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our minds are new // ryuu
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OUR MINDS ARE NEW
07.04.97
07.04.97
Tu sais pas sur quel pied danser, avec lui. Quand tu lui donnes ce que tu es, il te repousse. Quand tu te fais distant, il t'engueule. Quand tu le taquines avec tendresse, il se renferme. Et toi, dans tout ça, y'a ton cœur qui bat trop vite, tes pensées qui ne savent plus quoi faire, et tes doigts qui s'emmêlent dans tes cheveux.
Il y a tant de miséreux qui s'en sortent très bien. Ouais. Et tu fais partie de cette classe sociale, pour lui ; des miséreux, car des sang-mêlés. Je sais que t'es doué en potions, je t'aurais pas dit que la cuisine c'était pareil que les potions si c'était pas le cas. Tu soupires de nouveau. C'est pour ça que t'aimais pas les relations, pour les prises de têtes et les cœurs qui battent trop vite. Tu te vexes pour rien, je te taquinais juste. J'ai appris comme ça, en aidant ma mère, je voulais juste t'apprendre aussi. Un silence. Puis : Tu m'saoules. Je tiens à toi, mais tu me saoules.
Ryuu Fujiwara
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Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Ryuu Fujiwara
Le voilà vexé, lui qui venait de te vexé; et tu commences à douter des vraies motivations de cette relation, si ce n’est ta volonté divine de garder ce corps qui te fait tant d’effet, sous le joug de ta propriété… mais tu sais que c’est plus que ça; pourtant, vous tâtonnez encore dans cette entreprise amoureuse que tu ne connais que trop peu avec un garçon; et tu sais aussi que ton caractère n’est pas le seul à faire des étincelles alors tu soupires à ton tour.
Ces changements d’humeurs te fatiguent.
Si seulement vous étiez dans le canapé de la salle commune, tu aurais pu attraper un bouquin et t’y endormir, prétextant une nuit studieuse aux yeux de tous au levé du jour. Mais tu es fiché là dans la cave de l’école. À sentir le tabac froid et les yeux accusateurs de celui dont tu voudrais au moins apprécier la compagnie, au mieux les lèvres.
« Je suis ainsi, Yuuki. Si on commence comme ça, je vais vite te saouler. »
Tes mains frottent ton visage un instant et puis tu as trop froid ici bas alors tu te rapproches de lui, la main sur sa cuisse; elle connait le chemin. « Elle t’apprenait à cuisiner quoi ta mère ? »
Ne voyait-il pas que tu faisais, toi aussi, des efforts, en te souciant de lui ? Ta main se resserre. Tu as trop froid sans lui.
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07.04.97
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Pourtant, il se rapproche de toi, pose de nouveau sa main sur ta cuisse et tu soupires, fixant tes jambes étalées devant toi. J'étais jeune. Elle m'apprenait plus les techniques qu'autre chose, elle m'a jamais appris les recettes. J'ai juste... essayé de refaire quand j'étais plus vieux. Tu laisses échapper un rire en y repensant. Au repas de ton père, presque aussi infâmes que les tiens, et les moments où vous aviez appris à cuisiner quand manger des trucs à emporté n'était plus possible. Les premières fois que j'ai cuisiné seul, c'était immangeable. Vraiment, c'était horrible. Je sais toujours pas comment mon père a fait pour avaler ces horreurs en me disant que c'était délicieux. Sûrement parce qu'il t'aime, Yuuki, et qu'il tient à toi, et qu'il te voulait heureux, qu'il te veut encore heureux.
Un soupir t'échappe et tu te racles la gorge. Tu n'aimes pas trop parler de ça. Enfin, les trucs basiques quoi. Et tu t'arrêtes là, la main non loin de la sienne, et t'hésites presque à lier vos doigts.
Ryuu Fujiwara
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Ryuu Fujiwara
Tu l’écoutes parler de ses souvenirs; et tu jubiles au fond de toi t’avoir atteint ce moment là; et tu t’angoisses de savoir si tu es le seul à avoir déjà entendu ces phrases là; alors tes doigts se resserrent; tes yeux cherchent les siens pour les sonder, les analyser, les interpréter mais la sombreur du lieu ne te le permet pas et te laisse dans la vague obscurité du doute.
« Maintenant tu cuisines bien ? » demandes-tu alors que ta main remonte sur sa cuisse, vers ses doigts que tu attrapes de toi-même.
« A part du thé, je ne crois pas être en mesure de faire un repas entier. »
Ton autre main vient pousser sa mâchoire vers toi pour un énième baiser très tendre, très doux, très long. Tu sais que tu as fauté, tu sais qu’il t’en veut; tu sais aussi que tu ne veux pas de dispute supplémentaire, tu ne veux pas qu’il revienne sur ses promesses et ses mots, tu veux ta sortie moldue, tu veux ses draps, ses bras; tu veux son obscurité intime; tu veux fermer sa porte comme tu veux enfin fermer tes yeux avec lui. « M’enfin, se faire servir est encore plus agréable; pas de fatigue, pas de temps perdu; juste là pour déguster… la vie aisée a quand même ses bons côtés, non ? »
Ta main descend sur son cou jusqu’à son ventre où elle s’y loge. Tu ne le sustenteras jamais assez mais ce ventre est à toi, rien qu’à toi; et tu le veux pleins de papillons quand tu t’en approches; et ce sera à jamais ton seul moyen de le voir repu: plein de toi.
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Et tes lèvres cherchent de nouveau les siennes, l'embrassent de cette même façon lente et langoureuse, tendre et amoureuse. Et peut-être, la voix plus rauque que tu ne le voudrais, tu murmures contre ses lèvres : On rentre ? Vous installer sur les canapés, proches de la cheminée, tes bras entourant son corps et tes baisers glissant sur sa nuque. Ton cœur contre le sien, et qui sait, peut-être que cette fois-ci, il restera un peu plus longtemps avec toi.
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