— MAHOUTOKORO
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<mamoru> still not sure if fear’s a rival or close relative to truth
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The softest echo
c'est que ç'avait été des jours étrangement calmes pour tant de changement
tu sais -enfin non, pas encore
mais bientôt parce qu'on se l'ai déjà dit : mon cœur c'est le tien et rien ne sert de se cacher des choses en croyant que ça va protéger l'autre
on a déjà fait ces erreurs, et on avait promis (plus jamais, plus jamais)
alors nous voilà ici, bizarrement
dans un manoir qui ne nous appartient pas mais qui respire la maison, différente de celle que je trouve quand je suis dans tes bras
elle est tangible, stable ; elle est là et elle pourra s'effondrer un jour mais elle restera toujours dans nos mémoires
et dans la fraîcheur de mars, déjà tranquille et docile, le soleil nous couvre de sa toile d'or
il est temps
je ne suis pas là depuis longtemps -hier, à vrai dire, mais déjà j'ai l'impression d'avoir vécu une éternité ici ah de m'y faire comme si c'était normal avec toi et ange et (peut-être, d'autres)(peut-être ailleurs qu'en rêve)
les bouquets de rose sur ta jugulaire ne m'ont pas échappés, et même si j'en meurs de frustration, ce n'est pas l'urgence
non, parce qu'avant
avant il y a
enfin, tu sais, non ?
tu vois.
bien sûr que tu comprends.
mais il faut quand même qu'on le dise à voix haute.
et il y a aussi ces deux dernières semaines
mon cocon de nuages, là-haut, tout en-haut de yokohama
et tout ce que ça a changé
est-ce que tu as lu les journaux ? je ne pense pas, ce n'est pas grave
je te dirais la vérité et tout ce que l'on dit sur des dos anonymisés (nous)
je te dirais
parce qu'on a promis.
mamoru il est encore tôt mais ange est parti et je pense qu'il faut y aller y foncer parce que c'est un pansement qui ne tiendra pas très longtemps encore -mieux vaut l'arracher de suite pour mieux pouvoir désinfecter il faut qu'on parle et je m'allonge à tes côtés, juste dans dos, comme avant, comme demain, comme toujours de beaucoup de choses ma main qui glisse sur ta hanche surtout de jian et l'atmosphère perd cinq degrés en une seconde
et de seimei
ah
les fourmis
vont-elles revenir ?
Mamoru Taka
<mamoru> still not sure if fear’s a rival or close relative to truth ZPoT5UH
Citation : Take me on a trip, I'd like to go some day
Age : 17 (8 janvier 1981)
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Orochi
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Mamoru Taka
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Mamoru Taka
je ne l'aurais pas cru tu sais,
si on m'avait dit comment ça allait se passer
si on m'avait dit que ça se passerait
si on m'avait dit
— mais on ne m'a rien dit alors je n'ai rien écouté et tout est simplement
arrivé
c'est ça, la vie ?
des youkai et des océans, des dangers et des enchantements, des erreurs et des enfants

moi j'ai voulu tout oublier un temps
le temps d'arrêter de m'inquiéter et de refermer mes plaies
tout laisser au fond de l'eau dans cette bulle
qui je l'ai longtemps cru
nous abritait ;
et si quelques jours au début j'ai vogué et vagué (nié et crié) sur la terre pourtant ferme j'ai peine à croire que je ne rêve pas quand entre ces murs si doux je te retrouve
pourtant Kiyo : tu es l'évidence même
celle qui manquait près de moi (tu sais on s'en rend d'autant plus compte une fois que tu es là)
celle qui complète le décor
celle qui me ferait dire, une fois arrivée : ça y est je ne sors plus je n'ai plus besoin de rien au dehors

j'ai vu les eaux que je connais calmes et troubles à la fois dans tes yeux fatigués et dans tes mains lassées
j'ai entendu tous tes mots tus dès la première seconde
et j'ai pensé comme toi avec toi et grâce à toi
que les bulles il faut les crever
(mais toujours toi contre moi
tes bras comme un trône et ma main sur la tienne ;
ne te gratte pas s'il te plaît)
alors "oui" je sais et je ne suis pas prêt mais je sais encore que toi non plus et je sais qu'encore envers et contre tout
envers et contre nous
on est tous les deux et je sais aussi qu'"on a merdé, hein ?"

voilà : je veux pas traîner
je veux plus laisser les plaies
s'infecter
alors je me risque "tu sais comment il va ?" et toi ? et moi ?
et tous les autres ?
(et mes cheveux sous ton nez mes épaules sous les tiennes
ils me pèsent soudainement
ils me pèsent comme rarement)
"est-ce que toi aussi tu regrettes ?"
c'est ce que je voulais — c'est ce qu'il ne faut pas
oublier

et même si c'est qu'un murmure :
c'est là
c'est sorti
c'est dehors
donc ça existe
il faut que ça existe

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The softest echo
oui
c'est une sentence irrévocable ah mais on le savait dès le début depuis la première seconde et même peut-être avant que ça n'arrive que ça prenne place ; est-ce qu'on aurait dû faire les pantins idiots ? trop bêtes pour comprendre ce qu'il faut faire ? est-ce qu'on aurait dû renier mes convictions et rejoindre l'anarchisme de ceux qui pensent être du bon côté ? est-ce que des ailes noires et squelettiques ont poussé dans nos dos sans qu'on ne s'en rende compte ?
moi je vois mon ombre, parfois elle
elle rigole dans mon dos et elle goutte sur le sol en ces insectes d'enfer
ne t'inquiètes pas, elles ne courent plus sur mon visage ni dans ma gorge mes poumons mes entrailles
mais elles sont là, toujours, autour
mon roi, mon roi, protège-moi dans la plus haute de tes tours, laisse-moi dormir milles années ; tu m'as déjà donné une chevelure magique, peut-être peux-tu m'aider à parler aux animaux ? je pourrais les comprendre, si on arrivais à parler, moi et mes cauchemars éveillés
oui, parce que j'ai déjà essayé tu sais : je suis allé le voir, à l'hôpital et même que sa jambe est comme neuve. mais moi j'y crois pas parce qu'il y a tout le reste ce qui a été blessé chez nous aussi, tu sais ? et je pense qu'il est encore trop tôt mais on a décidé que c'en était assez, et je suis presque sûr que si on continue il sera trop tôt tout le temps, à jamais. et tu sais le pire ? il a dit qu'il ne nous en voulait pas. ni à toi, ni à moi.
et ce n'est pas parce qu'on est plus sous la guillotine qu'on sort de prison
je murmure : il ne faudrait pas que les autres prisonniers entendent nos messes basses parce que cette partie-là n'est qu'à toi, et je te confesse, tes cheveux en grillage de ce confessionnal improvisé
je regrette le geste en lui-même mais est-ce qu'on peut vraiment dire que c'est tout ? non, non parce qu'il y a plein de choses qui en ont cascadé ah j'en suis aussi reconnaissant. est-ce que c'est étrange ? est-ce qu'il n'y a que moi qui arrive à voir des choses à travers le brouillards de mes mauvaises décisions ? est-ce si grave d'avoir apprécié quelques répercussions malgré la souffrance qu'elles ont commis ? parce que j'ai appris beaucoup de choses sur moi. je ne le dirai pas mais voilà :
je sais que je serais capable de tuer
je sais que j'ai poussé yume dans ses retranchements
je sais que je n'arrive pas à me contrôler
je sais que j'ai des problèmes dans ma tête
je sais que je suis entre de meilleures mains maintenant
je sais que je n'ai plus à cacher l'apex de mon sang
je sais que je vénérais un faux dieu qui s'est fait crever tous ses yeux
je sais que tu sera toujours là (je le savais déjà)
et toi ?
Mamoru Taka
<mamoru> still not sure if fear’s a rival or close relative to truth ZPoT5UH
Citation : Take me on a trip, I'd like to go some day
Age : 17 (8 janvier 1981)
Rang : E5
Orochi
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Mamoru Taka
https://mahoutokoro.forumactif.com/t782-hanahaki-oo-mamoru
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1226-petales
Mamoru Taka
kiyo,
oh kiyo mon ami mon coeur de lion mon frère mon héros
il te suffit d’un mot
pour éclater les bulles dans lesquelles je suffoquais, aveugle
pour éclairer les nébuleuses dans mes pensées, brumeuses
pour peindre la réalité juste là sous mon nez, vérité exécutée par nos propres extrémités
et je croirais que c’est facile si ça ne faisait pas déjà tant de jours et si tu n’étais pas si
déchiré
à peine recousu par d’autres doigts que les miens
— il faut continuer broder denteler rapiécer tout ce qu’on peut et
tout décorer : comme ça ce sera beau pas invisible on se rappellera et on
grandira
(comme hier sous la mer et comme demain :
nos deux mains
main dans la main)

et si l’on y va ensemble alors on ira doucement parce que je sais combien on a éraflé nos pieds et nos fondations
(surtout les tiennes)
combien c’est difficile de repartir du bon pied de tout reconstruire
parce qu’il faut faire des pas de géant mais on n’est
toujours que des enfants
est-ce qu’on se rend compte ? j’ai
seize ans bordel
je devrais être en train d’écouter de la pop en mangeant des bonbons et je te chanterais un doux refrain pour te dire que je t’aime et tu rigolerais et ce serait
nous
et ce serait
facile
(on fera ça, après)

après s’être réveillés étonnés de l’univers et de ses mystères austères après avoir soupiré et serré tes mains entre les miennes après avoir flairé ton odeur et tes peurs
après avoir cligné des yeux dans l’obscurité et espéré que l’éternité
s’effondre
sérieux ? après l’incrédulité
la pause, le souffle happé
— tu sais, je le connais même pas mais j’ai pas l’impression qu’il mérite ça
et moi non plus
c’est vraiment bizarre
c’est bien qu’il aille mieux mais je
je ne comprends pas
c’était réel
même si lui
il n’en a pas l’air il ressemble juste à un mauvais souvenir à une erreur et dans ma tête toute retournée son nom rime avec confusion regrets erreurs mais peut-être aussi
rédemption
oh kiyo si tu y es allé si tu t’es relevé et du bon pied si tu as confessé avoué si tu t’es assumé excusé si tu as réalisé c’était aussi pour moi pour me tirer vers le haut du bon côté pour m’emmener et qu’on reparte
tous les deux
je le sais

alors ensemble on va décoller
embrasser nos plumes même ensanglantées
épouser le ciel même s’il y a des ratés
donner un grand coup de pied par terre pour mieux
s’élever
tu as déjà commencé
je te suivrai
partout,
toujours,
mais moi je sais pas trop, c’est flou c’est comme si ça n’avait pas existé comme un rêve un peu flou et surtout trop fou (même pour moi) comme si depuis que je suis ici on avait juste changé de chaîne remplacé les tragédies par des dessins animés alors mais je crois que je recommencerais pas

c’était j’avais peur,
moi j’ai besoin de parler pour réfléchir
pour étaler la vérité dans l’air et qu’elle reste gravée dans nos oreilles
de seimei, de te perdre si je te lâchais
mais surtout voilà le pire de moi parce que j’aurais jamais pensé
vraiment devoir un jour blesser saigner et crier et paniquer tout en même temps
et encore maintenant j’avale ma lourde salive et je tourne la tête pour remonter mon museau dans ton cou pour un peu de chaleur pour chasser les sales bêtes qui me guettent
pour laisser filer des mots douloureux incertains et probablement vilains :
tu crois que c’était nécessaire ?

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what i blindly kept away
on n'a jamais été assez solides pour ces histoires
et tant pis
on oublie : toutes ces histoires de chevaliers qui réussissent, et des ces titans de force, et des autres mages au sang de pouvoir
qu'importe l'ambroisie, hercule ou ulysse
nous ne sommes ni dieux, ni forts, ni stratèges
on a souffert
et je veux
couler de l'or dans les fissures
nouveau cycle
qui se rappelle de l'ancien
est-ce que c'est le soleil qui brille ? ou son reflet dans mes blessures pansées ?
on parlait trop de ce qui ne comptait pas
et maintenant, peut-être qu'on réfléchit trop à ce qui est important
je ne sais pas, c'est
un équilibre
parce que si on pense à tout
je vais étouffer sous des pluies de chrysocale (faux faux faux, l'attention sur des bleus qui n'ont pas laissé couler de nectar couleur hibiscus)
c'est mon cousin, tu sais ? éloigné. ma mère est une taichi.
déjà à l'époque,
on les a trompé
moi
et celui avant moi
et celui encore encore avant
contre quoi ?
des croyances
mais pas amaterasu, non
le soleil ne se permettrait pas
des ombres pareilles
ça avait l'air surréel, mais depuis j'ai compris que c'est bien la vérité parce que c'était un grand coup de massue sur le fendeur de bois oh ça a craqué comme une épaule mal placée des os à l'envers et des idées peu articulées dans la réalité
j'aurais pas dû t'emmener comme ça. je sais qu'on a dit ---je sais qu'on sera toujours ensemble, et que le ton n'était pas à la discussion, mais j'aurais pas dû. ça s'est relativement bien terminé mais t'aurais pu ---tellement de choses auraient pu se passer
je parle pas que de ta mort
je parle d'autres types de décès
je parle de la fin d'une vie alors que son substitut continue
ça paraît irréel
là, dans un lit étranger, loin de ces prisons
(les physiques, mais pas de toutes)
mais surtout, près de toi
je t'enveloppe un peu plus de mes bras et comme toi, ça dit je ne te laisserai pas
je comprends
enfin, je crois
je ne sais pas si c'était quelque chose dont j'avais besoin ou non. j'étais déjà en train de construire des chemins vers d'autres pays quand c'est arrivé quand les sauterelles ont dévoré tout le blé quand les bêtes ont péri quand la grêle s'est abattue, et surtout quand les ténèbres sont venus
est-ce un stéréotype ? ou est-ce juste la réalité ?
je n'ai pas envie d'y réfléchir mais c'est important
de se convaincre (de savoir ?) qu'on aurait pu faire les bons choix
s'ils avaient été au bon moment
c'était pas nécessaire de blesser yume autant, et de te mettre en danger comme ça, ni de blesser jian.
non, ça ne l'était pas
vraiment pas
Mamoru Taka
<mamoru> still not sure if fear’s a rival or close relative to truth ZPoT5UH
Citation : Take me on a trip, I'd like to go some day
Age : 17 (8 janvier 1981)
Rang : E5
Orochi
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Mamoru Taka
des murmures contre la couette
condensés entre toi et moi
comme ces nuages de buée
qu’on fait quand on expire l’hiver
ça s’évapore et ça réchauffe
c’est important et expiatoire
c’est pour coller dans nos têtes
les choses qu’on a faites et les émotions qu’on a laissées
exploser
et non, je savais pas c’était donc ça
les remarques les regards
les appels à l’aide à la paix
tes doigts qui tremblaient et sa voix qui vacillait
c’était ça

et dans l’alcôve que tu m’offres
là juste au creux de tes bras tes rêves ton cou
je m’imprègne des si et des regrets
oui, ça aurait pu finir autrement, ça aurait pu plus mal tourner—
mais tu sais kiyo
avec des si je serais le roi du monde et on serait heureux
on aurait la plus belle vie et elle serait éternelle
mais c’est fini. moi j’aurais dû t’arrêter, ou écouter yume- j’ai rien fait.
j’ai rien fait et je retiens un peu mon souffle parce que maintenant comme avant
c’était dur, ça faisait peur- je crois pas qu’on aurait pu savoir quel choix était le bon. on aurait pu mourir. peut-être qu’on serait morts si on avait fait autrement ? et je parle j’expire tous ces mots toutes ces émotions sans m’arrêter parce que je sais pas si je pourrais
maintenant, on sait— et on peut changer. c’est ça qui compte non ?

c’est ça et puis aussi qu’on se rende compte
qu’on est devenus plus forts
qu’on peut se compléter se soutenir se protéger
qu’on aura toujours mieux fait de rester ensemble
qu’on a appris des choses
qu’on a grandi

non je crois pas non plus. c’était pas nécessaire de se mettre autant en colère, de plus rien vouloir entendre
mais j’ai- c’est dur à contrôler, la peur
et tu sais

je sais que tu le sais
moi c’est pour toi que j’ai trouvé tout mon courage
sans toi j’aurais peut-être fui
j’aurais peut-être brûlé
j’aurais peut-être péri
s’il y a une prochaine fois j’en aurai encore
et on fera les bons choix

et on restera tous les deux
et on se protègera
l’un de l’autre
et des méchants et du monde
et ça ira, ça ne pourra qu’aller

c’était une année chargée, quand même
un soupir dans tes bras
et je me retourne pour m’y plonger
en entier dans la bulle
pour respirer un peu
avant de repartir
du bon pied

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where we landed
est-ce que tu crois qu'on pourrait construire un château fort avec nos couettes et nos coussins ?
ça serait là où
le monde continuera, aussi fort qu'on s'en remettra
là où on se dit des choses qu'on n'ose pas sinon,
là où il n'y aura pas d'interdits et où aucune de nos sensibilités ne sera jamais écartée
jugée trop
intense, affolante, crispante
je crois qu'on a toujours su tout l'amour qu'on avait pour l'autre
mais le dire, mamoru,
(ah) ça change tout
(ah) ça agrandit mes poumons
(ah) ça enlève toutes les saletés bien incrustées, celles qui (on croit) ne vont jamais s'en aller
c'est pas grave si tu ne savais pas : ça veut dire qu'on a encore des univers entiers à découvrir
ou que, parfois, il faut les laisser à l'autre (aux autres, j'imagine, maintenant qu'il y a d'autres bulles de bonheur dans ton coeur)
nous voilà, l'un sur l'autre ; le soleil aussi paresseux que nos corps, et aussi tranquille que nos esprits
ça ne fait pas plaisir, d'entendre ça
je crois que depuis tout ce qu'il s'est passé, j'ai une certaine affection pour la culpabilité
c'est si difficile de croire qu'on peut arrêter de tout gâcher, qu'on peut être mieux que ce qu'on nous a toujours répété
ah ! regarde, je recommence, à accuser des ombres qui n'avait des bouches que pour me blâmer
à un père extraterrestre (si loin de l'humain que j'aurais voulu qu'il soit), à une sœur bouc émissaire (si proche de la liberté que j'aurais voulu réussir à clamer), à une mère étrangère (si lisse que chaque cri érodait sa porcelaine)
c'est vrai, on aurait pu mourir (tous les deux, ensemble, parce qu'il n'y a pas d'autres options (c'est faux : écoute-moi. si un jour on s'en va, promets-moi de continuer juste pour ça.
n'abandonne pas. ne me fais jamais cela.))
c'est vrai, on peut changer (tous les deux, ensemble, chacun de son côté ; toi tu sera camélia rouge et moi lys blanc, et on ne pourra pas comparer nos fleurs parce que chacune sera belle à sa manière (et on les mettra ensemble et ça fera le plus beau des bouquets))
c'est vrai, tu as beaucoup de courage
je sais que tu ne doutes pas un instant que j'ai le même à ton égard mais
merci
d'être lion quand il le faut, d'enlever ta couronne pour aider ce chevalier débordé
oui. on va devenir meilleurs. on l'est déjà.
je crois qu'on serait tous meilleurs si on écoutait yume, déjà, mais je ne le dis que dans ma tête, là où ça me fait doucement sourire
et tes cheveux sentent bon ; un pointe d'acidulé dans les gerbes de fleurs, c'est l'odeur du printemps qui quitte l'été
je te serre un peu plus fort, pour sentir toute ta chair contre moi
la main dans ton dos peut compter tes battements de cœur oh
parfois j'ai l'impression que rien n'existe vraiment mais tu me recentres toujours ici bas
je t'aime
et ça veut dire : on a traversé tant de choses et tant d'années,
et ça veut dire : je crois en nous,
et ça veut dire : qu'importe ce qu'il se passe, ça ira,
et ça veut dire : tu en as tant fait pour moi mais je ne me sens plus vraiment redevable (tu l'as fait parce que tu le voulais et tu n'attends rien en retour),
et ça veut dire : parfois on n'a pas besoin d'être d'accord,
et ça veut dire : je crois qu'on doit apprendre à s'éloigner parfois.
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