Chipeur, arrête de chiper ! - Ft. Shouta
Tadashi Kondo
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Citation : Un sourire peut égayer une journée.
Age : 12 années (17/05/1985)
Rang : E5
Ryujin
Tadashi Kondo
Tu te cachas entre deux colonnes, ta ligne fluette te permettant de te cacher dans de nombreux endroits tandis que tu fixais intensément les gens, accroupi derrière ses dames gigantesques. Tu essayais de repérer des personnes susceptibles d'avoir de quoi nourrir ton ventre affamé, qui commençait déjà à grogner son mécontentement. C'est qu'il allait se calmer le bougre, oui ou non ? Tu faisais ton possible pour trouver rapidement ce qu'il fallait. C'est en plissant les yeux de concentration, tes doigts se perdant sur ton fessier, souffrant d'une démangeaison passagère que tu découvris un jeune homme très très beau. Et kitsune, si ta mémoire ne te faisait point défaut (tu ne te rappelais quand même pas de son prénom et nom mais bon). Te frottant les mains l'une contre l'autre, tel un méchant de film, tu commenças à le filer discrètement - ce qui n'était pas le cas-. Allais-tu bondir dessus ? Allais-tu faire l'innocent ? Allais-tu simplement lui demander en faisant des yeux de biche ? How lalala, ton esprit s'échauffait et ton ventre émettait son approbation.
Shouta Koutaro
Citation : le pipou qui restera pas pipou longtemps sur ce forum
Age : 18 (31/05/79)
Rang : 71/100
Ryujin
Shouta Koutaro
Chipeur, arrête de chiper !((04.12.97))
La journée touchait à sa fin et le weekend approchait à grands pas. Tu n'attendais qu'une seule chose : t'enfoncer dans tes nombreux coussins avec une tasse de chocolat chaud piqué au cuisinier ((Akihiro t'aimait bien, tu voulais le croire de tout ton cœur, et tu le croyais vu le nombre de fois où tu t'incrustais dans sa cuisine et qu'il te donnait toujours quelque chose)). Les jours se raccourcissaient à vu d’œil, et ton corps entier ne demandait qu'à hiberner.
Tu adores l'hiver.
Tu adores les flocons de neige, les pâturages blancs, l'eau givrée.
Tu adores le bruit de tes pas dans la poudreuse, l'odeur de la nuit glacée, la buée qui s'échappe d'entre tes lèvres.
Tu adores l'hiver, et il t'a horriblement manqué l'année dernière. Et en même temps, tu dois l'adorer autant que tu le détestes, car les journées sont plus courtes, tes doigts deviennent bleus et si froid qu'ils font mal, ta peau est si sèche qu'elle se brise lorsque tes phalanges se plient. Tu l'adores autant que tu le détestes.
Alors, emmitouflé dans ton écharpe, ton manteau et tes gants même si les couloirs ne sont pas si froids que ça, mais rien que voir le froid s'installer te donnait froid, tu te diriges vers la salle commune, déjà prêt à gravir les marches, faire chauffer tes cuisses refroidies par le temps.
Tu marmonnes quelques insultes dans ta barbe inexistante, râle contre le froid une nouvelle fois et contre tes chaussures glissantes parce que tu as marché dans la neige il y a quelques minutes et que tes chaussures ne sont pas encore sèches. Et c'est alors que tu lâches une nouvelle insulte que tu glisses, te rattrapes de justesse à la première personne qui passe, qui s'avère être un kitsune, plus jeune. Le cœur battant la chamade, tu lâches le bras de Tadashi en riant : Ah, pardon pardon ! J'ai les chaussures qui glissent ! Ca va ? Je t'ai pas fait mal ? Et tu lui souris de toutes tes dents, passant une main gantée dans tes cheveux pour les emmêler.
hrp : j'espère que ça iraaa, des bisous !
Tadashi Kondo
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Age : 12 années (17/05/1985)
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Ryujin
Tadashi Kondo
_ Bien sûr que si.
Tu te ravisas presque aussitôt, n'aimant guère mentir.
_ Enfin, pas tellement. J'ai juste failli m'étaler avec toi.
Tu fronças un peu plus tes sourcils avant de réfléchir. Tu n'aurais pas dû employer plutôt un terme plus honorifique ? Tu le connaissais de vue, si cela se trouvait, il était fils d'une grande dynastie. Ouhlala, avais-tu commis l'impair de trop ? Tu pris ta tête entre tes mains en ronchonnant, presque tenter de t'affaler à même le sol. Soldat, reprenez-vous ! La mission ne fait que commencer ! Tu laissas tes mains retombaient avant que ton visage ne s'éclaire d'un sourire innocent et un brin naïf. Tu dardas tes pupilles dans les siennes, nouant tes doigts entre eux, papillonnant des paupières. (Une donzelle qui ferait presque du charme à un homme)
Shouta Koutaro
Citation : le pipou qui restera pas pipou longtemps sur ce forum
Age : 18 (31/05/79)
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Ryujin
Shouta Koutaro
Chipeur, arrête de chiper !((04.12.97))
Léger froncement de sourcils, bien-sûr que si, et ton sourire s'abaisse, tu grimacerais presque, et tu es à deux doigts de te confondre en excuses quand il se reprend. Puis ton sourire revient s'accrocher à tes lèvres, à peine, juste assez pour montrer que tu es de bonne humeur. Encore désolé, c'était pas vraiment prévu ! Mais merci, du coup, parce que sans toi, je m'étalais au sol. Tu t'apprêtes à reculer, à repartir, frottant tes mains encore gantées l'une contre l'autre dans le mince espoir de les réchauffer, mais il te regarde avec ses grands yeux de biches et tu l'observes, attendant qu'il parle, mais rien ne vient, rien n'arrive.
Tu ouvres la bouche, la refermes avant de mettre tes mains dans tes poches. Qui sait, avec un peu de chance, tes doigts ne tomberont pas aujourd'hui. Il reste là, sans bouger, et tu commences à te sentir légèrement mal à l'aise, alors ta voix s'élève lentement : Tu as besoin de quelque chose ? Les sourcils légèrement haussés, ton visage légèrement penché vers la droite, le regard légèrement curieux. Et tu attends qu'il te réponde, sans trop savoir pourquoi tu n'as pas déjà détourné les talons.
Tadashi Kondo
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Age : 12 années (17/05/1985)
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Ryujin
Tadashi Kondo
_ Oui. Quelque chose d'inestimable.
Tu laissas le suspens planer une seconde. Peut-être deux. Mais tu ne pouvais te retenir plus longtemps !
_ Des Jelly Beans ! Des chocogrenouille ! Et ... et ... Et tout pleins de bonbons !
Tu ne pus retenir ton sérieux plus longtemps, ta bouche laissant un sourire s'étendre sur ton visage tandis que tes yeux s'éclairaient. Tu fis même des petits pas de claquettes tandis que tes bras faisaient un grand mouvement pour englober tout ce que tu disais. Et la masse de bonbons que tu souhaitais et imaginer au creux de tes bras. Tu faillis même pousser un long soupir de contentement d'avoir ton ventre rempli de toutes ses bonnes choses... que tu n'avais plus. Un plomb s'abattit sur tes épaules tandis que tu faisais une moue si triste, si si triste. Il fallait que ta proie en possède. Au moins un, rien qu'un, un seul suffira, mais rien qu'un, qu'on ait pitié de ton âme !
Shouta Koutaro
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Ryujin
Shouta Koutaro
Chipeur, arrête de chiper !((04.12.97))
Tu attends qu'il parle, qu'il bouge, qu'il fasse quoi que ce soit. Tu t'entends souvent plutôt bien avec les plus jeunes, les aides à faire leur devoir, leur ramènes quelques sandwichs ou casse-croûtes de la cuisine - avec l'aide du cuisinier que tu as souvent béni - tu aides même les plus jeunes encore lorsqu'ils se perdent dans les couloirs et escaliers, à la recherche d'une salle de classe en particulier. Et un jour, tu en as même récupéré un qui se dirigeait droit vers le couloir sans fin sans même s'en rendre compte ! En bref, Shouta, toi et les plus jeunes, c'est plutôt ça. Ça roule comme sur des roulettes, et ça glisse comme sur la glace. Mais là, tu t'avoues un peu perdu, avant que son exclamation fasse tourner quelques visages vers vous, et tu ne peux t'empêcher un léger rire.
Un rire un peu doux, un peu innocent.
Tu oublies des fois ce que c'est, l'innocence.
Tu enlèves enfin tes gants de tes doigts, les fourrent au fin fond de tes poches et tu commences même à dérouler ton écharpe de ton cou : tu commences à te réchauffer assez. Tu lâches alors, rajustant sur ton épaule la lanière de ton sac : J'ai rien sur moi, désolé. Mais tu peux toujours demander au cuisinier ! Il est gentil, il va pas te manger ! Tu fouilles quand même dans le fond de ton sac, tes mèches glissant sur tes paupières et tu secoues la tête pour les chasser. Tu rejettes les mèches de tes doigts encore trop froid avant de les faire chercher de nouveau dans ton sac, afin d'en sortir une chocogrenouilles que tu lui tends en souriant : Ah ! J'en avais encore une, en fait ! Mais c'est ma dernière. Et tu lui souris, lui mettant la sucrerie dans les mains.
Tadashi Kondo
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Ryujin
Tadashi Kondo
Et là, illumination. Le soleil se lève derrière lui (ou se couche) et cela lui fait une si belle auréole de lumière tandis qu'il te tend la dernière de ses sucreries. Le saint Graal. Tu lèves tes mains bien haut pour fixer cette sucrerie, cette grenouille au chocolat, des étoiles dans les n'yeux. Comment pourrais-tu le remercier ? Tu te remis debout, ne lâchant pas ta récompense, faisant un aller-retour entre celle-ci et ce monsieur. Tu laissas une de tes mains se délester de la grenouille pour agripper sa manche, les yeux résolus.
_ Merci, je, mon dieu merci, mais ... Que voulez-vous en échange ?!
Tu avais commencé à le vouvoyer, un respect inestimable pour lui au creux de ton ventre qui était bien heureux d'avoir enfin sa dose de cacao. Tu te devais de pouvoir le remercier, qu'importe ce qu'il te demandait, ton égo d'homme en dépendant.
_ Vous pouvez me demander (presque) n'importe quoi !
Tu hochas même la tête par mécanisme, désireux de lui prouver ta bonne foi, rangeant discrètement ta sucrerie dans ta poche pour ne point la perdre.
Shouta Koutaro
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Ryujin
Shouta Koutaro
Chipeur, arrête de chiper !((04.12.97))
Ses réactions semblent exagérées, tellement qu'elles te font rire, que tu ne peux t'empêcher de laisser le son s'échapper de ta gorge, tes lèvres, de laisser la douceur étirer ton visage, l'innocence éclairant ton visage. L'enfance. Il te remercie, encore, plusieurs fois, et tu secoues tes mains et la tête, tes joues rougissent à la marque de respect que tu trouves trop forte d'un coup. Oh, n-... non, rien du tout, rien. Tu rajustes de nouveau la lanière de ton sac sur ton épaule, lui souris tendrement en répondant : Juste... apprécie-la, tu as l'air d'en avoir plus besoin que moi.
Il range alors le chocolat dans l'une de ses poches, et tu ne peux t'empêcher de lâcher un nouveau rire, doux, et ta main vient emmêler ses cheveux dans un geste tendre, amical. J'essaierai d'en avoir sur moi désormais, et si un jour t'en as besoin, hésite pas à venir me voir, d'accord ? Parce que tu peux pas t'en empêcher, Shouta, t'as envie de prendre soin des plus jeunes, de faire attention à eux, et de combler leurs besoins, que ce soit pour leurs devoirs, ou leurs révisions, ou pour la nourriture qu'ils oublient de manger de temps en temps. Tu veux juste être là pour les aider.
Un sourire, de nouveau, et tu te recules alors, déjà prêt à repartir, après un signe de la main.
hrp : pardooon, mais genre, shouta est juste prêt à partir en mode : "j'ai fait mon taff de grand frère i'm proud
Tadashi Kondo
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Ryujin
Tadashi Kondo
_ O-Oui, bien sûr !
Tu guettas sa réaction et quand un sourire fleurit, tu sus que tu avais eu raison. Même si tu ne te rappelais toujours pas de la question. Il recula, te fit un petit signe et toi, tu préféras lever tes deux bras au ciel pour les secouer dans tous les sens pour lui souhaiter au revoir.
Tu finis par prendre un autre chemin, ta main plongeant dans ta poche avant de te rendre compte que, ta grenouille, n'était plus. Tu eus beau enlever ton manteau et le retourner dans tous les sens, elle n'était plus. Tu repartis en courant à l'endroit où tu étais précédemment, mais elle n'était plus. Tout cela pour finir par ne plus rien avoir, désespéré, tu finis par te mettre à quatre pattes par terre en ronchonnant. Il te restait encore du temps avant le dîner. Il fallait absolument que tu aies ta dose. C'était primordial ! Alors, tu repartis en quête d'autrui. Toujours très peu caché parmi les poteaux de l'école.
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