né un trois juillet durant l’année du serpent (19) d’un mariage pour perdurer une lignée immaculée (sang-pur) ne vivra sûrement jamais dans la nécessité (fortuné) il n’a pas échappé à la maison de prédilection des nishimura (yatagarasu) et a apporté le déshonneur en répétant sa 8ème année (11ème) mais pourfend néanmoins les cieux (batteur) à défaut d’arriver à quoi que ce soit avec sa baguette (rose rigide crin de licorne trente cm) d’une puissance des plus discutables (65/100) loin d’être capable de repousser un détraqueur (paradisier grand-émeraude) pas même un épouvantard (marionnette délabrée aux fils sectionnés) son espace personnel est partagé par mugi (bobtail japonais) il est traumatisé des sortilèges (aucun) trouve les yokais vicieux (aucun) et aime n'importe quelle branche tant qu'elle ne nécessite pas l'usage d'une baguette (sans préférence)

comment envisagez-vous votre vie de sorcier
ses rêves sont morts, rien ne l’importe. c’est un échec, alors il prendra n’importe quelle position bien placée que sa famille lui trouvera, dilapidera l’héritage dans des festivités vides et s’accrochera aux lettres de noblesses associées à son nom sans avoir contribué à quoi que ce soit.

comment percevez-vous la magie
cruelle et inexistante.

que pensez-vous de l'histoire de la fondation de l'école et du pacte avec les yōkais ?
pas plus qu’un autre étudiant. il remercie les yokais de protéger l’école.

athlétique — lunatique — mondain — émotif — bon chic bon genre — prompt à la déprime — poli — observateur — a le sentiment permanent de n'être jamais suffisant — aime les arts et les sports — anxieux de savoir si l'affection qu'on lui porte est réelle — incapable de se sentir complet — ne supporte pas être le portrait de son père — frappe avec les mots là où ça fait mal — n'enfreint que rarement le règlement — a fait exprès de foirer sa huitième année et le regrette — peur de l'abandon — phobie de la trahison — aimerait sauver les personnes qu'il aime — lit énormément — féru de quidditch — ami de animaux — de nature calme et disciplinée — déterminé à connaître le bonheur —

il ressemblait à son père. ce n'était point des réminiscences candides de l'âge mais un fait : naomi ressemblait à son père. une copie presque conforme. du physique à la personnalité. telle une réincarnation avant l'heure, successeur promis d'une figure magistrale dont l'ombre titanesque ne faisait que nourrir le dessein de la surpasser. un modèle vertigineux, au centre son univers, adulé à l'excès. car aucune splendeur ne l'éblouissait plus que celle de son père. et aucun ne savait luire pareillement dans sa rétine.

fils unique bien-aimé dans un univers où progéniture n'a normalement sens qu'en prouvant une supériorité constante, il suffisait qu'éclosent des sourires assouvis sur le visage de ses parents pour que naomi se complaise dans l'exécution de leurs attentes. la volonté sémillante de marcher sur les prodigieux pas du paternel et d'accomplir les exigences maternelles. un univers étriqué où régit en maître la soif excessive d'être rassuré. où sont implantées graines de peur pour que germe l'intolérance et fleurisse en mépris.    

mais l'illusion se leurrait avec difficulté de la vérité. dans les grimaces anéanties d'une cousine. à la vue du malheur dissimulé par force d'un cousin. au sein des compliments des proches qui n'en étaient pas un. parmi la comparaison constante pour qu'un rejeton concurrence un autre. mais la peur de disparaître du cœur parental soumet. pourquoi se remettre en question si son coût est l'affection. quand il se sait incapable de respirer sans ses parents. sans ses cousins.

ainsi domine la crainte de l'abandon sentimental. que le nom soit rayé de l'arbre. et naomi se convainc. et naomi se convient. d'être l'enfant mûr. d'être l'enfant sage. d'être l'enfant droit. d'être l'enfant zélé. jusqu'à s'en fêler. d'être le fils idéal. le cousin idéal. l'élève idéal. le sorcier idéal. jusqu'à s'en asphyxier. à jouer avec constance chaque rôle qu'on lui quémande. à se morceler pour satisfaction des proches aimés. à oublier être un individu. ne devenir que le maillon de la collectivité. se tuer pour un autre. respirer pour un autre. vivre pour un autre—mais jamais soi.

seulement, un peu plus d'une décennie d'existence que la réalité brutale frappa. que la croissance grandiose se stoppa net. arrêt terminal pour naomi. toute l'avance accumulée progressivement réduite en retard. en déficit irrattrapable. loin des temps où la destinée lui souriait à pleines dents. les torrents de la faillite emportaient naomi. sur des rivages méconnus et hostiles à sa fût suréminence. et il flétrît. tout comme les louanges de ses parents. tout comme les attentes de son environnement. tout comme l'essence de sa vie. et il n'y eut rien d'autre que le vide.

dans l'amour de certains, le regard aiguisé délogeait la pitié. déterrait le regret. déduisait la déception. tel un héros déchu, il n'enfila le costume que pour complaire aux idées faites. nécessiteuses d'un naomi. de ce naomi. modèle anéanti. modèle hors-service. alors il prétend. souvent. constamment. et il encaisse. souvent. régulièrement. alors ne subsiste qu'un gamin ulcéré si l'on fixe sans leurre et avec patience les cavités désertes de ses pupilles. si l'on reconnaît que le sourire ne s'étire que pour convenir. et que sa vie n'est qu'une vaste et tragique plaisanterie.

cc ici fendi. l'ancienne fiche ne rendait pas justice au personnage alors en voici une nouvelle que je réécris depuis juillet oui au prix de mes larmes et pétages de câble. il n'y aucun changement drastique, juste une vision claire & précise de ce que j'ai minablement échoué à formuler précédemment. l'ancienne fiche est disponible ici. le feat est toujours joshua de dear vocalist. et jvm