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Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 10)
L'Éventail
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 10) Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
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L'Éventail
L'Éventail
Aux confins du rêve19 juillet 1997, peu après minuit.

Des clameurs montent en tohu bohu jusqu'à la lune. L'île est secouée, non par un de ses séismes habituels, mais par l'agitation de ses locataires.

Le lieu le plus sûr du pays s’est fait prendre sans crier gare par une armée de yokais. À peine entendent-ils l’ennemi, qu’il est déjà dans l’enceinte de l’école, déployant une rage jamais vue à Minami Iwo. L’odeur du sang et de la peur se répand dans les couloirs, et dans les sous-bois.

Dans un chaos assourdissant, certains fuient, d’autres décident de se battre, et d’autres encore de comprendre ce qu’il se passe. Une seule chose est certaine : pour voir le soleil se lever, il va falloir survivre à tout prix.
HRP : ★ Seules les personnes inscrites dans ce groupe peuvent poster.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ La scène se passe peu après minuit, le 19 juillet 1997.
★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yokais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.
Kohaku Tsugikuni
次国琥珀
Citation : I like to just lie on the floor and feel like garbage.
Age : 27 ans. 18/04/1970.
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Orochi
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Kohaku Tsugikuni
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1693-embracing-life-means-accepting-death-kohaku
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Kohaku Tsugikuni
Lorsque l'absolue précision de ses fins traits s'était vue ébranler par la cohue extérieure, Kohaku s'était imaginé en réprimer l'existence, armé d'un peu d'autorité.
Son pinceau avait retrouvé le confort de l'encrier et il avait abandonné son parchemin au beau milieu de son embellissement pour clamer la toute importance du silence. La situation, toutefois, ne s'en était pas tenue à ce qu'il escomptait—au point de lui faire regretter la sobre indiscipline de quelques trouble-fêtes—et quelques personnes vinrent le rejoindre en ces lieux tranquilles.

Il n'y avait nul élève à réprimander.
La révolte était toute autre, et autrement plus grave.

La familiarité du décor lui assurait une certaine forme de confiance, bien qu'elle fut dérisoire en l'instant : la panique toquait aux portes d'un esprit jusque là jamais terrassé par le danger, outre la bavure de son enfance innocente.
La quiétude d'une existence confortable ne comportait pas que des avantages, et il en payait aujourd'hui l'insouciance. Derrière son masque, le visage se tiraillait d'une inquiétude presque imperceptible, si ce n'était dans ses yeux brillants—l'école n'était pas seulement en danger, le danger en faisait désormais parti.

Antérieurement à l'acceptation de son poste, Kohaku avait pris connaissance des maux survenus à l'école et en dépit de ces antécédents, l'ennemi avait trouvé son chemin au sein de Mahoutokoro. C'est avec un calme résolu que l'assistant professeur observa les autres personnes présentes dans la salle : deux Tsuchigumo et l'enseignante de défense contre les forces du mal.

Seizan-san, je m'en remets à votre expérience—que nous suggérez-vous de faire ? Mes compétences peuvent nous garantir de solides enchantements de défense autour de la salle, mais une telle préparation me demandera du temps.

Frêle corpulence, une voix aux tons reptiliens, cadrée par la résolution qu'il se forçait à maintenir active—il n'était pas question de flancher. Surtout pas devant les élèves. En digne représentant d'une noble famille, Kohaku se refusait à céder face à la primarité de ses émotions, et jamais la peur n'aurait le dessus sur ce sang-froid olympien. Ses iris vairons s'attardèrent sur le visage des deux élèves et son visage semblait presque s'adoucir derrière la fine barrière de tissu qui en brouillait la moindre expressivité.

La sécurité de ces demoiselles se doit d'être notre absolue priorité.


hrp; koko demande conseil à reika + propose de défendre la salle
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rouge,
rouge
dont l’entrain jouasse te rappelle aux guerres que tu as mené tantôt, reika ; et l’aurore eut tôt fait de quitter tes cheveux au profit d’une nuit plus discrète que tu t’apprêtais à mener cette bataille pour laquelle tu t’étais engagée quatre mois plus tôt, sans encore en connaître les formes.

il y avait là ces bruits (échos) qui ne t’effraient plus tant ils étaient familiers.
Il y avait des clameurs, des fêlures incrustées dans les murs neufs, des âmes vacillantes à protéger,
Il y avait des volcans, des fleuves dans ta tête, des visages aux flots desquels naissait l’écho de guerres menée dans une contrée si éloignée du japon ;  
Il y avait ces lanternes — deux élèves — auxquelles tu raccroches une conviction sourde, dont la férocité s’enroule au déshabillé de tes hanches et longe sa langue dans le creux de tes doigts.

tu t’étais retrouvée là par hasard lorsque tout avait commencé, soucieuse de comprendre la situation avant de t’élancer au-devant des dangers ; et c’était par hasard que tu avais fermé la porte derrière ces deux élèves dont tu te souvenais le nom ( Sanada ; Tsukino ) et l’assistant du professeur de calligraphie.

et la peur contrôlée n’est qu’une aile portée à tes lèvres, et tu te tiens droite (digne d’une situation que tu as déjà connue dans ses familiarités), consciente du rôle que tu devras sans doute jouer dans votre groupe ; l’ancienne auror, la professeure dont la discipline impose le respect dans les évènements dangereux. aurais-tu été plus jeune que tu te serais sans doute sentie flancher, mais tu es calme, cruellement calme, et le sourire qui s’esquisse sur tes lèvres n’a de rassurant que le réconfort des affres de ceux qui en ont déjà vu davantage.

Sanada, Tsukino. Vous êtes autorisées, à titre exceptionnel, à utiliser votre baguette peu importe les circonstances, et ce, sans demande préalable.

c’est le bruit d’une fin de monde qui résonne dans les couloirs (sous les étoiles), des cris que tu sais toujours préférables au silence car c’est en son sein, plus que dans le vacarme, que les ennemis aiment à se cacher et à frapper au dernier instant. Tu marques quelques secondes de silence pour réfléchir à la proposition de ton collègue (vous ne savez rien) puis ta bouche se plisse pour offrir des paroles d’une frivolitée survolée.

Nous n’avons que deux options. Sortir, en prenant le risque de tomber sur une cohorte de Yokai, ou rester ici. Les deux sont dangereuses, mais plus ou moins équivalentes. et les ombres (ta fierté) élancent le creux de tes reins lorsque tu te glisses vers la porte pour la verrouiller d’un Collaporta ; tu ne te veux pas rassurante, reika, mais ta voix abondait d’une fermeté où ne subsistait ni crainte, ni n’accordait de place à l’échec. Nous allons rester ici, tout du moins le temps d’analyser la situation et le nombre d’ennemis. Je m’en remets à vos compétences, Tsugikumi. Sécurisez la salle avec vos enchantements, j’en ferais de même grâce à mes sortilèges. Si vous le pouvez, essayez également de préparer quelques enchantements que nous pourrons utiliser dans les couloirs, si nous sortons d’ici.

Deux sortilèges murmurés à nouveau sur le creux de tes lèvres, souvenirs de missions menées plusieurs années plus tôt dans des lieux confinés ; cave inimicum et salveo maleficia chuchotés au bois de la porte, avant que tu ne te recules de quelques pas, te plaçant entre le chambranle et les élèves. J’ai masqué notre position, et nous serons prévenus si quelqu’un s’approche. (et aucun sourire pour orner ta bouche, aucune tentative de réconfort sinon la confiance sourde qui suinte à ta poitrine désœuvrée). Je vais surveiller l’entrée principale. Sanada, Tsukino, essayez de surveiller les fenêtres, mais restez à bonne distance. Si demeurer dans cette salle devient trop dangereux, nous essayerons d’accio nos balais et de nous enfuir dehors, ou nous passerons dans les couloirs pour trouver d’autres élèves avec un sortilège de désillusion.

et ce sont des abysses dans tes yeux, des espoirs flamboyants dont la prunelle glisse le long du bois, des oreilles attentives qui s’attarder à noter les chuchotements entre les cris, et ton regard, ton regard qui examine la pièce à la recherche d’armes potentielles,

mais l’ocre a des allures de tombeau.
___


Reika prend les choses en main like a boss, donne des ordres, fait un sortilège pour verrouiller la porte + pour masquer leur position + pour être prévenue si quelqu'un s'approche
Reimi Tsukino
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Reimi Tsukino
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Reimi Tsukino
En contraste sévère avec la panique ambiante, j'errais quiète et sereine, ma main enfouie entre les tendres doigts de ma douce Sélène — elle n'était guère plus belle que sous les rayons de la lune, baignée de ses faisceaux si frêles qu'ils en épousaient sa silhouette pareillement qu'un linceul de mousseline. Les bruits et l'horreur nous avait bien naturellement éveillées, et j'avais tôt fait d'appeler à mes côtés ma belle Kijo, soucieuse de protéger ma moitié du moindre danger — celle-là même restait à distance, dissimulée sous le couvert de quelques charmes et autres prouesses qui lui étaient propres. Égarées jusque dans la salle de calligraphie, sous les mains capables de deux professeurs, je n'y voyais pas tant notre salvation qu'une entrave à notre destin, si sinistre fût-il. Pourtant docile dans mon exécution des ordres, j'émis une seule objection : Kaguya demeurera à mes côtés, le plus proche possible.

Si c'était là ma seule condition, elle reposait sur d'illogiques doutes quant à la capacité de nos gardiens à la préserver coûte que coûte. Kaguya était une pièce maîtresse de mes offices, et je ne pouvais me résoudre à la perdre si tôt. Sauf votre respect... Si notre protection est assurée, n'est-il pas vain de rester sans rien faire ? Nos camarades paraissent se battre et mettre leur vie en jeu, si j'en crois le tumulte dehors — l'idée de fermer cet abri au risque de condamner d'autres élèves me dérange. Peu enjouée à l'idée de guetter un danger que Momiji eût tôt fait d'annihiler au-dehors, je pliai sagement l'échine, et conclus : il va sans dire qu'au final, c'est à votre jugement que je m'en remets. Quitte à proscrire la moindre perturbation extérieure, peut-être devrions-nous nous pencher sur ce que cette salle a à nous offrir. Si tant était que les rumeurs disaient vrai, les classes magiques de l'école regorgeaient de suffisamment de surprises pour que l'une d'entre elles nous fût, ce jour-ci, utile.

hrp: reimi refuse de s'éloigner du moindre centimètre de kaguya, et propose de 1. offrir un refuge aux élèves qui crèvent piteusement dehors ou 2. fouiller la pièce au cas où y a qqch. bref, tout pour pas rester plantés comme des cons à entendre tlm mourir dehors


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Les yeux mornes, de leurs couleurs d'astres // mi-pleine mi-nouvelle lunes // mi-soleil mi-éclipse, Kaguya observait. Peut-être essayait-elle de juger la situation, d'en tirer des conclusions, de faire travailler son esprit analytique pour sortir des axiomes de survie à usage unique // c'était insensé. Et, dans toutes cette folie ambiante, Kaguya gardait la tête froide.
Pourquoi paniquerait-elle ?
Tout ce qui compte est en sécurité.
La main serrant la tienne, son parangon // son trésor // son phénix (elle reviendra autant de fois qu'il le faudra).
Elle n'était pas de ceux qui agissait pour les autres. Kaguya n'avait que de l'égoïsme, et parfois de la sympathie (sauf pour toi), alors si elle était bien d'accord avec tes premiers mots, elle s'offusqua presque de ceux qui suivirent.
Mais elle comprenait. Les dieux sont cruels comme ils sont miséricordieux. Tout autant que ça ne lui plaise pas, elle restera à tes côtés. Toujours // jusqu'à la Lune // et elle te laissera continuer ton chemin, montée sur tes comètes. Je suis d'accord avec Tsukino-sama. Tout ce que tu dira sera vérité, jusqu'à ce que cela vienne tromper mes réalités.
Kaguya n'avait rien d'autre à dire. Elle était peu bavarde, et avait bien conscience que les autres âmes de la salle étaient bien plus qualifiées qu'elle (pour décider, pour choisir, pour protéger, et quand viendra le temps d'exécuter, alors elle sortira de son sommeil).


note : le tu dans le rp, c'est reimi (dsl)
résumé : kaguya ne fait strictement rien si ce n'est dire qu'elle est d'accord avec reimi (+ elle lui tient la main bien sûr uwu) ; elle est contente d'être là bc les profs sont calés et reimi est en sécurité, du coup elle pas super opé pour sortir (u kno, pk se mettre en danger qd on peut rester tranquille) mais elle fait confiance à reimi et la suit.
Kohaku Tsugikuni
次国琥珀
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Kohaku Tsugikuni
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Kohaku Tsugikuni
L'aval d'une senpai en alerte suffit à le faire passer à l'action : ses mains n'effleurèrent pas même le bois d'une baguette rangée en ses poches intérieures et se contentèrent, tout spécialiste qu'il était, des faveurs de la calligraphie. Du haut de son statut d'héritier, les recoins d'un tel art n'avaient pour lui aucun secret, comprenant la branche spécialisée en la protection du monde magique : si de leur fait, il était possible de tenir un univers entier à l'écart des yeux moldus, une si piètre salle ne lui poserait aucun problème.

La difficulté résidait en un crucial manque de temps ; de pareils rituels nécessitaient autant de préparations que de personnel, et ses seules compétences—bien qu'excellentes—le cantonnaient à la médiocrité. Reika pouvait les défendre, il n'en doutait nullement ; mais la cohue d'une confrontation suffirait à trahir leur présence, et ce cap dépassé, ses enchantements en seraient rendus impuissants, jusqu'à les exposer à la moindre attaque.

Face à une telle résolution, Kohaku n'apposa que de maigres protections aux alentours, privilégiant la détection à la protection : s'il leur était impossible de se soustraire à l'attention de leurs assaillants, ils seraient informés de leur présence dès lors qu'ils s'approcheraient de la salle.

Je suis navré, Seizan-san. Vos sortilèges mis-à-part, il n'existe nul enchantement capable de rendre toute une salle indétectable ; du moins, qui soit réalisable en une période raisonnable. Mes défenses détecteront tout ennemi qui s'approchera des lieux afin que nous y soyons préparés. Il va sans dire, mesdemoiselles, qu'il n'est pas question de vous séparer l'un de l'autre—pas plus que de vous séparer de nous.

Il s'écarta des entrées de la salle et en regagna le centre où se trouvaient les deux élèves, à qui l'assistant avaient adressé quelques paroles rassurantes. Ses yeux vadrouillèrent sur des alentours assombris par l'heure tardive et s'attardèrent sur le visage de la jeune Reimi. Kohaku avait évité sa question précédente, non sans raison : alors qu'il s'attardait sur l'élaboration de ses enchantements, le tumulte extérieur lui avait fait prendre conscience du désespoir de la situation. Pour autant, il le savait mieux que quiconque, le mensonge ne changerait rien à la réalité.

Tsukino-san, ce que je m'apprête à vous dire sera sans nul doute très difficile à encaisser : la situation est autrement plus désespérée que vous ne l'imaginez. Aux instants où nous parlons, nos assaillants ont déjà gagné, et je doute fort qu'il demeure âme qui vive—humaine, du moins—à l'extérieur. Le plus juste, et j'en suis dévasté, est de nous focaliser sur votre protection à toutes les deux, en espérant que d'autres aient trouvé refuge—après tout, nous ne sommes pas les seuls enseignants de cette école. Maintenant cramponnez-vous à vos baguettes, jeunes filles, et restez concentrées.


appose quelques enchantements de protection et surtout de détection autour de la salle + répond à reimi
L'Éventail
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L'Éventail
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Aux confins du rêve19 juillet 1997, peu après minuit.

La salle de calligraphie se fait calme et aucune énergie ne semble venir perturber l'atmosphère de la pièce. Pourtant, alors que rien ne devrait se passer, un rouleau et un pinceau quittent les étagères jusqu'à glisser sur le sol. Au vu de sa taille, il devait contenir énormément d'informations. En se déroulant sur le tatami, le parchemin était étonnement presque vierge, seule une date subsistait : an 1 de l'ère Ken'ei, 9e jour du 8e mois. Le reste du papier n'était qu'immaculé de blanc.

HRP : ★ Seules les personnes inscrites dans ce groupe peuvent poster.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ La scène se passe peu après minuit, le 19 juillet 1997.
★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yokais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.

★ La salle semble sûre.
★ Un parchemin et un pinceau glissent au milieu de la pièce.
Reimi Tsukino
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Reimi Tsukino
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Reimi Tsukino
Pardonnez mon affront dans ce cas, M. Tsugikuni. J'ai trop longtemps cru mes proches morts pour me résoudre à accepter la situation sans justificatif solide, mais vous avez su le fournir. Mon échine courbée, l'ombre fugace d'un sourire dissimulée sous les mèches argentées, j'étreignis les doigts de Kaguya. Au dehors guettait ma tendre Momiji, et l'envie curieuse de faire moi-même face à la source de nos maux - au serpent originel, s'il en était - me taraudait suffisamment pour tenter de mettre en danger le refuge. Si je savais Kijo capable de protéger tant moi que ma reine, il n'en était rien des professeur et assistant ; cependant pliée aux désirs de nos gardiens, je me contentai d'espérer un revirement de situation. Tournée vers l'émissaire sélénite, je glissai à sa joue une main tendre, consciente de son soulagement. Je ne te mettrai pas sciemment en danger, Kaguya. C'était une simple proposition, sans doute impulsive.

Il s'imposa en souffle magique, alors que douloureusement l'air stagnait dans la pièce ; parchemin et pinceau virevoltèrent jusqu'au sol et, bien que piquée d'intérêt, je n'y prêtai qu'une attention gracile, tournant vers l'enseignant en devenir un sourire soigné. Vos talents semblent sollicités, je murmurai à peine. Mes pas, quant à eux, me guidaient déjà vers la fenêtre, derrière laquelle se tenait mon alliée - plus par sécurité, que par nécessité.

hrp: reimi reste docile mais méfiante & s'approche de la fenêtre au cas où le dangerTM
+ elle calcule pas la date dsl elle veut juste aller se rouler aux pieds d'orochi


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Le silence n'avait pas de place entre le quatuor de la salle : il se faisait sans cesse bousculer par les bruits d'ailleurs // extérieurs // porteurs d'horreur.
Mieux valait là-bas qu'ici.
Les mots du professeur venait rendre les cris presque doux, lorsqu'il garantit une sécurité relative aux acteurs de la pièce. Les six côtés de la boîte qui les entourent, Kaguya s'en doutait, n'avaient de sens que dans la discrétion et dans la vision décidée par les Dieux. Dans tous les cas, sélène resterait aussi stable que possible. Sous l'égide de la lune, elle ne se sentait jamais seule.
Ses doigts se resserrèrent sur sa baguette lorsque le parchemin vola jusqu'au sol -elle se retînt d'écraser la fragile emprise entre vous, gardant délicatement ce lien si précieux. Kaguya avait entendu ce tu avais dit, auparavant ; elle n'avait réagit que d'une approbation, courte et entière, du bout de son menton. Il ne s'agissait jamais de la mettre en danger. Il ne s'agissait que de toi -et elle, pour le moment, se trouvait plus tard, plus loin, dans ses priorités.
Elle observa le blanc du papier. Se doutant des réflexions du professeur, elle décida de briser la glace en première malgré tout. Il s'agit de l'ère de l'établissement du pacte de paix entre yokai et sorciers, si je ne me trompe pas. Elle laissa planer la conclusion logique qui ne sortit pourtant pas de sa bouche -trop tôt, trop facile, trop brouillon. Pensez-vous qu'il serait possible de faire réapparaître le texte d'origine ? Lorsqu'elle forma ses mots, elle aperçu une possible utilité à sa présence. Peut-être y a-t-il d'autres parchemins intéressants dans ce mur. D'une œillade, elle te posa cette question-là. Viendrais-tu avec elle ? Loin des fenêtres où milles mauvaises aventures pourraient avoir lieu.


résumé : kaguya nod nod à ce qu'il se dit ; quand le parchemin arrive, elle est méfiante, lance des idées ; attend la confirmation de reimi pour aller voir si d'autres parchemins peuvent être intéressant -laissant celui qui s'est déplié à kohaku, beaucoup plus qualifié
Kohaku Tsugikuni
次国琥珀
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Kohaku Tsugikuni
La tenue des deux élèves était aussi exemplaire que les quelques connaissances qu'elles eurent l'occasion de mettre en avant, dessinant les prémices d'un sourire en deçà de son masque blanc. Cet imperceptible rictus, fléchissant les rares ombres du tissu immaculé, n'eut raison de son silence : alors qu'il avançait un pas feutré en direction du parchemin, l'enseignant rassembla les bribes de sa concentration. D'un geste élégant, il rejeta son haori pour y soustraire toute plissure, alors qu'il prit place sur le sol.

En tailleur, délicatement penché sur le mystérieux objet, Kohaku leva une main distraite et joignit son index et son majeur pour en tracer deux caractères : celui des mots et du langage (言葉) auquel il ordonna d'apparaître (現れろ). Plutôt que d'insister aux moyens d'une pluie de caractères, l'héritier se concentra sur sa calligraphie pour n'en manquer aucun trait, leur apposant une beauté maladive. Ainsi, alors que les caractères se déposaient au creux du papier encore vierge, le Tsugikuni en attendit les effets.


ne dit rien pour se full focus + agit sur le parchemin
L'Éventail
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L'assistant professeur a eu une idée, et il n'a pas hésité à la mettre en application malgré le danger environnant. Les caractères qu'il vient d'écrire s'effacent peu à peu, laissant place à de nouveaux. Le parchemin semble doter d'une volonté propre qui lui permet de répondre. Le sortilège de l'homme échoue, mais une réponse se dresse : Grâce à ma créatrice, je ne suis pas de ceux qui courbent l'échine devant une telle magie. Posez simplement une question et j'y répondrai au mieux.

A peine a-t-il le temps de lire que les mots s'effacent, laissant le parchemin à nouveau totalement vierge à l'exception de la date.

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★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yokais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.

★ Le parchemin réagit aux caractères.
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Reimi Tsukino
Si le parchemin, mû par sa propre volonté, paraissait bien curieux - il n'en restait pas moins un parchemin. Aussi, dans un claquement de doigts pressé, j'intimais à Kijo Momiji de se joindre à nous, non sans un regard penaud à mes aînés. Permettez-moi d'user de son assistance, elle m'est liée par un pacte et m'obéira tant que je le désirerai. Je lâchai, à contrecoeur, les doigts tièdes de ma douce princesse, et laissai la yokai serpenter jusqu'à elle, assurer sa protection le temps que ma curiosité fût satisfaite. Quitte à provoquer le courroux d'une entité méconnue, je préférais la savoir hors de danger.

Penchée au-dessus de l'artefact et aux côtés du professeur, je tendis une main, l'échine courbée d'égard. Puis-je ? Il y avait là tant l'intérêt d'une élève que le désir protecteur d'une femme - le pinceau entre mes doigts en paraissait l'extension quand, dans une calligraphie que j'espérais suffisante, je traçai mes questions.

Pourrais-tu décliner l'identité de ta créatrice ?
Quelles étaient ses intentions, lorsqu'elle t'a créé ?
Quelles sont les tiennes, si tu es doté de ta volonté propre ?


hrp: fait apparaître kijo momiji dans la salle pour protecc kaguya au cas où le parchemin est angry & écrit 3 questions


L'Éventail
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Aux confins du rêve19 juillet 1997, peu après minuit.

L'élève perspicace trace ses questions au pinceau sur le parchemin enchanté. Et celui-ci répond, car lié par la magie de sa créatrice il n'a pas d'autre choix. A la manière d'un certain journal, des caractères apparaissent, tracés par un auteur invisible. J'ai été créé par Yao Bikuni, cinquième directrice de Mahoutokoro. La phrase s'efface, une autre s'inscrit. Mon rôle est d'aider l'avenir. Je sais comment les sorciers ont fait pour reprendre Minami-Iwo au premier jour du huitième mois de l'an un de l'ère Ken'ei, pour sceller le pactes avec les yokais de l'île. La Cinquième m'a tout appris. Je n'ai pas d'autres buts. A nouveau les mots s'effacent, laissant le groupe sur de nouvelles interrogations.

HRP : ★ Seules les personnes inscrites dans ce groupe peuvent poster.
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★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yokais très agressifs.
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★ Le parchemin réagit aux questions de Reimi.
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L'opal de ses iris scrutait chaque mouvement ; s'ils n'entendaient plus rien, Kaguya n'oubliait pas le chaos que le dehors contenait probablement. Elle savait apprécier le calme, et surtout la relative sûreté, que ces trois personnes lui apportaient, sans jamais les considérer acquis.
Elle regarda, encore, l'encre sur le parchemin, la délicatesse des traits et enfin, la réponse aussi attendue que surprenante.
La venue de la yokai vînt encore rafraîchir l'ambiance, déjà glacée. Bien sûr qu'il s'agissait d'une précaution ; le contexte venait cependant ajouter une dose de méfiance au doute déjà naturellement présent.
Elle se sentait comme au précipice d'un secret. Fallait-il sauter ? Rien ne prouvait qu'il y aurait de l'eau pour les rattraper aux fonds d'un gouffre creusé depuis des millénaires.
Et, comme décidément trop souvent, c'était encore toi qui venait tirer Kaguya de son horripilante neutralité, si ce n'est dire indifférence. Son souffle resta prisonnier lors de l'attente, insoutenable, et la confirmation de la passivité du papyrus.
Le visage fermé, elle décroisa ses bras pour voler le pinceau d'une lente délicatesse. Elle connaissait ta vivacité d'esprit, et cette terrible curiosité, mais elle préférait le voir loin de tes doigts -en excuse, elle usa cette pauvre manifestation pressée dans le papier.
Les mots, qu'elle esquissa rapidement, sont beaux mais toujours terriblement géométrique. Qui est la Cinquième ? Saut de ligne. Comment les sorciers ont-il fait pour reprendre Minami-Iwo ? Saut de ligne. Pouvez-vous faire autre chose que nous apportez la connaissance ?
Pouvez-vous mentir ? Tous nous anéantir ? Pourquoi rester là, tapi, comme depuis des décennies ?


résumé : kaguya est toujours sous tension, la yokai la met mal à l'aise mais, bon, ok
elle prend le pinceau pour l'éloigner de reimi
pose des questions à son tour
et clairement comment on peut juste croire 1 bout de papier conscient comme ça C'EST LOUCHE
L'Éventail
Évent 10 : Aux confins du rêve (Groupe 10) Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
Personne
L'Éventail
L'Éventail
Aux confins du rêve19 juillet 1997, entre une heure et deux heures du matin..

Les mots de Kaguya s'efface, laissant place aux réponses du parchemin enchanté. La Cinquième est le surnom que les sorciers donnent à Yao Bikuni, cinquième directrice de Mahoutokoro. C'est elle qui, accompagnée de quelques sorciers, a utilisé un passage pour revenir sans risque sur l'île, et convaincre les yokais de faire la paix. Mais je ne peux vous en dire plus car ma créatrice ne m'a laissé aucune information supplémentaire., puis en guise de remarque pour la dernière question : Tout bon sorcier sait que la connaissance est la chose la plus importante.

Soudain, un bruit terrifiant amène avec lui un puissant flash lumineux d'un blanc éclatant suivi d'un silence absolu. Venu du ciel, un grondement terrible, un coup de tonnerre assourdissant, tranche l'atmosphère avec violence. Les murs et les planchers de l'école tremblent, faisant vaciller celles et ceux qui se trouvent dans les hauts du palais. L'édifice ne s'écroule pas, mais plus bas, dans les souterrains, des pierres tombent et bouchent désormais l'accès à certaines galeries.

Un orage aussi brutal que fugace vient de s'abattre sur Minami-Iwo. Un événement météorologique improbable en cette saison, mais le climat n'y est pour rien : une puissante magie est à l'oeuvre.

Quelques secondes plus tard, le remue-ménage reprend. Les yokais qui s'étaient arrêtés en même temps que les humains, s'agitent à nouveau mais étrangement ils n'attaquent plus, ils fuient. Cassant des fenêtres ou des murs pour sauter ou s'envoler, une vague grouillante de créatures s'échappent de l'école pour prendre le large. Une dizaine de minutes plus tard, les seuls témoins du combat sont des humains et les monceaux de gravats ensanglantés.
HRP : ★ Seules les personnes inscrites dans ce groupe peuvent poster.
★ Vous ne pouvez pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ La scène se passe peu après minuit, le 19 juillet 1997.
★ Les habitants de l'île se font attaquer par un nombre incalculable de yokais très agressifs.
★ Il n'y a aucun ordre de réponse. Vous êtes libres d'en organiser un entre vous ou de répondre quand vous le souhaitez.

★ Un violent coup de tonnerre vient de retentir, après quelques secondes tous les yokais venus attaquer l'école ont commencé à quitter les lieux.
★ Le sujet sera clos le 15 septembre à minuit.
Reimi Tsukino
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : et l'homme saigné noir à ton flanc souverain
Age : 18
Rang : pending
Orochi
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Reimi Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1550-fucks-given-nun
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Reimi Tsukino
J'avais toujours eu en horreur la désobéissance, et le pinceau arraché d'entre mes doigts curieux tira dans ma colonne un serpent nerveux, sifflement frisson qui, ondulant jusqu'à ma main, la fit sursauter d'envie de corriger ma princesse. J'en apaisai la fièvre sur une exhalaison maîtrisée, non sans décocher à Kaguya un regard acéré - un avertissement aphone que l'écart pourfendait ma mémoire et s'y gravait, pernicieux.

Alors que mon corps paraissait fondre sur elle pour reprendre possession du pinceau et continuer d'interroger le parchemin, un éclat terrible en fit pivoter l'épicentre ; ce qui se voulait menaçant devint protecteur, et mes bras enroulés autour de sa taille n'étaient plus vipères mais bien ceinture d'étoiles, Kijo immédiatement sifflée pour abriter l'assistant des dangers.
L'éclair ne dura qu'un instant, et les fracas alentours des yokais apeurés n'étaient rien face au tremblement des fondations. Sitôt la terre calmée, j'empoignai l'artefact et me retins de gribouiller, mes caractères malgré tout mutilés par les frissons de mes doigts. Si la connaissance est primordiale, répondez : de quel drame Yao Bikuni voulait-elle protéger le futur ?

Mais la volonté du parchemin, sans doute effrayée par le tumulte, ne m'offrit qu'une réponse insatisfaisante, prétextant l'absence de mon correspondant. Je rongeai ma lèvre et mon pouce et, tournée vers la yokai : que s'est-il passé ? Les yokais sont-ils partis ? Face à son assentiment, je me relevai, le visage fermé de souci. Le parchemin a parlé d'un passage, d'un accès cédé aux yokais. Ca expliquerait leur invasion, mais leur but m'échappe - pourquoi maintenant, et pourquoi partir si précipitamment ?
Nul doute que l'heure n'était aux questions sans réponse, aussi me tus-je un instant, cette fois-ci pour quêter l'avis adulte. Que devrions-nous faire, M. Tsugikuni ?

hrp: agacée par la méfiance & l'attitude de kaguya mais prête à la protecc des dangers quand l'éclair frappe + kijo tournée vers kohaku au cas où hihi
questionne le parchemin sans réponse satisfaisante (un truc de type répondeur automatique) & demande finalement ce qu'ils doivent faire à koko


Kohaku Tsugikuni
次国琥珀
Citation : I like to just lie on the floor and feel like garbage.
Age : 27 ans. 18/04/1970.
Rang : -
Orochi
Orochi
Kohaku Tsugikuni
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1693-embracing-life-means-accepting-death-kohaku
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1698-topic
Kohaku Tsugikuni
Son esprit se laissa happer par les familières cantilènes d'un parchemin cajolé aux moyens d'une calligraphie aussi singulière que ravissante, ravivant les doucereuses mémoires d'un apprentissage dont nul plaisir ne se voyait estompé ; l'application des demoiselles en leur écriture contribuait à la persistance d'un entrain que Kohaku s'efforçait de maintenir sous un masque de tissu comme d'impassibilité, en vue des circonstances pour le moins singulières. Si l'étrange artefact forçait les caractères à l'éphémérité, le calligraphe n'en aurait pas davantage pardonné d'écarts quant aux enseignements qu'il s'évertuait à prodiguer, car la négligence amenait le flétrissement des talents dont il savait nombre d'étudiants pourvus—à l'instar de la présente assemblée.

Raviver les intransigeants commentaires de son âme pédagogue représentait une insurmontable géhenne pour qui tenait l'imperfection en horreur, mais l'heure n'était pas aux doléances d'un sujet tristement relégué en qualité de vétille ; la frustration de l'impuissance menaçait de faire éclore son humeur à fleur de peau, sobrement contenue par les vestiges de sa maturité.

Cantonné à un respectueux silence tout au long de l'interrogatoire, Kohaku considéra les décevantes réponses que leurs efforts corrélés avaient soutiré à l'objet enchanté : de ces événements d'antan dont les mythes étaient—pour une fois—de fidèles retranscriptions, l'existence d'un passage secret suffisait à expliquer la brusquerie de cet assaut nocturne—une déduction que la jeune Tsukino avait d'or et déjà énoncé.

Cette décision n'est pas de bon présage, j'en ai bien peur, car le départ précipité de nos assaillants annonce la réussite de leur objectif. Si notre sort les laisse aussi indifférents, je ne peux qu'imaginer qu'ils cherchaient quelque chose ici—ou quelqu'un en particulier. Un instant de silence, avant que ses mains immaculées ne viennent résorber l'opuscule jusqu'à sa forme initiale. Si vous le voulez bien, je garderai ce parchemin pour essayer d'en tirer davantage d'informations.

Bien arrogant serait-il de croire que leur quiétude était partagée de tous, car la levée des enchantements raviva les nauséabonds parfums du macabre spectacle que les extérieurs leur réservaient. Cette chance démesurée n'en accentuait que davantage la culpabilité d'un enseignant compétent, et dont les talents s'estimaient gâchés en cet autel de paix : s'il avait daigné suivre les conseils d'une élève dont il enviait désormais le courage, peut-être Kohaku aurait-il pu sauver davantage de vies. Peut-être, estima-t-il aux premières loges d'un carnage que porte entrouverte retranscrivait avec une timide fidélité, qu'il n'aurait été bon qu'à perdre la sienne—et tout humain que fut le soulagement de sa survie, le sang-pur n'en fut que davantage troublé.

Tsukino-san, Sanada-san. Le spectacle qui vous attend dehors témoigne d'une horreur comme peu de sorciers ont eu le malheur d'en voir, et chercher à s'en soustraire n'a rien d'un déshonneur. Je vous prie de ne pas sortir de cette pièce sans avoir considéré votre décision avec le plus grand sérieux.


récupère le parchemin, jette un coup d'oeil dehors et avertit ses élèves du spectacle
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