— MAHOUTOKORO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Une nouvelle vie (Solo)
Maiko Kondo
Une nouvelle vie (Solo) 1oq5
Citation : Les fleurs tombées ne retournent pas à leurs branches.
Age : 18
Rang : C3
Amaterasu
Amaterasu
Maiko Kondo
https://mahoutokoro.forumactif.com/t64-maiko-kondo-tout-ce-que-tu-decide-est-juste-termine
https://mahoutokoro.forumactif.com/t253-pensees-pliante-maiko
Maiko Kondo
Tu avais fait seulement une demi-journée de cérémonie Maiko, le temps d’apaiser la colère des Dieux protecteurs Kondo, tu étais partie par la suite chez la famille de Mariko, loin du Japon, loin de tout mais, cela n’a pas durer longtemps…

Comparé à Mariko qui est habitué à eux, toi Maiko, tu as un peu le mal du pays, au bout d’un jour et demi tu es repartis vers le Japon, seule, tu ne voulais pas que Mariko vienne avec toi, tu voulais qu’elle profite pour son avenir, après tout au mois de mars vous seriez en douzième année, votre dernière année à Mahoutokoro…

Tu savais qu’un avenir attendait Mariko dans la famille de son père, comparé à toi, qui n’a qu’aucun avenir, tu ne sais même pas si tu peux imaginer vivre un métier normal… Tu ne sais pas si tu peux te permettre de rêver au futur, le présent te fait peur alors que tu ne devrais pas en avoir peur.

- Père ! Daiki !

Tu avais rejoins ton père et ton premier frère aîné, à Tokyo, tu n’avais pas vraiment compris la lettre de ton paternelle, qu’il avait signé de son nom de famille originel, tu suivais les deux hommes devant vous quand le bâtiment devant lequel, te fait faire des grands yeux, tu ne comprenais pas le sourire de ton père et de ton frère.

- C’est quoi exactement ce bâtiment ?

- Ton nouveau chez toi !

Une voix masculine s’élève et tu regarde l’entré, ton second aîné Hiroshi, tu cligne plusieurs fois des yeux, tu ne comprends pas comment ce bâtiment pourrait être ton nouveau chez toi, Hiroshi te prends par le bras pour te faire rentrer dans ce bâtiment, fait monter des escaliers pour finir devant une immense porte… Qui donne sur un immense appartement.

- Vous m’avez acheté un appartement ?

Les trois hommes ont un grand sourire sur ta question maiko, ils t’ont vraiment acheté un appartement, tu ne peux que leur sourire, cet appartement serait une partis de ton futur, tu n’avais plus à rentrer au manoir Kondo à Nara, dans cette forêt entouré de brume.

Une larme perlent le long de mes joues, tu commence doucement à paniquer quand tu sens une main sur ta tête.

- Je veux que tu sois heureuse Maiko maintenant donc j’ai acheté cet appartement même si tes frères ont voulu m’aider alors ne pleure pas ma fille et soit heureuse.

La voix de ton père et ses mots te firent encore plus sourire, tu voyais tes deux grands-frères te sourire aussi, leurs regards te firent agir, tu prends dans tes bras ton père.

- Merci ! Merci beaucoup père !

Ton père fut un peu surpris mais, te prit à ton tour dans ses bras, tu sentais enfin son amour, un amour paternel que tu as toujours voulu avoir mais, avec cette femme cela n’était pas possible, trop sur votre dos à tout les deux.

- On va te laisser, tu peux profiter de tes vacances tranquillement dans ton appartement.

Tu t’incline devant les trois hommes qui s’en vont, tu regarde l’appartement, la déco était sobre, dans le style un peu ancestral, tu pense que ton père a du tout gérer, tu pourra refaire la déco vu que les Aoi te financeront quoi qu’il t’arrive Maiko, tu ne pourras jamais remercier ton père assez pour tout cela.

Tu atterrit dans la cuisine, tu vois que Hiroshi a mis son grain de sel vu qu’il y’a de quoi cuisiner sans que tu es besoin d’utiliser ta magie, c’est qui est une bonne chose, tu ne veux pas attirer plus l’attention, au vu de tes exploits à la fin du mois dernier même si on t’a fait pas mal d’éloge à ce sujet.

Rien qu’avec cet appartement, tu voyais le futur d’un bon œil, rien ne pouvait t’arriver, tu pouvais attendre tranquillement la rentré ici à Tokyo, te fondre parmi les personnes non magique, vivre comme tu le voulais.

Même si tu sait que vivre comme un non magique serait difficile aux débuts, tu savais qu’ici, dans cette appartement, tu pouvais être toi, tu réfléchis déjà à des gens à inviter, Mariko était bien sur la première sur la liste, la chambre était assez spacieuse pour mettre plusieurs futons, tu pourrais inviter d’autre personne aussi, peut-être Rajan mais, tu pense quand même qu’il doit être occupé avec les Tsukino.

- Haut les cœurs, Maiko, tu ne va dépérir d’être seule quand même.

Ta voix est amplifié dans l’appartement vide, il faut vraiment que tu rajoute de la déco, ton père était trop minimaliste comparé à toi, qui n’aime pas trop les pièces vides, peut-être pour combler ce manque de confiance en soi, très certainement, mais, tu te plaisais à danser comme une danseuse occidental, tournoyant gracieusement, tu as toujours aimé cette danse, tu pourrais peut-être en apprendre plus que dans les livre à Tokyo, tu sais que les personnes ne maîtrisant pas la magie ont le droit d’ouvrir des écoles à tout va.

Cela te paraît étrange mais, après tout tant que tu cache ta magie tout devrait bien se passer, tu repense encore aux origamis que tu as reçu et envoyé pendant cette journée et après aussi, tu rougis un peu, plusieurs personne dont Rajan et surtout Seimei-sama était fière de toi, alors que tu n’avais fait que le devoir que tu t’impose depuis que tu as des plus jeunes que toi à tes côtés, les protéger.

Tu frisonne en repensant quand même à cet homme, à sa gestuel, tout te rappelait trop Umeko…

Si tu n’avais pas rejoins les yuutsu et que quelqu’un d’autre était à ta place avec Ishikawa, peut-être que cela ce serait passé autrement, tu es sure quand même que gonosuke serait mort mais, il aurait emporté un élève avec lui dans la mort…

Tu secoue la tête, tu ne veux pas imaginer cela Maiko, tu es quand-même peu confiante sur ton avenir, sur quoi tu pourra te reposer à la rentré… Malgré que tu sois libérer de cette cage, de tes actions, de tes choix, tu doute encore trop Maiko.

Tu pourrais éventuellement penser à un mariage arrangé, ce serait sûrement ton père qui s’occuperait de cela, si jamais il vient une demande, vu que cette femme s’est dédouané de son rôle de mère, un mal pour un bien à vrai dire, cela te soulage, tu trouverais mieux comme soutien féminin.

Enfin tout cela ne sont que des supposition, tu va fermer à clé ton appartement vu que la porte est encore légèrement ouverte, très certainement Daiki, il n’a jamais su fermer une porte correctement, cela te fait rire.

Tu te dirige vers l’immense baie vitré de ce qui te sert de salon maintenant, un pied sur le balcon pour admirer la vu de la grande ville qu’est Tokyo, pour toi la vue n’est pas mal, le coucher de soleil est plutôt magnifique, tu rentre à nouveau dans l’appartement, c’est qu’on ait au mois de février.

Dans un peu moins d’un mois, tu reprendra le chemin vers Mahoutokoro, la couleur de ton uniforme sera doré, consécration de ta dernière année, tu sais qu’il aurait pu rester blanc et que cette appartement, tu ne l’aurait jamais vu.

La vie de fugitive te tentait bien mais, cette vie là est encore mieux, tu as hâte de voir la suite, tu espère quand même de grande choses même si tu sais que maintenant, au vu de la prise de pouvoir de Seimei-sama, les choses ne vont sûrement pas se calmer de suite…

Et tu avais raison, les choses ne vont pas se calmer de suite… Tu te réveille, un mal au coeur intense et beaucoup trop douleur, tu suffoque, tu essaie de reprendre le contrôle de tes émotions sauf que tu n’y arrive pas, tu attrape ta baguette non loin de toi sauf que tu ne ressens rien…

Alors que tu reprends doucement ta respiration, tu te dirige vers la cuisine pour prendre un verre d’eau sauf que tu remarque le noir profond qui inonde le salon…

Au vu du coucher de soleil de la veille, celui-ci devrait être bénie de lumière, inondé du soleil…

Puis tu te dirige vers la baie vitré et l’ouvre brusquement, un origami se pose délicatement dans tes mains.

- Un dragon…

Alors que tu t’empresse de regarder l’origami déplié, le papier se froisse sous tes mains, une larme coulent, sa Majesté l’empereur, morte…

Mais, qui oserait faire une chose pareil ?

Alors que tu lève enfin le nez du parchemin, le soleil est noir, comme s’il ne voulait plus montrer sa lumière divine et ta sensation de vide se renforce Maiko, tu commence à prendre peur, surtout que tu ne peux pas retourner au manoir Kondo, que ce soit ta conscience ou bien cette sensation, tout te semble trop étrange…

Tu rentre à nouveau, tu essaie d’envoyer un origami sauf que c’est peine perdu, la magie a bien disparut comme l’annonce l’origami de Seimei-sama, tu te faible Maiko, cette sensation de vide est plus forte que le sentiment que tu as ressentis lorsque tu as prononcé le sort occidental, interdit…

Tu n’as plus qu’à attendre, tu sais bien que Seimei-sama et les personnes qui l’entourent arriveront à régler cette situation.