— MAHOUTOKORO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

our minds are new // ryuu
Invité
Invité
Invité
Anonymous
OUR MINDS ARE NEW
07.04.97
Tu es seul, contre les étagères de la réserve. Seul, cette tige de cancer entre ton index et ton majeur. Seul, un léger sourire aux lèvres, la paix dans tes pensées. Seul, à rire quand des souvenirs te reviennent, quand tes idées te viennent. Seul, Yuuki, sans Benhime pour t'accompagner, sans qui que ce soit pour venir agrémenter tes idées, tes pensées. Et tes doigts à tes lèvres, et le sourire à tes lippes, et les battements de ton cœur que tu pourrais presque entendre si tu te concentrais un peu.

Et un origami, qui arrive, et un autre, qui repart. Tu ne sais pas trop ce que tu lui as répondu, tu as déjà oublié. Sûrement l'endroit où tu étais. C'était ce qu'il t'avait demandé, après tout. Où es-tu, Yuuki ? Dans un autre monde, dans un autre univers, dans un endroit merveilleux, où tout va bien, où rien ne pourra aller mieux que maintenant.

Et la porte qui s'ouvre brutalement alors que tu entames déjà la deuxième barre et tu ris en voyant son visage. Tu ris, un peu trop heureux, un peu trop joyeux. Ryuu. Et un sourire, et ta voix douce, trop douce, et la joie, la joie, partout, Yuuki, sur ton visage, sur tes lèvres, dans ta voix, dans ton cœur. Tout, tout, tout, partout.

Partout.
Rien que pour lui.
Ryuu Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Orochi
Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara

Il n’avait pas été là; à votre rendez-vous quotidien, nocturne et il t’a fait tourner, retourner les appartements arachnéens, et tu l’as cherché comme un rat. L’idée ne t’était pas venue qu’il se soit terré comme tel dans les fondations rénovées de l’école. Tu avais beau voir en lui la réalité de tes fantasmes enfouis, il n’en était pas moins un humain à part entière car jamais dans tes rêves il avait une dépendance autre que toi.

Tu avais envoyé un origami. La réponse était arrivée plus rapidement que prévue. Tes pas t’avais guidé trop vite. Tu étais déjà en bas. Tu n’avais pas encore remarqué l’endroit car seul t’importait de le retrouver et faire éclater ta colère. « Alors c’est comme ça que tu m’attends hein. » Tu croises les bras, le fusillant de tes pupilles et tu t’approches vers lui avant de scruter les étagères. Tu n’étais jamais venu jusqu’ici; pourquoi l’aurais-tu fait ? Tu n’avais rien à cacher…tu n’avais jamais rien eu à cacher. Tes paupières vacillent devant le nombre d’objets et tu as soudain peur de tout renverser; tu longues les étagères jusqu’à lui; prenant soin de ne rien toucher.

«  Tu fumes encore. Tu vas avoir le goût de tabac. Je n’ai pas envie de sentir le tabac froid, tu le sais pourtant. Pourquoi tu ne m’as pas prévenu ? Je t’ai cherché comme un imbécile. Ça t’amuse de me faire tourner en bourrique ? Je n’ai pas que ça à faire de jouer à cache-cache

Tu sonnes comme la cloche du reproche et tu lui en veux de ne pas t’avoir attendu; tu lui en veux d’être parti sans toi, de ne pas avoir pensé à toi et vos retrouvailles. Tu lui en veux de ne pas être sa première dépendance.

Invité
Invité
Invité
Anonymous
OUR MINDS ARE NEW
07.04.97
Tu ne sens pas sa colère, ou du moins, oui, tu sais qu'il l'est, mais tu n'en as que faire. Tu veux qu'il t'embrasse. Tu veux qu'il utilise ses lèvres à autre chose que celle de t'engueuler car tu n'as pas vu le temps passé. Tu veux qu'il vienne t'embrasser, t'enlacer, t'embraser.

Il te semble si grand, alors qu'il est début, alors que tu es assis contre les étagères. Il te semble si grand, si impressionnant, et tu ris légèrement. Je t'ai cherché comme un imbécile. Ça t'amuse de me faire tourner en bourrique ? Je n'ai pas que ça à faire de jouer à cache-cache. Ça te fait rire, car c'est ce que vous faites, vous jouez à cache-cache, vous contre les autres, et pour le moment, vous gagnez, et tu espères gagner encore longtemps, car sinon ça mettait fin à cette relation interdite. Interdite. Tu tends ton bras, tes doigts réussissent à saisir les siens et tu ris de nouveau, c'est lent, c'est doux, et sa main dans la tienne te fait sourire. Ryuu, embrasse-moi. Embrasse-moi, embrasse-moi, embrasse-moi. Et tu tires sur son bras jusqu'à ce que ses jambes cèdent, ou peut-être se laisse-t-il glisser contre toi et enfin, enfin, enfin enfin, des lèvres contre les tiennes et tu fermes les yeux en retard, et tu profites de la pression trop chaste et tu souris comme un idiot contre ses lippes.

Je te manquais ? demandes-tu, la voix rieuse, les pupilles joueuses, et tu ris légèrement, encore une fois, avant de porter de nouveau ce bâton interdit à tes lèvres et d'en prendre une bouffée. Inspiration. Expiration lente. Loin de son visage. Car tu sais qu'il n'aime pas ça. Et de nouveau, tu lui souris. Je suis content que tu sois ici. Et il faudrait surtout, Yuuki, que tu apprennes à te taire. Mais t'as le comportement d'un enfant, quand tu fumes, et tu dis tout ce qu'il te passe par la tête... alors tant pis, il te connaîtra trop honnête ce soir.
Ryuu Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Orochi
Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara

Il a l’air différent, si vivant; qui est-il quand il sourit de toutes ses dents ? Et il est si avenant, si direct… tu le regardes avec la boule au ventre de ne pas être suffisant et tu enragerais de n’être rien d’autre qu’un passe-temps lorsqu’il n’a pas son tabac au bout des lèvres mais les tiennes accrochées. Et pourtant il t’attrape la main et tu descends à sa hauteur, tu avais déjà descendu les étages pour le retrouver, il suffisait de plier les genoux pour l’atteindre parfaitement. Embrasse moi. Et ton cœur rate un battement ou deux, peut-être trois quand tu sens ton estomac te chatouiller les entrailles et tu plies plus que les jambes; tu plies ta volonté et tes lèvres rencontrent les siennes; à moitié volé, mi-désiré. Tu veux bouder.

Tu t’assois alors en tailleurs face à lui, ton genou contre le sien; tu as si peur de toucher les étagères et les renverser; comme tu voudras sans doute le renverser par terre. Je te manquais ? Je suis content que tu sois ici. Et ses aveux sont comme des couteaux en pleines tripes; elles te tuent sous le plaisir. « Moi je te manquais ? Tu as l’air plus content avec ton tabac que de me voir; tu l’embrasses depuis plus longtemps que moi. » Tu ramènes tes jambes contre toi.

Ta tête se renverse vers le plafond un instant; et légèrement, tu te rapproches de lui, après tout, n’étais-tu pas venu pour lui et toi ? Une main se glisse sur sa cuisse. « Tu as fait quoi aujourd’hui ? Tu es là depuis combien de temps ? Tu en as fumé combien ? Pourquoi ici ? » Tes yeux le regardent en coin alors que tu continues de t’émerveiller face aux ressources immenses de la pièce. Il est si différent ce soir que tu crois pouvoir tout connaître de lui, et tu as à la fois peur de ses aveux et pendu à ses lèvres.

Invité
Invité
Invité
Anonymous
OUR MINDS ARE NEW
07.04.97
Tu apprécies le baiser, tu inspires, tu aimerais l'approfondir. Mais il se recule vite. Et tu te contentes de hocher la tête, d'acquiescer et de lui sourire quand il te demande s'il te manquait. Oui, il te manque tout le temps. C'est pour ça que tu le regardes, c'est pour ça que tu l'observes, c'est pour ça que tu le contemples, tout le temps. Tu as l'air plus content avec ton tabac que de me voir ; tu l'embrasses depuis plus longtemps que moi. C'est pas du tabac, réponds-tu en riant. C'est mieux que ça. Mais ça, tu ne sais pas trop si tu l'as dit à voix haute ou si tu l'as pensé trop fort.

Il se recule, serre ses jambes et tes doigts arrivent à tapoter son genou quand il se rapproche, le serrent doucement alors que sa main se pose sur ta cuisse et tu fermes les yeux sous la caresse. Il parle, parle, parle trop vite, et ça te fait sourire. Toutes ces questions qu'il pose comme un gosse, tu aimes bien, même si ça te fait râler, même s'il va trop vite, tu aimes bien, sa curiosité, surtout si elle t'est destinée.

Tu te perds dans tes pensées. Aujourd'hui, aujourd'hui, tu as travaillé, tu as révisé, et tu as fait quelques devoirs. T'as lu un bouquin, aussi. Tu oublies de lui répondre avant de reprendre : Ca doit faire un moment, c'est le deuxième. Tes paupières papillonnent et tu plonges ton regard dans le sien, tu lui souris et les doigts de ta main libre se referment sur son genou alors que tes lèvres se déposent sur sa mâchoire ; lentement, car tu n'es pas capable d'aller très vite. Et toi ? Et toi t'as fait quoi ? Ici, c'est toujours calme, y'a pas grand monde qui vient. Et tu lui souris, encore. Toujours.
Ryuu Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Orochi
Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara

Il a cette tranquillité lente qui t’impressionne et te fait peur; te fait sans doute plaisir autant qu’elle t’agace et tu as du mal à savoir comment te comporter face à lui qui est aussi ouvert que les draps en été. Ta main caresse son adducteur alors que tu le regardes; un peu perdu par la nouveauté de ses réactions.

« Alors c’est quoi ? C’est pour ça que pue ? »


Et puis son regard dans le tien, le palpitant s’emballe et il revêt des airs de gamin comme toi lorsque tu boudes; et comment lui en vouloir lorsque ses pupilles s’illuminent à ta vue, tu mords tes lèvres, fermes les tiens, tes joues chauffent contre ton gré. Ah que te fait-il ?

Et toi ? Et toi t’as fait quoi ? Ici c’est toujours calme, y’a pas grand monde qui vient.

Il ne t’a jamais autant parlé d’affilé, l’impression d’être au centre de son attention et pas que ses gestes, tu te plairas bien à le faire avouer beaucoup trop de choses… tu te rapproches encore un peu; ta main sur sa cuisse plus ferme. « Moi j’ai travaillé comme tout le monde, je t'ai attendu.» Tu as passé des heures à penser à lui, imaginer ses mains sur tes hanches et ses lèvres sur ta peau; tu as rêvé le jour, la nuit tu vis tes rêves. Le temps est un peu renversé avec lui; comme il a renversé son temps avec le tabac. « Et si quelqu’un venait, tu ferais comment ? Moi je suis bien venu. » Tu pointes finalement la roulée du doigt. « Alors c’est le deuxième hum; tu n’avais pas autre chose à faire que de te terrer ici ? M'attendre par exemple. À moins que je ne sois pas aussi important. Tu ne m’as pas dit ce que tu as fait aujourd’hui. »

Invité
Invité
Invité
Anonymous
OUR MINDS ARE NEW
07.04.97
Tu ris encore. Ah, c'est de la Marie-Jeanne, et tu ris légèrement, encore un peu, en pensant à ton amie. Moi j'ai travaillée comme tout le monde, je t'ai attendu. Oh, la deuxième partie de sa phrase sonne comme un reproche, et ton sourire se fane un peu quand même. Tu déposes un baiser sur son épaule, dans un pardon silencieux, avant de poser ta joue contre et de fermer les yeux. Tu te sens bien, là, la main sur son genou, la joue sur son épaule, et tu pourrais même te laisser glisser dans le sommeil, tranquillement, doucement.

Et si quelqu'un venait, tu ferais comment ? Moi je suis bien venu. Et tu hausses les épaules. Tu t'en fiches un peu, des autres. Tu t'en ai toujours fichu, t'en as rien à faire, t'en as rien à foutre, même. Et tu lui dis : J'm'en fous des autres. Qu'importe les autres, qu'ils te jugent, qu'ils te montrent du doigt, qu'ils t'insultent. T'en avais rien à carrer, qu'ils aillent s'acheter une vie avant de débattre sur la tienne.

A moins que je ne sois pas aussi important. J't'aurais pas dit de venir, si t'étais pas important. Tu marmonnes presque alors que tu te redresses, alors que tu t'écartes de lui. Non pas que ça t'énerve qu'il te dise qu'il te dise que tu ne le considères pas comme important, mais un peu quand même. Oui, tu ne le montres pas ; oui, t'as été volage ; oui, tu le dis pas... mais c'est différent du début, maintenant, c'est plus vrai, non ? Et tu réponds alors, avec un temps de retard, encore : Révisé, fait les devoirs. Pas grand chose. J't'ai attendu aussi, t'étais long, j'suis parti. T'étais surtout sur les nerfs, d'être dans l'attente de quelque chose, d'être dans l'attente de lui, alors t'étais parti décompresser un peu, ça avait bien marché. Et tu détournes le visage, remets ta main sur ton ventre alors que tu portes l'autre à tes lèvres. Inspiration. Expiration. Il a qu'à partir, s'il est pas content. T'as pas envie qu'il parte, mais tant pis. Ce serait pas la première fois qu'il détournerait les talons alors que t'en as pas envie.
Ryuu Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Orochi
Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara

Avais-tu réussi à le faire faner ? Lui dont l’engrais fumant le rendait si vivant. Oh tu t’en veux un peu, tu as surtout peur du moment où il va s’emporter, te laissant toi dans la solitude de la réserve et puis il essaie, il a essayé d’être tendre avec toi mais tu n’es qu’une barre de titane alors qu’il ne cherche qu’une barre hypnotique et douce.

Ta main quitte sa cuisse, attrape son bras et l’attires contre ton épaule; tu n’as pas envie qu’il s’en aille, encore moins dans ses rêves alors que tu resterais là comme un idiot. « Alors, alors je suis important pour toi ? » demandes-tu. Il l’était pour toi comme une bouée en plein naufrage, il était l’oasis dans ta solitude, il était le soleil après la tempête; il était ta bouffée d’air quand tu angoissais avec tous les évènements qui venaient. Il était tes rêves, un royaume où tout était possible, il était ton calme et ta sérénité; tu avais l’impression d’être libre avec lui, de pouvoir souffler, respirer, vivre comme tout le monde. Oui il était important pour toi; alors tu serres sont bras contre toi, fourres le nez dans ses cheveux qui sentent le tabac, mais tes lèvres s’y déposent.

« J’avais des choses à faire, être un sang-pur ce n’est pas de tout repos tu sais…enfin, non tu ne peux pas vraiment savoir. » Tu caresses son bras du bout de tes doigts alors que ton dos finit par trouver l’étagère. « Je pensais qu’on se donnait rendez-vous dans le dortoir… honnêtement ce lieu est quelque peu glauque et inconfortable. Je ne veux pas dire, mais les coussins sont plus accueillants pour ce qu’on fait. » Tu t’en veux un peu alors tu rajoutes : « Mais… suffira d’amener une couverture ou deux la prochaine fois… Tu as bientôt fini de fumer, Yuuki ? Je voudrais te garder contre moi. »
Invité
Invité
Invité
Anonymous
OUR MINDS ARE NEW
07.04.97
Et tu ris à sa question. Évidemment qu'il est important. Évidemment qu'il l'est, mais tu ne réponds pas. Tu ne vas pas lui accorder ça. Tu es encore libre de tes paroles, même si elles glissent plus facilement. Et il te serre contre lui, il te serre dans ses bras et tu humes son odeur, tu entends les battements de son cœur, à moins que ce ne soit le sang qui pulse dans tes oreilles rouges de gêne. Et il te dit, qu'il avait des choses à faire, que c'est dur, d'être un sang-pur, et tu comprends, quoi qu'il puisse en dire. Parce que ton père avait voulu t'embarquer dans tout ça, et que t'avais refusé, et que t'avais utilisé ta mère pour te subtiliser de cette horreur... et pourtant, maintenant, tu songeais à prendre en main cette entreprise comme il le souhaitait, comme il avait toujours voulu.

Je ne veux pas dire, mais les coussins sont plus accueillants pour ce qu'on fait. Mon lit serait plus accueillant, réponds-tu sans y penser. Mais alors, sa demande, ses compromis et tu soupires d'aise contre lui. Tu éteins dans ta boîte en bois le bâton de cancer, tu la refermes précautionneusement avant de glisser tes doigts enfin libres jusqu'à son ventre que tu caresses doucement : Tout à toi, murmures-tu alors contre son cou dans lequel tu déposes un baiser tendre, un baiser doux, un baiser amoureux qui remonte le long de sa mâchoire, qui se pose sur sa joue, au coin de ses lèvres avant de saisir ce doux trésor.

Et un baiser. Un tendre, un amoureux, si amoureux, Yuuki. Et tu ris légèrement contre ses lèvres avant de te reculer. Il suffisait de demander, tu sais... Et tu aurais éteint directement, et tu te serais concentré sur lui, et tu te serais laissé aller dans ses bras.

Juste pour cette fois.
Ryuu Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Orochi
Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara

Tu le regardes comme un enfant et sa naïveté éphémère te tranche le cœur alors que tu connais l’issue de votre histoire, tu connais même la fin, tu sais quand tu devras lui annoncer le terminus, et quand il te sert contre lui, quand il te pétrit de ses paumes; tes épaules s’affaissent et tu tends le cou pour plus, beaucoup plus et tu fermes les yeux pour oublier le moment fatal de votre dernier stop. Tu as des remords, ceux de lui mentir, de lui omettre la vérité de ta condition, que tu acceptes de commencer à vivre avec lui seulement parce qu’Himawari t’a dit oui, et tu as des regrets de ne pas être assez présent pour elle qui pleure dans sa prison dorée; et toi tu continues tes batifolages, toi tu tentes de vivre le grand amour avant le mariage; et tu t’en veux de ne pas être honnête, de ne pas être transparent face à eux, mais c’est bien la seule et dernière chose qui t’empêche d’être seul. Et la solitude t’a toujours effrayé; et puis… tu sais que tout finira par aller… après le pansement retiré.

« Tu perds pas le nord, toi. Mais ton lit n’est pas discret, ni le mien. »

Tu rouvres les yeux sur ce visage amoureux et alors tu retrouves ton doux sourire pour lui, sourire qui se pose sur ses cheveux, sa tempe, sa joue et de nouveau tu le récupères contre toi. Tu hais votre amour nocturne et obscure, tu aimerais le voir en plein jour comme la dernière fois dans la salle de cours commune, tu aimerais contempler ses taches, les compter, en découvrir de nouvelles chaque jour, détailler ses sourires, les comprendre et les anticiper, mais vous êtes terrés comme des rats; et ça te tue déjà.

« Tu connais bien l’école ? J’aimerais une salle où te voir en plein après-midi… comme la dernière fois. »

Tu le regardes puis te recules à ton tour pour mieux l’apercevoir sous la lumière artificielle et un léger soupire s’échappe de ta bouche. « Vivre cette relation cachée ne te gêne pas, Yuuki ? Le soleil t’allait tellement mieux. »
Invité
Invité
Invité
Anonymous
OUR MINDS ARE NEW
07.04.97
Ton lit n'est pas discret. Le sien non plus. Mais le tien pourrait l'être. Quelques sorts, quelques gallions lâchés, quelques supplications, et ton lit pourrait l'être discret. Il n'a été plus d'une fois. Et puis, en journée, le dortoir est vide, libre. Alors un petit sort, quelques précautions avec tes colocataires... et dans le pire des cas, vous pourriez partir un weekend, une journée, tu connaissais assez le monde moldu pour l'emmener là où personne ne le connaîtrait. Oh. Oh tu aimerais ça, Yuuki, attraper ses doigts dans les rues, l'emmener visiter des lieux moldus, lui raconter quelques histoires, quelques folklores... tu es sûr qu'il aimerait aussi.

Tu connais bien l'école ? J'aimerais une salle où te voir en plein après-midi... comme la dernière fois. Et tu ris légèrement. Évidemment, que tu connais l'école. Tu étais bien obligé avec ce que tu fumais. Je connais deux trois coins, oui. Pas sûr qu'il les apprécie cependant, ils ressemblaient tous à la réserve. Et alors, alors il se recule, et alors il soupire et tu ton sourire se fane à ses mots, ton visage se ferme même un peu et tout ton corps se fait tout de suite moins détendu.

Tu te défais totalement de son étreinte, te redresses légèrement, assez pour faire craquer ta colonne qui n'apprécie pas d'être courbée depuis tant de temps et tu lâches sans le regarder : Tu me prends bien pour un con putain. Ah, y'avait vraiment que lui pour te parler de ce genre de truc quand t'étais dans cet état. Et là, tout de suite, tu aimerais redescendre, tu aimerais que la chute arrive vite, là où, d'habitude, tu fais durer l'effervescence jusqu'à ce que ce ne soit plus possible. C'est toi qui assumes que dalle, alors viens pas me faire chier. Et toi qui prévoyait déjà de l'emmener pas loin de chez toi, lui faire goûter les spécialités de ce petit restaurant à dix minutes de ta rue, et l'emmener marcher sur la plage.

Ah. Et dire que tu commençais, avec lui, à rêver d'amour.  
Ryuu Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Orochi
Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara

Tu me prends bien pour un con putain. C’est toi qui assumes que dalle, alors viens pas me faire chier.

« Eh du calme, je posais juste une question tu sais. »

Tes bras resserrent tes genoux et tu entends sa colonne crier et tu ne vas pas t’excuser maintenant alors que tu devras le faire plus tard, plus fort, plus sincèrement, et tu ne veux pas le faire parce que tu ne veux pas, toi tu ne t’excuses pas, jamais, rarement; juste forcé mais là, face à lui; tu n’as pas envie et pourtant…

Ta main vient trouver son dos et caresse les flancs osseux et les collines tendres, ta paume exerce une légère pression pour l’amener contre toi à nouveau. « Reviens là. » Ton nez se fourre dans ses cheveux qui ont pris le goût du tabac; et tes yeux s’y ferment un moment. « Pars pas. »

Le silence règne à nouveau dans la pénombre et ta main sur sa nuque se ressert à chaque fois que tu penses à l’avenir; tes phalanges sont blanches et ton bras et bandé. « Tu ne veux pas mettre ta tête sur ma cuisse ? Tu seras mieux. » Tu ne t’excuses pas; tu le feras tant plus tard. Tu relâches ta belle prise, le plus gros de tes poissons et l’intimes de s’allonger sur sol froid et à quoi bon faire la fine bouche; c’est tout ce que votre relation vous offre pour l’instant. Ton crâne trouve une étagère derrière lui pour s’y reposer un instant alors que ta main cherche la chaleur de son cou. « Tu penses à quoi ? Quels sont ces coins auxquels tu penses ? » Si vous vous y preniez à l’avance, peut-être pourriez-vous en faire un endroit plus chaud et confortable que la poussière et le sol froid et dur de la réserve; car, tu rêves de Yuuki; tu pleures vos conditions misérables. Tu voudrais lui offrir un drap, un coussin, un matelas; tu as si peur de le voir étendu près de toi comme un cadavre sur sa table d’autopsie; alors tu le presses de revenir contre toi, de se redresser, de te rejoindre, de quitter la terre. « Tu vas être frigorifié si tu restes trop longtemps au sol. »

Combien de temps tiendras-tu l’inconfort de vos sentiments quand seuls s’offrent les horreurs du froid aux chaleurs de ton ventre ?


[/quote]
Invité
Invité
Invité
Anonymous
OUR MINDS ARE NEW
07.04.97
Eh du calme, je posais juste une question tu sais. Mon cul ouais, t'es plein de reproches, comme d'habitude. Et tu t'éloignes encore de lui, et tu aimerais te lever et quitter la réserve, mais ce serait vraiment une mauvaise idée dans ton état. Tout ton corps se crispe quand ses doigts retrouvent ton dos et tu te défais de ce toucher rapidement. Reviens là. Casse-toi. Pars pas.

Et tu ne réponds pas.
Tu ne veux pas répondre.
Et tu ne pars pas.
Tu ne veux pas partir non plus.
Il te rend si faible.
Tu détestes ça.

Tu sens ses doigts, sa main se serrer sur ta nuque et ta mâchoire se serre, et tes dents grincent presque. Tu ne veux pas mettre ta tête sur ma cuisse ? Tu seras mieux. Non. Non, tu ne seras pas mieux, Yuuki, tu verrais son visage, et tu lui pardonnerais, parce que t'es faible, et tu le détestes, et tu te détestes pour ça aussi. Mais il t'y force, et toi, toi, tu n'as pas la force physique de te battre. Pas encore. Pas maintenant. T'en as pas tant l'envie dans tous les cas. Mais tu ne le regardes pas alors que ton crâne se pose sur ses cuisses. Tu ne le regardes pas alors qu'il te demande à quoi tu penses, aux endroits auxquels tu penses.

Tu vas être frigorifié si tu restes trop longtemps au sol. C'est toi qui m'as forcé à m'allonger. Et tu te défais de l'emprise, et tu te redresses, et ton dos retrouve les étagères, et tes doigts récupèrent ta boite en bois, et le bâton tendre, et le briquet doux. Et de nouveau, te voilà avec de quoi occuper tes lèvres. Tu m'gaves. Parce que j'avais envie de te proposer qu'on parte une journée, le prochain weekend. Et là j'ai juste envie d'aller te dire de te faire enculer. Et tu ne le regardes pas. T'as pas envie de le regarder.

Car sinon, bien trop vite tu le pardonnerais.  
Ryuu Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Orochi
Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara

« Je suis comme ça, tu veux quoi d’autre ? »

Et tu as toujours été ainsi, et les remarques, les remontrances et les punitions n’ont jamais fait de toi quelqu’un de poli; tu resteras toujours brut et cru; brute et vif parce que c’est ainsi que tu refoules au mieux les pires sentiments tendres qui t’ont déjà tant bouffé le cœur.

Alors tes doigts se resserrent encore sur sa nuque et tes sourcils se froncent. « C’est drôle, la première fois que tu me parles autant c’est pour faire la gueule. Continue un peu à la fermer c’est pas mal. » Puis te calmes vite en te rendant compte des mots partis trop vite et de l’amour de sa pauvre déclaration alors tu l’attires un toi pour fermer ses lèvres, pour qu’il ne crache pas son venin comme tu venais de le faire, pour qu’il quitte son tabac; pour qu’il te retrouve toi et ton goût, et ton autre main s’agrippent à son crâne, et tu attends la fin de vos souffles échangés pour le relâcher; tes yeux dans les siens; tu as le regard froid de l’inquiétude; celui qui s’excuse trop tard mais quand même.

« Tu voulais…hum… qu’on parte une journée ? » Un lourd soupire. « Tu sais quoi, je sais pas comment me comporter avec toi, ok ? Ça te va ? J’dis des choses, ça sort tout seul, tu comprends ? Alors que tout ce que je veux c’est être avec toi; et que tu penses à moi. »



« J’aimerais partir avec toi quelque part où je n’aurai pas peur d’être juste Ryuu. Tu crois que ce lieu existe ? …Mais au fond qu’est-ce que je peux bien t’offrir hein… je devrais partir si c’est ce que tu souhaites tant. »

Tes mains se font moins accrocheuses sur sa peau et tu caresses une dernière fois son cou et ses cheveux. Tu voudrais qu’il te retienne; il n’a pas besoin de parler ou il peut bien te faire un monologue, peu importe, tu voudrais qu’il te prenne le bras, la main, tu voudrais qu’il accroche ses yeux sur toi, juste ça, pas grand chose, jusqu’il veuille encore de toi; qu’il te dise c’est pas grave en silence comme tu lui as dit pardonne moi sans mots.

Invité
Invité
Invité
Anonymous
OUR MINDS ARE NEW
07.04.97
T'en sais rien, de ce que tu veux. Tu voulais profiter de lui, de cet état que tu aimes tant. Tu voulais l'embrasser, glisser tes doigts sur ses hanches ; partager un, deux, trois, une infinité de baisers. Lui, il ne te lâche pas alors que tu continues de te reculer, de partir. C'est drôle, la première fois que tu me parles autant c'est pour faire la gueule. Continue un peu à la fermer c'est pas mal. Va te faire foutre, connard. Va te faire foutre, va niquer, va voir une meuf et va la défoncer j'en ai rien à branler, casse-toi, casse-toi. Mais déjà, il t'embrasse, il te fait taire, il coupe la dispute. Et peut-être qu'au début, tu restes lèvres serrées, car tu veux pas l'embrasser, il te donne pas envie de l'embrasser, t'en as marre des reproches, et si t'es pas d'humeur à les accepter, à juste te taire et à pas broncher, t'es pas d'humeur à faire des efforts alors qu'il en fait jamais. Mais tu te fais tendre, tu te laisses aller et tu partages ce baiser que tu apprécies plus que tu ne le devrais.

Tu voulais... hum... qu'on parte une journée ? Et tu te contentes de hausser les épaules en te reculant, en observant ton index et ton majeur ; t'abandonnes son regard, t'es trop faible avec son regard, tu fonds à chaque fois qu'il te regarde comme ça. Et tu détestes ça. Tu écoutes à peine ce qu'il a à te dire, même si ça sonne comme des excuses. J'aimerais partir avec toi quelque part où je n'aurais pas peur d'être juste Ryuu. Tu crois que ce lieu existe ? C'est quand il te dit ce genre de choses, que tu faiblis, que tu sombres à chaque fois un peu plus.

Tu relèves les yeux vers lui alors que ses doigts caressent ta nuque, tes cheveux et tu soupires légèrement avant de frôler son nez du tien, d'embrasser ses lèvres une nouvelle fois. Un baiser un peu tendre, un peu doux, mais pourtant, tu termines en lui mordant la lèvre plus fort que tu ne le devrais et tu te recules, fier de toi, fier de sa punition. J'peux t'emmener dans ce monde que tu connais pas du tout, t'sais, chez les moldus et puis, si t'es sage, je t'emmènerai chez moi. Tu te recules alors, assez pour inspirer calmement, mais ta main, elle, vient se poser de nouveau sur sa cuisse, un peu comme pour dire que tu laissais de côté toute cette dispute inutile. Si t'en as envie. Et vous pourriez vous embrasser sur le canapé, et tu pourrais lui cuisiner quelque chose, et... juste ça, oui. Ce serait bien.  
Ryuu Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Orochi
Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara

Tu vis l’attente comme un cauchemar mais il vient te tirer de tes ombres. D’un baiser il chasse les voiles noires de la réserve et tu fermes les yeux sur votre tendresse et pardon et il peut sentir ton sourire sous sa chair; tes bras le serrent à nouveau trop fort. Si content de retrouver sa chaleur. Et ses crocs ancrés en toi; en voudrais-tu encore ? Oui.

J'peux t'emmener dans ce monde que tu connais pas du tout, t'sais, chez les moldus et puis, si t'es sage, je t'emmènerai chez moi. 

Il se retire et tu attrapes son bras; tu colles ta cuisse à la sienne, tu te rapproches et ne le perds pas; pas encore alors que tu sentais le froid et le noir rirent de vos malheurs; la nuit déjà ils sont un duo cruel. « Sage hein, sans doute pas ce que tu voudras surement. » Tu te penches lui embrasser la joue le cou avec ta pulpe gonflée et humide et tu as si faim de son odeur que ton odorat se perd contre le coton chaud de son chemise. Tes doigts s’enfoncent dans les muscles de son bras et tu retrouves tes airs carnivores. « Oui je veux que tu m’emmènes chez toi, chez toi dans ton monde, chez toi juste toi. » Peut-être t’y abandonneras-tu; peut-être l’y aimeras-tu pour de vrai, peut-être lui y diras-tu tes premiers mots, y feras tes premiers pas; si seulement tu pouvais y faire ta première nuit. « Personne de l’école n’est moldu vers chez toi là-bas ? Tu me montreras quoi ? Qu’est-ce qu’il y a à voir ? » Et tes yeux pétillent à nouveau rien que pour lui.

Invité
Invité
Invité
Anonymous
OUR MINDS ARE NEW
07.04.97
Sage hein, sans doute pas ce que tu voudras sûrement. Et tu ris légèrement à peine alors que ses lèvres partent à la conquête de ta peau. Je pense pas qu'à ça non plus. Mais le frisson qui te parcourt fait fâner ton rire et tu soupires légèrement d'aise sous les baisers. Et tu te sens soudain beaucoup plus calme, beaucoup plus à même de sentir les douceurs de ses caresses, la brutalité de ses tendresses. Et il accepte alors et tu souris de nouveau, tes doigts glissant dans ses cheveux, les autres saisissant son genou, l'attirant vers toi, sur toi, et alors que tu es assis en tailleur, il est obligé d'entourer tes hanches de ses cuisses et tu souris, fier, si fier.

Et il pose des questions, des tonnes de questions, encore, comme toujours, comme à chaque fois qu'un sujet l'intéresse, que quelque chose le touche. Il s'anime si bien devant tes pupilles et tes lèvres viennent saisir les siennes, le couper un peu dans son élan et tu profites de l'instant, peut-être même que tu laisses tes mains glisser jusqu'à ses hanches, venir se caler sous sa chemise, là, vers ses reins, le rapprocher de toi pour l'embrasser un peu plus longtemps, un peu mieux encore, pour laisser vos lippes, vos langues, vos souffles se mélanger.

Ah, et t'as le cœur qui bat si fort, si fort.
Il est rempli d'amour.

Et tu te recules enfin, le souffle un peu court, le sourire toujours étirant tes lèvres. Pas à ce que je sache. Je vérifierai, si tu veux. Ah, et j'vais pas te dire, c'est une surprise. Mais, y'a des p'tits trucs, t'sais, des restaus, des parcs, on pourrait juste se balader dans la ville, aussi. T'es persuadé qu'il a pas l'habitude de tout ce que tu connais par cœur. Et peut-être même que tu l'emmènerais dans un café, ou dans un bar s'il y en a un d'ouvert. Et peut-être que vous pourriez faire ça quelques weekend, loin de tous, loin d'ici.

Juste vous deux.  
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé