âge et date de naissance • 18 ans (31/05/79) • race • sang-mêlé (deux parents sorciers, mère née moldue) • situation financière • classe moyenne • orientation • il n'y réfléchit pas trop • affiliation • les protecteurs de Gyokuji • maison • kitsune • année • onzième • club • aucun pour le moment • baguette • bois de saule dont le cœur est un crin de licorne, 27 centimètres, plutôt souple • niveau • 71/100 ((divination 0/5 • maniement du sabre 2/5 • potions 4/5 • sorcellerie 5/5 • vol 0/5)) • patronus • chat maine coon • animal de compagnie • un chaton tout noir • épouvantard • une immense tarentule • sortilège favori • recurvite (car c'est bien le plus pratique) • yokai favori • chochin okabe • matière préférée • sortilèges


Comment envisagez-vous votre vie de sorcier ? • Tu ne sais pas comment l'envisager, tu espères te laisser porter par le vent, tu n'as pas idée de ce que tu veux faire, plus tard, plus âgé. Peut-être travailler chez les moldus, ou chez les sorciers, tu ne sais pas. Tu veux juste pouvoir continuer d'utiliser la magie comme tu le fais depuis des années maintenant. Mais tu ne t'imagines pas changer le monde ou être un grand défenseur des plus démunis. • Comment percevez-vous la magie ? • La magie a toujours été là, elle est celle qui vient réchauffer ton cœur, et celle que ta mère faisait glisser sur le plafond pour calmer tes cauchemars. • Que pensez-vous du retour de Seimei et de la position actuelle du ministère vis-à-vis de l'école ? • Tu n'as pas vu venir le retour de Seimei, tu ne l'as même pas pressenti, mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut pas que le ministère mette son nez dans les affaires de l'école. Tu es totalement contre. Et tu le répètes encore et encore dans ta tête, jugeant ce nouveau directeur et ses directives, ce nouveau directeur et sa façon de diriger l'école. Alors oui, oui, vu la position de l'ancien directeur... tu comprends que le ministère s'en mêle, mais tu sais quand même que c'est une mauvaise idée. Tu restes tout de même plutôt mitigé sur tout ce qu'il se passe à l'école actuellement, sans trop savoir où tout ça va vous mener. La seule chose de sûre, c'est que tu es complètement contre les idéaux de Seimei, ou du moins, ceux que tu as pu comprendre.

Rires qui résonnent dans le square, tu t'émerveilles de cette échelle qui semble être une montagne, de cette glissade qui te fait rire comme le plus grand des manèges. Et tu admires cet horizon qui semble être bien plus éloigné que tu ne l'as jamais vu. Shouta ! Et ton prénom te fait tourner la tête. Elle est là, cette si douce personne que tu aimes plus que tout au monde. Tu sautilles, te tenant à la rambarde. Juste encore une fois ! Elle rit, et tu ris aussi. De nouveau, une glissade, une remontée, et une dernière glissade avant que tes doigts ne se lient aux siens. Et tu lui racontes tout ce que tu as fait cette dernière heure, comme si elle ne t'avait pas surveillé et observé comme tu étais le plus précieux des trésors. Tu lui racontes tes ascensions, tes glissades sur le fer froid. Tu ris en lui racontant cette fois où tu as failli glisser à cause de la glace, verglas, te reprend-elle. Et les heures passent, les mois aussi. Ce sont des rires, encore, qui t'accompagnent lorsque tu reçois ta convocation pour l'école, comme celle de papa et maman ! Une joie sans pareille quand tu vois pour la première fois ce palais de jade. Immense, magnifique, si beau, si majestueux. Tes mots ne lui font pas honneur. C'est une admiration pour tes aînés, pour tes professeurs. Et le sourire, et le rire, et la joie ne te quittent pas, jamais. Chaque retour chez toi et un déchirement et une joie. La joie de retrouver tes parents, de leur raconter, tout, tout, tout ce que tu peux, tout ce dont tu te souviens, tout ce que tu as déjà écrit dans les lettres que tu leur envoies, tout ce que tu as déjà dit des dizaines de fois, comme s'ils n'avaient jamais marchés entre ces murs, comme s'ils n'avaient jamais foulé les pavés de ce château qui a bercé leur adolescence, comme s'ils n'avaient jamais vu la grande salle et les carpes qui nagent sous tes pieds et que tu te surprends encore à observer avec une certaine admiration. Le déchirement de quitter ce palais d'amphiboles qui est une nouvelle maison, une nouvelle famille ; ces couloirs qui brillent de légers reflets colorés lorsque le soleil se couche à l'ouest, cette chambre que tu partages mais dans laquelle tu trouves le réconfort et la force dont tu as besoin lorsque les angoisses viennent enserrer ta gorge. Et puis, tout s'est effondré. Lentement. Doucement. Avec une certaine poésie. Les fondations se sont écaillées, en surface en premier, et puis c'est le cœur même de l'école qui a implosé. Les attaques se sont glissées les unes après les autres, une immense machination que tu n'as pas vu, que tu n'as pas réussi à comprendre. L'immersion a été totale, presque poétique. Nouvel Atlante. Sans le vouloir, sans le désirer. Cela t'a terrifié autant que tu as admiré le nouveau paysage. Avant de revoir le soleil qui t'avait tant manqué. Les souvenirs s'emmêlent, et des fois, tu ne retrouves plus la chronologie de ce qu'il s'est passé, tout est flou, comme un mauvais rêve que tu désires oublier. Et les semaines passent, les mois aussi. Et il y a toute cette machination trop compliquée pour un adolescent qui ne souhaitait que rêver.