Retour à la maison :(01 février 1997 )


Tu avais fait le voyage avec Daiki, qui avait demandé à rentrer au manoir, il ne voulait pas que tu rentre seule et affronte la colère des harpies.

Vous traversez cette forêt entouré de brume, tu ne compte plus les fois où tu l'as traversé, une forêt où le brouillard est permanent pour les moldus sauf que pour toi, elle cache juste ton pire cauchemar, ta propre famille...

- Ça va aller, maiko !

Tu tourne ton visage vers lui, sans un sourire, le regard vide, tu sais bien qu'il dit cela pour te rassurer sauf que cela ne fonctionne point.

Ta mère autant que ta grand-mère doivent t'attendre de pied ferme, pour encore une fois te faire un sermon, parce que tu as piqué une crise quand tu as appris tes fiançailles, parce que tu t'es coupé les cheveux, parce que...

Tu soupire puis vous voilà devant l'immense bâtisse qui fait la gloire de la famille Kondo depuis sa création, perdu au milieu d'une forêt brumeuse, que seuls les sorciers peuvent trouver.

Les premières silhouette sont bien évidemment celle de ta mère puis de ta grand-mère, tu n'en veux pas à Daiki d'avoir dit que tu était vivante avec quelque changement, il t'avait demandé l'autorisation pour que tu évite encore plus de châtiment avec les harpies...

Daiki met ses mains sur tes épaules maiko, il te sourit malgré son regard triste, malgré qu'il sait que sa phrase n'était qu'une illusion de sa part.

Les deux femmes s'arrêtent, tu vois ta mère prête à tourner de l’œil alors que la colère de ta grand-mère est tellement palpable maiko que tu connais la suite des événements même s'il ne seront pas comme ta grand-mère Umeko le prévoit, tu as aussi prévue des choses maiko qui ne lui plairont pas.

- Entre toi et tes frères, vous êtes vraiment une honte pour moi.

Les mots sont sortis et tu ris face à ceux là et tu vois ta mère reprendre des couleurs et devenir aussi colérique que ta grand-mère.

- Maiko, un peu de respect pour ta grand mère !

Et tu regarde mauvaisement ta mère et commence à avancer vers elle.

- J'aurais eu du respect autant pour vous mère que pour grand-mère si vous aviez été moins vous.

Et tu les dépasse, suivis par ton aîné qui regarde les deux femmes aussi mauvaisement que toi maiko, la guerre était déclaré, ce serait la nouvelle génération des Kondo contre l'ancienne génération Kondo.

Le commence d’une guerre : (03 février 1997 – Matinée)

Évidemment, les réunions entre toi héritière et le groupe de harpies s’enchaînèrent, tout cela te fatiguait encore plus que tes journées de cours, elles furent plus en colère quand tu leur dis que le professeur fujiwara t’avais nommé préfète des Kitsune…. Même si avec ce qu’il s’est passé, ton titre va sûrement t’être retiré...

Qu’est-ce que tu n’avais pas dit à ce moment là maiko…. Tu n’avais jamais vu autant de médicomage présent dans une seule et même pièce, que tu avais quitté, fatigué…

- Maiko ?

Tu te retourne pour prendre dans tes bras celle qui t’avais appelé, mariko t’avais tant manqué, même si tu l’avais encouragé à partir voir son père qu’elle voit rarement.

- Est-ce que cela va aller Maiko ?

Tu lève les yeux pour voir la mère de Mariko, ta tante Emi, une des rares qui prends une place neutre dans ce conflit qui règne dans cette famille.

- Je pense, franchement je commence a en avoir marre qu’elles me convoquent toutes les deux heures pour rien des fois…

Emi te pris ainsi que sa fille dans ses bras, que tu trouve toujours autant réconfortant, plus que ceux de ta propre mère.

- Daiki, mariko ainsi que moi-même sommes avec toi, surtout que Dai m’a dit qu’il te préparait une énorme surprise.

Elle partis en riant, ta tante était mystérieuse et tu te demandais quel genre de surprise ton premier frère pouvait te faire, lui qui était plutôt mauvais dans ce genre d’évènements…

- Allons prendre un thé, maiko, cela te fera du bien !

Tu suis alors, mariko, à travers cette bâtisse pour atterrir dans son appartement, une pause bien mérité quand tu vois débarquer Daiki en trombe, complètement essoufflé, toi ainsi que ta cousine n’avait jamais vu le plus sérieux de la branche principal dans un tel état.

- Ma surprise est arrivé et elle provoque encore plus le chaos que toi mai, viens m’aider, je t’en supplie !

- Ce sera pas pour maintenant la pause mariko…

Et vous êtes partis presque en courant suivant de près ton premier aîné, maiko, pour trouver le groupe de harpie, furieuse, comme d’habitude.

- Hiroshi !!!

Tu t’étais écrié à l’unisson avec mariko, ce qui la fit rire, toi pas trop… Tu grimace et celui-ci aussi…

- Si vous le voulez bien chère grand-mère, disposez pour la prochaine réunion que vous allez m’imposer.

Ton ton était glacial maiko sauf que ta grand-mère prit ses toutous pour repartir dans cette maudite salle, pour réfléchir à une énième réunion ou solution pour accepter le contrat de mariage qui planait sur ta ta tête.

- maiko…

Et tu regarde ton second aîné en t’approchant de lui et ta main part seul, le rire de mariko se tut automatique, tu voyais bien que Daiki voulait intervenir sauf que non.

- Je l’ai mérité, Daiki, après tout.

Et tu éclate en sanglots, maiko, la fatigue sort de ton corps et tu t’effondre au sol pour pleurer, cette fatigue ou tristesse, tu ne sais plus sauf que tu sais que tu as besoin de faire sortir cela, qu’importe la manière.

Une fois tes pleurs finis, tu remarque qu’il ne reste que vous trois, mariko est partis, tu regarde tour à tour tes frère qui te tendent une main que tu prends pour te relever.

- Nous devons parler mai, avec Daiki, nous avons beaucoup de chose à t’avouer…

Ne lâchant pas ta main, tes deux aîné t’amenèrent vers le petit ruisseaux qui passait par la domaine, un endroit, votre endroit même.

- Je ne suis pas venue à mahoutokoro pour les raisons que je t’ai écris…

Ils ont lâché ta main et se sont assis face au ruisseau, tu les imita maiko, tu avais l’impression qu’ils se sentaient coupable autant l’un que l’autre de quelque chose de grave, que tu ne comprenais pas…

- Ce n’est pas à cause du travail, c’était la faute au Kondo…

Tu regarde Hiroshi avec de grands yeux, la faute au Kondo ? Pourquoi donc ?

- Umeko avait payé les rares assassins qu’ils restent pour tuer Hiroshi…

La déclaration de Daiki semblait irréelle quand tu regarda Hiroshi, celui-ci ne put que baisser la tête…

- MAIS C’EST PAS POSSIBLE ! ET POURQUOI ON NE M’AS RIEN DIT ?

Tu t’es lever pour faire face à tes frères, ton regard et ton expression facial n’était que colère…

- Comment on aurait pu te le dire alors qu’elle me faisait surveiller, je n’avais jusqu’à ton retour aucun moment à moi seul…

- Elle voulait sûrement encore t’avoir sous son contrôle puisque tu devenais « sage » avec l’attaque que tu as subis.

Tu baisse la tête, le regard triste et sans un sourire, cette famille est encore plus pourris que tu ne l’imaginer, maiko...

- Je suis encore la cause de vos tourments…

Les deux se levèrent pour te prendre dans leurs bras maiko, tu pouvais sentir leur gentillesse et le fait que tu n’y était pour rien dans leur malheur.

- Il faut absolument que tu prenne la tête des Kondo et vite maiko !!!

- Et comment ? Vous n’êtes pas au courant que je suis hors sujet niveau héritage ?

Tes deux grands frères se regardèrent puis te regardèrent toi maiko, ils étaient devenus bien pâle face à ta déclaration.

- Elle m’a fiancé, sûrement avec l’accord de Sango, au Miura !

- Tu plaisante mai ?

Tu secoue négativement la tête puis tu te souviens qu’avec tout les évènements, tu ne sais pas si le contrat au dessus de ta tête est toujours d’actualité.

- Après, je ne sais pas si c’est toujours en accord, vu certains points physique et que Ritsuka Miura veuille toujours de moi en fiancée...

Vous soupirez tout les trois en même temps, ce qui vous fit rire enfin plus pour longtemps, quand une domestique, attaché à votre grand-mère débarqua.

- Mademoiselle Maiko ainsi que Monsieur Daiki et Hiroshi, veuillez vous préparer pour le procès.

Elle s’en alla aussi vite qu’elle était arrivé et tu grimace, tu savais que ce procès devait arriver mais, pas seulement quelques jours après que tu sois rentré…

- On va y aller mais, pas en tenue classique !!!

- Comment ça Maiko ?

Tu regarde tes deux grands frère puis les forcent un peu à se lever et à te suivre vers l’appartement de vos parents, là où devrait être toutes vos affaires.

- Donc c’est bon pour vous ? Je vais me changer et on y va !

Les deux garçons hochèrent la tête pour approuver tes dires maiko, tu allait faire enrager encore plus ta grand-mère et surtout lui prouver qu’elle n’aura plus jamais d’emprise sur toi.

Sainte guerre Kondo : (3 février 1997 – Après Midi)

Tu étais prête, prête à faire ton devoir d’héritière, qu’importe si tu ne pourrais jamais te fiancé après, même si cela te faisait mal, vu que tu commençait doucement à apprécier Ritsuka.

Tu étais habillé, de cette robe à bustier, rouge et noir, que tu avais acheté par pur hasard, tu avais enfiler un pull blanc ce qui était magnifique, puis cette écharpe longue presque comme une cape, tu avançais avec tes deux grand frère vers la salle où devait se dérouler ce procès. Tu avais habillé tes frère aussi, Daiki de bleu et Hiroshi de gris, tu avais décidé de leur couleur de naissance vu que seule les femmes de la fille ont le droit à une couleur, tu bousculais encore plus les traditions avec cela.

C’était le genre d’evènement que ta grand-mère adulait, parce qu’elle pouvait exercer ses pouvoirs sauf que là, ce serait différent, Umeko Kondo n’allait pas simple viré un membre lambda, elle allait se mesurer contre toi et tu sais que te viré n’est pas chose facile.

- Prêt ?

- Oui !

Tu rentre avec tes deux grands frères derrière, toi, l’assemblé Kondo fut surprise et commença doucement à chuchoter, tu savais pertinemment de quoi parlé l’assemblé Kondo, des tenus moderne et non des Kimonos, quel affront fait la nouvelle génération.

- Je vois encore que tu met ma patience à l’épreuve, Maiko !

Tu vois ta grand-mère assise sur son trône qui t’appartiendra bientôt, tu en fais le serment, tu souris puis tu vois ta mère s’incliner, en pleurs.

- Pardonne les mère, ils ne savent pas ce….

- JE SAIS PARFAITEMENT CE QUE JE FAIS !

Ta voix est glaciale maiko alors que mariko se joint à toi, habillé de vert, une tenue moderne et non un kimono, tu savais qu’elle te suivrais.

La foule chuchota encore plus et ta tante, même habillé de son kimono marron vint à tes côtés, tu lui souris et t’inclina pour la remercier.

- Tu es de son côté, Emi ?

Ma tante ainsi que toi, maiko te tournèrent vers ta mère, habillé de son kimono orange, tu l’a regarde mauvaisement.

- Oui, Sango, je suis du côté de ta fille, qui elle m’a traité avec plus de gentillesse pour une enfant que n’importe qui dans cette famille.

Ta propre mère te regarde avec haine, tu as l’habitude à force de cette haine qu’elle te porte maiko, de plus tu déclare la guerre contre ta grand-mère, sa mère à elle.

- Tu devrais avoir honte, Maiko !

- Honte et c’est vous qui dite cela mère.

Ta voix est calme, limpide, elle se recule alors que Umeko se lève de son trône pour s’approcher de votre groupe.

- Tu as vraiment décidé de mener une révolution ?

- Oui !

Tu voyais bien ta grand-mère mère, au bord de la crise de nerf et toi maiko, tu restais sérieuse, parce que si tu flanchais c’était la fin.

- Petite ingra…

Tu ne t’attendais pas à cela, celle que tu devrais aduler, mais que tu déteste ne put finir ses mots, prit d’une toux incroyable, qui la fit s’effondrer littéralement.

- APPELEZ LES MEDICOMAGE ET VITE !!!

Tu avais donner cet ordre et les toutous de ta grand-mère s’activèrent, vite pour qu’elle soit pris en charge, et le procès se termina comme cela….

Conséquence : (8 février 1997)

Cela faisait quelque jours déjà que le procès avait pris fin et les médicomage était sans appel, Umeko Kondo déjà gravement malade, atteignait sûrement les derniers mois de son existence…

Depuis ce jour, ta mère, maiko, était enfermé dans sa chambre, le reste des Kondo angoissé parce qui prendrait la place d’Umeko vu qu’il te reste encore deux années scolaire et surtout que tu était fiancé…

Les Aoki, lâche comme jamais, on demandé à ce que le contrat qui les unissait à ta famille fut détruit et qu’ils reprennent leur liberté, Umeko le fit malgré son faible état, seul ton père et quelque homme et femme de cette famille restèrent aillant le nom Kondo et ne voulant pas perdre de privilège.

Tu étais dans le salon de ton appartement avec tes deux frères, ton père ayant enfin réussi à sortir votre mère de leur chambre…

- C’est toi qui va devoir choisir la personne qui remplacera Umeko jusqu’à….

- Dai !!!

- Mais, si on aborde pas le sujet Hiro, rien ne va se faire…

- Daiki a raison, je dois faire un choix et vite… sauf que…

Tes deux grands frères assit en face de toi, te regardèrent tristement, ils savaient que tu avais beaucoup de chose en tête maiko…

- Nous te suivrons maiko, quoi que tu décide.

Tu souris à tes deux grands frères, c’est là que vos parents arrivent, eux avaient retrouvés le sourire comparé à vous, enfin surtout toi maiko avec ton visage remplis de tristesse.

- Daiki ? Hiroshi ?

- On discutez simplement père puis…

- Je sais que la situation n’est pas la meilleur mais, arrêtez d’en parler surtout que maiko a eu beaucoup de difficulté ses derniers temps.

Tu souris à ton père puis décide de te lever au vu de la convocation que tu as eu du ministère.

- Dans tout les cas, Daiki tu repars travailler et moi je vais répondre aux questions du ministère.

Personne ne te contredis maiko, parce que la vie devait continuer malgré la disparition éminente de votre grand-mère et le fait que quelqu’un doit prendre sa place.

Le après : (14 février 1997)

Le jour des amoureux, un jour bien maussade pour toi, l’enquête du ministère t’avait bien confirmé que tu perdais ton poste de préfète des Kitsune, même si dans un sens cela t’arrange grandement, tu es un peu triste, heureusement que ton application du côté de Seimei fut courte… Tu ne veux pas imaginer ce qui attend les élèves qui sont resté de son côté…

L’état de ta grand-mère s’est stabilisé aussi, vous avez pu discutez aussi, de ce qui serait le mieux pour les Kondo, même si elle n’accepte pas ta révolution, elle sait qu’elle n’a pas le choix réellement, le monde change et tu veux changer avec lui Maiko, c’est ce que Umeko comprends déjà.

Sa génération n’a plus lieu d’être et ta génération à toi maiko veut grandir en paix et en harmonie malgré les horreurs que vous avez vécus…

Ta tante Emi prendrais les rênes avec ta mère, le temps de finir ta scolarité sauf qu’il restait encore un point important, très important même que ni toi ni ta mère, avec qui tu t’étais un peu réconcilié, ne trouver de solution, tes fiançailles, était le seul problème restant…

- Avec ce qu’il s’est passé, va savoir s’il veut encore de moi…

- Voyons ma perle, ne dit pas des choses aussi morose…

Tu souris à peine à ta mère qui essayait de te réconforter sauf que tu n’arrivais pas à penser convenablement, ritsuka était celui en qui tu avais décidé de faire confiance, il t’avait accepter malgré votre première rencontre plutôt explosif…

Quand devant vous, un petit origami se posa, délicatement, il était bien plus proche de toi maiko que de ta mère, tu regarde celle-ci qui est aussi surprise que toi.

- Qui peut bien t’écrire ma perle ?

Tu hausse les épaules, tu ne sais pas qui peut t’écrire, tu t’entends bien avec tout le monde mais, de là à qu’on prenne de tes nouvelles c’est plutôt étrange…

Tu pris après quelque seconde de flottement le petit origami et le déplia doucement, tu reconnus automatique l’écriture de l’expéditeur, cela te fait sourire maiko, tu étais contente d’avoir de ses nouvelles et cela n’échappa pas à ta mère.

- Est-ce le jeune Miura ?

Tu rougis en regardant ta mère qui elle, éclata de rire devant ton visage cramoisie, maiko, comme quoi, tu as bien fait de lui pardonner à moitié parce que cela te fait plaisir d’avoir des moments avec elle.

- Tu devrais lui répondre ou alors peut-être aller le voir directement ?

- Je dois le voir, je ne peux pas répondre simplement à cette lettre comme cela…

Ta mère se leva pour prendre son set de calligraphie et écrire une lettre puis sortis appeler son hibou, accrocha la lettre puis se tourna vers toi, maiko.

- Un rendez-vous officiel devrait vous aider à parler surtout que j’avais promis aux parents du jeune Miura une rencontre avec ma fille.

- Mais… mère, avec mes changements physique, vous ne…

- J’avais bien deviné que tu changerais, que ce soit physique ou moral, c’était ainsi donc j’ai fais en sorte qu’ils t’acceptent qu’importe ton allure ou tes pensées maiko.

Tu te leva pour prendre ta mère dans tes bras, même si la haine a été la principal émotion qui vous animait quand vous vous voyez, elle n’a pas arrêté de t’observer et finalement tu lui en ai un peu reconnaissante.

Il n’y a plus qu’à attendre la réponse des parents de Ritsuka et de filer chez lui, avec tes parents à toi et peut-être que vous trouverez le temps de parler de cette journée cauchemardesque….