>> Curiosity
Quel temps faisait-il aujourd’hui ? Pas très beau n’est-ce pas ? C’est pourquoi Ayumi n’avait pas mis un pied dehors, ne pouvant pas se libérer l’esprit avec un bon air pur. Pour compenser, pourquoi ne pas se rendre dans une salle où l’on va si peut souvent ? Peut-être qu’il y aurait quelque chose de spécial à y découvrir ?
C’est ainsi qu’Ayumi se retrouva dans la salle de jeu. C’était quand la dernière fois que ses pieds avaient frôlés le seuil de cette pièce ? Sûrement avec son petit frère pour s’amuser et se changer les idées.
Se changer les idées, elle en avait bien besoin la demoiselle depuis le départ de sa mère. La vie était devenue bien difficile sans elle, la pression reposant sur ses épaules et le bien être de Kazuki également. Il arrive que la pensée de tout avouer lui traverse l’esprit, mais elle avait peur d’être séparée de son cadet. Alors, Ayumi ne disait rien, elle subissait simplement en cachant ses blessures sous ses habits, ses vêtements. Cette si simple protection.
S’approchant du billard, ses doigts pâles se mirent à prendre une boule pour la faire rouler, rouler et taper contre sa sœur. Peut-être qu’elle devrait défier quelqu’un pour se changer les idées ? Mais la pièce était bien calme, quel dommage.
Alors, on prend simplement une autre boule pour la faire tourner dans nos doigts, le numéro deux n’est-ce pas ? C’est un joli nombre, c’est pair. Les chiffres pairs, c’étaient bien plus joli n’est-ce pas ? Il n’y avait pas quelqu’un qui allait se retrouver seul, triste et…
Encore une fois, elle était en train de s’égarer dans son imagination laissant un petit rire en coin sortir discrètement.
Maintenant, ils étaient impairs, n’est-ce pas… ?
Tu essayais vainement d'éviter les gens, aujourd'hui bien nombreux, juste pour t'embêter aujourd'hui... Tu soupire en bousculant en énième onzième années qui court tu ne sais où Kazami...
Et tu ne sais pas par quel hasard ou maladresse tu atterris au sixième étage, étage sûrement bondé de personne, mais tant pis tu y est tu y reste ! Avançant tranquillement, le calme qui y régnait te fit sourciller, en cette pause un peuple monstre devrait s'y trouver et pourtant il n'y a personne...
La bibliothèque ainsi que la volière ne te donnait pas réellement envie, il ne manquait plus que la salle de jeux avec la porte grande ouvert comme d'habitude même si le calme était plutôt présent.
Tu t’apprêtais à rentrer dedans que tu te stoppe sur l'encadrement, bloquant l'entré par la même occasion, une tête familière ici à l'école.
Une tête que tu ne connais que depuis que tu es ici, pourtant toute les deux vous faites parties de la même famille, elle est ta cousine comme Nael mais, en moins chiante et peut-être plus douce... Tu ne connais pas vraiment Ayumi Hayashi à vrai dire Kazami, ce n'est pas une personne que tu as fréquenté depuis petite.
Tu ne peux rien dire sur elle, rien du tout juste la juger selon son apparence, ce qui n'est plus toi maintenant Kazami.
De ce que tu remarque aux premiers coups d’œil, elle joue au billard... Pourquoi pas après tout, elle fait ce qu'elle veut de son temps libre.
Tu l'a observer avec son jeune frère, de loin, parce que tu ne sais si tu dois leur parler ou pas, tu as vu Yori leur parler quelque fois sans plus.
Et finalement tu peux commencer à communiquer avec elle à partir d'aujourd'hui, tu peux te laisser aller un peu à cette curiosité qui te titillent tant quand tu l’aperçois par comme avec Nael que tu veux étriper à chaque fois que tu le vois.
Tu te racle la gorge pour signaler ta présence et entre complètement dans la salle de jeux.
- Bonjour !
Simple et direct, quoi de mieux pour commencer une conversation Kazami.
>> Curiosity
On ne pouvait le cacher, le calme faisait du bien d’être quelque fois un peu au calme, sans penser à cette pression dut aux événements récents. Juste se défouler en tapant dans ces boules qui ne pouvaient que rouler encore et encore. Un bruit fracassant comme si c’étaient ces émotions qui se défoulaient en toi. Elle avait trop tendance à partir dans ses pensées notre demoiselle qui avait la tête un peu trop remplie, bien trop remplie.
Mais là n’était pas le meilleur moment pour partir bien loin, Ayumi devait rester sur terre à l’entente de ta voix qui arriva à ses oreilles.
Ses yeux ne purent retenir une lueur de surprise, ne s’attendant pas à te voir lui adresser la parole, toi qui étais pourtant un membre de sa famille. Ton prénom est Kazami, c’est bien ça ? Ayumi avait plutôt une bonne mémoire des noms et des visages, mais ce n’était pas que ça… Tu faisais partie de ce côté de sa famille qui avait été caché par son père, cet enfoiré qui…
Ce n’était pas le moment de penser à lui, mais plutôt de te répondre.
« Bonjour Kazami, tu vas bien ? »
Allons, toujours dans la politesse même si la sorcière ne savait pas si ça serait réciproque ou pas. Après tout tu étais quand même la petite sœur de Yori qui s’était radicalement opposé à vouloir lui parler ne serait-ce qu’une dizaine de minute. Pourtant, tout ce qu’Ayumi voulait… C’était en apprendre plus sur cette famille qu’elle ne connaissait pas, d’où elle n’avait aucune information. Peut-être qu’elle avait secrètement l’envie de pouvoir se rapprocher de vous pour connaitre ce qu’était un vrai lien familial ? Bien sûr, elle avait Kazuki, mais pour ce qui concernait ses parents…
« Tu es venu jouer à quelque chose ? »
Autant essayer de faire la conversation n’est-ce pas ? Tu ne l’avais pas ignoré, alors elle prenait la perche qui lui était tendue. Dans un esprit de manipulation ? Non, ce n’était pas ça. De la curiosité, oui elle était simplement curieuse la demoiselle. Mais tu ne lui répondais pas, elle était prête à se prendre un nouveau refus.
« Tu sais jouer ? »
Légèrement assise sur la table de billard en face de toi, la canne n’avait pas quitté ses mains dans l’espoir de te garder un peu à ses côtés ? Mais si tu proposais quelque chose d’autre, Ayumi sera prête à changer.
Est-ce que cette fois-ci, elle sera acceptée… ?
- Je vais bien !
Une voix assez timide, qui te fait un peu reculer sauf que tu ne sort pas entièrement de la salle de jeux.
- Et toi ?
Tu ose lui demander mais, à première vue, elle à l'air bien enfin ce n'est qu'un jugement hâtif, puis tu regardais la canne de billard dans ses mains et la proposition d'Ayumi vient aussitôt, tu sais jouer Kazami mais, là à cet instant précis, tu n'avais pas vraiment envie de jouer.
Tu pourrais répondre négativement et t'en aller ou bien répondre positivement et apprendre plus sur Ayumi, combler cette curiosité, de toute façon tu n'as rien à faire de plus de ta journée Kazami, tu espère juste que personne ne viendra dans cette salle pour le temps que tu es y, pour apprendre le plus de chose sur ta cousine et peut-être la côtoyer et changer aussi, parce que les gens qu'on côtoie nous change un peu.
- Je sais jouer sans plus, tu as l'air de t'y connaître bien, tu peux peut-être m'apprendre ?
Un demi mensonge qui te fait avancer et fermer la porte de la salle de jeux, un endroit clos qui ne contient que deux personne avec l'envie de se connaître un peu mieux selon ton cœur Kazami évidemment.
>> Curiosity
Est-ce que cette journée s’annonçait positive ou négative ? Ayumi ne savait pas vraiment le dire car son envie de te découvrir était bien présente, mais elle savait que vous n’étiez pas du même avis qu’elle. Mais tu ne semblais pas autant têtue que ton grand-frère, alors peut-être que tu allais accepter de discuter un moment avec un membre éloigné de ta famille ? Tu ne sembles pas sortir de la pièce et elle se voit même surprise de t’entendre retourner sa question.
« Je vais bien, je te remercie. » Te répondit-elle avec ce léger sourire sur son visage.
Vas-tu partir après des politesses ? Vas-tu rester ?
Il semblerait que tu aies choisi la deuxième option d’après ta question et la porte que tu venais de fermer. Peut-être veux-tu la prendre au piège ? Ou alors que vous ne soyez pas dérangés. Voilà qu’Ayumi était maintenant intriguée.
Tu lui demandais les règles du billard, bien sûr qu’elle pouvait t’apprendre en profondeur. Ayumi était du genre joueuse quand elle avait du temps libre et ici, il y en avait pas mal hors de ses révisions. Attrapant la canne entre ses mains, elle tourna la tête en direction de la table une fois que tu fus près d’elle.
« Il y a plusieurs règles, mais la plus connue est celle américaine. Tu vois les boules de 1 à 7 et celle de 9 à 15 ? Il s’agit de deux équipes. Les pleines et celles à bandes… Pour faire court. » Dit-elle avant de prendre une pause pour ne pas te perdre et pointant une boule de chaque groupe.
Ensuite, elle prit la balle numéro 8 dans la main.
« Elle, c’est l’intrue qu’il faut mettre impérativement en dernière, sinon… C’est l’échec. » Elle l’a fit un peu rouler entre ses doigts.
Ayumi avait l’air bien sérieuse avec son explication, mais elle parlait de manière claire et lentement pour ne pas te perdre. Comme si elle avait l’habitude d’expliquer quelque chose… Ce qui était le cas avec Kazuki. Une grande sœur toujours là pour les plus petits.
« Tu veux essayer ? » Demanda-t-elle en te tendant la canne ?
Peut-être que tu ne savais pas la tenir correctement ? Ou l’utilité de la boule blanche ? Bien qu’Ayumi se disait que cette dernière était bien connue…
« Ou si tu trouves ce jeu trop ennuyant, je suis ouverte à quelque chose d’autre, bien sûr. »
Peut-être avais-tu quelque chose de plus amusant à proposer ? En tout cas, l’ainée n’avait pas quitter la table. Elle semblait bien confortable. Plus qu’une chaise.
- Non, ça va, peux-tu me montrer un exemple pour que je puisse comprendre mieux, s'il te plaît ?
Tu t'intéresse pour une fois à un jeu qui pourrait peut-être t'occuper quand tu ne sais quoi faire de tes longues journées l'été quand tout le monde est dehors à la plage ou bien à profiter de la chaleur sous un arbre.
Tu regarde la blanche en face de toi et des questions commencent doucement à germer dans ton cerveau, tu sais qu'elle a parlé avec Yori, que son jeune frère aussi s'est tourné vers yori et c'est toi Kazami qui se tourne vers la plus grande en première, pour Kazuki tu verra plus tard.
- Je vais sûrement te paraître grossière mais, j'aimerais en savoir plus sur toi et ta famille, j'aimerais vraiment pouvoir te considérer comme une cousine.
Tu détourne un peu le regard vu que tu avoue clairement à la plus grande que tu aimerais être sa cousine, plus que nael en tout, elle n'a pas l'air d'avoir les idéaux Hayashi ancré en elle donc pour toi Kazami ce sera plus simple, c'est un peu égoïste de ta part de la voir comme un échappatoire mais, si tu ne l'avais pas croisé ici tu ne serais jamais allé la voir donc c'est autant bien que tu sois tombé sur Ayumi.
- Tu n'es pas obligé de répondre si tu veux pas, je sais déjà que tu as discuté avec yori mais, j'aimerais avoir mon propre opinion pour vraiment juger...
Tu vas t'asseoir non loin de la table de billard, attendant qu'elle te réponde concrètement et voir ce que tu peux en penser du reste de cette famille que tu connais que en parole.
>> Curiosity
Tu semblais intriguée par ce que ton ainée était en train de t’apprendre et Ayumi ne pouvait qu’être contente de voir qu’un membre de sa famille ne la repoussait pas, qu’elle se montrait curieuse et que la porte n’avait pas été claquée dès que vos regards s’étaient croisés. Tu étais en train de lui demander un exemple, c’est ce que font les ainés, alors elle n’allait pas te le refuser.
« Très bien, ce n’est pas très compliqué, tu verras. » Elle se tourna en direction de la table, canne se posant dessus.
« Puis c’est souvent considéré comme un jeu d’adulte, tu pourras dire que tu le connais. » Une petite phrase pour t’encourager, pour s’amuser.
Quelle couleur est-ce que le hasard allait lui donner ? Fracasser ce triangle si parfait, comme ce jour où tout avait basculé dans sa vie.
Un coup de canne comme la mort qui avait pris sa mère lors de cet accident. Cette boule blanche séparant ses consœurs qui ne s’entendaient pas si bien pour que soudainement, une boule remplie termine sa course dans l’un des trous. Douce mélancolie, douce mélodie qu’était ces roulements.
« Voilà. ~ J’ai fait tomber une boule remplie, ce sont donc les miennes. Tu vas devoir faire entrer les rayées pour gagner. » Continua-t-elle de t’expliquer en espérant que tu aies compris.
Mais tu ne semblais pas du même avis, voilà que tu venais de mettre sur le tapis un sujet délicat comme un pétale de rose. Ce sujet qui est fortement une tension entre ton grand-frère et elle. Des questions dont elle n’avait pas le droit aux réponses… Des curiosités, une distance. Qu’est-ce qui c’était passé ?
« Très bien. » Une voix plus sérieuse, son dos maintenant adossé à la table et jouant avec cette canne.
« Qu’est-ce que tu aimerais savoir ? » C’était plus facile d’avoir des directions, n’est-ce pas ?
Tu voulais la considérer comme une cousine... Réellement ? N’avais-tu donc pas la même mentalité que le reste de ta famille ? Quelque part, ça lui faisait plaisir, mais Ayumi restait tout de même sur ses gardes : On ne sait jamais.
« C’est très mature de ta part de venir te faire ta propre opinion et ne pas te laisser influencer par les autres. » Elle tenait à te le souligner. Tu semblais plus maline et intelligente que les autres, n’est-ce pas ?
Commence donc la conversation, Ayumi n’attend que tes questions.
Attrapant la deuxième canne et te plaçant devant la boule blanche, tu devait viser les rayés Kazami, pour gagner, mais, est-ce que tu voulais vraiment gagner ?
Cela ne prouverait pas que tu es comme tes parents, comme cette famille si tu voulais gagner à tout prix...
Tu frappa doucement, peu de force à priori vu la bouble blanche ne bougea que de quelque centimètre à peine, ne touchant aucune autre boule, qu'elle soit rayé ou non.
- Pourquoi on ne t'a jamais croisé au réunion ?
Une première question même si tu connais évidemment la réponse, son sang, mêlé, impur du tien, sauf que pour toi Kazami, ce rang fait de sang n'est qu'une injustice...
- Je ne sais si c'est mature ou pas, après tout, je ne suis pas grand chose pour cette famille...
Tu grimace en posant la canne contre la table de billard.
- Mais, je veux pouvoir grandir en connaissant les autres de cette famille, c'est un vœu égoïste mais, nous sommes tous un peu égoïste...
Tu tourne le dos à Ayumi, tu tenais encore des propos qui te dépassait un peu comme d'habitude, à faire l'adulte c'est sure...
- De qui tiens-tu le nom Hayashi ? Ton père ? Ta mère ?
Tu voulais savoir lequel des deux était un non mage pour pouvoir peut-être le rencontrer par la suite, après tout, ta curiosité était trop grande pour être effacer maintenant.
>> Curiosity
EH Bien, elle ne s’attendait pas à avoir ce genre de discussion notre jeune sorcière, elle qui pensait simplement venir se changer les idées, peut-être qu’elle allait pouvoir obtenir quelques informations de ta part, Kazami.
Ayumi n’avait aucune envie de te faire du mal, bien au contraire : elle n’aimait pas s’en prendre à plus jeune. Néanmoins, elle ne pouvait retenir une arrière-pensée curieuse de savoir ce que pourrait penser Yori s’il vous voyait en train de discuter tous les deux… Elle ne connait pas votre proximité, cela ne l’étonnerait pas qu’il s’en fiche complètement.
« Parce que je n’y ai jamais été invitée, tout simplement. » A-t-elle répondu sans te mentir, sans retenir la moindre parole. Pourquoi devrait-elle le cacher ?
Puis ses yeux se posèrent sur ta canne, cette boule qui n’avança que de quelques centimètres. Est-ce que tu n’osais pas y mettre plus de force ? L’albinos ne pouvait retenir une petite analyse qu’elle raccrochait ä un possible trait de personnalité… Mais ne jugeons pas trop vite pour le moment.
« N’hésite pas à donner plus de puissance sur la boule. Tant que tu ne vises pas le dessous, elle ne s’envolera pas. » Continua-t-elle d’expliquer tout en reprenant place et visant à nouveau une boule pleine qui entra sans trop de difficulté dans un des trous.
Par contre…
« Tu n’es pas grand-chose pour cette famille ? » Ne put-elle que répéter, posant ses yeux sur toi et commençant à être bien plus intéressée par votre conversation que ce jeu.
« Au contraire, je trouve que c’est une pensée contraire à l’égoïsme. C’est plutôt ceux qui sont fermés à la découverte des autres qui le sont. » Elle remit une de ses mèches derrière son oreille.
« Ceux qui jugent sans connaitre ou sans nous en dire les raisons. Eux, c’est de l’égoïsme voir de la bêtise qui ne regardent que le bout de leur nez. »
Le petit jeu de table était maintenant terminé pour qu’un autre prenne place entre vous deux : le jeu de la curiosité. Ayumi continuait de te fixer, s’étant appuyée contre le bord de la tablée. Tu voulais savoir de qui lui venait votre nom ? On va essayer de parler calmement.
« Mon père, ma mère est décédée. » Est-ce qu’elle voulait voir quelle sensibilité tu avais ? Peut-être.
« Et toi. Qui connais tu vraiment dans ta famille ? Des sang-purs, des sang-mêlés. Qu’est-ce qui t’intrigue chez nous ? » Elle ne pouvait se retenir…
Étais-tu comme les autres, Kazami ?
Un conseil que tu prendra la prochaine fois que tu jouera, si jamais tu as l'occasion de jouer à nouveau et que ta confiance en toi ait grandit, ce que tu n'imagine pas vraiment...
Tu regarde Ayumi, dans les yeux, jaune contre bleu, des yeux que tu désire un peu, qui pourrait te faire échapper à ton destin funeste.
- Je ne suis qu'un objet comme toute les femmes hayashi, non ?
Cela t’intrigue quand même un peu car, cela te met sur la voie que Ayumi ne devrait peut-être pas subir de mariage arrangé comme toi dans les années à venir sauf que tu tais cette hypothèse.
Tu ne dis rien quand ta cousine annonce qu'elle tient le nom Hayashi de son père et qu'elle annonce que sa mère n'est plus parmi nous, tu n'as rien à dire Kazami de toute façon...
Et ses deux dernières questions te font légèrement sourire, tu t'appuie contre la table de billard pour regarder le plafond d'un air mélancolique.
- Je connais que des sang-purs, attaché aux traditions, je suis intrigué par tout ce qui touche les sang mêlés et les moldus sauf que...
Tu t’arrête et regarde Ayumi à nouveau dans les yeux.
- Il n'y a qu'ici que je pourrais assouvir ma curiosité, pas auprès de mes parents ou bien des autres Hayashi.
Une vérité de plus, un poids de moins sur ton cœur Kazami, cela te fait quand même bizarre de parler à cœur ouvert comme cela.
>> Curiosity
Sa main venait de s’accrocher un peu plus contre la canne de billard à l’entente de ta réponse, Kazami. Tu n’étais qu’un objet comme les femmes Hayashi. Sur le coup, la jeune femme ne put que se sentir viser même si ce n’était sûrement pas pour les mêmes raisons que les tiennes.
Un objet… C’était un bon mot pour ce que lui faisait subir son père sans qu’elle n’ait le droit de dire quelque chose sinon ça retomberait sur son petit frère et c’est tout ce qu’elle ne voulait pas. Peut-être qu’elle laissa un peu de silence avant de tourner la tête vers toi pour enfin reprendre la parole.
« Même un objet peut avoir son importance et son utilité. » Elle remit une de ses mèches derrière son oreille.
« Il suffit d’avoir une volonté, des capacités et savoir s’y prendre pour casser une destiné qui peut nous être toute tracée. » Et Ayumi savait bien ce qu’elle disait.
Les idées étaient là et sa volonté aussi. Le problème, c’étaient ses capacités et ce qui l’entourait. La sorcière savait qu’il ne suffisait qu’une opportunité pour renverser son destin du côté positif ou négatif. Malheureusement, à l’école elle ne pouvait pas faire grand-chose. Ses yeux se posèrent sur son uniforme, une idée en tête avant de lâcher un soupir et reposer ses yeux sur toi.
Maintenant, tu lui fais pars de ta curiosité et que tu t’intéressais aux sang-mêlé et aux moldus. Il est vrai qu’Ayumi les avaient côtoyés un long moment avant d’arriver dans cette école et découvrir la magie par ses propres moyens. Son père ne lui en ayant jamais parlé par le passé.
« Alors, pose-moi toutes les questions que tu veux sur eux. Je peux y répondre facilement et je n’ai rien à te cacher. »
Oui, parce qu’elle, comparé à Yori ou Nael qui ne voulaient rien dire, Ayumi n’avait rien à caché sur ce sujet. Ses secrets étaient ailleurs et bien enfoui pour que personnes ne se doutent de quelque chose.
Et d’un côté, c’est en répondant à tes questions que tu répondras sûrement aux siennes quand elle en aura le plus besoin. Peut-être même que tu pourrais lui rapporter pourquoi Kazuki et elle n’apparaissait pas sur votre arbre. Des conneries que son père ou grands-parents auraient pu faire ?
« Qu’est-ce que tu veux donc savoir ? Vas-y, tu peux en profiter. »
Et voir comment toi tu voulais l’utiliser comparé à ce type qu’elle haïssait du plus profond de son cœur.
Tes livres que ta mère t’avait donné avec son grand sourire hypocrite, tu n’avais pas vraiment compris sauf que maintenant tu comprends mieux et tu désire réellement changer en bien surtout pour ne pas devenir comme tes parents, pour que yori soit fière de toi.
Tu fus un peu surprise du fait qu’elle te laissais l’occasion de lui poser toutes les questions qui te traversais l’esprit sur elle et son entourage, enfin plus sur les sangs mêlés, des personnes que tu ne côtoyais pas tout le temps, enfin que ce soit chez toi ou ici à l’école tu reste toujours dans ton coin, tu devrais peut-être plus t’ouvrir aux autres cela t’aiderais plus Kazami.
- J’aimerais réellement savoir si c’est à cause de ton sang ou bien parce que les Hayashi ont décidé que c’était comme cela que je ne t’ai jamais vu avec ton frère avant Mahoutokoro.
Une question avec une réponse évidente pour toi Kazami, si elle tenait le nom Hayashi de son père, celui-ci était peut-être renié vu qu’il a fait des enfants à une moldus….
- J’aimerais savoir ce que ça t’a fait de découvrir que tu étais une sorcière ?
Parce que pour toi c’était naturel de découvrir tes pouvoirs de sorcière mais, pour elle cela a du faire un choc, autant pour sa mère, comment les deux ont réagis ? Tu aimerais le savoir, cela pourrait peut-être t’aider à voir le monde autrement que celui que tes parents te montrent depuis ton enfance.
- Et j’aimerais savoir si tu es bien ici à Mahoutokoro ?
Parce que c’est important quand même pour toi Kazami et surtout tu pourrais peut-être l’aider à se sentir mieux ici, à avoir une vraie place comme n’importe quel élève, parce que pour toi Kazami qu’on soit sang pur, sang mêlé ou né-moldu, rien n’a d’importance maintenant, tant que tu t’entends bien avec la personne et qu’elle ne se sente inférieur à toi, tu es heureuse, c’est ce que tu aimerais avec Ayumi.
>> Curiosity
Elle t’avait donné la permission de lui poser toutes les questions que tu voulais et Ayumi ne revenait jamais sur une parole qu’elle avait pu dire. Dans sa tête, elle se disait que ces dernières pouvaient peut-être se retourner et lui apporter des informations qu’elle ne possédait pas encore… Bien qu’elle n’aimait pas la pensée d’utiliser une enfant : parce qu’elle te voyait encore comme tel.
« Honnêtement ? C’est aussi la question que je me pose. J’ai essayé de trouver une réponse, mais personne ne semble vouloir me la donner. J’ai l’impression que ma famille a fait quelque chose de mal, mais je ne saurais te dire quoi. » Elle venait de lâcher un léger soupir et regarder quelques instants par la fenêtre.
« C’est possiblement à cause de mon sang, mais pourquoi nous le cacher ? Il suffirait de me le dire. » Ses yeux se posèrent à nouveau sur toi.
« Y-a-t-il que des sangs purs dans les réunions de famille auquel tu participes ? » Cela pouvait éclaircir ses pensées tout comme les tiennes.
Une prochaine question et cette fois-ci, Ayumi la trouva plus innocente et presque mignonne. Comment avait-elle réagi ? Sa mémoire se rappelle encore le regard si froid de son père…
« J’ai cru que j’étais en train de rêver ! » Un doux rire sortit d’entre ses lèvres.
« Je n’ai vu la magie que dans des films ou des livres. Je n’ai pas été effrayée. Au contraire ! J’étais curieuse d’en savoir plus et ce qui m’arrivait. C’est mon… Père qui m’a tout avoué et m’a fait changer de couleur de cheveux. » Pourquoi devait-elle le cacher ?
Ses cheveux blancs n’avaient rien de naturel par le passé.
Elle continua de te répondre.
« Oui, je m’y sens bien. » La réponse fut directe et elle n’eut pas besoin de réfléchir.
« Cet endroit me permet de revivre et me sentir comme libre. » Parce que sa maison était sa prison : elle finira par en mourir.
« Néanmoins, je pense qu’il y a quand même quelques choses qu’il faudrait changer, mais cela ne dépend pas que de cet établissement. Je n’aime pas la discrimination. » Avoua-t-elle ayant vu des actes qu’elle ne tolérait pas.
Peut-être car elle n’était pas un sang pur ? Elle n’en savait pas.
Ses yeux se posèrent à nouveau sur toi.
« En tout cas, je peux te dire que cela fait plaisir de voir une Hayashi aussi ouverte d’esprit que toi. » Son sourire devint plus doux : elle ne te voulait aucun mal
Peut-être qu’il fallait simplement toucher là où il le fallait… ?
- Oui mais, j'étais toujours auprès de ma mère, sans dire un mot dans ses réunions.
Parce que tu n'es qu'un outil, une poupée qu'on devait présenter au plus de monde possible, tu détestais ses réunions Kazami, enfin tu les détestes toujours autant.
- Tu n'as pas les cheveux blanc naturellement ?
Car toi Kazami, tu te rappelle toujours de ses cheveux blanc que yori te brossait avec gentillesse avant que vous vous couchiez quand il était en vacances avant que tu intègre Mahoutokoro.
Tu souris en entendant que la plus âgée se sentent bien ici, à l'école, tu la comprends un peu, depuis que tu as décidé d'abandonner la personne que ta mère désirait que tu sois, tu te sens bien ici, tu fais connaissance avec des gens que tu as envie d'apprécier réellement.
Tu rougis légèrement en attendant que cela lui fait plaisir que tu sois plus ouverte d'esprit que ta famille.
- Je commence tout juste, je dois apprendre plus, je ne veux pas devenir comme les autres.
Ses paroles sont sortis assez spontanément mais, elles étaient vraies, tu voulais en apprendre plus sur ce qu'on interdit depuis petite, tu voulais être différente et tu allais réussi Kazami.
>> Curiosity
Tu étais auprès de ta mère sans que tu ne puisses dire seul mot ? Chose que la jeune adolescente ne pouvait comprendre n’étant issue qu’est ce monde de sang pur. Quelque part : elle était bien contente de ne pas en être. ( Elle se sentirait certainement encore plus en prison.)
« Était-ce par envie de ne rien dire ou tu n’en avais pas le droit ? »
Une demande anodine, mais qui pouvait lui en apprendre beaucoup sur ce monde inconnu ou simplement sur toi, Kazami.
Cependant, Ayumi fut un peu surprise de ta remarque elle qui pensait que tout le monde avait dû prendre cette potion. Était-ce un mensonge de ton père ? Elle ne peut le savoir, malheureusement sauf si elle te posait la question. (Ce qu’elle allait faire, bien évidemment.)
« Exactement. J’avais les cheveux châtains avant de prendre cette potion et de même pour mon petit frère. On nous a dit boire cette potion car tous les Hayashi le faisaient. N’est-ce pas la vérité ? »
Découvrir le vrai du faux faisait aussi partie de ses ambitions même si elle n’avait droit à sa liberté et voler de ses propres ailes…
Même si elle devait être son messager, elle avait aussi le droit de mener sa petite enquête. ( Il n’était pas sur place après tout.)
Cependant, l’ainée ne put retenir un léger rire en te voyant légèrement rougir. Avais-tu la timidité facile ?
Tu ne sais pas vraiment.
Et tes paroles lui furent marquantes : tu ne voulais pas être comme les autres ?
Sage décision.
« Je peux te garantir que tu prends une excellente direction. Pour moi, être ouvert d’esprit et ne pas agir comme les autres est une preuve de maturité et qu’on a envie de se libérer. »
Finalement, tu étais bien plus intéressante que ce qu’Ayumi avait pu penser. Quelque part…
Elle espérait que tu ne seras pas mêlée à ce qui était en train de se passer de son côté…
Pour le moment, il se faisait tard : elle n’avait pas vu l’heure tourner.
« Ce n’est pas que notre conversation m’ennuie : bien au contraire. J’ai été heureuse de pouvoir apprendre un peu plus à te connaitre, mais l’heure tourne et le repas se rapproche. N’arrivons pas en retard, cela serait bête de se faire punir pour si peu. »
C’était plus fort qu’elle, son esprit protecteur en vrai plus jeune prenait le dessus quand Ayumi s’attachait petit à petit.
« Et sache que mon offre tient même après avoir quitté cette pièce. Si tu désires qu’on se revoie pour parler ou ne serait-ce que par origami, je te suis ouverte. » Sourit-elle.
Un sourire qui allait disparaitre au fil des mois…
« On y va ensemble ? ~ » Souffla-t-elle se dirigeant vers la porte.
Peut-être que si elle était née d’une autre famille, les choses auraient pu être différent entre vous…
- Je n'en avais pas le droit...
Aucun droit, juste d'être jolie et de suivre ta mère tel un chien qui suit son maître, c'est tout, tu aimerais bien ne plus être cela lors des prochaines fêtes auxquelles tu va devoir participer.
Tu relève la tête avec de grand yeux choqué Kazami, pour toi tes cheveux blanc était naturel, comme ses yeux couleur or, tu ne comprends pas...
- J'ai toujours grandit avec mes cheveux blanc donc je sais pas...
Tu ne pouvais pas aidée Ayumi sur ce plan-là, cela te frustrait sauf que tu ne le montrait pas.
Sur les parles de la plus âgée, tu regarde la pendule pour voir l'heure, il est vrai que tu étais ici pour échapper à tes cours Kazami sauf que tu ne pensais pas tomber sur Ayumi qui te rappelle un peu à l'ordre donc tu es un peu obligé maintenant d'aller en cours.
- Oui, il est vrai que ce serait bête.
Quand la proposition tombe Kazami, tu souris grandement, tu étais heureuse qu'Ayumi te propose cela.
- Je te recontacterais alors, merci beaucoup !
Tu étais heureuse Kazami, tu commençais doucement à changer et à t'ouvrir plus, que ce soit auprès des gens ou bien des choses que tu ne connais pas, tu as tellement de choses à apprendre.
- J'arrive !
Et tu sort de la pièce en direction de tes cours, bien heureuse de cette conversation.
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