— MAHOUTOKORO
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[flashback] Is this hell or heaven // Eirin
Yori Hayashi
[flashback] Is this hell or heaven // Eirin 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi


Is this hell or heavenLaisse-toi tomber dans mes bras
Glisse-moi sous tes draps
Dérivons jusqu'à l'outrance
Chantons pour les bienséants
Les délices de l'indécence— Tatoue-moi // Mozart l'Opéra rock
Tatoue-moi sur tes seins
Fais-le du bout de mes lèvres
L’amusement au bord des lèvres, l’impatience dans les doigts et l’excitation au creux des hanches ; tu as l’illusion d’être heureux. C’est une sensation qui se prolonge, qui s’allonge, à chaque fois que tu vois son visage, ses yeux, ses lèvres. Et chaque fois que tu prends possession de ces dernières, comme si elles n’appartenaient qu’à toi – avide d’acquérir ce qui, pourtant, ne satisfait pas tant tes désirs. Et cette façade qui se brise, quand elle décide de l’ouvrir, cette bouche pulpeuse, pour en débiter des mots qui tu préfères ne pas entendre.
La faire taire n’en est que plus exquis.

Tu te satisfais de l’attirance – malsaine – que tu éprouves pour Eirin. C’est si simple de céder sans craindre de trop s’attacher. Si simple de la laisse t’agripper entre ses griffes acérées. Si simple de l’utiliser pour te défouler. Et pourtant si simple de la détester et de te détester à l’abreuver de tes baisers. Mais c’est si grisant, en même temps, de te donner plus de raison de te haïr ; céder au monstre que tu penses être. Faire fi de ta morale et des valeurs qui te tiennent à cœur ; devenir un peu plus animal et faire régner la haine avec ardeur.

Les enfers t’offrent de nouvelles saveurs.
Et quand tu l’entraînes dans ton sillage, ce n’est pas pour l’en sortir, mais pour la faire plonger un peu plus encore avec toi.

Il y a des regards sur votre passage : envieux, curieux, honteux ; ennuyeux et malgré tout délicieux. La bibliothèque ne te parait jamais aussi agitée que lorsque vous vous donnez en public.
Voilà pourquoi tu as décidé de couper court en vos révisions – qui n’en étaient déjà plus tant – pour l’emmener dans des étages plus bas. Et finalement vous arrêter, pour ne pas résister plus longtemps à l’envie de la plaquer contre un mur.

Ah, mais le couloir n’était peut-être pas si désert ; un hoquet de surprise t’indique même qu’il y avait quelqu’un, percuté par votre entrain – oh mais ce n’est qu’un gamin, Yatagarasu de surcroit, que de mauvais goût. Les plus jeunes ne doivent-ils pas laisser leurs aînés passer ?
(Place, je passe.)

Tu l’oublies, pour vous enfermer dans la pièce la plus proche – les toilettes, vraiment ?
Qu’importe.

« Navré, il ne méritait même pas de te toucher. »

Il n’y a rien de désolé dans tes expressions, juste un rire profondément amusé et le sourire oscillant entre la fierté d’une bêtise qui se veut drôle et le sarcasme.

« La prochaine fois, je te porterai. »

Et ça sonne comme une promesse, prononcée contre ses lèvres.
Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
sweeter than heavenhotter than hell La frustration l’avait guidée aux erreurs — tu étais l’une des pires, et de loin sa préférée. Incapable de refermer ses griffes autour de sa cible, rentrée bredouille l’été de trop, elle avait abandonné toute prestance pour nicher dans tes draps sa présence princière. Quoi de mieux que l’arrogance jumelle, miroir sur quelques points épars et l’opposé sur le reste infâme ; Eirin ne voyait d’autre trône plus glorieux que tes genoux, se délectait de la jalousie maladive qui tordait les traits d’inconnus ridicules et prenait un plaisir abominable à planter ses ongles dans la peau pâle de ton dos, pour attirer la carne qui se mariait si bien au rouge de son vernis.

Quelques secrets enflaient en son sein, et à ta vue la sienne, brouillée par le désir, conjurait d’autres images (son reflet, son aimé, son tout ô, Ryuu) qu’elle taisait sans mal, d’une poignée de baisers plaquées sur l’albe fiévreuse. Dirigés par la lascivité la plus brutale, à peine arrêtés par l’idée futile de suivre quelques cours bien ennuyeux, elle ne trouvait de paix qu’en sentant tes hanches contre les siennes, qu’à la brûlure de ses cuisses suppliciées ; réconfortée par la douleur, distraite par la fatigue, elle se fantasmait heureuse.

Monstrueuse femme dévoilée sous le couvert de vos ébats, derrière son sourire se cachaient d’horrifiants discours et tu l’avais vu, tu l’avais entendu — pourtant tu revenais, sans relâche tu mordais sa clavicule et couvrais son triste corps d’hématomes amoureux (l’étiez-vous ?) et Eirin, Eirin en réclamait le double, quêtait l’agonie pour y trouver sa félicité.

Tirée de ses funestes pensées par une main impitoyable autour de son poignet, elle laissa un tendre rire caresser le fond de sa gorge — plaquée contre un mur factice, sa mouvance et son saisissement sangloté de surprise. Elle ignora le corbeau pour se perdre dans l’araignée, curieuse de voir jusqu’où tu oserais la guider ; si les sanitaires la dégoûtaient, elle se savait capable d’en faire fi, si tant était que tu savais correctement la distraire. Navré, il ne méritait même pas de te toucher. Princesse ronronna son plaisir, caressant du bout de l’ongle une joue qu’elle rêvait de mordre. Mmh... tout comme je ne mérite guère plus que des latrines, n’est-ce pas ?

Tu murmurais une promesse ridicule, et elle plongeait ses crocs dans ta lippe dans un baiser convulsif. Soulève-moi maintenant, et tu seras pardonné. Trop capricieuse pour se hisser d’elle-même sur l’évier, elle laissait ses mains danser librement contre l’étoffe délicate de ton uniforme, tirer sur ta cravate pour t’attirer à elle — peu encline à faire l’effort d’atteindre ta bouche, le reste de ses doigts jouant rêveusement avec la cime de ton pantalon. Eh bien ? Un sourcil arqué, ses jambes juste assez ouvertes pour t’y glisser, elle s’impatientait.



Yori Hayashi
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Is this hell or heavenLaisse-toi tomber dans mes bras
Glisse-moi sous tes draps
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Les délices de l'indécence— Tatoue-moi // Mozart l'Opéra rock
Tatoue-moi sur tes seins
Fais-le du bout de mes lèvres
Princesse dans sa manière se tenir, princier dans ta façon d’être, vos façades s’accordent d’autant mieux que, derrière elles, vos désirs s’éprennent de cette même passion dévorante, ne demandant qu’à être assouvie. Tu aimes l’idée de ne pas avoir besoin de la ménager – aussi bien son corps que sa sensibilité. Et te perdre dans ses formes – certes, relatives – et dans ses chairs sont des victoires d’autant plus exquises que tu ne trouve aucune raison de t’en retenir. A défaut de conquérir un cœur dont tu ne ferais rien ; si ce n’est vous apporter une souffrance qui vous serez bien inutile ; tu te délectes de celle de son corps.

Mmh... tout comme je ne mérite guère plus que des latrines, n’est-ce pas ? Le reproche s’offre les allures d’une plaisanterie et tu en ris, pas désolé pour deux sous. Ah, tu admets que ce n’est pas ton meilleur choix ; ni classe, encore plus loin d’être glamour. Pas même discret. N’importe qui pourrait entrer et la trouver à ta merci – à moins que ce ne soit toi, à la sienne.

« Si tu as mieux à me proposer, je suis tout ouïe. »

Tu peux trouver par toi-même ; il y a tant de choix qui s’offrent à vous, mais c’est ici qu’elle t’embrasse si impatiemment et maintenant qu’elle demande à ce que tu la soulève. Qui serais-tu pour refuser cette demande ? Pour ne pas glisser entre ces jambes qui te sont offertes, glisser tes mains sur son fessier et soulever son poids plume jusqu’à la déposer sur le lavabo. La hauteur réduit l’écart de vos tailles, tandis que tu ne cesses de venir épouser ses lèvres.

« Je ne suis pas contre poursuivre ce petit jeu, mais il serait plus raisonnable d’aller ailleurs, ma reine. »

Surnom pompeux qui ne la met nullement sur un piédestal. Car si Eirin est reine, toi tu es roi et tous savent qui, du roi ou de la reine, a le plus d’autorité.

Tu as beau dire, tes doigts se sont déjà frayés chemin parmi les boutons de son uniforme, tentant une exploration au plus près de sa poitrine ; là où les autres se sont trouvés place sous quelques plis de sa jupe.
Et qu’on te retienne, vraiment, ou tu ne saurais t’arrêter.
Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
sweeter than heavenhotter than hell Sa fièvre n’avait pour égal que son dégoût grandissant, qui la happait chaque fois que des mains jonchaient son corps—elle abhorrait cette enveloppe et cherchait constamment à la parfaire, à la priver de plaisir pour la plier à ses propres désirs. Griffes plantées dans la carne tendre ne suffisaient plus, les vestiges de ses auto-flagellations effacés d’un vague geste de sa baguette ; son estomac brûlé geignait dès lors qu’elle l’empêchait de traiter ce qu’on lui servait.
C’était cette même raison qui la poussait à rejeter tous ceux qui la traitaient trop bien—et qui l’avait jetée dans tes bras, tant bien pour la rage vibrant sous ta peau que pour les apparences parfaites d’un tel couple. Elle avait finalement creusé sa propre tombe sur de tendres maux, absous ses péchés entre des cuisses assez chaudes pour l’incendier.

Je ne suis pas contre poursuivre ce petit jeu, mais il serait plus raisonnable d’aller ailleurs, ma reine. Et si ses épaules frémirent de gaieté au surnom chimérique, elle ne se contenta que de lui rire au nez—la proposition contredite par les gestes, une main tiède glissée sur son courage, l’autre agrippée à sa hanche. Tu parais pourtant bien enclin à poursuivre ici… Murmura-t-elle alors au creux de son oreille, avant de l’orner d’un coup de crocs taquin. Mais effectivement, mon roi, je pense mériter mieux qu’un lave-mains.

Quelques secondes à savourer le contact, la pression contre son derme sensible—avant que, du bout du doigt, elle repoussât son tendre amant, sans adoucir le rejet de quelque baiser que ce fût. Attends-moi un instant dehors, je ne peux décemment pas sortir dans cet accoutrement. Une poignée de boutons défaits, sa jupe désagréablement plissée, elle tira enfin sur ta cravate pour t’attirer à elle, et ronger ta lippe de ses dents voraces.

A l’amorce de sa solitude, Eirin ravala un haut-le-coeur engendré par une aversion égotiste—le désir brutal de vomir contractait ses entrailles, et elle ne s’en défendait que pour bannir la saveur âcre de la bile sur sa langue. Si ses reins s’allumaient à ton contact, c’était dans l’appétence vicieuse de tirer à ton visage les plus honnêtes expressions ; pour batailler entre tes jambes à en arracher toute la suffisance de tes sourires, l’arrogance luisante de ton répugnant regard.

Elle se convainquit, les doigts agités autour de boutons malmenés, qu’il ne s’agissait que d’une guerre ardente, et que la seule affection qu’elle éprouvait à ton égard était l’engeance maligne du prestige qui diaprait tes épaules. Comptes-tu me pousser à la délinquance, Yori ? murmura-t-elle à sa sortie, ses mains déjà enroulées autour de ton cou. Désires-tu que nous nous éclipsions de la leçon qui nous tend les bras, pour se perdre dans des draps ?
Sans doute te suivrait-elle docilement, consciente que, dans le pire des cas, elle saurait rompre son sommeil de quelques heures pour rattraper le temps perdu à tes côtés.



Yori Hayashi
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Tatoue-moi sur tes seins
Fais-le du bout de mes lèvres
Tu as bien du mal à faire redescendre la température lorsqu’elle augmente aussi brusquement. Si résister à tes désirs ne te pose généralement pas plus de problème que l’ennuyante brûlure de la frustration, il te devient bien plus difficile de le faire lorsque tu ne trouves pas de raison de ne pas y céder. Le règlement n’en a jamais été une suffisante, à tes yeux. L’idée d’être exposé à n’importe quel regard indiscret l’est davantage et, pourtant, il te semble encore si simple de ne pas t’en préoccuper. Les années te rendent de moins en moins raisonnable, à moins que ce ne soit l’influence d’Eirin entre tes bras.

La sentence se fait alors entendre, sans surprise : Tu parais pourtant bien enclin à poursuivre ici… Et ce n’est pas cette morsure taquine à ton oreille qui saurait te rendre ton sérieux – bien au contraire. Mais la reine rappelle la maigreur de son trône et tu admets, qu’en qualité de roi, tu apprécierais davantage de luxe, toi aussi.

Flatteur, tu portes une de ses mains à tes lèvres, venant embrasser ses doigts.

« Je manque à tous mes devoirs. »

Une constatation qui se veut être pardonnée – ou en donner l’illusion ; ah, tu prends goût à ce jeu de rôle – mais sa majesté n’accorde pas plus de cérémonie à te repousser. Seulement la satisfaction d’un énième baiser passionné et le froissement de ta cravate durement utilisée. Bien loin de t’en vexer, tu t’éloignes d’un pas souple, consentant à lui laisser ces quelques instants d’intimité.

Tu profites, toi aussi, de ces minutes pour lisser ta chemise malmenée par les gestes précipités et remettant en place l’ensemble de ta tenue. Tu tentes d’ignorer la pression de ton bas ventre, retrouvant contenance aux yeux des probables passants. Eirin te rejoins bien vite, retrouvant déjà votre proximité physique – et rallumant la flamme d’un désir qui n’a pas même eu le temps de s’éteindre. Sa question sonne comme un dilemme que tu ne fais tenir qu’au fil de la nature du cours qui vous attend.

« A choisir entre tes bras ou celle de la divination, mon choix est vite fait. Je n’ai pas besoin de ces cours pour deviner que c’est un futur bien plus agréable qui m’attend dans une chambre, avec toi. »

Tu n’as jamais caché ton désintérêt pour la matière enseignée et tu n’éprouverais aucune honte à la sécher.

« S’il faut, nous trouverons une bonne excuse pour justifier notre retard… ou notre absence. »

Parce qu’à un moment de la journée où personne ne sera là pour vous déranger, tu comptes en profiter pour prendre autant de temps que vous souhaiterez vous consacrer. Surement que votre éclipse, à tous les deux, en même temps, ne passera nullement inaperçue. Surement que Ryuu te lancera ses plus beaux regards assassins, lorsque vos routes se croiseront.

« Avec un peu de chance, les cours auront fait suffisamment de ménage pour qu’il ne reste aucune araignée dans notre salle commune. Qu’en penses-tu ? »

Et dans le pire des cas, s’il reste quelques misérables insectes, il vous suffira de les faire fuir de quelques ordres impérieux.
Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
sweeter than heavenhotter than hell Je n’ai pas besoin de ces cours pour deviner que c’est un futur bien plus agréable qui m’attend dans une chambre, avec toi. La vilénie d’un sourire plein de crocs recourba ses babines carmines, ses doigts dansant déjà avec la lisière provocatrice de ton uniforme. Nul doute que tu liras entre mes côtes de bien plus intéressantes prédictions que dans le fond misérable d’une tasse de thé, murmura-t-elle, hissée à ton oreille—elle en ponctua la lascivité par une morsure taquine à son lobe, et un rire chaud conclut l’office.

Tu proposais déjà la salle commune et elle en rit joyeusement, enroulant une main impatiente autour de ton poignet. Hmm… Judicieuse idée. Allons-y, si tu parviens à rester sage jusque-là. Bel exemple que l’aîné donnait à ses cadets, eux-mêmes définitivement plus assidus dans les cours ; elle se questionnait encore sur le prestige de ton nom, sans doute terni par ta conduite impardonnable. Et pourtant Eirin suivait la vague que tu léchais tout le long de son corps et la bourrasque mutine l’entraînait jusque dans les pourpres quartiers, son furieux désir ravivé à la vue du désert qui s’offrait à vous.

Personne, comme tu l’avais prédit, elle ronronna alors, non sans t’attirer jusque sur les couches encore soignée ; bien vite installée sur tes genoux, les jambes de part et d’autre de tes hanches étroites, elle tira sur le tissu de ta blouse, vive. Ses lèvres s’emparaient déjà des tiennes d’impérieuses caresses, et elle ne perdait guère de temps—t’utilisait pour couvrir le dégoût ressenti face à la sensation de sa peau tirée sur des muscles secs. Dis-moi, Yori, chuchotait-elle entre deux baisers, est-ce l’idée d’être à tout moment surpris qui attise tant ton appétit ? Elle défit les boutons impertinents de ton habit, pourléchant ses lippes déjà luisantes de vos valses.
Pas que ça me dérange tant que ça, bien sûr. Mais n’espère pas que cette perspective me pousse à me retenir. Et ses griffes effleurèrent alors le derme rosi de tiède envie, s’attardant distraitement à la naissance de tes clavicules, à l’orée tentante de ta gorge. Je brûle de t’étouffer.



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Fais-le du bout de mes lèvres
Chaque morsure à ton lobe t’offrait son lot de frisson, mais jamais tu ne t’en lassais, davantage hâtif de voir son propre corps frémir sous tes assauts. Lire entre ses côtes, tu pourrais le faire de tes doigts ; ces derniers tant apparents qu’elles se laissaient toutes entrapercevoir. Pourtant, loin de toi l’idée de lui prédire les méfaits d’une santé trop négligée, lorsque celle d’un moment privilégié – où le plaisir est de mise – te semble plus alléchante.

Tu pourrais lui prédire un futur radieux, entre tes bras ; mais, l’un comme l’autre, vous savez combien il s’agirait d’une illusion à laquelle seuls vos parents oseraient croire. Ce futur ne trouvait place dans la réalité que lorsqu’il ne s’étendait qu’à quelques minutes en avant ; le temps de quelques jouissances.

Si tu parviens à rester sage jusque-là, dit-elle. Et c’est ce que tu fis, sans cesser de te repaître de la vue qui t’est offerte. La salle commune est vide, quand vous y rentrez, comme tu t’y attendais et il ne faut guère de temps à Eirin pour te mener jusqu’au couches les plus proches pour t’y chevaucher.

Dis-moi, Yori, est-ce l’idée d’être à tout moment surpris qui attise tant ton appétit ? Un sourire couvre déjà tes lèvres, tant amusé qu’empli d’insolence, alors que tes mains retrouvent leur place sous les plis de sa jupe, courant le long de ses cuisses.

« Va savoir. »

Pour toi, la question avait déjà sa réponse et si l’idée d’être surpris dans un tel moment ne t’attirait guère, les plaisirs de la chair en valait sans doute le risque. Et plus les années passaient, moins tu ne semblais t’en préoccuper – tant de temps sans se faire attraper avait fini par te donner un peu trop confiance en ta chance.

« Veux-tu dire qu’être surpris ne saurait t’arrêter ? »

Tu ne parviens à savoir si cette perspective t’enchantes ou t’effraies – bien stupide aurait l’air celui qui aurait le malheur de vous interrompre. Néanmoins, une énième réflexion suffit à déclencher un rire entre tes cordes vocales.

« Étouffe-moi, donc ; l’encourages-tu dans son souhait. Étouffe-moi de ta passion ; étouffe-moi de tes désirs. »

Qu’elle appuie ses mains contre ta trachée, si elle le veut vraiment – tu te sens suffisamment confiant en votre écart de force pour ne pas t’inquiéter de pouvoir l’arrêter.

« Je brûle d’impatience. »

Implicite sur la cause de cette impatience, tes mains retrouvent ses hanches pour la rapprocher, jusqu’à ce que vos bassins se rencontrent.
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