Le début d’année avait sonné Ashe.
Ce temps si froid te faisait un peu couler le nez alors que tes yeux se perdaient dans ce ciel couvert de nuage : ils ne te dérangeaient pas le moins du monde.
Mais cette année avait été bizarre pour toi car tu avais fini par comprendre que quelque chose clochait dans ta tête sans savoir y mettre correctement un mot.

Ton anniversaire se rapprochait à petit pas et tu te souviens de ce présent que ton nouveau père t’avait offert… Ce pendentif avec la simple lettre K qui n’avait pas quitté ton coup depuis ce jour. Tu ne savais réellement sa signification, mais ton cœur battait rapidement à chaque fois que tu y pensais.

Tu avais tenté de trouver des réponses dans le bureau d’Az : rien.
On s’était amusé avec ta mémoire et ton apparence : cela ne fit que te torturer un peu plus.

Où en es-tu maintenant, Ashe ?

Tu ne pouvais même plus te voir dans un miroir : ta propre image te rendait mal…

Te brisait le cœur alors que toi… Tu cherchais simplement à comprendre.

Et ce mal-être… Tu refusais d’en parler à Ritsuka ou ton paternel. Pourquoi ? Tu en avais marre d’être un poids pour eux : tu voulais grandir par toi-même et trouver les réponses qu’il te manquait.

Tu cherches, tu ne t’arrêtes jamais d’y réfléchir à un point que ton esprit se stoppe tout seul et te faire partir si loin rejoindre ces oiseaux que tu aimes tant dans le ciel.

Ce fut le cas aujourd’hui.

Une simple écharpe autour de ton cou pour ne pas attraper un mauvais rhume, tu t’étais dirigé vers ce petit étang pour respirer et prendre l’air. L’eau n’était pas un élément qui te dérangeait plus que ça.

Normalement.

Les poissons ne seront pas tes amis aujourd’hui, Ashe… Car tu n’eues que le temps de te penser quelques secondes que cette eau si limpide te permis de te voir au travers.
Ton cœur se mit à battre, ta main serrer ta poitrine et ton expression normalement si vide vint prendre un air terrifier sans en connaitre réellement l’origine.

Depuis cette soirée passée avec Kaguya à la volière… Tu ne te voyais qu’avec des cicatrices, le corps en sang… Le visage te suppliant et des mots résonnant dans ta tête…

Tu n’avais pas reçu d’aide ce soir-là et tu avais dû te calmer en pleurant au fond de la pièce.

Du sang, l’odeur à tes narines…
Quelques pas en arrière qui firent que ton dos toucha un arbre.
Tes mains autour de ta tête.

…Tu veux comprendre ces images, mais tu n’y arrives pas…

Tu as envie de crier à l’aide, mais rien ne sort…