— MAHOUTOKORO
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scandale fatal, répété (benhime)
Eirin Fujiwara
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Age : 18 ans
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Susanoo
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Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
scandale fatalj'entends le cri au loin des loupsElle avait forcé trois bouchées de trop lors du déjeuner, sous le regard insistant de son tendre frère—avait senti sa gorge se refermer autour de la nourriture excessivement mâchée, et son estomac se soulever à l’idée de devoir digérer une telle quantité ; une part d’elle voyait déjà le gras s’enrouler autour de ses muscles, lui serrer le derme contre son uniforme pourtant trop large, et l’idée la répugnait assez pour qu’elle coupât court à son repas, prétextant quelque malaise qui devait la guider jusqu’aux toilettes, à défaut de l’infirmerie quasi déserte.

Eirin exécrait les convenances qui l’obligeaient à assister aux festins de l’école—dans les confins du domaine familial, elle s’appliquait usuellement à simuler un désir viscéral d’étudier et sa mère, genèse de son aversion des dîners, n’hésitait pas à la dispenser de ces formalités. Oh, Chihiro Fujiwara n’avait qu’un souhait : que sa fille atteignît des pics de perfection qu’elle-même ne savait effleurer, grimpât jusqu’au sommet de monts atroce que nulle femme avant elle n’avait osé envisager. Eirin était la consécration de ses désirs les plus fous et, en tant que tel, se devait d’être si immaculée que les vierges qu’on envoyait aux temples du clan.
Cette vertu impliquait manifestement que sa taille tînt entre les mains graciles de sa matriarche, et les dieux savaient ce qui arrivait à la princesse souffrante si les doigts ne se refermaient pas résolument autour de son bassin.

Chaque fois qu’elle rentrait, les vêtements qu’on lui assignait étaient plus fins, plus fragiles—un vague centimètre excessif et les coutures craquaient, comme pour l’accuser de débauche et de ces maux qui souillaient continuellement la langue de Chihiro. Eirin, docile sous les remontrances de sa mère, ne s’était jamais risqué à protester, et préférait même devancer ses sommations en grêles courbettes.

Ce jour-là, l’outrance de riz coincée dans sa gorge lui tordait les entrailles en haut-le-coeur indélicats, et ses jambes privées d’énergie tremblaient sous son poids risible ; elle avait péniblement gravi les marches, forçant de bien faibles nerfs à se plier à ses exigences. C’était un combat quotidien qu’elle menait, convaincue qu’elle finirait par contraindre ses chairs à lui obéir sans protester ; d’ici-là, elle se traînait jusqu’aux toilettes et maudissait l’architecte qui les avait hissées si haut dans le château. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle t’y trouva toi, de toutes les atroces chimères qu’elle eût pu croiser dans ces couloirs damnés.

Sugawara, cracha-t-elle dans un souffle à la fatigue consciencieusement masquée. Quelle surprise malvenue. Sans doute que l’heure n’était aux politesses—ses tripes la faisaient diablement souffrir, et tes conquêtes n’avaient jusqu’alors rien fait pour arranger vos liens déjà nécrosés d’animosité. Elle haussa un sourcil circonspect, d’ores et déjà frelatée par son fiel. Ôte-toi de mon chemin, miséreuse. Fixer ton infâme reflet ne le rendra guère plus gracieux.



Benhime Sugawara
soyez maudits
Citation : untouched gods won't curse you
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Orochi
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Benhime Sugawara
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t'enflammes pas, pétasse.

À quatorze ans, on s'aperçoit que le soi n'est qu'un immense canevas préalablement peint — et Benhime en haïssait le portrait. Une réalisation s'était incrustée, non demandée, non souhaitée, un susurre méchant, une mauvaise piqure de rappel perpétuelle : les autres s'embellissent et, elle, l'impression d'avoir été privée de ce privilège. Nadeshiko, déjà, commençait à affoler par l'angélisme de son physique et il ne devint guère rare que se tournent certains afin de lui voler un dernier œillade. Intérieurement, milles soupirs et milles mécontentements l'animent depuis l'amère découverte de son ennuyeuse apparence ; difficile de ne se comparer aux autres, elles et leurs belles allures.

L'appel de la nature la contraignait à faire face, quotidiennement, nombreuses fois, à son bourreau fictionnel, matérialisé sous la forme anodine d'un miroir — mais la vérité est que toute surface qui lui renvoie son visage l'horripile. Un châtiment venu de nulle part, condamnée, aucun échappatoire ne s'offrait à la jeune adolescente, Benhime ravalait son horrible secret : à quatorze ans, déjà, elle s'était décidée laide. L'utilisation d'un si grand mot à l'encontre d'une si ignoblement fausse perception, ingénue du propre mal qu'elle s'infligeait.

Son reflet, elle l'insultait.
Elle le maudissait, elle le méprisait — le cœur trop plein de rancune — et de son propre regard immolait le pauvre visage inchangeable pourtant dénué d'ingratitudes de l'âge, ô rien que la magie ne sache pas effacer. Et aujourd'hui, encore, elle dérive sa vue du frottement entre paumes savonneuses et se déplaît de son image, si fatiguée de le voir qu'un soupir douloureusement s'arrache de ses lèvres. Impétueusement, les mains se débarrassaient des gouttes en brassant les airs, puis une vint rajuster une mèche folle. Le son d'une porte et s'incruste ton odieux reflet aux côtés du sien, immédiatement son expression se tord en grimace.

Évidemment, comme toujours, ta bouche braille des horreurs — a-t-elle même une utilité, incapable de formuler le moindre signe d'intelligence en toi ? — et elles frappent pile son cœur, pile dans son malheur. Fujiwara un sourcil se hausse le déplaisir est partagé. que tu es détestable plantée là avec tes grands airs de pimbêche. Ton attaque soudaine, sans raison, provoque le grincement de ses dents. Miséreuse, infâme reflet et si elle était d'accord sur le second point avec toi, Benhime refusait que tu te délectes de tes minables paroles. Miséreuse? risible que tu dises ceci alors que tu t'habilles de disgracieux kimonos. Ah, pardon, il est vrai que ton clan a été radié de l'entourage impérial alors tu n'as guère le choix sur ta tenue. Sa tête se tourne et te regarde, forçant un sourire à ton égard. Dommage, le junihitoe cacherait au moins ta sale manie de te faire vomir.


Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
scandale fatalj'entends le cri au loin des loupsEirin n’était pas dupe—la majeure partie de sa haine était tournée vers sa propre petite personne détestable, et il en valait probablement de même pour toi ; à ces âges sensibles, toute opportunité était bonne pour asseoir sa domination sur une autre, ne serait-ce que pour alléger le poids de ses tourments. Pourtant, sa rage puisait source dans des conflits ancestraux, et faisait de toi une ennemie naturelle—aussi se permettait-elle de tels écarts, quand elle favorisait le démantèlement subtil pour d’autres âmes moins (ou plus, selon les avis) chanceuses.

Miséreuse? risible que tu dises ceci alors que tu t’habilles de disgracieux kimonos. Ah, pardon, il est vrai que ton clan a été radié de l’entourage impérial alors tu n’as guère le choix sur ta tenue. L’ombre d’un sourire dansait sur tes lèvres, et elle n’aspirait qu’à l’arracher. Dommage, le junihitoe cacherait au moins ta sale manie de te faire vomir. Ravalant le tressaut d’un choc futile, elle rompit le vide entre vous d’un impérieux pas, fulminant. Le peu de gloire que tu tires vient de tes aïeuls, tu n’as aucun mérite pour toi-même. Un faux-pas de leur part, et c’est en haillons que tu déambuleras, sombre bouffonne.

L’idée de serrer entre ses doigts sa baguette n'était qu’un vague rêve, bien pâle face à celui de plonger ses griffes dans ta nuque si gracile—elle poursuivit, vipérine. L’avantage des vêtements c’est que, s’ils ne me siéent guère, je peux en changer. Stratagème inutile face à l’immonde assemblage de traits grossiers que tu qualifies, scandaleusement, de visage.

Enfin, ce fut à la commissure de ses lèvres peintes que s’arqua un rictus mauvais, illustration immaculée de son épilogue meurtrier : sans doute devrais-je t’être reconnaissante, cependant. Ta disgracieuse allure exacerbe mon envie de dégorger.



Benhime Sugawara
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Benhime Sugawara
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Benhime Sugawara



t'enflammes pas, pétasse.

À ton avancée soudaine, elle ne tressaillit guère et toisa tes airs, avant de ravaler un rire à l’accusation si fausse et insolite que scintilla dans ses iris la stupéfaction face à une telle stupidité. Le peu de gloire que je tire de mes aïeuls ? N’imposes pas ton pitoyable orgueil à mon encontre. Ta cervelle d’hirondelle ne semble n’avoir que la capacité de retenir des noms d’oiseaux ; tu ne sais, de ta voix de colibri, chanter autre chose que des inepties. mais ta seconde tirade fit bien plus mal, emplie des méchancetés perfides dont seule toi est capable. Benhime ne savait comment une personne aussi vulgaire et mal-élevée que toi arrivait à faire sa petite loi — puis elle se souvient qu’une majeure partie de vos pairs sang-purs étaient des souilles aussi dénués d’éducation que toi.

Tes attaques sont puériles, mais efficaces, nonobstant elle les subit depuis assez longtemps pour en réduire leur impact et savoir qu’aucunement elle ne te devait une once de respect — envers toi incapable de même retenir les fondements de la politesse. Son amour propre refuse de te voir balayer avec succès les monceaux de confiance qu’elle tente, péniblement, d’amasser tant bien que mal. Incroyable, Fujiwara, cette manie qui te sied de tout ramener à l’apparence lorsque la tienne, si malade, est tant répugnante à regarder que mes, permets-moi d’emprunter tes mots, grossiers traits m’apparaissent d’une beauté sans équivoque à ses côtés. Cependant, je te rassure : ton physique traduit parfaitement ton ahurissant manque de manières et la bassesse de ton caractère, un véritable exploit. ses yeux insoumis plantés dans les tiens luisaient du désir de se débarrasser de toi. Quand grandiras-tu enfin ? Histoire de savoir quand tu cesseras d’être telle une enfant en manque d’attention et de m’apostropher pour inutilement cracher tes insipides mesquineries, ça me fatigue d’avoir à écouter tes laïus d’un prodigieux vide.


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Eirin Fujiwara
scandale fatalj'entends le cri au loin des loupsEn d’autres temps, d’autres vies peut-être, Eirin aurait pu t’apprécier. Elle aurait pu dénicher dans la courbe maussade de ton visage un semblant d’intérêt, la vive intelligence sommeillant sous l’amas de cheveux capable d’alimenter des débats qui, à cette époque, lui manquait encore—cerclée d’infirmes, leur compagnie si peu stimulante qu’elle se languissait de ses aïeuls. Mais les circonstances, additionnées à tel point que le destin lui-même semblait vous pousser à l’antipathie brutale, ne laissaient nulle place à la curiosité ; ses yeux voilés d’angoisse n’envoyaient à son encéphale qu’une caricature de ce qui te définissait, les défauts grossis et les qualités annihilées.

Trop détachée pour ne serait-ce que souligner les premières bribes de tes palabres, elle ne manqua pas de serrer les crocs à l’ouïe de la suite, ses lèvres ceintes d’un sourire mauvais, tout de crocs serti. Perçois-tu l’affligeante ironie de tes propres dires, Sugawara ? La haine alimentait quelque brasier d’ordinaire éteint dans le creux de son estomac, et l’incitait à fendre le vide qui vous séparait alors. Ce qui se voulait index pointé vers ton insipide personne mut bien vite en main accrochée au col de ton uniforme, la proximité si répugnante qu’enivrante—et Eirin savait que, malgré les bourdonnements de sa baguette dans sa poche, l’utilisation du moindre sort était proscrite. Aussi se tourna-t-elle vers la plus archaïque des décisions, les faibles muscles de son bras libre se bandant résolument.

Le premier coup lui fit sans doute aussi mal qu’à toi, les phalanges geignant contre la dureté de ta joue ; poigne relâchée subitement, la plainte ravalée dans une inhalation souffreteuse. Tu te penses si supérieure, pas vrai ? Faussement persuadée que tu vaux mieux que moi, sous prétexte qu’aucune couche de gras abject ne recouvre mon corps. Ce que tu penses de mon apparence n’a pas la moindre importance à mes yeux, ton opinion vaut moins que celle de la fange qui macère dans le fond de ta bouche. C’était précisément pour continuer de répondre aux attentes de sa matriarche qu’elle se privait des repas communs, et qu’importait la douleur lorsque dans ses yeux brillait la fierté maternelle. C’est ton dernier avertissement. Continue de chercher à m’offenser, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aggraver la laideur de tes traits.



Benhime Sugawara
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Benhime Sugawara
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Benhime Sugawara



t'enflammes pas, pétasse.

Ses paupières se sont closes, ses sourcils se froncèrent, son visage se raidit sous l’impact de ta paume. Il fallût une poignée de secondes pour réaliser le tort que tu venais de lui infliger, et sa cage thoracique se gonfla sous la hargne qui la conquit. Un rire cinglant sonna, cependant, lorsque le choc fût absorbé et que vinrent sonner tes pathétiques rétorques. Ne me confond pas avec toi, Fujiwara — je ne m’embête pas à me délecter, comme toi, du mirage de la supériorité. Je m’attaque à ton apparence car tu t’attaques à la mienne, en soi, je n’en ai que faire de ton aspect : il n’est que reflet de ton intérieur maladivement pitoyable. Aurait-elle pu le prononcer avec once de gentillesse et succincte compassion si les circonstances fussent différentes — oui — mais l’animosité vous liant, déjà, avait atteint de proportions inquiétantes. Après tout, sa main vint à son tour claquer ton visage et un feu indomptable crépitait dans ses yeux.  Offusques-toi donc, jamais n’attends de ma part courbettes et mensonges pour satisfaire tes appétits de domination. Ses sourcils se courbaient sous le courroux de ses mots, sous la détermination de ne sortir perdante de ces maudites toilettes. Qu’importe combien tu essaies, je ne me soumettrai pas.


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