Le fait était que Yume, malgré le calme régnant dans la pièce, ne parvenait à se concentrer. L’histoire de la magie ne l’avait grandement passionné et même s’il parvenait, généralement, à se maintenir à un niveau plus qu’acceptable, il manquait cette fois d’efficacité. Il se sentait préoccupé. Un état de pensé qui se faisait habituel, mais non moins frustrant – l’année auparavant, déjà, il avait vu ses résultats dégringoler ; un échec qu’il ne pouvait se permettre de réitérer. Pas aussi près de la dernière année.
Assis en tailleur sur un zafu, une table basse disposée devant lui, dans un coin reculé de la bibliothèque, l’araignée pensait avoir trouvé le confort idéal pour travailler. Juste assez éloigné pour prononcer des messes basses sans être entendu de Juri, juste assez isolé pour ne pas déranger les autres étudiants, il pouvait profiter de la présence réconfortante d’Hanru, sans craindre de lui glisser quelques paroles. Ils gardaient silence, la plupart du temps, s’accommodant de la discrétion de l’autre. Aujourd’hui, pourtant, il en était autrement et l’adolescent, l’extrémité de sa plume coincé entre ses lèvres, s’impatientait de ce mutisme.
Hanru… commence-t-il, avec presque hésitation – qu’il est difficile de briser la quiétude dans laquelle ils s’étaient plongés. Penses-tu qu’il y aura une guerre ?
La question le terrifiait, autant que le sujet. Mais plus encore, il craignait la réponse.
Déjà Seimei et, maintenant, toute cette histoire d’affiliation… Beaucoup parle de guerre civile et j’ai peur qu’on en arrive là. Le regard toujours penché sur son parchemin, il cachait au mieux le tremblement de sa voix, expiant trop d’incertitude pour rester neutre. Je veux pas me battre. Mais j’ai pas non plus envie de subir. Il pensait avoir déjà trop vécu, en l’espace d’un an.
À livre ouvert
07.01.98
Les pages du livre se tournent lentement, suivant le rythme de lecture de l’Awataguchi concentré sur les recherches d’un devoir d’histoire passionnant. Il préférait l’action, mais on lui avait appris l’importance de connaître ses ancêtres et de marcher dans les traces de leurs ancêtres pour apprendre davantage et ne pas reproduire les erreurs commises. Elles étaient nombreuses, cependant minimes en comparaison d’aujourd’hui où la pluie ne suffisait plus à laver l’établissement de toutes ses impuretés. Les prêtres avaient dû accorder de leur temps pour inverser la tendance, mais pour les esprits d’adolescents vivant au milieu même du domaine ayant accueilli leurs supplices, qu’en était-il ?
Le frottement de la plume sur le papier s’arrête et son nom prononcé lui fait grommeler un « hm ? » dans l’attente de la question à venir. Le silence lui répond en premier lieu, signe d’une hésitation qui le rend impatient à lever finalement son nez vers l’autre étudiant. Puis en second lieu, la lame qui finit par trancher. Il déglutit, à son tour de rester muet un instant en repositionnant son corps sujet à l’inconfort de sa posture si droite. Ses bras se croisent. L’explication vient ensuite. Seimei, la peur, l’indécision et l’aigle partageait par deux fois son sentiment, incapable de se plier au troisième consistant à choisir une affiliation. Sous l’influence de son clan, il était à l’abri.
Dans un frisson, il expire bruyamment, fermant ses yeux quelques secondes à peine pour prendre le temps de réfléchir pour formuler clairement ses pensées. Lui qui avait pour habitude d’être concis avait besoin en priorité de se faire comprendre au mieux, quitte à user d’un peu plus de salive que prévu. « Ça n’est pas impossible et personne ici n’a envie de se battre, mais on y sera forcé si on veut vivre » et ça, il le craignait plus que tout, car son aversion pour le sang faisait trembler ses mains. Quand sa vie en dépendait cependant, en était-il de même ? Sa lenteur lors de cette funeste soirée d’attaques des Yokais l’avait fait douter suffisamment, mais il était parvenu à garder un minimum son calme.
« J’espère que ça ne sera pas tout de suite, qu’on puisse passer une année sans risquer nos vies » était-ce trop demander au ministère ? De faire son travail correctement ? « Mais si tu veux mon avis, on a plus intérêt à savoir se battre par n’importe quel moyen où avoir anticipé au moins. Je ne vois pas d’autre solution, parce que même si ce n’est pas une guerre, quelque chose nous attend et ça ne sent pas bon » ses paroles ne cherchaient pas à réconforter son camarade, plus à lui exprimer sincèrement le fond de sa pensée, sans perdre une once de son calme. Il avait beau ne rien savoir et être comme tous à attendre que leur châtiment se présente, il savait qu’il arriverait, il s’y était préparé au possible. « Tu comptes faire quoi si ça arrive ? Sans forcément prendre les armes » dont ils ne disposaient pas hors magie bien sûr.
Il avait lu, dans le silence de la réflexion, toute la gravité du sujet auquel Hanru se préparait à répondre. Il n'en était que plus inquiet, ses doigts pianotant sur la table, mais s'il avait osé en poser la question, c'était parce qu’il avait décidé de se confronter, enfin, à une réalité à laquelle il ne pourrait éternellement échapper.
Il n'avait fait qu'être passif, jusque-là. Il ne s'était mêlé à aucune affiliation ; s'était laissé entraîner par ses proches, incapable de prendre ses propres décisions ; et avait fui, chaque fois qu'il en avait eu l'occasion. Aujourd'hui, on ne lui laissait d'autres choix que d'abandonner sa neutralité et l'adolescent, discipliné, s'était résigné à soutenir Shuusei, malgré son manque de volonté.
Yume finissait par prendre conscience d’une chose : il ne pouvait se laisser éternellement malmener par le vent, en espérant se sortir indemne de la tempête.
Hanru, tel un écho, traduisit des pensées similaires : s’ils voulaient vivre, ils n’auront peut-être d’autres choix que de se battre.
Combattre, en soi, lui était déjà difficile. Combattre les autres, alors, lui semblait impossible.
Savoir se battre, anticiper ; tant de conseils plaçant son cœur à rude épreuve. De ses dents, il s’attaqua à sa lèvre inférieure. Je l’ignore. Il ne pouvait promettre de faire preuve de courage. Il ne pouvait certifier qu’il oserait prendre les armes. Je pourrais pas accepter que mes proches soient en danger. C’était là sa principale motivation – si ce n’était la seule. Mais j’ignore si je serai capable de combattre. Plus que tout, il espérait ne pas avoir à faire ce choix.
A voix basse, il osa avoué sa plus grande source de préoccupation : Je ne veux blesser personne. Il n’était fait ni pour supporter la pression, ni pour agir sous cette dernière, mais plus que tout, il ne pouvait se résoudre à blesser qui que ce soit. Et toi ? demande-t-il, un peu soudainement, en relevant son visage vers lui. Que comptes-tu faire ? Hanru, en comparaison, lui paraissait être d’une détermination sans faille.
À livre ouvert
07.01.98
Ses bras se croisent, sa lecture et sa plume ne sont plus en mesure de le soustraire à cette conversation. Yume était son opposé, fait d’une douceur qu’il peinait à comprendre et qui le fascinait pourtant. C’était apaisant de se trouver à ses côtés et d’apprendre sans animosité les pensées divergentes de la sienne. Hanru, malgré les apparences était ouvert à la discussion, sans garantie cependant qu’elle aboutisse vraiment dans ce sens tant il était taciturne. Il n’avait pu rester silencieux en dépit du propos et c’était à présent à son tour d’appréhender la réponse du Ueda.
Réticent à prendre les armes, souhaitant voir ses proches à l’abri et ignorant sa capacité à combattre. En ces quelques mots, les similarités n’avaient jamais été autant marquée, faisant vibrer une partie au fond de lui. « Moi non plus je n’ai envie de blesser personne » tant par les choix qui lui seraient imposés que par sa volonté. « Mais si je le devais, je n’aurais pas d’hésitation » et malgré la rudesse de ses paroles à ne pas douter qu’il en avait les compétences, il y avait quelque chose qui l’irritait. « Je suivrais le clan et je vivrais » ses prunelles emprisonnaient une mer déchaînée sous un ciel nuageux en reflétant les abysses. Il n’était pas vide de ses intentions, cependant savait quelle était sa place et pour rien ne la cèderait, son nom parmi toutes choses avait une importance que nul ne pouvait concevoir, confondue dans ses propres doutes.
« Je n’ai pas pour vocation de faire du mal, juste de survivre » justification qui lui semblait la plus logique et qui devait être traduite par l’exclusion de ses sentiments personnels. En rien il n’agirait dans un but égoïste, mais lui entre lui et les autres, il ne laisserait aucune chance. Une main se déplia sur la table, l’autre vint s’abattre contre sa joue, le coude posé également. Il le dévisageait à présent, dans l’espoir qu’il ne lui en veuille pas tant, car l’avis du Ueda, à des fins qui lui étaient essentielles, avait une importance insoupçonnée pour celui dont la chaleur manquait.
Yume ne s’était jamais réellement senti concerné par les décisions des Ueda – tant qu’elles n’impliquaient pas directement un membre de la famille dont il était proche, du moins. Probablement parce qu’il n’y avait, sur ses frêles épaules, aucune attente. Né de sang-mêlé, il n’avait jamais eu d’obligation, évoluant autant parmi les sorciers que parmi les moldus dont sa mère et ses frères le rapprochaient davantage. Lorsqu’il se rendait au domaine familial, il avait toujours songé à passer son temps auprès de ses cousins, plutôt qu’à s’intéresser à un fonctionnement lui semblant aussi complexe que rébarbatif.
Pour sûr, il n’aurait échangé sa place avec celle d’un sang-pur pour rien au monde. Il en avait, d’ailleurs, déjà assez souffert par procuration.
Le choix de l’affiliation avait été le seul à lui être imposé et s’il s’en était trouvé aussi surpris qu’en parti insurgé – principalement, parce qu’il n’acceptait pas cette soudaine privation dans sa liberté de penser – il s’était trouvé soulagé de n’avoir à choisir par lui-même. Shuusei avait l’avantage de convenir à ses aspirations, mais il aurait souhaité rester neutre dans le conflit qui s’étendait actuellement et, de cela, on l’obligeait désormais à prendre parti.
Je n’ai pas pour vocation de faire du mal, juste de survivre. L’affirmation lui coupe le souffle. Ce n’est pas l’avis d’Hanru, en lui-même, qui l’angoissait – c’était même préférable, de sa part ; bien qu’il n’ait douté de sa bienveillance. C’était la vérité à laquelle elle le confrontait. Si l’on vient à devoir blesser les autres pour survivre… Car c’était bien ce qu’elle signifiait : un avenir dans lequel ils n’auraient d’autres choix que de nuire aux autres, pour se préserver. Alors à quoi rimerait cette vie ? Pourrait-il seulement vivre avec ce poids sur sa conscience ?
Je ne suis pas assez fort. Il ne pouvait le nier ; Yume manquait autant de résistance psychologique que de volonté. Il était trop bon, trop empathique, pour oser ne serait-ce que penser à faire du mal à qui que ce soit.
Il commençait seulement à prendre conscience qu’un jour, peut-être, il y serait obligé.
Est-ce que… tu n’as pas peur ? De tout ça ? Lui se sentait plus effrayé qu’il ne l’avait jamais été.
À livre ouvert
07.01.98
À se débattre, s’animer pour s’extraire du collectif au profit seul de ses envies et de ses désirs, il se serait noyé sans que personne ne lui tende la main ni qu’on l’y aide en le maintenant sous l’eau. La cruauté de ce manque affectif est pour lui une nature qu’il comprend et s’il n’y consent qu’à moitié, plus il grandit, plus il obtient de réponses à ses propres indignations. Ainsi, lorsque Yume lui confie qu’une vie prise a un coût, il acquiesce. « Qu’on le veuille ou non, on blesse de bien des manières, que ce soit physique ou non n’y change pas grand-chose »
Un instant, il hésite, observant le livre délaissé pour une conversation plus intéressante. « Mais être honnête et admettre que ça peut nous dépasser complètement, oublier qu’on se fait du mal au lieu de s’appuyer sur des rancunes à répétition, c’est plus sain » gagner, perdre être aimé ou détesté, tout ceci dépendait d’un tout. « Et prendre les armes pour se défendre te pousses à attaquer aussi, quelle que soit la manière » était-ce si simple cependant ? La force dont il manquait sera compensée par son instinct à moins qu’il n’en ait aucun, mais ça, Hanru en doutait.
« Peur… » oui, il ne pouvait pas y échapper. « Oui » un rictus déforma la porcelaine de son visage, arborant cet aspect immuable chez l’homme à développer des craintes, des angoisses pour si peu. « Mais ça ne m’empêchera pas de survivre, c’est un objectif que tu devrais avoir en tête constamment pour ne pas te laisser submerger si quelque chose d’horrible devait arriver. On a déjà subi assez pour en être tous capables ici » tous sentaient que les agissements du ministère appelaient à d’autres projets ambitieux aux conséquences irréversibles. Par chance, les évènements répétés devenus coutumiers à force pesaient de moins en moins sur l’affecte de l’adolescent. Pour Yume, peut-être n’était-ce pas le cas. « J’en ai marre d’avoir peur et d’être victime chaque fois qu’il se passe quelque chose ici. Cette fois, je ne resterais pas les bras croisés à subir si quelque chose devait se passer, tu ne penses pas ? »
Il ne pouvait d'autant moins se le pardonner, que ses principales victimes – bien qu'il n'en ait jamais eu la volonté – s'avéraient être ceux qu'il souhaitait protéger de tout maux. Ange, en premier lieu, qu'il savait avoir irrémédiablement blessé de ses secrets.
Bien sûr, murmure-t-il, comme un secret qui ne devrait être dévoilé. Mais il y a tout de même une différence, entre le faire volontairement ou non. Car s'il en avait su les conséquences, avant qu'elles ne surviennent, sûrement se serait-il abstenu de faire ce qui s'était avéré être une faute. Et parce qu'il sait qu'une lame ou un sort peuvent couper, brûler, écorcher ; de la même manière, il souhaiterait s'abstenir de les utiliser. Je comprends, qu'on n'ait parfois pas d'autres choix. On l'a déjà suffisamment vécu pour le savoir. Lui n'avait encore jamais eu à se défendre réellement, se contentant de fuir et de rester caché, mais il comprenait aisément le choix de leurs protecteurs, qu'il s'agisse d'élèves ou de professeurs.
Alors... Il nous faut combattre, mais accepter que cela entache notre âme ? La question est rhétorique ; affligée par la résignation qui en découle. Hanru avait raison : il est plus sain d'accepter le poids de nos actes. Réfuter leurs conséquences, quand bien même il ne fallait oublier leur légitimité, ne faisait qu'empêcher la guérison de nos blessures morales.
Ueda ne pouvait affirmer tout connaître de la psychologie humaine, ni même savoir faire preuve d'objectivité ; cependant, il admettait volontiers préférer ceux accordant une valeur à la vie de leurs ennemis, à ceux qui n'éprouvaient aucun remord à l'enlever, si tant est que la situation le justifie.
Le visage, si peu expressif de son camarade, se tord à sa question et Yume, à cette seule vision, remarque l'ampleur de son tourment. Il n'ose imaginer combien le sien doit être visible, de son regard embrumé par la peur, à la pâleur de ses traits tirés. Il hoche de la tête, compréhensif des décisions du sang-pur. Les mots faisaient écho, car le Tsuchigumo, lui aussi, en avait assez de n'être que victime. Si. Si ça peut permettre de protéger les autres, je me battrai. Plus que tout, il ne voulait voir ses proches être blessés – si ce n'était pire. Et si sa morale devait en souffrir, peut-être n'était-ce que le prix à en payer.
À livre ouvert
07.01.98
Un simple livre pouvait changer une vie complète en étant lu ou non. Le libre arbitre permettait aux hommes de se croire maître de leurs choix, mais Hanru croyait en cette destinée où chacun impactait sur la vie d’autrui et ce de n’importe quelle façon. Il pouvait être indirectement le sauveur d’un, quant au contraire son ami le plus proche pour cette même raison en devenait son ennemi. Et ça ne l’affectait pas, sans le moindre intérêt pour ces petits tracas. « Ça dépend de quoi tu parles. Tu peux agir volontairement sans l’avoir vraiment choisi, en ce cas était-ce vraiment volontaire ? » Sa route à lui était tracée et il embrassait son avenir sans ciller, bienheureux d’en avoir un en toutes circonstances. Mais par ses faiblesses, il doutait d’être à la hauteur des attentes. S’il était un successeur digne, il n’en demeurait pas moins jeune et encore inexpérimenté là où son père avait déjà fait ses preuves. L’avait-on épargné ?
D’un maigre sourire, il hausse les épaules. Ça ne l’enchante pas plus de devoir se confronter à ses amis, il le fera cependant et non parce que c’est ce qu’on attend de lui, mais parce qu’il a pour vocation de survivre. « Tu ne t’es jamais demandé pourquoi on avait été attaqué par des Yokai ? Ou simplement pourquoi on nous attaque sans nous connaître ? » les enjeux ne les concernaient pas directement, ils n’avaient été que victime, mais lorsqu’on leur laissait entre les mains la possibilité de répliquer, c’était eux alors qui devenaient protagonistes et qui devaient assumer, poussé pourtant par la ferme intention de ne plus être spectateurs. « On ne l’a pas choisi, mais tôt ou tard, on va devoir » et il savait déjà que ça n’était plus qu’une question de temps.
Son regard azuré s’éteint lentement, observant ses mains comme pour se rassurer, mais il sait qu’elles seront un jour couvertes de sang. L’idée même lui souleva un haut le cœur contenu en déglutissant, sa pomme d’Adam dansant sur la longueur de son cou dans un grondement sourd. « Si tu n’acceptes pas, tu ne respectes pas ceux qui en subiront les conséquences » parce qu’il y en avait toujours, le monde se dessinait ainsi. On ne pouvait satisfaire le globe entier. Il n’avait aucunement envie d’être déçu à voir Yume renoncer par principe, car cette seule gloire lui coûterait la vie. Et qu’en resterait-il alors de leur amitié ? Le souvenir seul d’un imbécile qui est parti le cœur léger, les mains immaculées, à qui on pouvait reprocher bien plus non par lâcheté, mais parce qu’il les avait tous abandonné. « Tant mieux, je préfère ça » simple confidence d’être heureux de pouvoir le compter parmi les vivants et non ceux qui se laisseront crever sans même tenter de survivre. C’était une évidence.
Il ne pouvait pas lui promettre d’adhérer à ses idées et de le protéger, ni d’être à ses côtés. Mais il sut malgré tout ce qu’il en était. « Toi et moi, nous n’avons pas les mêmes principes, mais un objectif commun. Si on devait se retrouver face à face… abandonnes, j’en ferais de même » il le lui avait dit, il n’avait pas pour vocation de se dresser pour faire intentionnellement mal.
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