste pas l’attaque que tu mènes contre moi.
Ne crois-tu pas, Ryuu, que tu joues un peu trop avec le jeu ?
Tu vas, à l’instar d’Icare, te brûler les ailes.
Mais je ne serais pas là pour t’aider quand tu auras chuté des cieux, car je ne foule pas le sol des pouilleux.

D’un regard, j’observe mes draps être souillé, et je lâche un simple soupir agacé face à la situation. Jamais cette chambre ne trouvera la paix, nous ne sommes pas fait pour nous entendre, adieu la tranquillité. Pour répondre à ta question, très cher, je la remettais à sa place. Les chiens ne peuvent pas se permettre d’être si peu docile, ne crois-tu pas ? Sur ces mots, je me levais, un signe de tête en guise d’au revoir,
Non pas que j’étais ennuyé,
Mais je n’avais pas plus de temps à perdre dans cette pièce,
La bibliothèque serait certainement un bien meilleur lieu de détente.


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