Hanru Awataguchi
Sabre
Potion
Sorcellerie
Vol
blessure sans accord
18 printemps se sont écoulés sans que jamais la fleur ne se fane. De son œuvre, le temps n’a eu d’emprise qu’en jouant sur les jours, les heures et les minutes en le plaçant sous l’astre bienveillant du taureau le 10 mai 1979. L’encre noire roule sous sa peau, minuscules signes tracés par sa lignée. Un sang pur dont la noblesse ne s’érige qu’en la calligraphie 粟田口 (Awataguchi). Les racines de l’arbre dont il vient s’étendent par-delà les mers et les bourgeons ne cessent de fleurir sur les trois branches principales, permettant l’aisance nécessaire et plus encore pour s’épanouir à chaque nouvelle graine. Tous possèdent une couleur et la sienne n’a pas encore été révélée. De sorte qu’il s’en prétende dénué, aromantique tant que les battements de son cœur demeurent réguliers. À défaut de connaître la frénésie d’un amour qu’il soit fugace ou infini, il porte sa loyauté à son clan et à l’empereur, dédaignant le ministère.
Yatagarasu est son refuge à Mahoutokoro depuis 11 ans en compagnie de Azuki, sa chauve-souris. Il a rejoint le club de Kyudo pour son calme et sa discipline stricte. Quant à sa matière favorite il s’agit de l’Onmyodo et maniement du sabre, peu surprenant en observant son parcours.
S’il avait eu le choix, il n’aurait certainement pas eu de baguette. En attendant, la sienne est en bois de charme, son cœur est une écaille de Wani. Elle lui aura au moins permis de connaître son patronus : une baleine bleue. Face à l’épouvantard il aurait aimé savoir la forme prise face à un être sans peur. Mais il en est encore loin et son pire cauchemar c’est une mare de sang. Les yokai qu’il préfère sont les Ningyo. Quant à son sort favori, sans surprise l’aguamenti.
Peu bavard, l’Awataguchi favorisera des interactions succinctes à en manquer de formes. Pourquoi s’encombrer de poésie si cela peut prêter à confusion ? Ce qui ne l’empêchera pas d’être trop restrictif pour être plus clair néanmoins. La calligraphie l’intéresse, mais pas suffisamment pour qu’il fasse l’effort de l’employer constamment. Il saura par instinct user de ses connaissances pour parvenir à ses fins. Hanru manque d’ouverture d’esprit dans de nombreux domaines et il ne s’en cache pas et préfèrera l’inaction plutôt que le choix catégorique qui pourrait être un frein à sa soif, quelle qu’elle soit. Pouvoir ? Non, très peu pour lui, bien entendu, il aspire à devenir quelqu’un et à la patience nécessaire pour cela. Ce n’est pas le cas pour tout. S’il comprend plus aisément et qu’il doit perdre du temps pour les beaux yeux d’un groupe, il prendra les devants quitte à heurter un peu l’égo de ses camarades.
Impatient, impétueux et hors de ses manières devenant assez expressif pour que l’on devine enfin ce qui peut éventuellement lui passer par la tête. Hanru est passif jusqu’à ce qu’on le fasse sortir de ses gonds, ce qui est relativement facile à commencer par l’interrompre ou le déconcentrer. Il adore écouter la pluie ou se retrouver en dessous pour profiter de l’eau. Nager n’est pas vraiment à son gout, mais se baigner et passer des heures à faire la planche, en caresser la surface sera un réel plaisir. Le bruit de l’eau qui coule, tombe ou s’agit est relaxant pour lui autant qu’une mélodie au piano ou au kalimba. Il associe les touches frappées au son de la pluie. Loin d’être musicien né, il nest incapable de reproduire à l’oreille et ne sait aucunement jouer d’un instrument complexe. Il a bien essayé, mieux vaut ne pas se trouver sur son chemin lorsqu’il tente. Son humeur peut changer aussi facilement que le temps, en bon ou en mauvais d’ailleurs et il n’est pas compliqué de l’apaiser.
Il affectionne particulièrement l’onmyodo et aime y associer son sabre, vouant un culte aux samouraïs et considère que les épéistes sorciers sont puissants. S’il s'envisage comme un échec en n’ayant pas été remarqué par l’élite des Hogokage, il cherche cependant à les rendre fier ou tout du moins à ne pas les déshonorer. Il possède un katana qu’il ne peut pas emporter avec lui à Mahoutokoro et s’entraine énormément. Un jour, il espère être un assez bon enchanteur d’objets, notamment d’armes pour laisser libre cours à son instinct. La seule poésie qu’il saura apprécier est celle de la magie obéissant à l’onmyodo.
Il n’avait que 4 ans et s’entrainait avec un bokken. Sous la protection de son père, on l’avait préparé à diverses disciplines. Il devait savoir se faire discret, obéir sans se poser de questions, mais être agile d’esprit comme de ses gestes. Partout, il suivait comme un bon disciple et endurait le régime strict de ses maîtres. Pour lui c’était un honneur, considérant sa famille comme une élite parmi le clan pour leurs agissements dévoués à ce dernier, aussi ne se plaignit-il pas lorsque ses muscles étaient endoloris, lorsqu’il devait se taire même si ça ne lui convenait pas. Lorsqu’il devait rester calme quand on le poussait à bout. En contrepartie, il écoutait jusqu’à ce que son esprit n’en puisse plus les leçons de calligraphie, méditait le plus sagement du monde, frappait de son bokken à en marquer les cibles et par-dessus tout apprenait cet art précieux de n’avoir recours à la magie que par sa seule personne. Tout ça lui convenait, les coups il n’en avait pas peur, il se relevait si on l’y obligeait et il se pensait assez fort pour endurer le reste.
La mort avait emporté l’un des leurs. Les Awataguchi ne tolèrent aucun travers et ce fut l’un des rares à marquer à jamais Hanru. Dans ses iris bleus, la mer se teinta de rouge, faisant vibrer tout le reste. Il devait se montrer fort, mais ce n’était qu’un enfant qui à la vue du sang devenait vulnérable. Des tremblements à l’incapacité de bouger, il faillit s’effondrer. Il était indigne de faire partie de cette élite dont il avait tant rêvé. Tout ça pour une couleur, pour une liqueur dont le fer le rendait amer d’être partiellement écarté un minimum de ce qui lui importait malgré tout. Par habitude et parce qu’il était impoli de contester, il se tut, acceptant son sort en se disant qu’il conservait sa position au sein du clan, avait toujours le droit de vivre et qu’il vouerait sa vie à rattraper ses fautes. Exemplaire, il le sera pour ne jamais être plus déshonorable.
Hanru grandit en persévérant sur la rigueur de ses entrainements, s’imposant lui-même un rythme en dehors de ces derniers et des déplacements entre Hokkaido et Kyoto. Les mois passés aux forges renforcèrent cette admiration qu’il portait aux onmyojis et à l’enchantement des armes notamment, bien que ce ne soient pas les seuls objets ensorcelés, c’était ce qu’il préférait et en même temps le peinait. Sans avoir un goût prononcé pour le meurtre, il se sentait incomplet d’être incapable d’utiliser l’arme blanche pour effectuer son devoir, si un jour il devait en arriver là.
Le temps avait passé et emporté avec lui un être cher d’une façon qui ne lui plaisait guère. Il n’avait pas été là au moment opportun et aurait été incapable sans doute d’être efficace comme ses pairs, de quoi le rendre coupable de ses propres failles et de nuire involontairement à son entourage. Les seuls réconforts qui lui avaient été offerts consistaient en la réincarnation, croyance ancrée dans ses veines dure comme fer et le soutien de ses proches. Il n’était point responsable, mais au fond de lui voulu vaincre sa peur à tout prix pour ne jamais être confronté à tel dilemme.
Son estime remontait peu à peu, croyant vaincre ce qui avait fait de lui une bouche de plus à nourrir – bien que personne ne l’ait considéré comme tel ou en tout cas ne s’y soit référé de la sorte – ce fut une grave erreur. Les attaques de l’établissement japonais avaient endolori ses sens, paralysé ses mains sur une arme de bois non coupant. Simple objet d’entrainement qui le rendait impuissant autant que cette peur qui le clouait au sol, pesant sur ses épaules comme écrasant de toute sa force la confiance qu’il s’était évertué à construire. Une seule chose était parvenue à lui restituer ses mouvements : l'appréhension d’y perdre l’un des siens, Il avait cherché partout, ouvrant les portes une à une, prêt à lancer ses plus beaux sorts, à abattre son bokken enchanté sur n’importe qui. Le sang avait une odeur qui provoquait des spasmes le long de sa colonne. Salle après salle jusqu’à trouver quelqu’un. Il ne comprit pas la douleur, luttant contre ses propres sentiments pour ne pas succomber à la vague de panique qui le rendrait vulnérable. Une fois en sécurité, auprès d’adultes responsables qui furent pourtant incapables de les protéger d’une intrusion, il se permit de s’isoler, lâchant tout son soul. Les larmes s’étaient mises à rouler malgré sa retenue, les râles étouffés comprimaient l’arrivée d’air. Son corps ne le soutenait plus que par ses mains tremblantes creusant le sol qu’il observait de toute sa haine. Hanru ne s’était pas délivré de sa peur, même s’il l’avait combattu il n’avait pas changé. Faible.
Son irritabilité était à son paroxysme, mais il la contenait comme une rage sourde jusqu’à ce qu’elle explose sur quelqu’un ou sur quelque chose, de préférence sans témoin. Personne ne savait hormis les hogokage présents ce qui l’angoissait et Hanru n’était pas sûr qu’ils soupçonnent ce qui le torturait, il n’en parlait jamais, refusant de s’exposer de la même façon qu’un enfant cache ses draps mouillés. C’était bien la seule chose qu’il n’acceptait pas, mais pris sur le fait il n’aurait pas nié. Le calme revenait peu à peu et s’il valait mieux que ce soit le cas, ça n’apaisait pas l’esprit de l’Awataguchi qui voyait d’un mauvais œil cette accalmie. Il n’était guère rassuré, persuadé que quelqu’un avait aidé de l’intérieur, en somme, il ne pouvait croire qu’en sa famille peu importe les circonstances. Ceux-ci ne l’avaient pas abandonné au moins.
Une vie qui saura faire briller son nom auprès de celui de ses ancêtres au-delà des liens de sang, par ses accomplissements. Hanru s’estime heureux de figurer sur les registres de la famille Awataguchi et s’il ne sera pas celui que l’on retiendra de l’histoire de cette famille, il n’en sera pas absent, c’est le strict minimum. Il vise au-dessus, mais connait sa place malgré tout. Son cœur de sorcier bat pour la magie et ses rudiments, pour ce qu’il est capable d’accomplir avec. Il ne pense pas fréquemment à son futur, refusant d’espérer un dénouement heureux digne de contes et saisit la moindre opportunité qui le hissera plus loin.
Comment percevez-vous la magie ?
Une entité léguée par d’illustres dieux, qui se perd à mesure que le sang se dilue. Les sangs purs sont pour lui plus puissants, mais il ne dénigrera pas ouvertement ceux qui ne le sont pas, car ils lui sont utiles en quelque sorte. Par ailleurs, la magie se dénature dès lors que l’on cherche à l’emprisonner dans un objet… à tout hasard une baguette ? C’est une essence impalpable qui laisse pourtant ses marques. Elle vit et elle est capable de prendre autant que donner.
Que pensez-vous du retour de Seimei et de la position actuelle du ministère vis-à-vis de l'école ?
De ce qu’il en dit c’est qu’à se sentir en insécurité dans un lieu où il ne devrait pas commence à changer son intérêt au gré du vent. Il ne prendra pas lui-même de décision, mais suivra l’un ou l’autre selon l’affiliation des siens. Il sait d’avance qu’il lui sera difficile de courber l’échine au ministère tant son aversion pour les décisions prises et cette volonté de rendre tout public des principes antiques le rendent malade. Jusque-là ce ne fut pas un franc succès, de quoi renforcer ses pensées : des incompétents.
BIENVENUE DANS LA FAMILLE
oui ce titre hm hm je ferais mieux quand j'aurais quasi fini xD
Hâte de RP avec toi uwu
sorry-
Alors !! Tu as totalement compris la psychologie des Awataguchi (leur amour de l'argent, de la famille, des dieux, etc) et je suis très heureuse que tu sois dans la famille ! J'adore Hanru & j'espère qu'on aura des liens du feu de dieu ainsi que des rps parce qu'I LOVE HIM - bon en soit on a déjà rapidement défini avec takumi. La fiche est superbement écrite, j'ai adoré, alors c'est avec beaucoup de joie que je te redis BIENVENUE SUR MAHOUTOKORO, avec ce magnifique DC.
Je file te recenser et te mettre tes couleurs uwu
J'espère que tu vas t'éclater encore une fois parmi nous !
DES PAPOUILLES
Toutes tes informations ont été recensées. Je t'invite quand même à vérifier qu'on n'ait pas fait d'erreur pour ton avatar ou les autres éléments.
Tu peux désormais créer ta fiche de liens en utilisant le modèle. Créer ta boite d'origami pour envoyer et recevoir des messages. Ouvrir un journal intime si le coeur d'en chante. Pour finir, nous te conseillons de remplir ton profil avec tes sorts, objets et liens ! Enfin, lorsque tu seras pleinement lancé, n'oublie pas de recenser tes RPs dans la chronologie générale !
Enfin, n'hésite pas à nous rejoindre sur Discord si ce n'est pas déjà fait.
merci beaucoup
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