— MAHOUTOKORO
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i watch over you, always † naomi & kaori
Sora Nishimura
i watch over you, always † naomi & kaori MICsnTl
Citation : don't ever try to judge me dude
Age : 19 ans depuis le 7 aôût
Rang : 74/100
Orochi
Orochi
Sora Nishimura
https://mahoutokoro.forumactif.com/t22-s-o-r-a-mes-nuits-sont-blanches-mes-idees-noires
Sora Nishimura



try to survive //« farewell, i've gone to take my throne above but don't weep for me 'cause this will be the labor of my love, here we are, don't turn away now we are the warriors that built this town» — warriors, imagine dragons◄ M U S I Q U E ►Une initiative prise, sans réfléchir, juste agir. Attraper sous le bras un élève blessé, après un cura bien usé, pour ouvrir la voie aux plus jeunes ; les plus désemparés et apeurés. Yatagarasu, Tsuchigumo, Kitsune, il est bien loin le duel entre les maisons - aujourd'hui, seul importe la survie, le reste n'est que futilité. Pénétrant à coup d'un grand coup de pied bien placé sur la porte de la salle de classe, le préfet fait entrer tout le monde devant lui et finit par la refermer sans rien dire. Déposant le jeune élève au sol, c'est avec horreur qu'il constate qu'aucun nécessaire de soin n'est à sa portée ici. Ne pas avoir le choix, repartir s'enquérir de ce dont il a besoin pour guérir et panser les plaies de ceux qui en ont le plus besoin. Lancer des cura à tout va ne serait pas suffisant et le préfet des corbeaux est conscient ; sa magie, il allait en avoir besoin et elle n'était pas inépuisable.

Soupirant, donnant ses directives au plus âgés des jeunes rassemblés avec lui, le Yatagarasu ouvre la porte et dévale les couloirs avec rapidité, sa jambe flottante se faisant pour la première fois légère depuis bien des années. De sa chevelure nouvelle blonde se détache des perles de sueurs ; la fatigue liée à la peur - les yokais s'en prenaient aux élèves ; encore une fois un drame sans pareil se déroule dans cette école qui n'est plus de celle que l'on pourrait appeler "pleine de merveilles." La magie est maudite, Sora en fait le sinistre constat, encore aujourd'hui. C'est en déboulant dans l'infirmerie qu'il attrape ce dont il a besoin, avant de retourner dans la salle de cours - un charme de protection enveloppait le lieu, là-bas, le jeune homme les savaient tous à l'abri ((il l'espérait du moins.)) Pénétrant à l'intérieur, le borgne est prêt à administrer les soins à ceux qui en ont besoin.

Il n'a pas remarqué, que dans la détresse de l'instant, lui-même s'était blessé ; encore. Son flanc saigne, mais aucune douleur ne lui parvient, trop occupé sur les autres pour se préoccupé de lui-même ((Sora et son fichu syndrome du héros.)) Les compresses sont usés à bon escient, jamais il n'aurait pensé devenir un aussi bon praticien ; jamais il ne remerciera Mahoutokoro pour cet enseignement - il est de ceux qui sont en première ligne, pas de ceux qui soignent… Mais voilà, le travail devait être fait et il était hors de question pour le jeune homme de rester les bras croisés devant pareil drame. Le visage de son cousin lui apparaît alors, la peur lui comprimant les boyaux. Vouloir rédiger un origami le prend soudainement, sans qu'il ne puisse se réfréné, mais son nécessaire pour écrire n'est pas avec lui. Tomber en chemin, comme sa besace ((et avec, ses plus grands biens.)) Tiraillé par l'envie de repartir secourir les autres, Sora essaye de rester calme, de se faire positif, mais surtout réfléchit. Foncer tête baissée n'était pas conseillé, certainement pas pendant un pareil moment.

Le coeur se serre, les soins sont pour l'instant terminés ; alors il quémande Sora, à ceux qui sont encore réveillé et en mesure de parler, d'envoyer des origamis à leurs proches, pour leur demander de venir ici. Il n'a pas le temps d'en emprunter un, que des bruits dans le couloir se font entendre - son seul oeil valide se met alors comme ses sens, en alerte, pour scruter la seule barrière qui les protèges. Qui ? Alliés ou ennemis ?

hrp : bon bah il était temps ; c'était durant l'évent 10 ; voilà des bisous, j'espère que ça vous ira les chats et que j'ai pas fait d'la merde ((ma longue absence peut laisser des séquelles jpp))
Hanru Awataguchi
blblbl
Citation : Ced lorem ipsum dolor sit amet, adipiscing elit, sed
Age : 19 ans
Rang : C2
Orochi
Orochi
Hanru Awataguchi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1820-sans-titre-1#15595
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1832-paper-can-cut-too-hanru#15651
Hanru Awataguchi
green

Try to survive

19.07.97

L’écoulement incessant le clou sur place quelques secondes. Dans la pénombre, il ne le voit pas, devinant seulement que le clapotis est plus sombre que la mer elle-même. Sa couleur luit au détour des lumières qui vacillent, éclairant à peine son chemin. Sa préoccupation sera celle de tous : les élèves les plus démunis et touchés par la catastrophe doivent être mis en sécurité. Mais son profit sera avant tout de se mettre à l’abris s’il en a l’occasion et d’entrainer avec lui les membres du clan présents en ces lieux maudit.

Il sait son frère et son père en sécurité, un million d’images lui traversant l’esprit et son incapacité lui revient en pleine face. Sur son front, il essuie la sueur et réprime ses respirations trop grandes à presque s’en étouffer. Les dents serrées, il se force au silence en bravant l’interdit. Nul règlement cependant ne serait assez strict pour le contraindre à rester. Il fuit, comme tous, dans la discrétion qui lui est permise et s’il fait preuve de sang-froid ça n’est que pour cette unique raison : survivre. Baguette en main par réflexe, plus que par nécessité, il se prépare à inspecter les lieux sans en distinguer les écriteaux. Il devine uniquement, se repérant au trajet déjà effectué. S’il ne se trompait pas, c’était la salle d’Onmyodo. Seuls les élèves souhaitaient réduire leur présence à l’état d’un bruissement de feuilles, car l’arrogance des yokai n’incluait aucune ruse. Ils voulaient du sang, ils voulaient générer la peur par leur seule présence.

Un frisson le parcourut cependant, car derrière la porte, il y avait quelque chose et s’il s’était trompé, il allait devoir affronter la chose qui s’y trouvait.

hrp : Hanru ne se sent pas bien à cause du sang, mais il avance et il cherche les élèves / les awataguchi / à survivre
Naomi Fujiwara
Merci de ne pas supprimer l'icône au risque de casser les profils
Citation : la vengeance se mange froide
Age : 20
Rang : C2
Susanoo
Susanoo
Naomi Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t675-naomi-o-j-ai-dedie-ma-vie-a-la-catharsis#5039
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1121-lettres-envolees-naomi
Naomi Fujiwara
strings of fear

dans mes oreilles bourdonnent le bruit de la nuit au voile dérobé par le chaos. la cohue panique et se disperse. portes de la mort. portes de la vie. les alternatives sont minces, éclairées par la lueur de sinistres ambitions. et dans mes yeux flashent cette plage et ce monstre. et mes pupilles tremblantes, hantées par le visage s’asano, quêtent de s’assurer qu’aucun cousin ne subisse cet injuste sort.
et ma perte ne m’effraie.
ces maudits yokais pourraient me réduire en lambeaux.
me déchiqueter en petites pièces. me tirer les muscles et les nerfs. faire des petits tas de mes os.
mais j’en implore les forces qui dépassent outrepassent surpassent mon enveloppe humaine. pourvu qu’ils soient en lieu sûr. mon maigre reste d’attaches. la poignée détentrice des débris de mon affection. avec égoïsme je peux le dire. je préfère cadavres d’inconnus et connaissances aux carcasses trop familières. je préfère les hurlements que mon oreille ne reconnaît. en cet instant, seule la survie de mon entourage compte. et s’il nécessite d’assurer cette sûreté. j’offrirai s’il le faut mon corps en appât. le sacrifice peu héroïque d’un homme se fichant des tenants et aboutissants de sa vie.

et je reconnais cette longue queue de cheval. bêtement immobile devant une porte. ouvres-la. mets-toi à l’abri. les pas de velours abandonnés pour des foulées, une main empoigne le col de l’awataguchi. l’autre fait coulisser la porte : nul monstre à l’intérieur. et je pousse son corps. referme la pièce avec la plus silencieuse des hâtes. hanru, le temps de peser les pour et les contre suffit pour te réduire en charpie. un regard sans tendresse avant de balayer les alentours. et la chance illumine la sombre salle de classe car s’y trouve sora mais je n’ai de sourire à offrir au milieu d’apeurés dont je partage l’émoi. et je m’alarme en apercevant cette blouse se teintant de rouge. maculée du sang d’autres, la flaque carmine et le tissu se collant contre la peau. tu saignes ? le reste ne m’intéresse.


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